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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 12:24

Ce soir, je pars chasser le chevreuil sur la commune de Roques. Je me gare sur un chemin de pierre blanche qui relie Roques à Justian juste avant un petit hangar. Je me prépare tranquillement, il fait encore chaud et rien ne presse pour aller chasser. Je commence ensuite à longer une bande bois par une bande enherbée qui la sépare d'une parcelle de blé. La lisière n'est pas droite et serpente un peu. Dans un virage, un mouvement attire mon regard. Je stoppe net et aperçois une renarde surveillant ses 2 petits renardeaux en train de jouer. Je me décale doucement vers le blé et rejoins le premier passage de tracteur à 6 ou 7 mètres de la bande enherbée. Les renards ne m'ont pas remarqué, ils sont à environ 50 mètres. Voûté, je gagne environ 10 mètres mais la renarde commence à regarder vers moi. Je tente des cris de souris en posant mes lèvres sur le dos de ma main. Elle démarre et vient vers moi puis se ravise et revient vers les renardeaux. Je rappelle, elle revient vers moi et disparaît contre la bordure du blé, je m'attends à la voir sortir près de moi mais au bout d'un moment, elle réapparait près des renardeaux qui se sont éloignés d'environ 10 mètres. Je tente l'approche mais elle me repère et rentre à couvert dans le bois. Les petits pris par leur jeu viennent se caler contre le blé à environ 50 mètres. Je m'approche doucement et arrive à l'aplomb de la zone où je les ai perdu de vue et me poste un moment. Un des petits finit par s'avancer et s'arrête plein travers à 8 mètres environ pour me regarder l'air surpris, on dirait une peluche, je n'ai pas le cœur d'armer mon arc. Il repart et rentre à couvert. Un moment plus tard, l'autre petit qui semble encore plus petit se débine en quelques bons et rentre à couvert.

Je reprends ma route et rejoins les vignes en direction d'une ferme abandonnée dominant un lac puis bifurque en suivant le bout de la vigne et une parcelle de blé. Un lièvre démarre dans les rangs de vigne et marque un arrêt entre 2 rangs à environ 100 mètres avant de disparaître derrière la crête de la colline. Je passe une haie et traverse un champ de soja pour rejoindre une autre parcelle de blé incluant un bosquet au milieu de sa largeur. Un lièvre démarre en contrebas et disparaît au coin du blé. Je rentre au-dessus du bosquet et suis un passage de tracteur qui me fait descendre en bas de la parcelle de blé sur une bande enherbée qui longe une haie rejoignant un autre bosquet. Pas de chevreuil dans le secteur mais beaucoup de traces d'activité des sangliers qui ont bien attaqué le blé, je décide d'aller faire le tour d'un grand bois de l'autre côté de la route de crête. Alors que je progresse doucement dans une parcelle de blé qui borde le bois, j'aperçois un chercheur de champignon qui vient vers le bois par un chemin de terre qui longe le blé et une grosse haie. Je reviens doucement vers le chemin et m'aperçois qu'il s'agit d'un des piqueurs de la société de chasse. Nous discutons un peu puis il part à sa cueillette et moi pour faire le tour du bois. Je passe la haie et longe une autre parcelle de blé où les blaireaux ont fait du dégât. Je débouche ensuite dans une prairie fauchée et suis toujours le bois. 2 colverts décollent d'une petite mare un peu plus loin. Je passe de l'autre côté du bois bordé de vignes et surveille les rangs mais pas un chevreuil dehors ce soir. Les quelques parcelles de blé du secteur sont calmes également. Je traverse le bois et retombe sur la parcelle de blé par laquelle je suis venu au bord du bois et remonte à la route par un passage de tracteur avant de repartir en sens inverse vers le lac et la ferme abandonnée. Toujours pas de chevreuil.

Arrivé au lac, je le longe par la droite puis descends vers 2 autres lacs près de l'Osse en contrebas. Je progresse entre 2 parcelles de blé séparées par un chemin de terre quand j'aperçois un gros ragondin qui traverse un des petit lacs.  Je change de flèche et mets ma flèche à ragondin pour ne pas abimer une lame neuve. Je descends donc au lac et commence à le longer par la droite. Le ragondin a disparu et je progresse très doucement pour tenter de l'apercevoir dans la végétation de la berge. Un léger remous finit par attirer mon attention contre la berge dans la végétation. J'approche tout doucement en me préparant à armer quand le ragondin s'avance doucement vers moi à quelques mètres le long de la berge. J'arme, vise le cou et décoche. Le ragondin et séché sur le coup et ma flèche stoppée par le fond du lac est restée en travers.

Un gros ragondin faute de chevreuil, 3 juin 2016

Un autre remous agite le bord de l'eau un peu plus loin et je réencoche une flèche neuve. Le gros ragondin s'avance doucement sur le lac à 12 mètres et commence à se diriger vers moi avant de stopper net en m'apercevant. Il est tentant de décocher mais, je préfère garder ma lame neuve pour plus sérieux et le laisse partir tranquillement. Je récupère mon ragondin mort et ma flèche que je remets au carquois. Après une photo souvenir

Un gros ragondin faute de chevreuil, 3 juin 2016

Je le dépose au coin du lac en espérant qu'il profitera à la renarde et ses petits puis je rejoins le chemin de terre qui part vers Justian et le longe quand j'aperçois d'autres ragondins au coin du second lac. Je réencoche ma vieille flèche et tente une approche masqué par la végétation dense du coin du plan d'eau. Un gros ragondin et un jeune tournent près du bord mais je n'ai pas d'angle de tir. Je me décale un peu et me fais remarquer. Les ragondins s'éloignent tranquillement sur le lac en ronnant. Je n'ai pas mon lancer sous la main et les laisse partir pour ne pas avoir à récupérer ma flèche. Je retourne au chemin qui longe une parcelle de blé. Au coin de la culture, je bifurque à 90° pour la suivre et progresse maintenant sur une bande enherbée qui sépare le blé d'une grosse haie épaisse bordée d'un fossé profond et encombré de végétation. Tout à coup, une chevrette surgit de la haie à environ 70 mètres, je me fige et l'observe. Elle s'avance doucement sans regarder vers moi puis rentre dans la parcelle de vigne qui fait suite à celle de blé. L'ayant perdu de vue, je m'avance tout doucement et rejoins le bord de la vigne. J'avance doucement en surveillant entre les rangs qui remontent vers le sommet de la colline. Alors que j'arrive aux derniers rangs, un galop se fait entendre et je finis par apercevoir la chevrette sortant de la vigne pour rentrer à grands bons dans la parcelle de blé suivante. Elle marque un temps d'arrêt pour regarder vers moi au milieu des céréales puis repart de plus belle et passe derrière la crête de la colline. Je continue tranquillement jusqu'à une grosse haie touffue qui part de la haie du bas pour remonter vers le sommet de la colline. Je remonte en la suivant doucement pour trouver un passage et la traverser. Des aboiements retentissent de l'autre côté de la haie à environ 100 mètres, je pense qu'il s'agit de la chevrette.

Je débouche un peu plus loin sur un passage et traverse la haie pour rejoindre le champ de soja. Je me dirige vers le bosquet inclus dans le blé puis longe la culture en remontant quand j'aperçois un brocard qui remonte vers le sommet du champ au galop dans un passage de tracteur à environ 150 mètres. Je l'aboie et me baisse rapidement sous le niveau du blé. Il stoppe et se retourne, regarde un moment vers moi sans bouger. Je recommence à aboyer et il commence à me répondre sans bouger. Nous discutons ainsi un moment et il hésite à venir mais se ravise. Je stoppe mes aboiements, il regarde encore un moment vers moi, j'en profite pour tenter une approche, le brocard est à environ 40 mètres du haut du champ et sur le 4ième passage de tracteur, je remonte vers le sommet du champ à 4 pattes en suivant la bordure des céréales tout en surveillant de temps en temps le brocard qui reste immobile. Le relief du terrain finit par me cacher le brocard qui ne peut plus me voir. Je me redresse donc et en profite pour remonter rapidement au sommet du champ. Arrivé au coin du blé, je bifurque et longe tout doucement le haut de la culture par le passage de tracteur qui fait le tour du champ en espérant retomber sur le brocard mais je n'arrive pas à le voir. J'ai fait environ 30 mètres quand un bruit de blé qui s'agite me fait me retourner. Le dos d'un gros sanglier dépasse un peu du blé et s'avance vers le passage de tracteur sur lequel je progresse à environ 15 mètres dans mon dos. Le vent est face à moi et à peine le sanglier débouche sur le passage de tracteur qu'il se met à grogner et fait bruyamment demi-tour pour revenir vers un petit bosquet juste au-dessus du blé et d'où part une haie peu épaisse qui longe le haut de la culture et la sépare d'une petite prairie d'herbe haute bien verte. Il me semble entendre d'autres animaux mais impossible de les voir derrière le blé.

Je me reconcentre sur mon brocard mais il semble s'être volatilisé. Alors que je dépasse le passage de tracteur où je pensais le voir, un chevreuil démarre plus en avant derrière la haie qui surplombe le blé. C'est le brocard qui traverse la haie à environ 40 mètres et rentre dans le blé pour vite disparaître dans un creux du champ. Je cours vite en suivant la haie pour tenter de voir où il va mais il a disparu. Je décide de laisser tomber et de remonter en suivant la haie qui bifurque à 90° tout en suivant le blé. Arrivé presque en haut de la parcelle de céréale, je prends un passage de tracteur en direction d'un petit bosquet coincé entre une bande du champ de blé et une vigne en dessous. De nombreuses coulées très marquées sortent du bosquet dans le blé qui est tout couché par endroit. Les blaireaux doivent toujours occuper les terriers du secteur. Je ressors du blé un peu plus loin pour me promener dans les vignes où j'avance doucement tout en surveillant entre les rangs. A part les lièvres, le secteur est calme. Je rejoins une autre parcelle de blé qui englobe un petit bois bordé sur ma gauche par un petit plan d'eau. Je décide d'aller jeter un coup d'œil derrière ce bois et m'avance par un passage de tracteur mais toujours rien, je fais donc demi-tour et reviens devant le bois pour longer la bande de blé étroite qui le borde en direction d'un grand champ de blé où j'ai tenté mon approche tout à l'heure. Tout à coup, un beau brocard surgit du bois, presque au bout de la bande de blé. Je me fige mais il a déjà tourné la tête vers moi. Il m'observe un court instant puis fonce en longeant la haie qui fait suite au bois avant de bifurquer pour remonter dans les vignes.

Je presse le pas et rejoins une bande enherbée entre 2 parcelles de vigne pour remonter vers un petit bosquet qui borde le grand champ de blé. Je surveille les rangs de vigne sans voir le brocard. Arrivé près du bosquet, j'aperçois à 40 mètres en contrebas un chevreuil immobile qui semble regarder vers moi. Il est en bas un talus boisé de 3 mètres environ qui fait un L avec le bosquet. Je me baisse tout doucement puis me décale à droite vers la vigne à ma droite et avance baissé un moment pour aligner un gros arbre entre moi et le chevreuil puis m'avance tout doucement droit vers l'arbre. La tête du chevreuil est masquée par l'arbre et bien qu'il regarde vers moi, il me laisse approcher à environ 15 mètres. Arrivé contre l'arbre, je me penche doucement et me rends compte qu'il s'agit d'une grosse chevrette. Je poursuis mon chemin, la chevrette me regarde partir un moment avant de rentrer au bosquet. Je rejoins le bord du blé et le suis vers le bosquet où se trouvent les terriers de blaireaux. La luminosité baisse très vite, il est temps de rentrer. Arrivé au coin du bosquet, je m'avance dans le blé pour rejoindre un passage de tracteur quand un brocard surgit et fonce vers la haie qui borde le haut de la culture. C'est le brocard que j'ai perdu de vue tout à l'heure, il s'était couché juste en disparaissant de ma vue. Il avance part 20 ou 30 mètres et se retourne pour m'observer avant de fuir derrière la haie. En arrivant près de la haie, je la longe, rejoins le soja, le traverse puis reviens vers ma voiture alors que la pénombre s'installe. En longeant la bande de bois au bout de laquelle je suis garé, j'aperçois à nouveau les renardeaux qui rentrent et sortent du bois avant de m'apercevoir et de rentrer à couvert.

 

Alex

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 11:19

Ce matin, je décide d'aller chasser quelques petits coins à ragondin. J'arrive au canal de Labarthe juste avant le lever du jour puis me prépare avant d'attaquer de longer le canal. Très rapidement, un gros plouf retentit, je m'immobilise. Un gros ragondin refait surface au milieu du canal devant moi. Il ronne en surface, un petit cerisier m'empêche de tirer. J'arme et attend que le ragondin se décale à droite mais il fait demi-tour et se décale sur ma gauche. Je vise son épaule et décoche. Touché, il est séché net et flotte en surface mais ma flèche a disparue. Je m'apprête à me décaler quand j'aperçois un second gros ragondin plus à ma gauche, contre la berge opposée. Le temps de réencocher, il plonge. Je me décale rapidement à gauche mais il ne refera pas surface. Je pars donc récupérer mon ragondin qui dérive vite vers le moulin. Les arbustes ne me permettant plus de l'attraper avec mon lancer, je fais le tour par la route et le récupère alors qu'il vient se caler dans des débris végétaux contre une barre destinée à stopper les objets flottant avant la grille du moulin. Ma flèche est introuvable. Je pose mon ragondin à la voiture puis repars en chasse le long du canal.

Arrivé au petit pont, je traverse et attaque de longer par l'autre rive quand un gros plouf retentit. Un ragondin vient de sauter à l'eau près de moi, je tente de me décaler rapidement vers le terrier le plus proche et me poste un instant mais il ne refera pas surface. Un peu plus loin, je rattrape le départ du petit ru qui rejoint le canal et décide de le longer. Je bifurque donc et suis le petit cours d'eau mais les ragondins ne sont pas de sortie ce matin et je reviens vers le canal pour le longer en sens inverse. J'aperçois vite un ragondin nageant à contre-courant contre la berge opposée. Il vient vers moi. Je me poste et me prépare à armer en le laissant venir. Il est à 15 mètres, j'arme et le suis dans mon viseur mais alors qu'il n'est plus qu'à 10 mètres, il rentre brusquement dans un terrier dont l'entrée est cachée par la végétation et dont je ne connaissais pas l'existence. J'ai été un peu trop gourmand, j'aurais eu 10 fois la possibilité de le flécher. Je désarme et reste un instant sans bouger au cas où il déciderait de ressortir mais le temps passe et à part un filet d'eau boueuse, rien ne sort. Je m'avance doucement en face du terrier quand un remous suivi d'une bonne sortie d'eau boueuse me font comprendre que le ragondin était juste à l'entrée. Je reprends ma progression. Un peu plus loin, j'aperçois un autre ragondin à 30 mètres devant moi qui tourne sur le canal. Je me décale dans le champ pour approcher rapidement sans être vu puis reviens vers le canal mais le ragondin a disparu. Je le cherche un peu sans succès puis décide de laisser tomber et de revenir vers la voiture.

Pas d'autre ragondin jusqu'à mon véhicule, ma flèche n'est toujours par réapparue. J'hésite sur le coin suivant puis décide d'aller faire un tour sur le canal de Tachoires. Je me gare près du dépôt de poubelles, au bord de la route, me prépare et traverse la route pour rejoindre un petit lac au bord du canal. Un gros ragondin démarre à 50 mètres entre le lac et le canal et plonge dans le canal. Je m'avance rapidement vers ce dernier puis ralentis en arrivant près de l'eau. Un remous agite la surface sur ma droite, à l'entrée d'un terrier de la berge opposée, à 7 ou 8 mètres. Je m'immobilise et me prépare à armer. Rapidement un museau pointe à l'entrée, j'arme mon arc et prends la visée sur la tête du ragondin qui est bien dégagée. Je décoche, un gros crac retentit, la tête a disparu mais ma flèche frémit et l'eau se teinte de rouge. Je décide d'aller voir sur ma gauche et de revenir le chercher tout à l'heure. Je n'ai pas fait 10 mètres qu'un remous important agite l'eau à environ 50 mètres. Un ragondin se présente plein travers au milieu du canal dans le remous. Je descends sous la digue du canal qui surplombe une parcelle de maïs puis avance rapidement vers le ragondin. Arrivé à peu près à son niveau, je remonte doucement la digue mais il a disparu. Je recommence à longer le sommet de la digue quand un autre remous attire mon attention à environ 50 mètres. Je m'avance mais aperçois vite un colvert. J'avance doucement quand plusieurs ragondins partent de la berge d'en face à environ 30 mètres et rentrent dans un terrier contre mon côté de berge alors que le colvert décolle. Je me décale dans le champ de maïs et presse le pas pour rejoindre la route qui enjambe le canal pour recommencer à le longer par la berge opposée.

J'avance doucement vers les terriers où sont rentrés les ragondins. Un remous agite l'eau à l'entrée. J'attends un peu, légèrement à droite du terrier pour ne pas être vu, mais ne voyant rien venir, je tente des cris de petit ragondin. Immédiatement le remous s'intensifie et un museau pointe à l'entrée du terrier. J'arme mon arc mais le ragondin ne veut pas avancer, seul son museau dépasse. Je décide de tenter une flèche au travers de la fine épaisseur de terre. J'estime, la position du cou du ragondin et décoche. Ma flèche rentre dans la terre et touche le ragondin derrière qui fait bouger ma flèche en bougeant et reculant dans le terrier. J'attends un moment mais rien ne venant, je m'avance dans l'eau peu profonde et récupère ma flèche qui ne porte pas de trace de sang ou de poil. Ça a dû passer très près. Je remonte sur la berge et continue à longer le canal en direction du terrier où j'ai fléché le gros ragondin. Alors que j'arrive près du terrier, j'aperçois un gros ragondin mort contre la berge opposée et en récupérant ma flèche dont l'empennage est couvert de sang, je réalise que j'ai eu de la chance. Le ragondin que je croyais mort a eu la force de se dégager et de faire quelques mètres pour mourir. Il n'est pas rentré au terrier pour mourir. Je continue doucement en direction du moulin quand un remous attire mon attention. Je m'avance doucement quand un petit ragondin remonte sur la berge à 5 mètres devant moi. J'arme mais il se débine dans l'herbe haute et je peine à le voir. Il réussit à rentrer dans un petit fossé couvert de ronces qui longe à 10 mètres du canal. Je désarme et le cherche un peu sans succès avant d'aller voir le trou d'eau derrière le moulin. Pas de ragondin, je fais demi-tour. Traverse le canal en face des terriers puis reviens chercher mon ragondin mort calé contre la berge avant de remonter vers ma voiture.

Je pars maintenant pour Traversères mais un peu plus loin, une mare au milieu des champs me tente. Je me gare au bord de la route, attrape mon arc et pars vers le petit plan d'eau. Plusieurs colverts mâles qui me regardent un instant approcher à découvert, dans le champ, sur la gauche de la mare, finissent par s'envoler. Un héron démarre juste devant moi quand j'arrive au bord de l'eau, la hauteur du talus de la mare ne lui avait pas permis de me voir avant. Le plan d'eau semble très calme malgré plusieurs terriers bien visibles. Je tente des cris de petit ragondin. Immédiatement, l'eau s'agite sous la berge à 6 mètres sur ma droite puis un ragondin s'avance tranquillement sur l'eau, j'arme vise rapidement et décoche, séchant net le ragondin atteint au défaut de l'épaule, avec une sortie de flèche dans le museau. Un second ragondin surgit et plonge. Je réencoche rapidement et scrute la surface de la mare mais aperçois trop tard le ragondin qui refait surface à 12 mètres contre la berge opposée devant un terrier où il disparaît vite. J'attends un moment sans le voir ressortir. Je repars donc à ma voiture cherche mon lancer que j'ai oublié puis reviens chercher ma flèche et ma prise et retourne à la voiture. Je reprends la route en direction de Traversères.

En remontant le chemin qui monte à la ferme, je surprends un jeune brocard près du chemin, au gagnage, au milieu des hautes herbes, dans la légère brume matinale. Il détale vite vers le bois en contrebas. Je me gare à la ferme puis descends à travers une parcelle de blé vers le lac en contrebas dans le bois. Je rattrape un chemin forestier qui me conduit au bord du lac puis commence à le longer par la droite mais pas de ragondin ce matin. Arrivé au ruisseau d'alimentation, je le suis un peu pour trouver un passage pour le traverser quand un chevreuil se met à aboyer dans le bois à environ 40 mètres. Je lui réponds pour m'amuser et nous discutons un instant avant que je passe le ruisseau pour retomber dans une autre parcelle de blé. Le chevreuil remonte en aboyant dans le bois. Je passe une grosse haie par un passage à ma gauche puis reviens vers le lac au travers d'une petite prairie gagnée par les ronces. Pas de ragondin non plus de ce côté, je pars donc vers ma voiture pour changer de secteur.

Je pars vers Moncassin. En route, je fais une halte sur un petit lac au milieu d'une pelouse d'une résidence secondaire, à l'entrée de Clermont Pouyguilles. Pas de ragondin, juste une poule d'eau qui se précipite dans un terrier proche du déversoir. Je tente sans succès des cris de petit ragondin. L'eau est trouble et les crottes nombreuses, ils devaient être de sortie cette nuit ou ce matin. Je continue ma route et me gare à l'entrée de Moncassin pour aller jeter un coup d'œil sur une mare séparée de la route par une étroite bande d'herbe longeant le fossé et une haie épaisse. Je m'avance sur la gauche du petit plan d'eau en long, côté pelouse de l'habitation situé à 100 mètres environ. L'eau est agitée, un arbuste touffu me cache la vue mais, en le passant, j'aperçois furtivement un ragondin qui part se réfugier sous des branches de la haie, contre la berge opposée. Il est immobile de 3/4 face, j'arme, vise et décoche. Je suis sûr de l'avoir touché mais il a plongé et disparu. Je longe un peu la mare à sa recherche sans succès puis pars chercher ma flèche que je peine à récupérer à cause de la haie.

Je pars jeter un coup d'œil sur un fossé un peu plus loin mais les ragondins ne sont pas de sortie. Je décide de rentrer. Sur le retour, je décide de rejeter un coup d'œil à la mare où j'ai perdu mon ragondin et descends au bord de l'eau par une coulée, au milieu d'arbustes, au départ du plan d'eau. Le bord de l'eau est bien dégagé sous ces arbustes et je tombe sur mon ragondin mort contre la berge. Ma flèche était un peu en arrière. Je le récupère et retourne à ma voiture. Un peu plus loin, je décide de tenter de m'arrêter sans y croire sur une autre mare. Je me gare au bord de la route et descends un chemin de terre qui rejoint le plan d'eau. Arrivé au bord dans l'angle droit de la mare, je constate qu'à part quelques carpes qui agitent la surface, rien ne bouge. Je me dirige tranquillement vers l'autre angle. 2 ragondins plongent à quelques mètres de l'angle, je cours me poster peu après l'angle pour pouvoir surveiller 2 ou 3 terriers situés près de l'angle, contre la berge que je longeais. Un ragondin ressort contre la berge à environ 25 mètres et se dirige vers d'autres terriers. Je lui jette une flèche qui, légèrement trop courte, le manque de peu. Il plonge et rentre au terrier alors que son compère rentre aussi au terrier près de moi sans ressortir à la surface. Je réencoche et attends un instant devant le terrier. Un remous agite l'entrée du terrier, je me prépare. Une tête s'avance, j'arme, vise et décoche. Ma flèche en pleine tête le laisse sur place. Je pars le récupérer avec ma flèche puis retourne à la voiture.

Je tente d'aller chercher ma flèche perdue ce matin à Labarthe mais ne la trouvant pas, je refais un tour sur le canal sans rien voir. A mon retour, le propriétaire vient me voir et nous discutons un moment quand ma flèche réapparaît comme par magie où s'était calé mon ragondin. Le propriétaire me la récupère avec une perche. Nous discutons encore un peu avant que je reprenne la route. Sur le retour, je fais un détour par la mare de Durban où je retrouve mes 2 flèches perdues l'autre soir, je les récupère avant de finir de rentrer.

6 flèches pour 5 ragondins, 28 mai 2016

Alex

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 11:17

Ce soir, je retourne sur le lac de l'autre soir à Labéjan. Garé sous la digue, je remonte par la gauche et alors que j'arrive au déversoir, j'aperçois un beau ragondin qui biaise de la digue vers les arbres qui bordent le départ de la berge. Je m'approche doucement alors qu'il a disparu sous les arbres. Un remous signale sa présence et je tente de l'apercevoir mais il plonge avant que je ne puisse le voir. Je le cherche un instant sans succès avant de quitter le secteur. Je longe la digue, puis la berge opposée sans voir d'autre ragondin. Je longe doucement le ruisseau boisé d'alimentation. Alors que j'arrive au passage busé qui traverse le petit cours d'eau, un magnifique brocard démarre dans le blé de l'autre côté du passage et fonce et longeant le ruisseau en bordure de la culture. Il disparaît vite derrière les arbres qui bordent le ruisseau. Je continue à longer le ruisseau en suivant la bande enherbée qui longe le champ de colza. La prairie qui suit le colza a été fauchée. Je me dirige vers le petit lac bordé d'une bande boisée et le contourne par la droite pour me diriger vers la petite mare au milieu des poids un peu plus loin. En m'approchant de la mare, un remous m'intrigue et j'aperçois un petit ragondin en surface sur la droite du plan d'eau. L'écran de végétation qui borde la mare cache un peu ma progression. Je suis à quelques mètres de lui mais hésite à tirer pensant qu'il peut y avoir d'autres ragondins. Le petit rongeur finit par revenir vers le terrier partiellement immergé de la berge opposée et s'arrête à l'entrée. Je décide de tenter une flèche. J'arme, vise et décoche alors qu'il n'est qu'à 7 mètres mais le manque de quelques centimètres à gauche. Il rentre au terrier et je réencoche mais pas d'autre ragondin. Je pars chercher ma flèche puis pars jeter un coup d'œil au petit lac mais les ragondins ne sont pas de sortie.

Je décide d'aller voir si je peux filmer les jeunes blaireaux. Je rejoins le départ du chemin forestier mais, cette fois, je prends à droite pour longer une coulée le long de laquelle je trouve plusieurs frottis et gratis

Un triplet sur Durban, 25 mai 2016
Un triplet sur Durban, 25 mai 2016

et qui ressort du bois sur la droite dans un champ de blé. Alors que je débouche dans la culture, j'aperçois 2 chevreuils qui m'observent à environ 150 mètres et ne tardent pas à fuir. Je longe un moment le bois puis rentre par une grosse coulée pour longer tout doucement la lisière ponctuée de terriers. Pas de blaireau ce soir. Je ressors à l'endroit où est rentré le brocard boiteux l'autre soir puis pars vers la seconde zone terrier. Où les blaireaux ne sont pas de sortie non plus. Ils ont commencé à attaquer le blé à plusieurs endroits pour s'en nourrir.

Un triplet sur Durban, 25 mai 2016

Je retourne vers le grand lac mais n'y rencontre aucun ragondin. Il fait encore bien jour quand j'arrive à ma voiture. Je décide donc de tenter un autre secteur. Je pars vers une mare sur Durban. Je me gare au départ du chemin goudronné qui dessert une habitation un peu plus loin. Je me prépare et commence à descendre vers la mare quand j'aperçois au moins 2 ragondins au gagnage au coin de la mare. Je me baisse un maximum et tente une approche. 2 ragondins se mettent à l'eau mais un troisième me laisse approcher sans bouger alors qu'il est assis sur la berge face à l'eau. Il finit par se mettre à l'eau alors que j'arme mon arc à moins de 10 mètres de lui. Un ragondin vient s'immobiliser à ma droite dans les branches mortes d'un saule qui descendent sur l'eau. Je vise et décoche. Touché, le ragondin se débat un moment en surface, peinant à plonger. Je réencoche vite et me décale au milieu de la digue. 5 ragondins dont un gros se dispersent sur le plan d'eau. J'arme, le gros plonge, j'aligne ma visée sur le plus proche qui part de cul à environ 15 mètres et décoche. Ma flèche le heurte violemment et lui ouvre le dos avant de frapper sa tête le tuant sur le coup. Mon premier ragondin se débat en surface et finit par s'avancer péniblement pour se caler contre la berge. Un gros trou rouge est visible au niveau de son épaule. Je réencoche, un autre ragondin se présente plein travers à plus de 15 mètres, je vise, il part vers la berge de gauche, je le suis et décoche. Ma flèche est trop en arrière et un nuage verdâtre colore l'eau. Il plonge et je le perds de vu. Le gros ragondin se débine au fond de la mare vers les terriers.

Un autre jeune se cale contre la berge de gauche à 25 mètres environ et ronne un instant avant de se débiner lui aussi. Je réencoche et part achever mon premier ragondin avec ma dernière flèche. Je m'approche tout doucement mais ce dernier plonge en un éclair en m'apercevant. Je le pensais mourant et ne m'attendais pas à ça. Il refait vite surface et je le flèche plein travers. Il plonge et remonte très vite pour s'immobiliser rapidement. Ma flèche est restée au fond de la mare comme ma première flèche. Je récupère mes 2 ragondins et mes 2 flèches qui flottent puis pars vers les terriers de l'autre côté de la digue et y trouve mon troisième ragondin mort. Je le récupère.

Un triplet sur Durban, 25 mai 2016

La nuit sera vite là, je retourne à la voiture. Sur le chemin du retour, j'aperçois un gros ragondin sur un lac de Lasseube Propre et me gare pour tenter une approche mais la luminosité est trop faible et je peine à le voir sur l'eau. Je le laisse et retourne à la voiture. Il est temps de rentrer.

 

Alex

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 11:12

Ce soir, je pars chasser autour de mon lac favori sur Labéjan. Je me gare sous la digue, au bord de la route puis remonte par la gauche du lac pour traverser le déversoir et longer la digue dans les hautes herbes. A l'autre bout de la digue une voiture est garée et 2 hommes pêchent, ce n'est pas très encourageant, j'ai peu de chance de voir des ragondins. A l'autre bout du lac, du même côté l'agriculteur est en train de préparer un champ pour les semis. Je décide de longer tout de même la berge puis de partir jeter un coup d'œil plus loin sur un petit lac entouré d'une bande boisée et 2 mares. Je passe à côté des pêcheurs qui me regardent bizarrement alors que je les salue puis longe le lac sans rien voir. Je salue l'agriculteur qui me répond d'un coup de klaxon puis continue en suivant le ruisseau d'alimentation bordé par une haie d'arbres au feuillage épais et qui laisse peu de fenêtres pour voir le cours d'eau. La bande enherbée qui le sépare du colza à ma droite est broyée jusqu'au passage busé qui enjambe le ruisseau puis ma progression continue dans l'herbe haute. De nombreuses coulées parcourent la bande enherbée et, arrivé au coin de la parcelle de colza, je tombe sur une zone de sol à nu marquée de très nombreuses empreintes, principalement de sangliers qui ont creusés une coulée très visible sortant du bois à cet endroit.

Je continue mon chemin dans la prairie qui fait suite au colza tout en suivant le ruisseau. Cette dernière est barrée à environ 200 mètres par une grosse haie qui remonte vers un bosquet. Je longe cet obstacle par une belle coulée qui semble très franche dans l'herbe haute jusqu'à un passage qui me permet de travers la haie et passe ainsi dans une autre prairie qui remonte à ma droite vers le bosquet en crête. Une autre haie perpendiculaire à la première sépare cette prairie d'une autre langue de pré dans laquelle je passe grâce à une trouée dans la haie. Je remonte donc en suite par la gauche de la haie vers le petit lac entouré d'une bande boisée très épaisse. Plusieurs couches de chevreuils ont écrasé l'herbe haute près de la haie et j'aperçois brusquement un brocard au gagne sur la gauche de la langue de pré, à environ 70 mètres, au bord d'une bande de taillis épais barrant le haut de la langue de pré. Je l'observe un court instant puis décide de tenter une approche pour m'amuser. Je commence à remonter en biaisant doucement vers le taillis, en me baissant, mais je finis par être repéré alors que j'ai gagné une dizaine de mètres. Il démarre et rentre à couvert dans le taillis. Je reviens contre la haie et finis d'arriver à la bande de bois qui encercle le lac, je traverse la haie par un passage fait par les animaux puis contourne le lac par la droite. Des zones sont broutées par les ragondins et je progresse tout doucement en encochant ma flèche dans l'espoir d'en voir un mais rien en vue.

Je passe une haie qui part de la bordure du lac pour remonter vers le bosquet de crête. J'arrive ainsi dans un champ de poids et suis un passage de tracteur en direction d'un gros peuplier planté au bord d'une petite mare. J'avance tout doucement à l'approche du petit plan d'eau mais tout est calme malgré une grande zone broutée. Je me poste sur la droite, en face des 2 terriers du secteur. Je tente quelques appels de petit ragondin mais rien ne bouge. Je pars donc vers le lac entouré de la bande boisé et m'avance par le seul passage accessible faisant face à la mare pour accéder à l'eau. Le secteur est calme à part quelques gardons qui mouchent. Je tente à nouveau des cris de ragondin sans plus de succès. Je fais donc demi-tour et ressors pour longer l'autre côté de la bande boisée ou les poids sont aussi mangés mais toujours pas de ragondin. Je remonte vers le taillis, passe la crête du champ puis redescends vers le ruisseau en contrebas au travers d'un champ de lin. En suivant ce ruisseau, j'arrive à une autre mare qui semble ne plus abriter de ragondin depuis quelque temps. Je repars donc en longeant le ruisseau jusqu'au grand bois du secteur. Il est encore tôt, je décide d'aller voir si les blaireaux sont toujours présents dans les nombreux terriers qui bordent l'autre côté du bois. Je rejoins un chemin forestier qui rentre dans le bois et longe le bas de ce dernier en direction du lac. Je le suis un moment quand un bruit me fait regarder vers le haut du bois, un brocard se débine entre les arbres.

Arrivé au bout du bois, j'empreinte doucement une grosse coulée qui longe la bordure du bois pour arriver au coin suivant du bois où je ressors du bois en bordure d'un champ de blé. Je prends à droite très doucement en suivant le bois en direction d'une bande de 15 mètres de terriers qui longent la lisière à l'extérieur et à l'intérieur du bois. En arrivant aux premiers terriers, j'aperçois un jeune blaireau sortant du bois et venant droit sur moi. Il marque un temps d'arrêt à 5 mètres devant moi et regarde vers moi puis se débine doucement et rentre au terrier à 3 mètres devant moi. Je m'apprête à bouger quand un second petit blaireau arrive par le même chemin que l'autre. Il s'arrête aussi de face et me regarde un instant puis s'avance, s'arrête à nouveau à 3 mètres pour me regarder avant de rentrer au terrier puis descend tranquillement à couvert. Je reste un peu sans bouger mais pas d'autre blaireau en vue. Je quitte mon poste pour aller voir d'autres terriers un peu plus loin.

Je suis, par le premier passage de tracteur, la bordure du bois qui bifurque à gauche à angle droit puis à droite à nouveau à angle droit un peu plus loin. J'avance tranquillement vers l'angle suivant du bois où se trouvent d'autres terriers. En arrivant près de l'angle du bois qui bifurque à nouveau à angle droit vers ma gauche, je stoppe net, intrigué par une tâche rousse qui se détache à peine de la surface du blé au ras du bois. C'est un chevreuil, il broute tranquillement les céréales, tête baissée. Je me fige pour l'observer, il n'est qu'à 8 mètres environ. Il finit par relever un peu la tête et j'aperçois alors des bois. C’est, s'emble t-il, un jeune brocard de 3 ans. Il avance de quelque pas, je ne vois que son dos et le haut de sa tête mais sa démarche n'est pas normale, il boite très sévèrement. C'est très certainement le jeune brocard que j'ai blessé l'an dernier  en septembre et sur lequel la recherche au sang n'avait rien donnée. La tentation est très grande d'armer mon arc et de le flécher mais le chevreuil n'est pas encore ouvert et je n'aurai les bracelets sur Labéjan qu'en septembre. Je me contente donc de le regarder s'avancer vers l'angle du bois. Tout à coup, il lève la tête et me voit puis fonce dans le bois en aboyant. Je peux suivre sa course vers le bas du bois à ses aboiements qui semblent ne pas vouloir s'arrêter.

Je jette un coup d'œil aux terriers tous proches, ils sont très fréquentés. Je fais ensuite demi-tour pour revenir vers le lac, il est 21 heures, les ragondins ont dû sortir. Je suis le premier passage de tracteur jusqu'à l'endroit où je suis sorti du bois tout à l'heure quand je lève une chevrette à quelques mètres de moi, entre le bois et moi. Elle descend un talus devant moi au galop puis s'arrête dans le blé, à 60 mètres en contrebas pour m'observer un moment. Je tente de la prendre en photo mais elle repars et biaise vers la bordure du bois où elle s'arrête à nouveau un instant.

Un gros pépère de 7,5 kg, 19 mai 2016

Elle repart et rentre au bois. Je m'avance et descends le talus par une belle coulée de blaireau qui a aplati la végétation. Je longe ensuite le bois puis le ruisseau boisé pour rentrer dans le bosquet qui borde de bout du lac. Je suis doucement le lac en espérant voir un ragondin, le secteur est gratté par les blaireaux dont les terriers se trouvent en haut du bois. Quelques marquages territoriaux d'un brocard (frottis et gratis) sont visibles. Le secteur est assez calme niveau ragondin mais alors que j'arrive tout doucement au niveau de la principale zone de terriers du coin du bois, un léger remous attire mon regard au milieu des branchages et racines suspendues d'un petit saule qui pousse dans l'eau à quelques mètres de la berge. Un ragondin est calé au milieu des branches en surface de l'eau à environ 8 mètres de moi en 3/4 face. J'arme doucement mon arc et cherche une fenêtre de tir puis aligne ma visée et décoche. Un impact cassant retentit, le ragondin fait le dos rond et plonge doucement pour remonter presque immédiatement de l'autre côté de l'arbuste sans se débattre. Il est presque mort sur le coup mais il va être très difficile à ramener au bord car l'arbuste m'empêche de l'atteindre avec mon lancer. Ma flèche par contre est restée sous l'eau, certainement prise dans les racines. De grosses bulles remontent au milieu des branchages et je pense à un autre ragondin mais ne voyant rien remonter, je ressors du bois pour tenter de trouver un meilleur angle pour atteindre mon ragondin mais un roncier et d'autres saules m'empêchent de l'atteindre. Je reviens donc vers l'endroit du tir et m'aperçois qu'une grosse tête de ragondin est remontée au milieu des branchages. Le temps de réagir, il plonge. Je me poste un moment, espérant le voir remonter mais les minutes passent et rien ne vient.

Pendant ce temps mon ragondin mort a dérivé vers la berge opposée et il sera plus facile de le récupérer d'en face. Je quitte mon poste et ressors du bois pour longer doucement le lac à la recherche d'un autre ragondin. La végétation est haute sur la bordure du lac à part quelques zones broutées. Tout à coup, je repère un remous contre la berge à quelques mètres devant moi. Je m'approche tout doucement et arme mon arc à 3 mètres du remous. J'aperçois alors un mouvement mais il semble que ce soit une cane colvert. J'attends un peu au cas où, un mâle colvert s'éloigne un peu de la berge et m'aperçois, il décolle immédiatement suivi de sa cane. Je continue mon chemin. Un remous m'interpelle sous un gros arbuste penché sur l'eau mais impossible de voir quoi que ce soit au milieu des branchages. En arrivant à 40 mètres de la digue, j'aperçois un ragondin s'avançant sur le lac au milieu de la végétation inondée. Je me baisse vite, à genoux derrière les herbes hautes du bord du lac. Le ragondin est plein travers à environ 10 mètres. Je tente des cris de petit ragondin. Il s'avance sur le lac, j'arme, vise et décoche mais ma lame ricoche sur l'eau et passe au ras du dos du ragondin qui plonge et s'arrête 30 mètres plus loin. Je me redresse et tente de voir ressortir le ragondin sans succès, je continue donc vers la digue où les ragondins se cachent souvent sous quelques peupliers. En arrivant près des arbres, j'aperçois un remous qui agite l'eau et m'avance tout doucement mais je vois trop tard la tête du ragondin calée dans les branchages. Il plonge, je me décale vite vers la digue et observe un moment sans parvenir à l'apercevoir. Je récupère donc ma flèche et pars chercher mon ragondin alors que la luminosité commence à bien baisser.

Pas d'autres ragondins sur le lac, mon ragondin a bien dérivé et s'est rapproché à quelques mètres du bord. Je le récupère facilement mais ma flèche n'est pas remontée et a dû rester sous l'eau dans l'arbuste. Une petite photo souvenir et il est temps de rentrer.

Un gros pépère de 7,5 kg, 19 mai 2016

Alex

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 11:10

Ce soir, je pars faire un petit tour sur le canal de Labarthe. Garé près du moulin, je pars en longeant le canal mais les ragondins ne semblent pas de sortie. J'arrive au petit pont sans avoir vu d'animaux, j'en profite pour passer sur l'autre berge et continue mon chemin mais toujours rien. Alors que j'arrive au passage busé où le ru rejoint le canal, un ragondin démarre dans le ru et fonce dans son terrier sans me laisser le temps de réagir. L'eau boueuse sort du terrier, je décide de tenter de rester un moment à l'affût en face de l'entrée. Assez rapidement, l'eau se met à bouger et un nez pointe à l'entrée du terrier. J'arme, vise et décoche. Le ragondin est séché sur le coup et frémit à peine avant de s'immobiliser alors que l'eau se teinte de rouge.

Une soirée au bord du canal de Labarthe, 27 avril 2016

Je tente de rester encore un peu à l'affût quand l'eau s'agite sur ma gauche. Je me prépare, un rat arrive en nageant. J'arme, vise mais la cible n'est pas grosse et il finit par remonter sur la berge d'en face où il s'immobilise. J'aligne ma visé et décoche. Presque coupé en 2, il saute à l'eau et tente de fuir mais il saigne abondement et s'immobilise très vite.

Une soirée au bord du canal de Labarthe, 27 avril 2016

Je récupère mes prises et mes flèches pour une petite photo.

Une soirée au bord du canal de Labarthe, 27 avril 2016

Je les mets dans mon sac à dos quand un remous attire mon attention près de la buse. Je me redresse et réencoche alors qu'un petit ragondin démarre et fonce vers la buse où il rentre sans que je n'ai le temps de d'armer. Je désarme et cours au bord du canal à la sortie de la buse. Le petit ragondin surgit, j'arme mais il plonge. Je me poste un peu plus en aval. Le ragondin refait surface sous une racine contre la berge opposée. J'arme, vise et décoche mais le manque de peu et il plonge. Je réencoche mais il ne remontera pas. Je pose mon arc et mon sac à dos puis traverse donc assis sur un pylône mis en travers du canal pour aller chercher ma flèche. Une fois cette dernière récupérée, je décide de retraverser un peu plus loin sur une passerelle. Alors que j'avance entre le Gers et la canal, un gros plouf retentit dans le Gers. Je m'avance et aperçois un filet d'eau boueuse sortant d'un terrier de la berge opposée et entends ronner un ragondin.

Je reviendrais tout à l'heure, je pars donc chercher mes affaires puis longe le ru sans rien voir avant de revenir vers le canal. Je le traverse au niveau de la vanne qui permet son alimentation puis pars en longeant le Gers qui fait un virage en s'éloignant du canal avant de s'en rapprocher à nouveau 200 mètres plus loin. Ici aussi les ragondins ne sont pas de sortie mais alors que je reviens près du canal, j'aperçois un gros ragondin au gagnage dans le blé près de la digue qui longe le cours d'eau. Je tente une approche et gagne peu à peu du terrain. Arrivé à environ 15 mètres le ragondin commence à devenir très méfiant et lève la tête dès que je bouge, m'obligeant à me statufier à chaque pas. A 12 mètres, voyant que le ragondin va partir, je tente une flèche qui le touche en plein coffre. Il s'effondre sur place, se secoue dans tous les sens puis fonce droit devant lui et passe la digue pour rentrer dans un énorme roncier.

Les ronces sèches craquent un instant puis le calme s'installe. Je m'avance et récupère ma flèche couverte de sang puis sors ma machette et commence à me frayer un chemin dans les ronces. Une grosse coulée part droit vers le Gers, l'autre tourne à 90° dans les ronces. Je coupe les ronces en suivant la seconde coulée sans voir de sang et trouve mon ragondin moins de 10 mètres plus loin.

Une soirée au bord du canal de Labarthe, 27 avril 2016

La luminosité baisse vite.

Une soirée au bord du canal de Labarthe, 27 avril 2016

Je pars vers le terrier où le ragondin est renté tout à l'heure mais il n'est pas ressorti, la nuit est vite là, il est temps de rentrer.

Une soirée au bord du canal de Labarthe, 27 avril 2016

Alex

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Présentation

  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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Ce blog est adressé à un public de chasseurs ou de curieux intéressés par la chasse. Il comporte des photos d'animaux morts ou de pistes au sang qui peuvent choquer certaines personnes sensibles.

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