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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 19:32

Hier soir en sortant du boulot, je pars pour mon territoire de chasse au sanglier sur Traversères. Je me change sur place près de la ferme où je viens de me garer puis je pars vers la zone clôturée de la LPO pour tenter d'apercevoir les sangliers par-dessus le grillage et savoir où me poster en bordure pour les attendre. Le vent est fort ce soir et en sens inverse de d'habitude. Les sangliers ne sont pas encore dehors et je décide d'aller faire un petit tour avec mon Butollo pour voir s'il marche en ce moment. C'est un secteur où je ne chasse pas le chevreuil, il n'y a donc pas vraiment de risque à essayer le Butollo ici.

Je me poste régulièrement en bordure du chemin de crête sans arriver à faire venir le moindre chevreuil. Un chevreuil qui a dû me sentir ou m'entendre déguerpit en aboyant vers le penchant d'en face sans que je puisse l'apercevoir à travers bois. Un peu plus loin, un autre détale du fond d'une combe enherbée. Bon cette fois, je me suis assez amusé, je vais passer aux choses sérieuses. Je décide d'aller me poster dans un penchant de chênes clairsemés en dessous d'un talus abrupt, sous une zone d'herbes sèches et de genêts.

Je me positionne face au vent contre un chêne au milieu de quelques genets rabougris. L'attente ne sera pas longue, alors que je balaye le paysage des yeux, un mouvement attire mon attention dans la friche au-dessus de moi à environ 50 mètres. Une bête rousse hume l'air, le nez au vent. J'attrape mon appareil photo quand 4 autres bêtes rousses arrivent. Je commence à les filmer.

Les petits sangliers se déplacent nez au sol et s'éparpillent dans la friche quand, tout à coup, l'un d'eux décide de venir droit sur moi. J'éteins mon appareil photo et le range pour reprendre mon arc.

Les sangliers se déplacent en louvoyant dans la végétation et en cherchant leur nourriture au sol. 3 d'entre eux viennent vers les genets au-dessus de moi où je les perds de vue, 2 autres font demi-tour pour fouiller le sol au pied d'un gros chêne. Je surveille immobile tout ce petit monde. Un des petits sangliers réapparaît furtivement au-dessus de moi et disparaît à nouveau. Un gros sanglier fait son apparition à 60 mètres environ et rentre dans le fourré en grognant. Les petits les plus éloignés se chamaillent et couinent. Au-dessus de moi la végétation craque par moment mais je ne vois toujours rien. Les bêtes rousses les plus éloignées semblent vouloir descendre sur une coulée qui passe en dessous de moi puis se ravisent et remontent dans la friche en s'éloignant. D'autres sangliers s'agitent et couinent dans les fourrés.

Tout à coup, un mouvement attire mon attention à 10 mètres au-dessus de moi, 2 sangliers fouillent le sol face à moi et se rapprochent doucement entre les genets. Mon cœur se met à taper de plus en plus fort dans ma poitrine. Ils se rapprochent, s'éloigne un peu, se rapprochent à nouveau, disparaissent derrière les genets, réapparaissent... une autre bête rousse biaise du fourré vers ses 2 compères et je surveille alternativement les 3 sangliers en espérant avoir mon occasion de tir. Le temps passe et la pression monte. J'ai maintenant 3 sangliers à moins de 10 mètres mais je n'ai toujours pas pu en flécher un. Tout à coup, l'un d'eux se sépare du groupe et se présente au-dessus de moi, plein travers à 8 mètres. J'arme mon arc, prends le temps de viser alors que le sanglier s'immobilise et décoche.

Ma flèche disparaît dans le sanglier derrière son coude, il fait un virage à 90° et fonce droit vers moi sans comprendre ce qui vient de lui arriver, presque immédiatement, il vacille et perd l'équilibre mais il fonce toujours droit sur moi et il va me falloir me pousser si je ne veux pas le prendre dans la figure. En arrivant au sommet du talus, à moins de 2 mètres de mon visage, le sanglier s'effondre sur ses antérieurs et roule au pied du talus, je me décale de 2 mètres pour le laisser tomber à mes pieds ou il s'immobilise rapidement après quelques spasmes.

Une belle soirée sanglier à Traversères, 26 octobre 2011

Ses compères qui n'ont pas vraiment compris ce qui vient de se passer se figent un moment puis se débinent doucement dans les genets, en s’arrêtant régulièrement pour tendre les écoutes et le nez au vent, pour rejoindre les fourrés. J'attends un peu dans le calme puis les sangliers se mettent à chahuter comme si de rien n'était. Je reste poster un moment au cas où mais je décide finalement d'en rester là. Je pars chercher ma flèche qui restera introuvable puis je rentre à la voiture avec mon petit mâle. Ma flèche est passée au-dessus du cœur et prend les 2 poumons.

Une belle soirée sanglier à Traversères, 26 octobre 2011

Alex

 

Atteinte :

Une belle soirée sanglier à Traversères, 26 octobre 2011

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:20

Ce soir en sortant du boulot, je pars directement pour mon secteur de chasse sur Traversères. J'arrive sur place vers 18 heures et me change rapidement avant de partir me poster sur une zone très passagère où j'ai vu pas mal d'animaux ces derniers temps.

Je descends vers le ruisseau où se rafraîchissement les vaches et le cheval qui les accompagne. Elles s’affolent un peu à mon passage puis me regardent passer tranquillement. Je passe la clôture électrique puis remonte par une très grosse coulée en biaisant à flanc de coteau pour remonter vers mon poste. La végétation est très sèche et craquante et les feuilles de chêne qui jonchent le sol bruissent comme des chips. Je me positionne rapidement à mon poste sur une zone dégagée des feuilles mortes pour éviter de faire du bruit en bougeant.

Le vent descends du coteau et je surveille prioritairement le haut du coteau mais jette un coup d’œil de temps à autre sur mes arrières car lundi est renard est arrivé dans mon dos. Le temps passe ponctué par les bruissement de feuilles que font les petits rongeurs en se déplaçant, par le vol de quelques merles et d'un pic vert. Au loin les geais se mettent à donner de la voix. Quelque chose doit bouger. Le calme revient puis les geais recommencent à s’exciter mais plus proche de moi pour finir par jacasser au-dessus de moi en crête du coteau.

Puis le calme revient et la luminosité baisse rapidement, rien ne semble vouloir venir. Je décide de quitter mon poste et de partir tenter une approche le long du grillage de la LPO, j'ai une intuition. Je descends rapidement par où je suis venu, traverse le ruisseau puis remonte vers le grillage de la LPO. Je rattrape le chemin de terre qui longe l'enceinte et commence à remonter vers l'angle de l'enclos en essayant de rester silencieux malgré la végétation sèche quand un bruit de pas attire mon attention. Les sangliers ne doivent pas être loin. Ils semblent se diriger vers l'angle du grillage. Je poursuis ma montée. Arrivé à l'angle, la luminosité a bien baissé mais j'y vois encore assez. Je bifurque pour prendre le chemin qui longe la crête au bord du grillage quand un mouvement devant moi m'arrête net.

Ce que j'identifie au départ comme étant un gros sanglier se divise en 2, ce sont 2 bêtes rousses, l'une reste à 17 ou 18 mètres plein travers sur le chemin, l'autre se colle au grillage et vient vers moi. J'avance doucement sur la gauche du chemin et gagne quelques mètres alors que les sangliers sont absorbés par leur repas. Ils fouillent le sol. Tout à coup, le sanglier qui venait vers moi lève la tête. Je me fige mais il regarde vers moi un instant puis se tourne plein travers. Il hésite. Il est à environ 12 mètres et je risque de ne pas avoir mieux comme occasion. J'arme mon arc et vise rapidement avant de décocher. Un impact peu audible retentit. Le sanglier démarre en trombe et se jette dans la pente côté gauche du chemin. Son compère le suit.

La course de l'animal semble désordonnée et je le perds de vue dans la pente puis il me semble l'entendre se débattre puis couiner. Un bruit de pas arrive par la droite vers le grillage, je m'avance un peu vers le trou dans le grillage pour tenter le doublé. Un autre sanglier revient également par ma gauche mais il sort trop loin sur le chemin, 20 mètres environ, il le traverse et semble rentrer sous le grillage puis fait demi-tour comme pour repartir d'où il vient, hume l'air, hésite puis fait brusquement demi-tour et rentre sous le grillage. Il rejoint le reste de la bande dont j'entends un moment les pas mais ils semblent redescendre.

Le calme revient. La nuit noire est tombée, un beau clair de lune éclaire le paysage nocturne. J'allume ma lampe et commence par chercher ma flèche que je retrouve fichée au sol et peu marquée par le sang du sanglier, juste un peu sur les vannes avec de la fibre musculaire. Flèche de cœur où de muscle ? Je cherche en vain du sang sur le chemin puis recoupe un peu plus bas pour tomber sur une piste de sang très abondante et très facile à suivre qui suit un instant la courbe de niveau puis part droit dans la pente Je retrouve mon sanglier à environ 40 mètres du tir. Ma flèche est plein cœur, elle rentre dans la patte avant et sort 15 à 20 cm derrière l'épaule opposée. C'est un petit mâle. Je ramasse la bête et ma flèche laissée sur place puis je rentre à la voiture.

Une soirée sanglier à Traversères, 12 octobre 2011

Alex

 

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Une soirée sanglier à Traversères, 12 octobre 2011

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 06:16

Après une soirée passée plus à me promener et à regarder les chevreuils qu'à chasser, je pars vers une parcelle de maïs en espérant y croiser un sanglier.

La luminosité baisse doucement, je longe sur une bande enherbée entre un maïs et un bois quand, au loin, j'aperçois un dos noir qui progresse lentement dans la végétation haute et sèche, c'est un sanglier, il semble seul. Il s'arrête régulièrement pour glaner quelques nourritures. Il est à une centaine de mètres et il me faut faire vite pour l'approcher car s’il rentre dans le maïs, je vais le perdre de vue et ne pourrais plus l'approcher. Le sol est assez silencieux mais je fais tout de même attention à l'endroit où je pose mes pieds tout en progressant rapidement contre le maïs. A environ la moitié du chemin, je perds le sanglier de vue, son dos ne dépasse plus de la végétation. Je continue sur ma lancée et gagne encore 20 mètres quand il réapparaît et disparaît, un court instant, cette fois derrière l'angle du maïs. Il progresse dans une zone de où la végétation est couchée.

Je dois ralentir pour ne pas être repéré. Le sanglier absorbé par son repas ne se doute de rien. Il commence doucement à biaiser et s'éloigne du maïs. Je finis mon approche sur la pointe des pieds. Je suis à 15 mètres, il est de cul, pas à pas je me rapproche et arme mon arc. Alors que j'arrive à environ 10 mètres de l'animal, il se tourne légèrement de 3/4 arrière. J'ajuste ma visée et décoche. Ma flèche stoppée par l'épaule opposée n'a pas traversé. Le sanglier démarre en trombe et rentre dans le maïs dans un grand fracas en cassant les pieds sur son passage. Un peu plus haut dans les hautes herbes sèches, un chevrette se lève et fonce vers le maïs.

Rapidement, alors qu'il n'a fait que 30 mètres, il stoppe sa course et chute. Un pied de maïs se met à remuer de façon saccadé et je comprends vite que s'en est fini de mon sanglier. J'attends tout de même un peu puis pars à sa recherche en suivant le sang très abondant. J'arrive rapidement près de mon ragot qui est encore agité de quelques spasmes mais qui s'arrêtent rapidement. Ma flèche rentre devant la patte arrière et se fiche dans l'épaule opposée touchant les 2 poumons et le haut du cœur et curieusement sans toucher l'estomac. Ma flèche n'est plus dans le sanglier et je refais donc la piste à l'envers pour la retrouver cassée un peu plus loin.

Un ragot à l'approche

Alex

 

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Un ragot à l'approche

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 21:58

Ce soir, je retourne sur le secteur chassé mardi en espérant revoir le renard galeux ou les sangliers. Arrivé sur place, je commence à longer le maïs qui borde le lac mais le renard n'est pas là. Je dépasse le maïs et surveille le chaume du tournesol semence qui a été récemment broyé mais toujours rien. Je poursuis en longeant le lac, puis le ruisseau d'alimentation et le traverse par le passage busé en direction du second maïs. J'arrive prudemment au coin de la culture au cas où un chevreuil se trouverait sur la bande enherbée mais rien ne bouge. Je longe tranquillement entre le bois et les céréales. En arrivant près du coin du bois, au niveau de mon poste à blaireau, je décide de me rapprocher du bois pour inspecter une souille dans le fossé qui longe la bande enherbée. Alors que j'ai fait quelques pas et que je me retrouve à découvert, j'ai une impression bizarre et tourne la tête à droite. Un jeune brocard daguet m'observe, immobile, plein travers à environ 50 mètres. Je me fige mais il est trop tard. Nous gardons la pause un moment mais le petit cervidé décide de mettre fin à ce jeu et gravit le talus du champ travaillé d'un bon puis s'éloigne en remontant vers l'angle du bois.

Je le regarde s'éloigner puis remonte le champ travaillé pour rattraper le chemin de terre en crête de la colline. Du chemin, je regarde la combe suivante espérant voir quelque chose mais rien ne bouge. Je poursuis mon chemin en direction de la grande luzerne au fond de laquelle se trouve le petit bosquet où se gîtent les sangliers. Du chemin de crête j'observe la combe quand j'aperçois la silhouette furtive d'un petit chevreuil qui avance en broutant dans la luzerne. Il me faudrait arriver sans être vu jusqu'à une ligne de balles rondes laissées à environ 20 mètres de la bordure du bois. Je longe rapidement le chemin pour que le chevreuil se trouve masqué par le bosquet, puis je m'avance dans la luzerne en direction du bosquet que je longe doucement en descendant vers l'angle. Arrivé au coin du bosquet, j'observe un instant le chevreuil qui est en fait un chevrillard, certainement celui qui s'est séparé de sa mère mardi. Comment me rapprocher en plein découvert ? Le chevrillard me tourne le dos et avance lentement en louvoyant au grès de ses prises de nourriture, puis il disparaît derrière une bosse du champ. C'est le moment, je me décale rapidement vers les balles rondes mais le vent est dans mon dos, il me faut me décaler plus à droite pour espérer réussir mon approche. Je suis en plein découvert et j'avance très doucement car la luzerne craque sous mes pas. Petit à petit, je me rapproche de la bosse qui me cache le chevreuil quand, tout à coup, la tête du chevrillard surgie de la végétation. Il était couché et vient de me sentir. Je me fige mais il détale aussitôt vers la bande de bois sur ma droite.

Bon passons aux choses sérieuses. J'ai repéré le weekend dernier une belle souille dans le fossé qui borde le bosquet, elle se trouve au bout d'une très grosse coulée qui descend du bois. La remise est à 40 mètres environ de là. Le vent est très mauvais, je rentre par la coulée et me cale à sa droite derrière un petit noisetier juste en bordure du bois en espérant que les sangliers sont gîtés plus haut et qu'ils ne vont pas me sentir. Plusieurs coulées descendent vers la souille et se réunissent pour sortir du bois, d'autres coulées passent plus haut parallèlement à la bordure du bosquet. Le poste me plait bien et l'attente va être brève, au bout de 5 minutes environs, il me semble entendre un craquement parmi le bruit des glands qui tombent au sol. Les craquements deviennent de plus en plus audibles, c'est sûr ce sont les sangliers. Tout à coup, les craquements semblent descendre droit sur moi et j'arme mon arc mais le temps passe et le bruit fait du sur place.

Je désarme. Au bout d'un moment, les sangliers décident cette fois de descendre d'une traite. Je réarme. Un sanglier d'environ 70 kg se présente à environ 12 mètres plein travers. Mon viseur se cale et je le suis alors qu'il s'avance pas à pas en fouillant le sol, un autre sanglier de la même taille se présente 3/4 arrière, plus haut, à 15 mètres sur une grosse coulée qui longe dans le bosquet et je devine un autre sanglier plus petit qui descend vers moi par une coulée plus proche. Je me ravise, le premier sanglier doit être la laie meneuse, je désarme et laisse faire. Les 2 premiers sangliers sont maintenant dans les branchages et non tirables mais le plus petit descend de plus en plus en fouillant le sol. Je réarme et le suis, il est à moins de 10 mètres, j'attends de bien voir son coffre se dégager. Mon viseur est calé, je décoche.

A l'impact, le sanglier tombe sur place et se met à couiner sans bouger. Les autres sangliers qui n'ont pas compris le regardent d'un peu plus haut. C'est une flèche de colonne, il me faut rapidement l'achever. Je prends mon couteau et m'avance vers lui mais un des sangliers fonce sur moi et stoppe à 3 mètres face à moi. Je range mon couteau et réencoche une flèche au cas où mais ce dernier semble comprendre et fait demi-tour en poussant un souffle rauque puis s'immobilise à 12 mètres environ au-dessus de moi pour m'observer alors que son collègue s'éloigne en soufflant. Le sanglier, que je croyais immobilisé, se redresse sur ses patte avant et me charge. Je l'évite sans problème et le laisse passer, au passage j'ai pu voir ma sortie de flèche 30 cm avant le cuissot en plein milieu de la hauteur de l'abdomen. Ma flèche n'est pas bonne et je ne comprends pas pourquoi, a t'il bougé à la décoche ? Mon arc est pourtant bien réglé.  Le sanglier chute lourdement à 6 mètres environ et se met à tourner sur lui-même sans pouvoir se relever. Il se fatigue vite et se couche sur le flanc en me présentant son ventre. Je lui ajuste une flèche d'achèvement qui rentre 15 cm derrière la patte avant, casse la colonne et traverse les poumons. Le sanglier bronche à peine et rend rapidement son dernier souffle.

Une soirée sanglier, 22 septembre 2011

Alex

 

Atteinte :

Une soirée sanglier, 22 septembre 2011

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 15:15

Ce matin, j'étais invité à une battue qui s'est annulée hier soir, du coup, je pars chasser le chevreuil sur Lasseran, sur une partie d'un territoire privé morcelé qui s'étale aussi sur Pavie, où j'ai un bracelet. Je me gare près d'un petit bosquet et descends en sous-bois pour me poster une première fois et appeler au Butollo. Il a gelé ce matin et une légère brume flotte dans l'air. Mes appels ne donnent rien. Je quitte mon poste et continue pour aller me reposter plus loin. Je dérange un lapin au gagnage sur une bande d'herbe qui borde le bois, il détale et rentre au bois un peu plus loin.

Je continue un peu puis me poste à nouveau, pas plus de succès avec mon appeau. Un peu plus loin une langue de pré remonte entre 2 bosquets. Je me poste derrière un buisson et appelle à nouveau un moment mais toujours rien ! Je trouve que depuis quelques jours le Butollo marche moins, même sur des territoires où je ne l'ai jamais essayé. Il semble que les chevrettes accompagnées d'un brocard ne répondent pas.

Je continue et passe l'angle du bois et traverse le pré pour avancer en longeant une haie. En crête, un chevreuil est au gagnage dans la brume. Je décide de m'approcher un peu jusqu’à 100 mètres environ où je peux me cacher derrière un buisson qui dépasse de la haie, quand sur ma gauche, à 50 mètres environ, j'aperçois 2 brocards en velours qui regardent vers moi. Ils ne m’ont pas identifié et je me voûte pour arriver jusqu'au buisson en faisant de petits appels timides avec mon Butollo. Ils ne bronchent pas. Je me poste et commence mes appels mais ni l'un ni les autres ne semblent vouloir venir. Le chevreuil de la crête rentre au bois et je perds les autres de vue.

Je reprends ma progression en longeant lentement la haie quand les 2 brocards la traversent pour rentrer au bois 80 mètres plus haut en longeant la crête. Ça s'annonce mal pour ce matin. Je biaise et rattrape l'angle du bois puis le longe un moment avant de rentrer par un chemin forestier au cœur de la forêt. J'avance doucement en me postant régulièrement et en appelant mais rien ne vient. Une bécasse me décolle dans les pieds, un peu plus loin un chevreuil sort sur le chemin à 30 mètres de moi et fait immédiatement demi-tour.

Je ressors sur le champ travaillé un peu avant la langue de pré où je me suis posté tout à l'heure. J'avance doucement, le sol meuble est silencieux. En arrivant au niveau du pré, j'aperçois un chevreuil qui traverse à 60 mètres entre les bosquets. Je ma baisse et rejoint doucement la bordure du second bosquet, il ne m'a pas vu et broute tranquillement en avançant. Je longe le champ puis remonte dans la friche pour aller me positionner où je pense le voir sortir. Une fois calé derrière des buissons, j'attends un peu et entends le chevreuil cavaler sur quelques mètres puis c'est à nouveau le calme plat. M'a t'il repéré ?

Je quitte mon poste et poursuis vers un petit lac autour duquel se trouvent souvent les chevreuils. En arrivant au coin du lac un remous attire mon regard, c'est un gros ragondin qui s'est mis à l'eau et qui s'éloigne du bord.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Je m'avance rapidement pour tenter de le flécher mais il plonge avant que je n'ai eu le temps d'armer. Une traînée de bulle trahit sa progression sous l'eau, je la suis, prêt à armer. Les bulles longent à quelques mètres de la berge puis se rapprochent du bord en arrivant à l'angle du lac. J'arme, le ragondin ressort juste devant moi, de face. Mon viseur se pose entre ses omoplates et je décoche mais ma flèche est un peu trop en arrière. Le ragondin plonge et fait demi-tour. Ma flèche est restée fichée au fond de l'eau.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Je scrute la surface de l'eau espérant le voir rapidement remonter à la surface quand je perçois du mouvement au milieu du lac dans les masselottes desséchées. Il part vers la rive opposée.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Je pars au pas de course pour l'intercepter en face mais j'arrive trop tard, un remous sous la berge me fait comprendre qu'il doit être au terrier. Tout à coup, le remous s'intensifie et j'aperçois le ragondin se débattre devant son terrier. J'arme et le tire au juger, sans réellement identifier ma zone de tir. Touché, il grogne et rentre au terrier.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Je dégage un peu les ronces et tente de me rapprocher du terrier mais je glisse et finis dans l'eau jusqu'à mi mollets, à y être, j'y reste et je commence à dégager l'entrée du terrier en creusant à mains nues puis me penche sur l'entrée du terrier. J'aperçois les moustaches du ragondin qui s'agitent. Le terrier est peu profond, j'attrape une branche et pousse un peu le ragondin qui mort vivement la branche. Je tire sur ma branche, ce qui fait venir un peu le ragondin avant qu'il ne lâche prise puis je recommence 2 ou 3 fois et arrive à l'amener près de l'entrée, j'attrape mon arc et lui décoche une flèche en pleine tête. Cette fois c'est fini, je le sors de l'eau, pars récupérer ma flèche avec une longue branche et retourne à la voiture.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Je décide d'aller faire un tour vers Labejan avant de rentrer. Je me gare à la ferme du Tuco et pars par un chemin forestier avec mon appeau pour tenter d'apercevoir un chevreuil. Mes appels restent sans réponses et le bruit de la N21 en contrebas est assez pénible. Je ressors du bois un peu plus loin puis reviens à travers champ vers le lac du Lion. Les canards s'envolent par petites volées ainsi que le héron. Je descends vers la digue puis pars vers un autre bois un peu plus haut. J'avance doucement en appelant régulièrement mais toujours rien. Un animal se lève devant moi dans le sale sans que je ne puisse l'identifier. Au loin les coups de feu d'une battue retentissent, certainement sur Saint Jean le Comtal.

Arrivé au bout du bois, je ressors sur le pré et redescends vers le lac du Tuco, 2 ragondins sont au gagnage et l'eau est très agitée.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Je descends doucement pour tenter de les flécher bien que la manœuvre semble perdue d'avance. Je suis à 200 mètres quand les ragondins se précipitent vers l'eau. Je me fige et attends un peu. Ils reprennent confiance et font demi-tour pour se remettre à brouter. J'avance tout doucement et gagne encore 50 mètres, ils repartent vers l'eau en courant. Je me fige et attends alors qu'ils se ravisent et reviennent sur leurs pas. Je gagne encore 50 mètres mais cette fois j'aperçois les colverts que les arbres me masquaient. Ils viennent vers moi et m'aperçoivent. Ils s'envolent, précipitant les ragondins à l'eau.

Je cours vers la berge et aperçois l'un des ragondins qui refait surface au milieu du lac. Je longe la berge pour l'intercepter au terrier mais il sera trop éloigné et je ne veux pas risquer de le perdre comme le dernier sur ce lac. Je passe l'angle du lac et reviens me positionner derrière les terriers mais le ragondin plonge à 10 mètres du bord et disparaît définitivement.

J'attends un peu sans rien voir puis fait un tour du lac pour tenter de voir le second ragondin. Quelque chose plonge au niveau où le ragondin est rentré dans l'eau, je repars vers les terriers. Quelque chose ressort et replonge juste à mes pieds sans que je ne puisse voir de quoi il s'agit. Je poursuis vers les terriers et c'est une poule d'eau qui me ressort à 6 mètres pour replonger et disparaître. Je retourne à la voiture pour aller faire un tour un peu plus loin.

Je me gare sous la digue du lac puis remonte pour longer le lac côté gauche en direction des terriers de ragondin. Une volée de colverts décolle, puis le héron, puis l'aigrette puis 2 autres volées de colverts. Je longe la berge jusqu'au bosquet devant lequel l'eau est agitée, je rentre me positionner sur les terriers mais ce sont des volées de colverts qui démarrent. Je tente un petit coup de Butollo, rien.

Je longe le bois et ressort du bosquet, traverse un semée de blé et rentre dans un grand bois pour rattraper le chemin forestier que je longe doucement. Le galop caractéristique d'un chevreuil retentit en sous-bois. Je me fige et tente quelques appels. J'aperçois une belle chevrette qui vient s'immobiliser à 50 mètres au milieu des arbres et qui me cherche du regard. Mes appels la tranquillise à moitié mais elle est toujours en alerte, le poil blanc de son arrière train est ébouriffé. Elle marche d'un pas saccadé et s'arrête souvent puis disparaît en aboyant. Je continue un peu, tente des appels sans succès puis bifurque à gauche sur un autre chemin pour remonter vers le haut du bois. Derrière un arbre tombé, je recommence mes appels. Toujours rien, je longe doucement le chemin quand un galop retentit au-dessus de moi, sur ma droite. 2 chevrettes et un brocard filent à travers bois en s'arrêtant plusieurs fois puis traversent le chemin et disparaissent derrière la crête.

Je suis le chemin et sors du bois. Les chevreuils sont déjà loin, à 600 mètres environ et ils filent à travers les labours. Je rattrape un chemin de terre qui suit la crête de la colline et suis de loin la fuite des chevreuils puis je les perds de vue. Je rejoins un autre bois et me poste, mes appels restent sans réponse. Je longe doucement la bordure haute du bois bien exposée au soleil et lève 2 chevreuils sans les voir. En bas, un cormoran s'en donne à cœur joie dans un grand lac que je n'ai jamais encore chassé. Un peu plus loin, sur ma droite en bas de la combe, un chevreuil s'enfuit au galop. Ce n'était pas une matinée Butollo, je redescends vers l'angle du bois puis remonte à travers champ pour rattraper la route qui me mènera à la voiture. Un gros vol de palombes décolle et tourne sur le bois. C'est fini pour ce matin, je rentre.

Après une sieste réparatrice, je repars en chasse du côté de Traversères cette fois pour taquiner le sanglier. J'arrive sur place vers 16 h et décide de commencer par faire un grand tour sur le territoire pour étudier la fréquentation des différents secteurs avant de décider où me poster. Des traces fraîches et des souilles de sangliers marquent différents endroits du territoire. Je décide d'aller me poster en bordure d'un bois devant une grande zone de genets très épais où les sangliers se remisent souvent. Le sol sec ne marque pas trop et savoir si les pieds sont frais ?

Ce poste donne l'avantage de voir et d'entendre loin et je suis toujours à temps de me déposter si nécessaire. L'attente commence. La cime des arbres est agitée par des chardonnerets qui vont et viennent. Les geais gazouillent plus haut. Je passe le temps à observer tout ce petit monde. Vers 16h45, il me semble entendre un grognement furieux d'un sanglier. Je tends l'oreille mais plus rien à part le champ des oiseaux. Un peu plus tard de nouveau le même bruit mais très court et lointain, je rêve ou bien ?

Je décide de quitter mon poste et de me rapprocher de la source du bruit. Je descends dans le pré passe une haie puis rentre dans le bois d'en face par une trouée faite en début de saison aux sécateurs. Je ressors du bois et avance lentement d'une boule de ronces à une autre en m'arrêtant un moment pour écouter à chaque fois. Pas un bruit, je remonte vers la bordure du bois et m'arrête derrière un gros genévrier pour écouter un moment. Un couinement retentit. Le vent est bon, je vais tenter de me rapprocher, j'avance un peu et me cale au pied d'un gros chêne. Plusieurs très grosses coulées descendent du bois mais la végétation sera un handicap pour tirer. Des branches dans tous les sens, des ronces, des buissons. J'attends un peu à l'écoute puis remonte encore un peu dans le bois et me poste derrière des ronces. Les couinements se font de plus en plus sonores et il semble qu'un combat soit en cours. Des grognements furieux déchirent le silence par moment. Je me décale encore un peu sur la pointe des pieds puis attends un moment.

Un pas dans la feuille descend droit sur moi. Je suis prêt à armer. Le pas se rapproche de plus en plus et je m'attends à voir le sanglier d'un moment à l'autre. J’arme, je suis prêt mais l'animal bifurque et regagne les épais sur ma gauche. Le combat fait rage, la fureur des combattants est impressionnante. Je m'avance en calculant chaque pas et en m'arrêtant régulièrement. Le bois fait environ 80 mètres de large et il y a des coulées partout, je décide de me positionner au milieu pour avoir un maximum de chances. J'avance d'un pas, fais une pose, 2 pas, une autre pose... Les sangliers sont toujours en train de se battre et je profite du vacarme pour m'approcher. Je parviens à me positionner à environ 20 mètres du sale, derrière un arbre, le vent est bon, les possibilités de tirs sont correctes. Je décide de rester là.

Le combat, qui s'était posé par moment, vient de prendre une intensité incroyable, les branches cassent à 30 ou 40 mètres devant mois, un impact impressionnant retentit, je pense que les défenses se sont entrechoquées. La végétation craque et bouge devant moi et toujours ses grognements furieux. Les pas se rapprochent. La pression monte, mon décocheur commence à entrer en tension sur la corde. Il semble que ça marche de partout, combien sont-ils ?

Je peux en entendre mastiquer certains, le souffle des respirations rauques se rapproche toujours, les pas craquants sur les feuilles mortes sont de plus en plus présents... Tout à coup, un premier sanglier sort du salle sur ma gauche puis un autre et un autre... 5 sangliers s'avancent, l'un d'eux biaise vers moi, je me focalise sur lui, j'arme doucement. il s'arrête une première fois à 8 mètres plein travers et à découvert mais je n'ai pas le temps de décocher, il s'avance encore et s'arrête à 6 mètres avec un léger 3/4 face et se met à fouiller le sol. Je prends ma visée et décoche. L'impact est bien audible et ce bruit caractéristique d'une flèche de coffre me donne confiance. Le sanglier couine et fait volte-face pour rerentrer dans le sale. Le reste des sangliers, au tour de lui, éclate en tous sens puis le calme revient, enfin si on peut dire car d'autres sangliers continuent à venir vers moi. Je réencoche une flèche.

Je reste immobile, au bout d'un moment, tous mes sens en éveil, je tourne la tête vers des craquements tous proches. Un autre sanglier surgit du sale par le même chemin que celui que j'ai fléché à l'instant. J'arme et le suis, il avance tranquillement puis s'arrête à environ 7 mètres, plein travers mais partiellement caché par des ronces, il renifle le tronc d'un petit arbre. Mon viseur est calé mais le tir est trop risqué à cause de l'encombrement. Tout à coup, il avance de quelques pas dans un petit roncier puis fait brusquement volte-face et part au grand galop vers le salle, fait un virage à 90 ° qui fait voler la terre et les feuilles mortes, passe à 5 mètres devant moi puis se jette dans le sale dans un grand fracas. Je comprendrais plus tard qu'il est tombé sur le sang du premier sanglier.

Avec ce remue-ménage, je pense que la soirée est terminée mais il y a toujours de l'agitation face à moi dans l'épais. A nouveau, les sangliers commencent à chahuter furieusement et avec la luminosité qui baisse rapidement, ce combat prend une autre dimension. Un autre sanglier surgit du sale sur ma droite un peu plus haut et longe les épines noires. Il fouille le sol et sa mastication baveuse s'entend comme s'il était à côté de moi, il est à 8 mètres environ. Noir sur font sombre, avec cette luminosité décroissante, je préfère ne pas décocher et attends encore au cas où.

C'est alors que tout s'accélère, le gros des sangliers resté devant moi s'avance droit sur moi. Tout se met à craquer, un léger mouvement devant moi me fait baisser les yeux et alors que je les relève, je me trouve avec 10 à 15 sangliers arrêtés à 3 mètres juste à ma droite. J'arme doucement, prends la visée sur le plus en évidence et décoche. Le sanglier couine sur l'impact. Le son est identique à ma première flèche ce qui me rassure. Le groupe éclate et mon sanglier se dédouble ! Un second sanglier de même taille était juste derrière lui collé flanc contre flanc, j'espère ne pas l'avoir blessé en même temps que le sanglier visé.

Je reste immobile en attendant le retour du calme, je réencoche au cas où, il me semble entendre un sanglier se débattre dans les épines, des souffles rauques retentissent régulièrement et les craquements s'estompent peu à peu jusqu'au retour du calme. J'attends encore un bon moment puis je sors ma lampe et commence à examiner les zones de tir. Le premier sanglier perd rapidement beaucoup de sang et part droit vers le bas du bois, je ne retrouve pas ma flèche. J'avance doucement en suivant la piste très abondante puis la perds brusquement ! Rien à faire, impossible de retrouver du sang.

Je pars donc vers la deuxième zone de tir et retrouve ma flèche cassé peu après l'impact, un peu de sang sur la cassure du tube mais rien sur le reste de la flèche, je n'ai pas traversé, il manque 20 cm et la lame qui sont restés dans le sanglier, un peu plus loin 2 gouttes de sang puis plus rien. Je marque l'emplacement de la flèche et du sang puis je retourne à ma première piste. A genoux dans les feuilles mortes, le nez au sol, je tente de comprendre. La piste est très abondante puis se termine par 3 petites gouttes projetées, c'est bizarre ! A part que, mais oui c'est ça, je reviens au dernier sang abondant et cherche sur les côtés de la piste, le sanglier a en fait bifurqué à 90 ° vers le sale et la piste est toujours aussi abondante, je le retrouve rapidement couché sur le ventre. Il n'a pas fait 40 mètres.

Je le sort du sale et fait une petite photo puis je repars vérifier la seconde flèche sans plus de réussite que la première fois.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

J'ai oublié ma corde à la maison et maintenant il va me falloir le sortir du bois, je le traîne jusqu'au bord du bois et pars chercher ma voiture qui est à 2 ou 3 km puis je rentre chez moi, chercher ma corde. J’ai 20 minutes aller-retour en voiture et j'en profite pour appeler le conducteur de chien de sang. Nous prenons rendez-vous pour 9 heures le lendemain matin.

De retour avec ma corde, il me faut faire 500 mètres en traînant le sanglier en montant pour arriver à la voiture. Je sue à grosses gouttes malgré la fraîcheur du soir. De retour chez moi, je vide le sanglier en pensant au second. La nuit est agitée, je compte les heures en essayant de dormir un peu. Enfin 8h40, je pars chercher le conducteur de sang qui habite à côté de ma zone de chasse. Nous partons pour la recherche, nous nous garons, je prends Dudule en laisse, l'herdale terrier qui sert de chien forceur et le conducteur prend Raboliot son teckel qui fait le recherche au sang.

Je les conduis sur les dernières gouttes de sang trouvées hier. La recherche risque d'être difficile entre la piste de sang du premier sanglier et les traces des autres sangliers, j'ai peur que Raboliot s'y perde. D'entrée, Raboliot prends une piste et rentre dans les épines, je suis en rampant avec Dudule en laisse qui tire comme un fou et ne me laisse pas le temps d'écarter les ronces qui me griffent de partout. Raboliot donne de la voix et excite encore plus Dudule. Nous ressortons dans un clair et nous redressons. Raboliot est en défaut, il tourne et retourne au pied d'un talus abrupt puis finit par revenir au premier sang avant, cette fois, de prendre la bonne voie et trouve rapidement le sanglier alors que j'attends dans le clair sur les consignes du conducteur La sanglier qui perdait peu de sang au départ s'est vidé par la gueule sur les  "Viens, il est là". Mon sanglier qui perdait peu de sang au départ s'est vidé par la gueule sur les 15 à 20 derniers  mètres. J'attache Dudule qui est moitié fou et je descends retrouver le conducteur et Raboliot qui  à pille mon sanglier. Je suis soulagé et remercie vivement le conducteur de rouge en lui serrant la main et en le félicitant ainsi que son chien.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Hé bien maintenant, il va falloir le sortir de là, je me fraye un passage dans les épines en le tirant par une patte et l'amène au ras du bois puis je pars aider le conducteur à ramener les chiens avant de traîner le sanglier jusqu'à ma voiture. Je suis lessivé mais il faut maintenant rentrer et peler.

Une petite photo souvenir avant d'attaquer le dépeçage.

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Mon premier sanglier, vidé la veille, présentait une entrée de flèche en avant de l'épaule et une sortie très basse derrière la patte opposée, la flèche touche un poumon et rentre dans le cœur au niveau des connections des gros vaisseaux pour ressortir en bas du cœur. Le second présente une entrée de flèche pleine épaule (la lame fracasse l'omoplate) et la lame se fiche dans l'épaule opposée et touchant les 2 poumons et les vaisseaux au-dessus du cœur.

En pelant mon second sanglier, une surprise m'attend, une lame de thunder-head est enkystée dans la chair du coup au ras de la peau !

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

Et en découpant la viande, je m'aperçois que l'omoplate a été traversé et que la lame s'y est certainement enkystée, la cicatrice du passage de la flèche dans les muscles, juste au-dessus de la colonne vertébrale est encore visible mais la peau n'en garde pas de trace. Ce doit être le sanglier blessé l'an dernier un peu plus loin par un membre de l'ASCA32.

 

Alex

 

Atteintes :

Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010
Ragondin en entrée, sangliers au dessert, 5 février 2010

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  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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