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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 07:40

Ce matin, je pars chasser chez mon ami Patrick à Sarrancolin, nous avons décidé de participer à la battue du jour avec l'équipe de chasse communale. Ici la chasse ne commence pas de bonne heure, vers 9h30 nous descendons au village à la salle des chasseurs. Il n'y pas grand monde, seul un des chasseurs qui prépare des frites pour midi. Les autres sont allés faire le pied. Nous attendons un moment, d'autres chasseurs arrivent et nous discutons devant un bon feu de cheminée. Si personne ne trouve de pied nous allons chasser le grand cervidé et au fond de moi c'est bien ce que j'espère mais au retour des équipes de pied nous comprenons vite que plusieurs sangliers ont été repérés. Nous hésitons un peu à partir chasser le sanglier mais il est déjà 11h30 et nous ne ferons rien ce matin, nous décidons de tenter le coup.

Nous partons nous poster, nous garons les voitures au bord d'une piste puis nous la quittons pour remonter dans une gorge ombragée et enneigée où il risque de ne pas faire très chaud. Patrick prend le premier poste, le 0, nous laissons un posté au 1 puis au 2, les postes sont très espacés. Les chasseurs décident de me laisser au 2 bis et les 3 derniers postés continuent à grimper encore un peu. Le poste 2 est à plus de 150 mètres plus bas et le posté suivant sera à au moins 80 mètres au-dessus de moi. Nous allons chasser le versant de gauche, je remonte un peu sur le versant opposé et me cale derrière un gros hêtre qui me cache un peu. Je contrôle mes possibilités de tir à gauche,

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

puis à droite.

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

Je nettoie les feuilles mortes et les brindilles sous mes pieds pour ne pas faire de bruit s'il me faut bouger un peu pour décocher puis l'attente commence. Cette bonne petite marche m'a bien réchauffé et pour l'instant je n'ai pas froid. Le président de la chasse est parti contrôler un pied et lâcher les chiens en face, de l'autre côté de la montagne. Tout est calme pendant un bon moment puis je commence à entendre au loin les chiens qui se rapprochent doucement par ma gauche. Tout à coup, il me semble entendre un bruit de pas qui se rapproche à mi-pente sur le versant d'en face. Le bruit arrive de ma gauche et se rapproche doucement.

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

Ce n'est pas le traqueur, les pas se précisent, il s'agit de plusieurs animaux. Je tente d'apercevoir de quoi il s'agit au travers de la végétation mais sans succès. Le bruit s'arrête régulièrement puis s'interrompt un long moment. Les cris des chiens ont cessé. Le froid est vif et je passe mon arc d'une main à l'autre pour pouvoir me réchauffer un peu en mettant les mains au poche mais ce sont surtout mes pieds qui me fond de plus en plus souffrir. Immobile, les pieds dans la neige sans voir le soleil qui brille pourtant sur un joli ciel bleu, l'attente commence à devenir pénible.

Les chiens recommencent à donner de la voie un peu plus loin, au même moment les animaux se remettent sur pied face à moi. Ils se décalent un peu pour se mettre à tourner en rond dans les buis juste en face de moi. Un grognement ne laisse plus de doute, il s'agit de sangliers. Ils piétinent en tournant sur 10 à 20 m² mais je n'arrive pas à les voir. Je surveille toutes les zones découvertes au tour des buis mais rien faire. Les chiens s'éloignent et les sangliers s'immobilisent à nouveau.

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

L'attente reprend dans le calme, le froid est vraiment incisif, les pieds et les mains sont de plus en plus douloureux, je décide de poser même l'arc un moment pour mettre mes 2 mains au poche. Après un long moment de calme, l’écho du souffle de 2 tirs de carabine, qui semble avoir été tirés derrière nous sur la chasse d'Hillet, se font entendre en bas dans la vallée. Un moment plus tard, des chiens se mettent à donner de la voie dans notre dos et se rapprochent de plus en plus.

Je reprends mon arc, les chiens se rapprochent toujours, je me tourne face à la pente et me prépare. Les pierres roulent au-dessus de moi puis le bruit du galop des animaux se fait entendre. Ils viennent sur moi. Ils s'arrêtent régulièrement pour repartir de plus belle. Ils sont maintenant tout près, à moins de 30 mètres mais impossible de les voir car un gros massif de buis me les cache.

Ils redémarrent, un coup de carabine claque vers le poste au-dessus de moi. Un sanglier couine puis un second coup de feu retentit puis un troisième. J'aperçois un sanglier blessé qui traverse la gorge à 40 mètres au-dessus de moi. Des viscères pendent sous son ventre. Il remonte le versant d'en face mais au bout de 30 mètres il commence à ralentir puis chute plusieurs fois sans arriver à monter d'avantage. Il se met alors à longer avec difficulté la courbe de niveau pour venir passer en face de moi. Il penne beaucoup et s'arrête régulièrement.

Que faire, il semble bien touché mais la battue n'est pas terminée. Des voies résonnent au-dessus de moi, les postés se parlent entre eux. Je lance au posté au-dessus de moi : "ton sanglier est juste devant moi, il est blessé et essaie de s'enfuir ". Le posté me répond qu'il ne le voit pas, je lui dis que vais tenter de l'intercepter et je quitte mon poste, arc à la main. Je traverse la gorge et remonte le penchant d'en face vers l'endroit où j'ai vu le sanglier mais je le perds de vue un moment à mesure que je me rapproche. Le sol est très glissant et je surveille mes appuis, les yeux vers le sol quand j'ai une impression bizarre.

Je lève les yeux et aperçois le sanglier qui est juste au-dessus de moi à 3 ou 4 mètres. Il est menaçant, de 3/4 face, la tête basse tournée vers moi, le poil hérissé, il me fixe en claquant des dents. Je comprends vite que ça sera lui ou moi dans pas longtemps, j'arme rapidement mon arc, au même moment, le sanglier s'élance vers moi en grognant. Je n'ai pas vraiment le temps de viser et décoche sur lui de face mais ma flèche le frôle sans l'entaillé. J'ai juste le temps d'esquiver à la façon du torero. Le sanglier me frôle en passant juste au ras derrière moi puis s'enfuit en redescendant pour s'arrêter 50 mètres plus loin pour se coucher.

Le posté arrive, c'est son sanglier et il mérite de le finir. "Où il est " ? Je l'accompagne vers son sanglier pour le lui monter car il ne le voit toujours pas. Nous nous approchons à environ 10  mètres du sanglier qui se redresse et claque des dents derrière un tronc couché. Le chasseur épaule, vise et veut tirer mais rien, le clic du percuteur mais pas de coup de feu, il réessaye une autre fois, rien. Je réencoche et arme alors que le sanglier commence à repartir. J'arme, vise et décoche. Ma flèche se plante au milieu du dos et reste plantée. Le sanglier tente de s'enfuir mais il fait à peine 4 mètres, se met à tituber, roule sur le côté sur quelques mètres et se cale contre un arbre. Encore quelques soubresauts et s'est terminé. Ma flèche ressort à la base du coup, le coup de feu lui a explosé une patte arrière et ouvert l'abdomen sans éclater les intestins. Il aurait certainement mis un long moment à mourir d'une telle blessure.

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

Entre temps, 2 coups de carabine ont retenti plus bas, un posté a tué un second sanglier, un frère de cette petite femelle, ils étaient 5, 4 bêtes rousse et la laie. Les sangliers en face de moi ont dû se débiner et ne seront pas inquiétés pour aujourd'hui.

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

Je redescends la petite laie vers les voitures avec le tireur qui porte mon arc. Ça fait du bien de marcher un peu pour se réchauffer après une matinée au poste.

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

Alex

 

Atteinte :

Battue au sanglier à Sarrancolin, 22 janvier 2011

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 14:16

Ce matin, le ciel est bien dégagé, il a gelé. J'ai prévu d'aller chasser le chevreuil mais je décide de commencer par aller faire un tour rapide au ragondin en attendant les premiers rayons du soleil. En descendant vers le lac, j'aperçois 3 chevreuils au gagnage dans le chaume de maïs sur ma gauche. Je me gare sous la digue du lac et change de programme. Je vais directement attaquer par les chevreuils on verra les ragondins un autre jour.

Je prends un bracelet à la poche et sors sans bruit de la voiture pour attraper mon arc. Un bouquet d'arbres me cache pour l'instant de la vue des chevreuils qui remontent vers le sommet du coteau. Je referme doucement ma voiture, enfile ma cagoule. C'est alors que j'aperçois 2 autres chevreuils qui m'observent en crête sur le coteau d'en face.

Je décide de commencer par les 3 autres avant de tenter quoi que ce soit sur ces 2. Ils auront le temps de m'oublier. Sachant que j'ai peu de chance de réussir à remonter la côte sans être vu, je tente le tout pour le tout. Je remonte par la route comme le ferait un promeneur. Les chevreuils mettent un bon moment à me repérer puis les 3 têtes se tournent vers moi et m'observent. Je fais comme si je ne les avais pas vu et continue ma route mais les chevreuils deviennent nerveux et l'un d'eux redescend vers le ru. Je reste sur mon idée de départ et ne me retourne pas, j'arrive au sommet du coteau et fais décoller 6 perdreaux du sorgho moissonné.

Je bifurque à droite sur un chemin goudronné qui mène à une résidence secondaire puis dépasse la maison pour arriver sur la crête du coteau. Les chevreuils ont détalé, ils sont à 400 mètres au pied de la colline et s'éloignent. Je redescends donc vers le passage de débardage au coin du bois puis je remonte en longeant le bois vers les autres chevreuils.

Arrivé presque en haut du bois, je biaise pour arriver à l'angle de l'autre bosquet puis longe le bord vers l'endroit où se trouvaient les chevreuils.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Dans la courbe, j'aperçois un chevreuil plein travers à 50 mètres environ qui tourne le dos au bois. J'ai fait un pas de trop et il regarde vers moi. Je reste un moment sans bouger puis, voyant qu'il finit par se remettre à manger, je me serre contre le bois et y rentre doucement en essayant de rester silencieux malgré les obstacles végétaux.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Je me positionne derrière un gros arbre au pied du talus qui descend dans le bois et calcule mes possibilités de tir. Le poste semble bon. L'attente commence, un ballet incessant de mulots anime le sous-bois, je les observe en essayant de rester attentif. Ils plongent sous les feuilles, ressortent un peu plus loin, jouent les équilibristes sur le branches mortes posées au sol... ils font un bruit impressionnant pour leur taille. Un rouge gorge toujours en mouvement vient également me tenir compagnie.

Le temps passe et je ne vois rien venir, je décide de me décaler un peu et de m'avancer vers la dernière position du chevreuil. Je me faufile dans la végétation sans faire trop de bruit puis je me cale à nouveau, 20 mètres plus loin, derrière un écran végétal. L'attente reprend, mais rapidement un léger craquement au milieu de la végétation me fait poser les yeux sur un beau sanglier en train de se lever. Il était gîté à seulement 12 mètres de mon poste et reste figé, les oreilles braquées vers moi.

J'arme doucement et prends la visée au travers d'une fenêtre dans la végétation. Je décoche, un impact sourd et le sanglier démarre doucement au petit trot. Rapidement, il émet un souffle puissant. Je tends l'oreille et suis sa fuite au bruit de feuilles mortes. En bas du bois, à nouveau un souffle puissant puis le calme revient.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

J'attends un moment puis je vais contrôler mon tir. Je trouve le gîte du sanglier et 2 petites gouttes de sang dont l'une contient des débris alimentaire.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Pas de sang sur la direction de fuite du sanglier, je crains que ma flèche ne soit pas bonne. En regardant plus loin j'aperçois ma flèche. Elle est couverte de sang et de résidus alimentaires. Le sanglier était plein travers à la décoche, ma flèche doit être trop en arrière. Je décide de planter ma flèche droite et de m'éclipser pour revenir plus tard avec un conducteur de chien de sang.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Je jette un coup d'œil dans le bois clair aux alentours sans descendre plus puis je remonte pour partir en longeant le haut du bois pour ne pas faire trop de bruit et risquer de relever l'animal. 

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

En descendant vers la voiture, j'appelle un premier conducteur de chien de sang mais je tombe sur son répondeur et laisse un message. Je décide d'aller faire le tour du lac pour me changer les idées. Les ragondins sont déjà rentrés. Le temps passe, toujours pas de réponse. Je tente de rappeler, toujours le répondeur. J'appelle alors le second conducteur qui lui me répond. Je lui explique la situation et nous convenons d'un rendez-vous vers 10h45.

Je remonte le ruisseau d'alimentation du lac pour tenter de voir un ragondin. Une grande aigrette décolle juste devant moi et s'éloigne en passant par-dessus le bois en poussant des cris de mécontentement.

Arrivé au passage busé, j'aperçois 3 chevreuils en crête. Ils m'ont vu. Je recule et me cale derrière les arbres qui bordent le ruisseau. Un premier chevreuil se lance en direction du bois qui borde le lac puis les 2 autres le suivent. Je reviens rapidement sur mes pas pour tenter de trouver un passage et traverser le ruisseau pour me caler dans le bois. Mais alors que je m'apprête à traverser, un gros plouf dans mon dos me fait me retourner. Un gros chevreuil vient de traverser le ruisseau et détale en remontant le coteau. Il marque un temps d'arrêt presque à moitié champ et m'aperçois. Il redémarre et s'éloigne au galop.

Je me décale un peu espérant voir arriver les 2 autres mais rien ne vient. J'ai encore 1 heure à tuer, je décide de revenir à la voiture pour aller chasser sur un autre lac. Arrivé au niveau de la digue, j'aperçois un animal au milieu du champ qui sépare le bois du bosquet où j'ai fléché mon sanglier. J'ai le soleil dans les yeux et la grande distance ne m'aide pas à l'identifier rapidement mais je finis par comprendre qu'il s'agit d'un sanglier. Il semble se déplacer difficilement et s'arrête souvent.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Je décide de tenter une approche, je redescends pour longer le ru. Je presse le pas car mon sanglier se rapproche du bois et je suis encore loin. Il s'arrête tous les 2 ou 3 pas et fait le dos rond. Il semble avoir beaucoup de mal à se déplacer. Je finis par le dépasser et profite d'un bout de haie pour courir sur 100 mètres, passer hors de son champ de vision, caché par le coin du bois avant de traverser le ru et de remonter vers l'angle du bois.

Arrivé à l'angle du bois, je commence à remonter doucement en longeant le bord du bois. Je ne vois plus le sanglier et pense qu'il est rentré au bois quand un peu plus loin, je l'aperçois de cul, collé contre la bordure du bois, prostré et faisant le dos rond. Je me colle contre le bois et commence l'approche. J'arrive facilement à environ 40 mètres du sanglier mais plus je me rapproche plus je dois tenir compte du bruit. Je calcule chaque pas en asseyant d'éviter les glands, les feuilles mortes gelées et les brindilles. Je ralentis de plus en plus alors que la distance s'amenuise.

Arrivé à 30 mètres environ, le sanglier perçoit un léger craquement sous ma chaussure et tourne légèrement la tête côté champ. Je me fige et attends qu'il rebaisse la tête puis je recommence à avancer. Quelques pas de plus et à nouveau le sanglier tourne légèrement la tête côté champ, je vois son œil et attends qu'il rebaisse la tête puis recommence à avancer sur la pointe des pieds. Encore par 4 fois le sanglier tourne doucement la tête et je dois attendre immobile qu'il rebaisse la tête.

La tension monte à mesure que je me rapproche, je crains de le voir détaler d'un moment à l'autre. J'arrive à 12 mètres environ et arme mon arc. Le sanglier tourne légèrement la tête vers le bois, je gagne encore 2 mètres en le visant au cas où puis je me calle, vise l'anus et décoche. La flèche rentre jusqu’à l'empennage au ras de l'anus. Le sanglier démarre, un jet de sang impressionnant surgit de la plaie. L'animal bascule dans le bois, intérieurement bordé par un fossé très profond (5 mètres environ), descends le talus abrupt et tente de remonter en face mais il n'arrive pas à monter et chute lourdement pour rouler sous un arbre couché où il se débat un peu avant de s'immobiliser.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Il y a beaucoup de sang en haut du talus.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

La tension redescend, c'est fini. Je rappelle le conducteur de chien de sang pour annuler puis je pars chercher ma flèche laissée à l'endroit du tir. J'en profite pour tenter de suivre la piste de mon sanglier. Il est facile de suivre ses pas dans les feuilles mortes retournées mais pas une goutte de sang !

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Je tombe sur d'autres gîtes plus ou moins récents. Il semble qu'il soit dans le secteur depuis un moment.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Je retourne à mon sanglier, le premier conducteur de chien de sang me rappelle. Je lui dis qui ce n'est plus la peine de venir puis je descends le talus couvert de sang pour arriver à mon sanglier resté calé sous l'arbre. C'est un joli ragot.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Beaucoup de sang sur le talus d'en face sur les 3 mètres environ que le sanglier a pu parcourir.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Je l'attrape par une patte arrière et le tire jusqu'au bout du fossé puis le ramène à la voiture.

Au dépeçage, je constate qu'il parte de nombreuses entailles faites par les défenses d'un gros sanglier, certainement celui dont j'ai vu le pied plutôt dans la saison. La première flèche touche légèrement le foie, coupe la rate en 2 et traverse l'estomac. La deuxième flèche s'arrête juste au-dessus du cœur entre les poumons.

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

Alex

 

Atteinte :

Le beau ragot du destin, 28 novembre 2010

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 18:25

Ce soit vers 16h30, je pars pour Traversères. En arrivant sur place, je constate que le vent assez fort est orienté du sud vers le nord. Je vais donc chasser à contre vent. Je pars vers le nord pour contourner et revenir vers les genets où se gîtent généralement les sangliers. Les vaches et le cheval me regardent passer. Les sangliers sont passés récemment, la prairie est marquée de coups de nez, je descends vers le bois au-dessus du lac quand un mouvement sur ma droite attire mon regard.

Un animal à la robe claire s'avance au milieu des genets et des genévriers du soulan d'en face. Il est bien à 300 mètres mais je suis presque certain qu'il s'agit d'un daim. C'est le premier que je vois sur le secteur mais quelques individus échappés de parc se promènent dans le coin. Je vais tenter de me rapprocher un peu. L'animal avance toujours tranquillement alors que je descends vers le bois à découvert.

Tout à coup, il stoppe et regarde vers moi, je fais comme si je ne l'avais pas vu et je poursuis ma route. Arrivé en haut d'un talus boisé qui domine le fond de la combe enherbée, je longe en haut du talus derrière les chênes pour tenter de voir l'animal de plus prêt. Je parviens à 150 mètres environ, le daim, car cette fois je n'ai plus de doute, n'a pas bougé et regarde toujours vers moi.

J'essaie de ne pas me faire voir et fais demi-tour puis descends le talus boisé hors de sa vue, traverse le fond de combe et me colle aux genets pour avancer caché et dépasser le daim car le vent est dans mon dos. Je surveille au travers des genets et l'aperçois toujours dans la même position à 80 mètres au-dessus de moi. Je continue à longer les genêts, voûté au maximum puis une fois le daim dépassé je remonte doucement à travers la végétation par les coulées.

Je ne retrouve pas le daim mais tout à coup à 35 ou 40 mètres, je l'entends qui s'enfuit et passe la crête. Je tente de le suivre doucement mais la crête passée, impossible de le retrouver. Je n'ai pas bien vue sa tête et je ne sais pas de quel sexe il s'agit. Peut-être nous recroiserons nous un jour.

Je redescends à travers bois vers la combe suivante coupée en deux par un ruisseau toujours à sec et bordé d'une haie épaisse. 2 coups de feu retentissent, ça vient de la palombière un peu plus haut. Je passe la haie et longe entre le bois d'en face et la haie pour revenir vers le lac. Arrivé au bout de la haie, j'aperçois une chevrette et son petit qui détalent. Il traverse une grosse haie au passage un peu plus loin puis disparaissent derrière cette haie.

Je poursuis et arrive au lac que je longe pour arriver au pied de la digue où commencent les genets. Le propriétaire est entrain de déplacer la clôture des vaches, elle barre maintenant le passage qui descend aux genets. Je passe dessous et avance doucement entre le bois au-dessus de moi et les genets sur un passage girobroyé. Je jette un coup d’œil dans le passage qui descend au ruisseau où se trouvent de nombreuses souilles,

Les sangliers ont encore gagné,14 novembre 2010

rien, je continue en essayant d'éviter les gland craquants, les branchettes et les feuilles mortes qui jonchent le sol. Des pieds de sangliers assez frais ont marqué le sol.

J'avance toujours doucement quand, tout à coup, juste à ma gauche dans les genêts, un sanglier souffle et démarre. Il était prêt à sortir sur le chemin et je l'ai tourné. J'attends un peu puis continue à avancer doucement quand des craquements se font entendre en sens inverse. Le sanglier semble partir vers les souilles. Je fais demi-tour et le plus rapidement possible, mais tout en essayant de rester silencieux, Je surveille dans les clairs des genets sans rien voir et reviens à l'angle du passage qui descend au ruisseau où je me poste un moment les oreilles grandes ouvertes. Le vent dans les feuilles, la chute des glands... les bruits parasites ne manquent pas et je finis par renoncer à ma position.

Je décide de reprendre mon approche à bon vent mais, alors que je viens de faire 30 mètres, j'aperçois 3 sangliers entrain de fouiller le sol dans le pré d'en face au ras des peupliers. Demi-tour, je rejoints rapidement le ruisseau et l'enjambe pour remonter vers les sangliers en suivant la bordure des ronces qui bordent les peupliers. Je finis par apercevoir 2 sangliers mais ils sont plus haut que je ne l’espérais et en plein découvert. Comment faire pour les approcher ?

Une bande de petits massifs de ronces barrent le pré en diagonale

Les sangliers ont encore gagné,14 novembre 2010

et mon seul espoir est que les sangliers passent au-dessus des ronces mais assez près de ces dernières pour ne pas me voir approcher. Ils sont à 70 où 80 mètres et avancent vers les ronces en fouillant le sol. Je finis par identifier une bête rousse de 30 à 40 kg, une laie de 50 à 60 kg, suitée de 5 marcassins pas bien gros que je n'avais même pas vu jusqu'alors et un ragot de 60 à 70 kg. Je vais donc porter mon attention sur le ragot ou la bête rousse.

Les sangliers passent derrière les ronces, je m'élance à découvert pour rejoindre les ronces mais les sangliers sont à nouveau à découvert. Je m'accroupis et reste immobile espérant passer inaperçu, les sangliers repasse à couvert, j'avance doucement sans me redresser mais le ragot que j'aperçois trop tard vient de me repérer.

Je me fige. Il est face à moi et m'observe. Il s'avance doucement vers moi en me fixant et tente de m'identifier puis devient nerveux et commence à s'éloigner en longeant au-dessus des ronces puis accélère, entraînant le reste des sangliers. Je me redresse et cours vers les ronces pour les longer rapidement espérant couper la route aux sangliers mais ils vont trop vite et ils rentrent dans le ruisseau bordé par une haie, plus ou moins épaisses, de chênes et de buissons noirs.

Je m'avance rapidement, espérant qu'ils sont toujours dans le ruisseau. Arrivé au niveau de l'entrée, mais en restant à 15 mètres en retrait de la haie, je les entends démarrer. Ils longent dans le ruisseau et je les suis le plus vite possible en essayant de rester silencieux pour essayer d'arriver avant eux à une trouée dans la haie. Ils s'arrêtent régulièrement, certainement pour écouter avant de repartir de plus belle. Leurs pas dans les feuilles mortes où l'eau du ruisseau sont très bruyants et faciles à identifier.

J'arrive trop tard à la trouée, j'entends les sangliers remonter le talus du ruisseau et en aperçois un qui traverse le pré pour rentrer dans les genets.

Je le laisse rentrer à couvert puis je traverse le ruisseau et le remonte un moment presque en courant pour rattraper un bout de chemin forestier qui remonte au bout des genêts. Je rentre ensuite dans les genets pour rattraper une grosse coulée qui longe dans les herbes hautes au-dessus de la bande très épaisse des genêts.

Les sangliers ont encore gagné,14 novembre 2010

Un merle effrayé me passe juste au-dessus de la tête. Je finis par rejoindre la grosse coulée qui remonte dans le bois et me fige pour écouter. Un sanglier souffle à 20 mètres devant moi mais impossible de le voir dans cette végétation épaisse.

Les sangliers ont encore gagné,14 novembre 2010

Quelques craquements, encore un souffle puis le calme s'installe et la pluie commence à tomber. J'attends un peu mais la nuit tombe. En face, à 400 mètres environ, au-dessus de la route d'accès à la ferme, une silhouette élancée s'avance dans les hautes herbes sèches, tantôt au trop, tantôt au pas, s'arrêtant régulièrement... je reconnais rapidement la démarche d'un chevreuil.

Je m'éclipse, il fait trop sombre pour tenter une flèche, je ressors des genets puis traverse le pré et le ruisseau pour revenir par le pré où se trouvaient les sangliers, vers ma voiture. Tout à coup dans l’obscurité,  le chevreuil me passe tranquillement à 20 mètres pour rentrer dans le ruisseau. Je retourne à la voiture... Les sangliers ont encore gagné, comme chaque fois cette année sur ce territoire.

 

Alex

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 05:26

Ce soir, je décide d’aller faire un tour au sanglier. En chassant le ragondin j’avais repéré des indices de présences prometteurs, au moins un gros mâle et une femelle avec des petits de 30 kg se promènent sur le secteur.

Je décide de prospecter à l’intérieur du bois, je passe le ruisseau qui longe le bois et longe en bordure par une grosse coulée propre et peu bruyante jusqu’à trouver une autre grosse coulée qui remonte dans le bois. Je remonte doucement en m’arrêtant souvent pour observer. Arriver en haut, le relief s’aplanit un moment avant de redescendre. Un bruit devant moi dans le bois, je me fige et attends en observant quand un galop caractéristique suivit d’aboiement retentissent dans mon dos, je viens de déranger un chevreuil. Je rejoints finalement un chemin forestier encaissé qui me permet d’avancer sans bruit. De nombreuses coulées très marquées traversent le chemin.

Il est encore tôt, le bois est bien calme. Je débouche sur un second chemin forestier qui ressort un peu plus loin sur une friche. Je jette un coup d’œil dans le friche puis rerentre dans le bois. Un animal se débine dans les feuilles mortes et les ronces, peut être le renard déjà vu sur ce secteur. Puis le calme revient, j’attends un peu dans une petite clairière en bordure d’une zone un peu plus touffue que le bois généralement assez clair.

Rien ne bouge, je remonte doucement le chemin forestier qui débouche sur une grosse coulée qui sort du bois sur une grande luzerne. Au moment où je sors du bois, j’aperçois en bas, à plus de 250 mètres, au bord d’un petit bosquet touffu, un gros sanglier qui sort du couvert sur la luzerne. Il quille la tête, humant l’air puis avance en zigzagant, tête basse, dans la luzerne. Il se dirige vers les maïs qui se situent en bas sur ma gauche.

Je décide de tenter de lui couper la route en longeant en crête à la limite de la luzerne et du champ travaillé qui lui fait suite. J’avance rapidement baissé et perds rapidement le sanglier de vue à cause du relief du champ de luzerne. J’attends un peu à l’endroit où je pense le voir sortir mais je suis vraiment à découvert. Je décide de m’avancer dans la luzerne pour tenter de voir le sanglier.

Quand je l’aperçois à nouveau, il remonte vers le bois d’où j’arrive. Il avance assez rapidement par tranches de 30 à 50 mètres, marquant des pauses pour humer l’air et observer. Je fais demi-tour, voûté le plus possible pour revenir vers la bordure du bois mais le sanglier, qui ne semble pourtant pas m’avoir repéré, prends le pas de course et rejoint la bordure du bois pour la longer et disparaître dans la pente au galop.

Je décide de rentrer dans le bois par la grosse coulée et de me poster en bordure du chemin pour attendre un peu au cas où le sanglier reviendrait par le bois. La luminosité baisse rapidement en sous-bois et rien ne vient. Je ressorts du bois et aperçois un sanglier sortant du bosquet touffu au niveau d’un resserrement de la luzerne. A cet endroit une bande étroite du bois redescend vers le bosquet. Le sanglier rentre tranquillement dans la bande étroite de bois.

Je pars en courant en longeant le bois pour rejoindre la bordure de la bande de bois et tenter d’intercepter le sanglier. Arrivé à 50 mètres de mon but, je ralentis et tente d’avancer sans bruit jusqu’au bord du bois. A mesure que je me rapproche, il me semble entendre un bruit de pas dans le bois. Au moment où j’arrive contre la bande de bois, une trouée dans la végétation me permet de voir dans le bois. Une grosse masse sombre avance tête au sol en remuant la queue. Le sanglier fouille le sol en avançant lentement. Il est à 10 mètres au plus. J’arme rapidement mon arc alors que l’animal marque un bref arrêt devant un bouquet d’arbre. Je n’ai que très peu de temps, un pas de plus et sa zone vitale passe derrière les arbres et je n’aurais plus d’occasion de tir.

Je cale mon viseur sur le défaut de l’épaule et décoche dans le mouvement. Je n’ai pas entendu l’impact sur le sanglier mais ma flèche a ricoché dans les branches derrière l’animal. Le sanglier démarre en trombe droit devant lui puis bifurque à 90° pour rentrer dans les ronces. Les craquements s’interrompent rapidement, à 40 mètres au plus, puis le silence revient. J’attends un moment, la nuit tombe. Je décide d’aller contrôler mon tir. Je rentre dans le bois avec ma frontale et commence à chercher des indices à l’endroit supposé du tir mais je ne trouve rien, je tourne et retourne prend la direction de fuite mais non rien. Un peu de mouvement se fait entendre dans les ronces un peu plus bas, j’éteins ma frontale et attends un instant que le bruit s’arrête. Je regarde derrière moi la fenêtre de tir et tente de revivre le tir. Ce n’est pas possible d’avoir manqué un si gros sanglier !

Je ressors du bois et me remets en situation. Je cherchais trop à droite. Je retourne dans le bois et cette fois je trouve tout de suite 3 petits bouts de venaison au milieu d’une forte odeur de sanglier, puis une petite goutte de sang, puis une autre puis une grosse traînée de sang ininterrompue que je suis très facilement.

J’avance doucement quand après 40 mètres de recherche, quelque chose se met à bouger devant moi. Je me cale derrière un arbre et éteins ma frontale. Je distingue encore les ombres dans l’obscurité et m’attends à me faire charger. Des souffles impressionnants et des grognements de rage se font entendre. C’est vraiment impressionnant, il casse tout autour de lui mais ne semble pas pouvoir s’enfuir, il est à moins de 15 mètres à en croire le bruit. Je décide d’attendre sans bruit.

Le calme finit par revenir après trois grands soupirs très espacés. J’attends encore un peu puis reprends ma recherche, 15 mètres plus loin, il est là sur le ventre. Je le touche du bout de ma flèche, il est bien mort. Ma flèche basse est passée derrière le cœur sans le toucher. Il ne me reste plus qu’à le tirer sur plus de 3km jusqu’à la voiture. Le retour nocturne me semble interminable, il pèse très lourd.

Un gros sanglier à l'approche

Alex

 

Atteinte :

Un gros sanglier à l'approche

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 05:19

Ce soir, je pars chasser sur un secteur assez propice aux rencontres, chevreuils, renards, blaireaux et sangliers y sont nombreux.

Je décide de commencer par me poster au bord d’un ruisseau le long duquel passent souvent le renard et les sangliers. Les traces sont nombreuses et les sangliers ont levé le haut du talus du ruisseau. J’aménage mon poste au milieu d’un bouquet de gros arbres et dégage des fenêtres de tir avec mon sécateur. Les sangliers ont aussi retourné au milieu des arbres. Le poste me semble bon. J’attends un moment sans rien voir venir.

De nature peu enthousiaste à passer une soirée au poste et préférant l’approche, je décide de quitter mon poste et de partir tenter de repérer un sanglier ou un blaireau le long du bois un peu plus loin.

Je longe un moment le ruisseau et rejoints le bois qui vient se terminer contre le petit cours d’eau. Un second ruisseau plus petit longe le bois et vient se déverser dans le premier. Je longe le bois tranquillement. Un peu plus loin, j’aperçois une coulée dans la végétation, le passage de forme ovale perce la végétation entre 2 gros arbres et permet de voir à l’intérieur du bois. Je me rapproche à 5 mètres de la trouée et regarde à l’intérieur.

Premier sanglier de la saison

La luminosité a déjà bien diminué et l’intérieur du bois semble déjà bien sombre. Le trou dans la végétation semble barré par une masse sombre qui détermine une ligne sur le tiers supérieur de la trouée. « On dirait le dos d’un sanglier ! » cette idée cocasse vient juste de me traverser l’esprit que maintenant il me semble voir bouger. Mes yeux restent rivés sur la trouée, comme hypnotisés quand tout à coup la queue d’un sanglier m’apparaît. C’est bien un sanglier, il est tourné vers la gauche et se présente plein travers. Je ne vois que son arrière train, le reste étant caché derrière un des arbres.

Je fais un grand pas en avant et arme mon arc à peine à 4 mètres de l’animal qui ne m’a pas compris. J’attends un moment dans cette position. Tout à coup l’animal se tourne comme pour rerentrer dans le bois et se retrouve ¾ arrière, en position plongeante (le derrière sur le talus du ruisseau, les pattes avant au fond du ruisseau). Je prends la visée au milieu de l’animal pour tenter de toucher les organes vitaux dans cette position. Je décoche, l’animal démarre en trombe en cassant du bois. Un effluve caractéristique emplit mes narines, cette odeur forte de sanglier se dissipe rapidement. Le bruit de bois cassé s’arrête et le calme revient.

Je pars chercher ma frontale pour tenter de retrouver mon sanglier dans la pénombre du sous-bois. Cela me permet également de laisser l’animal tranquille un moment. J’ai bien entendu l’impact de ma flèche au sol mais je n’ai pas entendu l’impact sur l’animal.

Je reviens au bout d’un moment. Il fait presque nuit mais avec la chaleur qu’il fait je préfère retrouver mon sanglier ce soir, ou au moins essayer. Je rentre par la coulée dans le bois. Ma frontale tombe sur ma flèche maculée de sang. Le sol est jonché de gouttes de sang projetées à l’impact. Pas de trace de contenu stomacal ou intestinal. Ma flèche est couverte d’un sang poisseux.

Le début de la piste est difficile à trouver, je suis ma piste à 4 pattes, le nez au sol et finis par progresser doucement mais sûrement. Il y a peu de sang, la piste suit le ruisseau. Au bout de 70 mètres environ, la piste remonte dans le bois et devient très marquée, je la suis sans problème et tombe sur mon sanglier mort 30 mètres plus loin. Une patte avant est repliée sous son poitrail, je tente de la déplier sans succès et me rend compte qu’il s’agit d’une vielle blessure par balle. La patte s’est ressoudée ainsi et est inutilisable, des esquilles dos sortent même encore de la patte. C’est un beau solitaire d’environ 80 kg. Ma flèche a traversé le foie et un poumon.

Premier sanglier de la saison

Alex

 

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Premier sanglier de la saison

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  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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