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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 10:56

Ce matin, le réveil sonne à 4h30, le temps de me préparer rapidement et de déjeuner un peu, me voilà parti avec Hémo qui ne tient pas en place et veut venir avec moi. En route, un renard traverse dans mes phares sur la route de Barran. J'arrive sur place vers 5h40, Je me gare sous 2 gros noyers, en face du hameau du Carreté, pour que la voiture reste à l'ombre pour Hémo qui va m'y attendre. Le jour se lève doucement, le temps est couvert, je me prépare rapidement et pars par la route qui descend vers le ruisseau en contrebas. La route serpente en descendant, dans un virage à gauche une bande boisée est percée d'un passage qui débouche sur une prairie où j'ai vu un brocard accompagné d'une chevrette, à cette heure-ci, la dernière fois que je suis venu chasser ici. J'avance donc doucement pour arriver en bordure du passage. La petite prairie en contrebas a été fauchée et le brocard est couché en plein découvert à 60 mètres environ. Il regarde vers moi, j'ai certainement fais du bruit en marchant sur la route couverte de graviers qui crissent sous les pieds. L'approche est impossible mais je tente tout de même le coup, comptant sur la luminosité encore faible. J'avance tout doucement pour traverser le passage et me coller à la haie qui borde la droite de la prairie et rejoint la bande boisée qui la ferme. Alors que j'arrive au milieu du passage, le brocard, qui ne m'a pas quitté des yeux se lève, démarre, fait 20 mètres vers la bande boisée, s'arrête et regarde vers moi puis se met à aboyer avant de redémarrer. Je lui réponds mais il rentre à couvert où il continue à aboyer.

Je reprends ma progression sur la route, sur ma droite un tournesol encore très bas me donne une visibilité correcte, saur ma gauche, une haie épaisse me cache le champ de blé qui fait suite à la prairie. Arrivé au bout de la haie, la vue se dégage et je constate que le blé a été moissonné, l'approche va devenir de plus en plus compliquée car depuis un moment, il ne fait pas ou presque pas de vent et le sol très sec craque sous les pas. Le brocard recommence à aboyer en s'éloignant. Pas d'animaux en vue, j'arrive au ruisseau qui est couvert par une bande boisée. Je jette un coup d'œil de l'autre côté et aperçois la silhouette d'un chevreuil couché à environ 70 mètres dans le chaume de blé. Je ma baisse et avance à 4 pattes dans la végétation haute qui borde le fossé de la route puis tente de traverser le fossé mais le chevreuil se lève. C'est une chevrette, je me redresse et m'avance pour longer le ruisseau, elle démarre pour rejoindre le bois qui surplombe le chaume à ma droite. Elle fait une pause pipi et me regarde un instant à 10 mètres de la bordure du bois puis repart et disparaît dans le bois. Je longe un moment la bande boisée du ruisseau jusqu'à un passage à gué où elle s'interrompt sur 20 mètres environ. Je traverse le ruisseau pour jeter un coup d'œil sur le grand chaume de l'autre côté. Pas d'animaux en vue. Je reviens donc par l'autre côté du ruisseau pour rejoindre la route. Un lièvre assis me regarde arriver dans le chaume à 30 mètres de la route puis démarre et remonte vers le sommet du champ avant de bifurquer à 90° pour passer à environ 100 mètres parallèlement au ruisseau. Je continue, arrive à la route puis la traverse pour longer à nouveau le ruisseau maintenant bordé par un champ de tournesol. J'ai à peine fait 20 mètres qu'un chevreuil se lève dans une bande d'herbes hautes qui borde la bande boisée qui suit le ruisseau. L'animal traverse la bande d'arbres et disparaît rapidement.

De nombreux pieds de tournesol ont été en partie mangés par les chevreuils. Je longe doucement la bordure des tournesols en cherchant du regard les chevreuils mais j'arrive à une haie perpendiculaire au ruisseau. Je la traverse par un passage d'animaux très fréquenté et débouche sur un champ de blé. Je continue à progresser le long du ruisseau sur une bande enherbée fauchée en regardant la surface du blé pour tenter d'apercevoir dépasser une tête.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Pas de chevreuil en vue, le champ d'orge qui faisait suite au blé a été moissonné. Je continue à avancer quand j'aperçois une chevrette qui regarde vers moi à environ 100 mètres, juste en bordure du blé, sur le chemin enherbé qui sépare le blé du chaume d'orge.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Je continue à avancer sans me cacher mais la chevrette reste immobile et m'observe toujours. Alors que j'arrive au bout du champ de blé, j'aperçois quelque chose bouger dans la végétation du chemin et me rends vite compte qu'il s'agit d'un faon. Il sautille inconscient près du blé et semble brouter par moment.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Je les observe un moment puis continue à avancer, la chevrette démarre et remonte le chemin sur 30 mètres puis s'arrête alors que le faon qui n'a pas compris est parti en sens inverse droit vers moi. Il fait environ 15 mètres puis s'arrête, regarde autour de lui et finit par voir sa mère derrière lui et remonte la rejoindre. Tous 2 partent ensuite au galop en longeant au-dessus du blé.

Je continue ma chasse quand j'aperçois une tache sombre allongée dans le chaume à environ 300 mètres. Je la fixe en pensant qu'il s'agit peut-être d'un chevreuil couché quand il me semble voir une tête se relever puis se rebaisser. Je me rapproche vite du bord du ruisseau pour dissimuler la silhouette contre les arbres. Le ruisseau fait un virage à droite et me permet d'avancer à couvert mais je perds de vu l'animal un moment. Arrivé au bout du virage, je marque une pause d'observation mais l'animal a disparu. Tout à coup, je l'aperçois à nouveau alors qu'il fait un bon, c'est un renard qui chasse dans les andains de paille. Je m'avance un peu et trouve un passage pour traverser le ruisseau et me poster dans les arbres de la berge opposée. Ce poste me donne une bonne visibilité sur le chaume et une belle fenêtre de tir devant moi. J'enlève mon carquois et le pose à terre à ma gauche appuyé sur une petite branche.

Je commence mes cris de souris avec mes lèvres posées sur le dos de ma main. Malgré la grande distance, le renard réagit immédiatement et fonce vers moi. Je me rends alors compte que quelques branchettes me gênent et je les casse. Un animal démarre à ma gauche au même moment et plonge dans le ruisseau. L'eau est agitée d'un remous et je pense à un ragondin. Je reprends mes appels alors que le renard s'est arrêté à 150 mètres, ses oreilles braquées vers moi, Le renard redémarre mais bifurque à 90° pour partir vers le ruisseau. C'est alors qu'un mouvement attire mon regard, un vison d'Amérique noir nage juste en dessous de moi puis bifurque et escalade le talus pour venir vers moi. Il s'arrête à 1 mètres environ et me renifle, me présentant la tache blanche de son menton puis fait demi-tour et longe un peu la berge sur ma droite et s'arrête à nouveau pour humer l'air. Je cherche le renard du regard au travers des branchages sans arriver à le voir. Je reprends mes appels, le renard réapparaît, il vient droit sur moi en longeant le ruisseau. Le vison lui est juste à mes pieds et cherche toujours la provenance du bruit. Le renard arrive d'un pas décidé, il n'est plus qu'à 20 mètres, j'arme mon arc, il s'arrête à 7 ou 8 mètres sur ma gauche mais la fenêtre de tir entre 2 troncs de frêne est limitée. Le vison me tourne toujours autour. Je décide de laisser avancer encore le renard mais il décide de bifurquer et descend dans le ruisseau, saute sur un tronc courbe couché sur le ruisseau et court dessus pour foncer sur moi. Il va trop vite et je ne peux pas l'aligner dans la végétation. Il saute du tronc et percute mon carquois, à 1 mètre sur ma gauche, qui retombe 2 mètres plus loin devant moi faisant fuir le vison. Le renard qui s'est fait peur tout seul fait vite demi-tour et retraverse le ruisseau pour partir au galop en le longeant. Il s'arrête à 30 mètres et regarde vers moi, je tente de le rappeler mais il repart et disparaît.

Je viens de vivre un moment magique et n'en reviens toujours pas. Je quitte mon poste et retraverse le ruisseau pour continuer à le longer. Au bout du chaume de blé, un gué permet de traverser le ruisseau pour accéder à un chaume de blé. Le renard est là à 200 mètres de moi et 30 mètres de la bordure du bois. Je me serre dans la végétation du bord du ruisseau et tente de l'appeler à nouveau mais il ne se fera pas avoir 2 fois et continue sa chasse sans s'occuper de moi. Je décide de continuer car l'approche est impossible. Dès que je suis à découvert, le renard regarde vers moi puis file dans le bois. Je longe un chaume de blé par la droite pour arriver dans une zone de vignes. 2 parcelles sont séparées par un chemin enherbé que je commence à suivre tout en regardant alternativement à droite et à gauche entre les rangs de vigne. J'aperçois rapidement un gros lièvre à ma gauche, il broute en boule, je continue. Quelques rangs plus loin, j'aperçois furtivement un arrière train de chevreuil qui traverse un rang de vigne à contre sens de ma progression. Je fais donc demi-tour pour tenter de l'apercevoir, j'avance doucement d'un rang à l'autre quand je l'aperçois au 3ième rang. C'est une chevrette, elle est à 60 mètres environ, je la suis un peu en longeant la vigne pour la photographier mais elle presse subitement le pas et je n'arrive pas à la prendre en photo entre les rangs. Je la laisse partir et reprends ma progression en surveillant les rangs. Un peu plus loin, j'aperçois furtivement un animal passer à 100 mètres, au bout des rangs de vigne. A la démarche, il m'a semblé reconnaître un lièvre. J'avance pour l'apercevoir à nouveau et confirme mon impression, c'est un lièvre.

En progressant au milieu des vignes, je finis par déboucher sur un chemin de terre et commence à le suivre en direction d'un champ de blé en long qui s'élargit pour finit entre 2 bosquets, un en crête à gauche, un couvrant le basfond et remontant vers les vignes à droite. J'aperçois une tête de chevreuil dans cette parcelle de blé que je surplombe. Je me fige, c'est un brocard, je réfléchis vite à la meilleure façon de l'approcher quand une seconde tête apparait derrière la première, c'est la chevrette. Sa présence va encore compliquer l'approche. Les têtes disparaissant dans le blé, je me décale rapidement sur la droite du chemin dans une friche retournée où le sol souvent à nu n'est pas trop bruyant. Je me positionne ainsi hors de vue des animaux car une haie qui rejoint le bosquet fait écran. Je progresse ainsi doucement pour ne pas faire trop de bruit et rejoins le bout de la haie sans voir les animaux. Je me cale au bout de la haie pour observer un instant et constate que les animaux sont remontés et se dirigent vers le bord du blé qui débouche sur une zone de terrain nu. Je suis en difficulté, les chevreuils baissant la tête dans le blé, je tente de m'avancer à découvert sur une bande de prairie fauchée de 35 mètres de large pour rejoindre le bord du blé. Le relief du terrain fait que le brocard en tête est passé dans un creux et ne peux plus me voir mais la chevrette en retrait lève la tête. Je me fige accroupi en boule, elle regarde un moment vers moi puis devant elle le brocard et se tranquillise, elle avance et passe elle aussi dans le creux.

Je me relève et pars vite vers le bord du blé puis le suis rapidement en direction du chemin de terre tout en surveillant les animaux mais je suis toujours hors de leur vue. Arrivé au chemin, je le longe et rejoins une parcelle de vigne qui borde le blé sur environ 50 mètres. Le relief du terrain me cache toujours les chevreuils, je commence à suivre le bas des rangs de vigne quand j'aperçois le dos et la tête basse de la chevrette, elle remonte vers le haut de la vigne, le vent descend vers le blé. Je décide de tenter de remonter le rang de vigne devant lequel je me trouve pour tenter d'intercepter les animaux plus haut mais le relief du terrain ne me permettait pas d'apprécier la longueur de cette vigne qui fait plus de 100 mètres. Je décide de continuer tout de même, le sol jonché de fragments de sarments est craquant et je ne peux pas avancer trop vite si je veux rester discret. Arrivé au bout de la vigne, je longe à nouveau à 90° des rangs pour rejoindre le coin de la parcelle. Le relief du terrain ne me permet pas de voir les animaux, je longe doucement la vigne pour redescendre vers le blé. Arrivé au milieu de la vigne, j'aperçois la chevrette qui redescend vers le blé, je n'aurais pas dû monter. Je passe derrière le premier rang de vigne et continue à descendre doucement quand j'aperçois le brocard. Tout à coup, alors que je suis encore à 70 mètres de lui, il lève le nez, le vent ne semble pourtant pas aller vers lui mais il devient inquiet, regarde la chevrette puis fonce dans le blé et je perds les chevreuils de vue dans le creux du terrain. Je descends rapidement au fond de la vigne et vois les animaux qui se sont arrêtés au milieu du blé à 150 mètres environ.

Ils repartent, le brocard remonte en aboyant vers le bosquet de gauche et la chevrette part en descendant vers le bosquet du bas. Je traverse le blé pour longer le bosquet du bas un moment alors que la chevrette traverse à grands bons puis remonte vers le coin de bosquet de crête alors que le brocard aboie toujours. Je passe au-dessus du bosquet longé par des tournesols, plusieurs pieds de tournesol ont été pelés par les bois d'un brocard. Le brocard aboie toujours plus en avant. Je passe une haie perpendiculaire au bosquet et débouche sur un grand champ d'orge. Pas de brocard en vue, je pars vers le Hameau du Carreté puis longe la route pour retomber à ma voiture. Je décide de faire un petit tour dans les grands chaumes de blé avant de changer de secteur. Je longe entre les vignes et un bosquet puis tombe au coin d'un chaume. Pas de chevreuil, je descends vers une habitation en rénovation puis la passe et débouche sur le haut des grands chaumes de blé. Une bande de bois descend dans le chaume, je biaise vers le bout de cette dernière puis observe derrière. Une tache blanche en bordure du bois en contrebas attire mon regard, c'est un chat, il regarde vers moi. Pas de chevreuil en vue, je traverse le chaume pour rejoindre un chemin forestier qui démarre près du chat. Un très gros lièvre part dans mes pieds, son oreille gauche est en lambeaux. Il lève et baisse les oreilles en détalant. Le chat rentre dans le bois. Je rejoins le chemin forestier puis le longe et débouche sur une clairière surmontée d'une résidence secondaire, je longe le bas de la clairière et débouche sur une zone humide piétinée par les sangliers et couverte de souille au bord du haut du très grand chaume de blé. Un coup d'œil aux alentours, pas de chevreuil, je redescends donc vers le ruisseau. Une chevrette surgit du haut du chaume, de la bande boisé le séparant de la clairière et rentre au bois un peu plus loin.

Je décide de revenir à la voiture et de changer de secteur. Mon téléphone vibre, ma compagne veut que je la rappelle, il y a peu de chance qu'un chevreuil soit de sortie dans le secteur. Je la rappelle en rejoignant le ruisseau puis discute avec elle tout en longeant le cours d'eau quand une masse me fait stopper net. J'averti ma compagne que je vois un chevreuil mais je me rends compte qu'il s'agit en fait d'un très gros renard à 150 mètres devant moi, nous coupons la conversation mais il m'a vu et file vers le bois. Un gros lièvre est campé comme ce matin près de la route. Je me cale à genoux dans la haie au bord du ruisseau et tente des cris de souris mais c'est le lièvre qui vient, pas le renard. Je me redresse et fais partir le lièvre venu à environ 45 mètres. Je rappelle ma compagne et retourne vers ma voiture. Un chat noir est couché là où était le brocard ce matin dans la prairie fauchée. Hémo est content de me voir revenir et me fait la fête, le temps est toujours gris, il est environ 9h, je décide de partir chasser sur le secteur de Bourras où nous organisons chaque année la battue des archers. Je me gare au bord de la route, sur un petit parking contre un bois pour être à l'ombre au cas où la chasse s'éterniserait puis je pars par la route un moment avant de prendre à droite et de prendre en bordure d'une parcelle de tournesol en traversant le fossé de la route. Des pieds de tournesols sont mangés de frais. Je rejoins le bord de l'Osse puis longe la bande enherbée entre la rivière et les tournesols. Pas de chevreuil, je rejoins un petit pont qui me permet de traverser l'Osse. Je continue à longer les tournesols par l'autre rive jusqu'à une plantation de peupliers, je continue à suivre les tournesols et rejoins le bord de la Vieille Osse qui serpente et borde le bois. Je la suis jusqu'à un ponton qui l'enjambe pour rejoindre une vielle palombière que je traverse pour ressortir de la bande boisée sur un champ d'orge. Pas de chevreuil, je prends à droite pour rejoindre la bordure d'un grand bois qui remonte vers le territoire de Courensan. Je passe une haie qui descend du bois. Pas de chevreuil dans le grand champ d'orge où j'ai fait mon premier brocard de la saison.

Je commence à suivre la droite de la haie en direction du bois. Une tête dépasse de l'orge au loin sur ma droite, c'est certainement la chevrette vue à cet endroit le soir où j'ai fléché mon premier brocard de la saison. Je la laisse et continue. Je longe maintenant le bois et rejoins la bordure d'une grande mare encastré dans la bordure du bois. J'aperçois vers le bout de la mare, contre la berge opposée dans une zone dégagée de végétation un gros ragondin. Il commence à descendre vers l'eau et s'arrête. Je change ma flèche pour une équipée d'une vieille lame. Je m'approche doucement pour me positionner en face de lui mais alors que je suis prêt à armer, le ragondin se coule dans l'eau et se cale sous un creux de la berge, partiellement caché par une grosse racine. Seule sa tête et son dos dépassent de l'eau, il est à environ 15 mètres. J'arme doucement, vise la tête et décoche. Le ragondin touché en pleine tête est séché net. Impact cassant très bruyant a réveillé le jeune brocard du secteur qui était couché sur le chemin couvert de végétation en bordure du bois. Il a redressé la tête et regarde vers moi, j'encoche doucement une flèche mais il se lève et rentre dans le bois. Je m'avance tout doucement mais en arrivant là où je l'ai vu disparaître, je l'entends démarrer. Je regarde au travers des branchages et le vois s'arrêter de cul à environ 45 mètres dans le bois. Je l'aboie mais il hésite un peu puis se débine et disparaît. Je rentre donc dans le bois pour aller chercher mon ragondin et le retrouve grâce à ma flèche qui dépasse de sous la berge.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Après avoir pris une petite photo de ma prise, dans le bois, près de la mare,

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Je repars à travers le bois vers le champ d'orge au-dessus de la palombière. Je pose mon ragondin que je récupérerai tout à l'heure au bord du bois puis pars en longeant le bois vers une prairie fauchée ponctuée de balle ronde de foin pour remonter vers les vignes qui bordent la gauche du haut du grand bois en limite de Courensan. Pas de chevreuil dans le secteur je pars donc vers un autre secteur de vigne et tourne autour des parcelles pour tenter d'apercevoir un chevreuil entre les rangs. Toujours rien, je redescends vers la route en contrebas en longeant le grand chaume d'orge. Toujours rien, les silos de Roques sont en pleine activité en cette période de moisson. Des camions sont entrain de charger des céréales.

Je traverse la route et prends un chemin de terre, entre 2 parcelles de blé, qui part vers une passerelle métallique qui enjambe l'Osse. Tout à coup, une poule faisane décolle à ma droite et me fais sursauter avant d'aller se reposer dans le blé. Arrivé au bord de l'Osse, je la longe sur la bande enherbée qui la sépare du blé. J'avance tranquillement quand j'entends plonger un ragondin, je ne le vois pas remonter et continue quand l'eau s'agite devant un terrier de la berge opposée. Arrivé au bout du blé, je reviens vers la route à travers une friche épaisse. De nombreuses couchettes de chevreuils et des zones couchées par les sangliers ponctuent la friche. Je rejoins une mare où j'ai vu des ragondins un soir de la semaine. Un gros saule pleureur couvre le départ de la mare, je contourne ce gros arbres quand j'aperçois plusieurs ragondins s'éloigner en longeant la berge de droite, un moyen et 4 petits. Je m'approche tranquillement, un retardataire se met à l'eau et suit la famille quand j'aperçois un autre petit ragondin qui est resté sur la berge à environ 8 mètres. J'arme, vise la tête et décoche. Ma flèche atteint le ragondin où je visais et ce dernier sursaute à peine à l'impact se retrouvant pendu au-dessus de l'eau sur ma flèche fichée dans la berge. Je pose mon arc et pars chercher ma prise.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Des remous agitent encore la mare un peu plus loin, je fais le tour par l'autre berge et aperçois une jeune poule d'eau qui remonte sur la berge et un petit ragondin calé contre la berge. La flèche sera impossible à récupérer, je ne tire pas et repars chercher mon premier ragondin. Il est bientôt 11 heures, il est temps de rentrer. Je reprends la route puis pars à travers champ. Des pieds de sangliers datant de la dernière pluie ont marqués le sol en tous sens (certains sont tout petits, il doit y avoir des marcassins) entre les petits pieds de tournesol à peine levés. Je traverse la vielle Osse au coin du bois, la longe sous les peupliers et ressors dans les tournesols pour rejoindre la palombière et récupérer mon ragondin.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Sur le retour, alors que je vais passer le pont de l'Osse, j'aperçois une grosse tache rousse contre la rivière et quelque chose bouge derrière, je pose mes ragondins, le vent s'est levé et souffle fort face à moi. Je décide de tenter l'approche derrière le premier rang de tournesol mais, l'animal fais volte-face et rentre dans les tournesols tranquillement, c'est une chevrette suitée de son faon. Je récupère donc mes ragondins et rentre à la voiture.

Hémo commençait en avoir marre, nous rentrons, sur le retour une chevrette mange tranquillement dans les blés de Saint Jean Poutge. En arrivant à la maison Hémo est tout fier de m'aider à décharger mes prises et s'emporte le petit ragondin pour le manger. Je vais garder le gros pour des personnes qui m'ont commandé 4 ragondins pour les manger.

Le vison, le renard et... les ragondins, 27 juin 2015

Alex

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 21:23

Ce soir, nous décidons avec ma compagne de partir faire quelques photos de chevreuils sur un petit territoire de chasse où je chassais le chevreuil en tir d'été il y a quelques années mais où j'ai dû laisser la place à Actéon (chasse touristique) faute de vouloir m'aligner sur les prix pratiqués par cette organisation qui rafle chaque année plus de bracelets en tir d'été ou d'hiver et empêche les chasseurs gersois n'ayant pas les moyens de s'aligner sur leurs tarifs prohibitifs de pouvoir chasser le chevreuil en tir d'été. Nous enfilons nos tenues camo et partons pour le lieu-dit de la Grangette à Pavie.

Je me gare au bord du chemin de la Salière après les dernières maisons puis nous rejoignons le chemin forestier qui descend vers un grand champ de blé en fond de combe. Ce soir, le vent souffle assez fort et serra idéal pour faire de l'approche. Nous débouchons donc au bord des céréales. Je jette un coup d'œil à la surface du champ mais aucune tête de chevreuil en vue. Nous prenons donc un passage de tracteur pour remonter en crête du champ. Nous avançons tranquillement, je suis en tête quand ma compagne, surprise par une grande couleuvre passant entre nous 2, pousse un cri derrière moi me faisant me retourner. Elle m'explique qu'elle vient de voir un serpent, un rapide coup d'œil dans le blé et je remarque un mouvement dans les céréales. Je m'élance à sa poursuite et la rattrape à environ 10 mètres et l'attrape par la queue.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Je la soulève du sol mais elle n'est pas contente et remonte vers moi pour tenter de me mordre passant pas loin de me mordre au visage. C'est la première fois que je vois une couleuvre arriver à se retourner de la sorte alors qu'elle est prise par la queue.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

N'arrivant pas à lui saisir la tête, je décide de changer de technique et tout en la maintenant par la queue, je repose sa tête au sol pour lui permettre ainsi de serpenter.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Je lui bloque ensuite la tête sans appuyer avec mon pied puis la saisis derrière la tête.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Une fois la couleuvre maîtrisée, je reviens vers ma compagne.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

La couleuvre n'est pas contente, elle ouvre la gueule pour mordre et excrété une substance très nauséabonde par son cloaque qui va me parfumer les mains pour un moment.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Après quelques photos,

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

je relâche ma prise dans le blé. Nous continuons vers un angle de bois un peu plus loin sur notre droite. De grands ronds d'avoine ponctuent le blé et j'explique à ma compagne que c'est souvent là que les chevreuils se couchent. Nous avançons jusqu'au bord du blé où je marque une pause pour observer l'autre parcelle de blé et la parcelle d'avoine en contrebas. Une grosse haie sépare les 2 cultures. Ma compagne pousse un cri de surprise dans mon dos et me fais sursauter, une chevrette vient de démarrer, juste à ses pieds, d'un petit rond d'avoine. Elle file à grands bons vers le bois tout proche. Avec le vent fort, je ne l'avais même pas entendu démarrer.

Nous prenons à droite en suivant le bois pour passer un passage entre la grosse haie qui sépare les cultures et le bois. Nous arrivons au bord de l'avoine qui descend vers un ru marquant le fond de combe. En face, remonte un champ de blé vers un petit bosquet où j'ai réussi à faire venir un brocard et une chevrette, au Butollo, à ma compagne qui a pu les prendre en photo lors de sa première sortie photo avec moi. Nous nous remémorons cette belle sortie hivernale.

 

Flash Back :

Alors que nous arrivons dans un petit bosquet, j'aperçois 2 chevreuils dans le champ travaillé devant nous. Ma compagne un peu en retrait ne peut pas les voir encore, je lui dis de se cacher et que je vais tenter de les appeler. Je lui ai prêté des habits de camouflage qui lui sont trop grands.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Je suis accroupis au pied d'un gros chêne et n'ai pas regardé avant de commencer à appeler où elle s'était caché et, dès les premiers appels, ils foncent sur nous. Une chevrette arrive en premier et rentre dans le bois.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Ma compagne debout contre un arbre n'en revient pas, les chevreuils ne la voient pas et avancent droit sur elle. La chevrette se plante juste à quelques mètres devant elle, suivie par le brocard alors qu'elle prend des photos sans oser bouger.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

La chevrette reste immobile et fixe le paysage cherchant l'erreur, le brocard s'avance encore un peu puis se fige.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Notre odeur finira par nous trahir, faisant fuir ces 2 beaux animaux.

Je scrute le champ de blé qui couvre le penchant opposé quand j'aperçois du mouvement dans les céréales, une tache rousse descend vers le ru. Je montre ce chevreuil à ma compagne puis lui dis que nous allons tenter une approche. Nous descendons rapidement en suivant l'avoine jusqu'à environ 30 mètres du ru puis nous nous postons à genoux au bord de la culture. Le chevreuil a disparu, je le cherche un moment du regard quand je l'aperçois furtivement derrière quelques buissons et ronces qui poussent en haut du talus du ru. Je le montre à ma compagne alors que sa tête se dégage un peu plus. Il broute les feuillages, c'est un magnifique brocard aux pointes bien blanches. Il est à environ 70 mètres.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Il s'avance doucement vers nous derrière ce petit écran de végétation et je décide de tenter une approche, je m'avance à 4 pattes dans l'avoine sur environ 30 mètres tout en surveillant le brocard et me recale dans un passage de tracteur. Je n'ai pas été repéré mais quand je me retourne je constate que ma compagne ne m'a pas suivi. Je lui fais signe de me rejoindre mais elle a peur de se faire repérer et ne vient pas. Le brocard finit par sortir plus à découvert et à repérer un mouvement. Il regarde maintenant vers nous. Je me fige, baissé sous le niveau de l'avoine.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015
Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Il baisse par moment la tête mais la remonte aussitôt pour nous fixer à nouveau. Ce manège dure un moment puis le brocard se lèche le flanc opposé, c'est parfois une feinte pour regarder par-dessus son épaule et je ne bouge toujours pas.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

La situation étant compliquée pour une approche plus en avant pour moi ou ma compagne, je décide de tenter quelque chose. Je commence à aboyer, le brocard réagit très vite à ma provocation et saute dans l'avoine. Comme je le voulais, il ne peut plus nous voir, je fais alors signe à ma compagne de se rapprocher rapidement. Cette fois elle vient vers moi contrariée et me demande pourquoi j'ai fait partir le chevreuil. Je lui réponds que je l'ai fait venir dans l'avoine pour ne pas qu'il la voit se rapprocher. Je reprends mes aboiements, ma compagne est derrière moi dans le passage de la seconde roue du tracteur. Je me redresse quand j'aperçois les bois du brocard qui avance parallèlement au ru pour passer à 7 ou 8 mètres sur ma droite. Je l'annonce à ma compagne et lui dit de se préparer en lui expliquant où il va sortir car elle est toujours baissée dans la culture. Je me baisse, ma compagne ne tarde pas à le voir arriver et se prépare à le prendre en photo. Il se plante plein travers à 8 mètres d'elle, dégageant son cou dans le passage de tracteur et la fixant en se léchant les naseaux.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Le brocard finit par faire demi-tour et s'éloigne dans l'avoine au petit trot. Nous voyons un moment sa tête dépasser puis il disparaît dans la culture.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Je tente de le faire revenir en aboyant un moment mais plus rien ne bouge. Nous décidons de remonter vers le bois et retournons sur la bordure du champ quand j'aperçois les bois du brocard qui revient vers nous au galop par le passage de tracteur. Il a fait une grande boucle pour nous prendre au vent et revient par le haut du champ. Il stoppe net en comprenant que quelque chose ne va pas puis repars à grands bons en sens inverse. Je reprends mes aboiements et le suis tranquillement. Il vient se planter à 40 mètres environ de moi. Je continue mes aboiement, il hésite, il regarde devant derrière, devant... s'avance un peu. Nous voyons ses bois bouger. J'insiste en aboyant puis tente de trouver une herbe pour imiter une chevrette en soufflant dessus entre mes pouces mais je n'arrive pas à trouver la bonne herbe et continue à aboyer.

Le brocard finit par reprendre sa progression et remonte doucement vers le haut de l'avoine. Je le suis en l'aboyant et m'arrête dès qu'il s'arrête mais il finit par démarrer et remonter à grands bons vers le bois.

Le pensant parti, nous remontons également vers le bois mais en arrivant au bord du bois, le brocard nous fait la surprise de surgir de la culture et de se planter sur la bande enherbée. Le temps de prendre la photo, il saute au bois où il nous aboie.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Je lui réponds un moment et il reste à 20 ou 30 mètres pendant plusieurs minutes avant de se décider à s'éloigner en protestant. Nous nous éloignons donc tranquillement de notre côté et partons faire le tour du territoire mais le vent n'est plus avec nous et nous ne verrons pas d'autres chevreuils. La luminosité décroissante ne permettant plus de prendre de belles photos, nous rentrons.

Une sortie photo avec ma compagne, 18 mai 2015

Alex

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 21:19

Ce matin, rendez-vous est pris pour une sortie ragondin sur Labéjan avec Christophe et Manu. Christophe m'ayant rejoint chez moi, nous partons rejoindre Manu qui nous attend déjà près du premier Lac. Je me gare sous la digue alors que Manu nous rejoint à pied. Nous discutons rapidement de notre stratégie de chasse. Manu partira sur la gauche pour rejoindre la principale zone de terriers, au coin du bosquet qui borde le bout du lac. Christophe gardera la gauche du lac et moi la droite. Nous partons tous par la gauche du lac, mes collègues continuent alors que je traverse, sur une poutre en béton, le déversoir du lac. J'avance en longeant la digue quand j'aperçois un gros ragondin qui se précipite vers le lac à environ 30 mètres devant mes collègues qui ne peuvent pas le voir à cause d'une haie d'arbres qui borde le départ du lac sur environ 40 mètres. Je leur annonce le rongeur à voix haute mais trop tard il plonge. Mes collègues s'avancent rapidement mais le ragondin remonte loin de la berge puis revient vers la bande d'arbre. Christophe s'en occupe et Manu poursuit vers les terriers. Je passe à couvert derrière la digue, 2 autres ragondins sont à la surface du lac et j'espère les voir se rapprocher mais ils ont flairé le piège et finissent par s'éloigner en biaisant vers la berge de droite.

Je reviens vers Christophe pour l'aider à retrouver le premier ragondin mais il a disparu au niveau des arbres et il nous est impossible de le retrouver. Je repars donc en longeant la digue pour tenter de retrouver les 2 fuyards quand j'aperçois un gros ragondin calé contre la digue près du coin du lac. Je passe donc derrière la digue pour tenter une approche. Je ne vois plus le ragondin mais peux surveiller son remous. Je finis mon approche arc armé en revenant vers lui mais il a plongé. Je me cale au bord de l'eau, désarme et attends qu'il remonte mais rien quand Christophe m'annonce un autre ragondin venant vers la berge entre lui et moi. Je fais donc demi-tour pour l'intercepter mais il a plongé. J'avance doucement en surveillant le lac quand, en arrivant près d'un tronc calé contre l'enrochement de la digue, j'aperçois un ragondin immobile sous l'eau peu profonde, près de la digue, à 3 mètres de moi. J'arme, vise et décoche. Ma flèche me semblait bonne mais le ragondin est parti en trombe sous l'eau sans accuser le coup. Je récupère ma flèche mais pas une trace de chair ou de poil. Christophe me rejoint et je lui explique mon tir puis nous nous séparons pour aller longer chacun un côté du lac. Arrivé au coin du lac, je surveille bien la zone car un enchevêtrement de vieux pylônes EDF cache parfois des ragondins mais rien en vue. Je longe donc la berge de droite en insistant sur chaque touffe de végétation qui pourrait abriter un ragondin.

Alors que j'arrive au niveau d'une zone où la berge est bordée par de petits saules poussant dans l'eau à quelques mètres de la berge, un ragondin surgit des joncs et plonge pour remonter rapidement et se caler au pied d'un petit saule à moins de 5 mètres de moi. J'arme, vise et décoche. Touché le ragondin plonge, remonte rapidement et vient se caler dans la fourche du petit saule où il s'immobilise rapidement.

Un petite sortie entre amis, 16 mai 2015

Ma flèche flotte derrière le saule, hors de portée de mon lancer et risque de couler rapidement, je m'avance donc dans l'eau pour récupérer mon ragondin que je lance sur la berge puis ma flèche avant de revenir au bord. Je retourne sur la berge, laisse mon ragondin sur place puis tente de continuer en longeant la berge pour essayer de déloger un autre ragondin. J'insiste tout particulièrement sur une zone très encombrée avec un arbre mort couché dont le branchage recouvre la berge et l'eau mais rien là, plus loin, rien non plus contre un peuplier couché sur l'eau. Je continue et passe en face de Manu puis pars vérifier les saules qui poussent dans l'eau près de la pointe du lac mais toujours rien. Manu n'a rien vu venir et les ragondins ont disparu c'est bizarre. Je fais demi-tour, récupère mon ragondin et regarde à nouveau toute la berge sans succès jusqu'à la digue puis par rejoindre Christophe pour l'aider à inspecter sa berge en détail. Pas de ragondin, près du bosquet, au pied d'un gros saule pleureur nous tombons sur 3 poussins de foulque. Un s'éloigne mais 2 restent immobiles et j'en profite pour les prendre en photo.

Un petite sortie entre amis, 16 mai 2015

Les ragondins ayant disparu nous décidons de changer de lac car il est déjà tard dans la matinée. Nous appelons Manu qui nous rejoint puis retournons aux voitures puis partons pour le lac du Fourcès. Arrivés sur place, nous nous garons au bord de la route puis descendons vers le lac. Manu et Christophe vont prendre à droite et moi en face. Je longe donc la digue et rejoins la berge opposée. Pas de ragondin en vue, Manu est resté en retrait, Christophe avance en même temps que moi. Arrivé vers le milieu du lac, je repère un gros ragondin en boule contre la berge au bout du lac au pied de grands peupliers. Il est plus près de Christophe que j'interpelle pour lui montrer le gros rongeur. Le ragondin en profite pour plonger. Christophe s'avance rapidement et se poste sur les terriers près du coin du lac. Rapidement, le ragondin refait surface devant lui, contre la berge, mais le temps d'armer il a replongé. Nous surveillons tous la surface du lac un bon moment mais rien ne vient et nous pensons qu'il nous a échappé quand Manu m'interpelle, le ragondin a refait surface et replonger, il va vers le coin de la digue de mon côté pour y rejoindre un terrier. Je pars au pas de course et me poste au coin du lac sur la buse du déversoir.

Rapidement le ragondin fait discrètement surface à environ 10 mètres contre la berge, à quelques mètres du terrier. Mon œil a perçu ce léger mouvement, j'arme rapidement, vise et décoche sur le ragondin calé contre la berge. Touché à la colonne en arrière des épaules, il se débat et se dégage de ma flèche restée fichée dans la berge. Il plonge et remonte rapidement, il saigne beaucoup. Je réencoche rapidement, arme, vise et décoche pour cette fois le sécher. Je récupère ma prise et mes flèches, il est très gros, c'est un mâle. Christophe part vérifier si des ragondins ne se trouvent pas un peu plus haut sur une mare mais rien. Nous retournons aux voitures.

Un petite sortie entre amis, 16 mai 2015

Nous nous séparons là, sur le retour, nous ne verrons pas de ragondin avec Christophe.

 

Alex

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 21:15

Ce soir, j'ai décidé d'amener Manu chasser sur 2 mares situées sur la propriété de la pépinière de Mirande.

Les ragondins de la pépinière, 10 mai 2015

La propriétaire m'a contacté par l'intermédiaire de mon blog pour me demander de venir tuer les ragondins qui font des dégâts sur sa propriété et pullulent faute de chasse et de prédation. Je suis déjà allé y faire un tour il y a quelques jours avec Jacques et j'ai pu flécher 2 gros ragondins mortellement mais les ai perdus au terrier.

Les ragondins de la pépinière, 10 mai 2015

Manu passant ses weekends à Mirande chez ses beaux-parents et la saison du chevreuil approchant, j'ai décidé de le laisser s'occuper du secteur. Nous nous retrouvons devant le portail de l'habitation puis je sonne et la propriétaire nous ouvre. Nous garons les voitures dans la cours et partons vers le première mare mais la mère de la propriétaire nous suit pour nous faire la conversation et son chien aboie un moment près du plan d'eau. Je fais un tour de la mare au cas où sans y croire et effectivement les ragondins ne sont pas dehors.

Je montre la première mare, qui forme une bande rectangulaire encadrant un jardin et coupée par 2 passages d'accès au jardin, à Manu puis nous partons donc vers la seconde mare en forme de L au fond de la propriété. Cette mare est bordée de peupliers et d'arbres sur tout son long sauf une partie de la barre courte du L. Les seuls accès sont du côté intérieur du L. Arrivé au bout du L nous jetons un coup d'œil sur la mare mais un ragondin traverse de droite à gauche pour aller rentrer au terrier. Manu se poste en face du terrier et je pars vers la zone dégagée. Un remous agite l'eau sous la berge opposée mais de nombreuses carpes mangent dans ces eaux peu profondes et agitent la surface. J'attends un peu mais rien ne vient, je repars vers Manu toujours posté puis décide de revenir me poster dans la zone dégagée quand un gros ragondin sort de sous la berge puis s'avance en la suivant sur 2 ou 3 mètres avant de remonter dans une sorte de terrier très abrupt sans se presser. J'ai le temps d'armer mais le temps de viser, il a disparu. Il me semble encore voir son arrière train et décoche mais rien ne bouge alors que ma flèche est là où je la voulais, c'était un effet de lumière.

Je fais le tour pour aller chercher ma flèche, Manu vient voir ce que je fais. Je traverse les branchages pour me coucher à plat ventre et tenter de sortir ma flèche quand le gros ragondin surgit à côté de ma main et plonge. Manu n'a pas réagi, il n'a pas compris que le "plouf" venait d'un ragondin et je lui lance : Ho, Manu, c'était un ragondin". Il part vite se poster plus loin. Ma lame est prise dans les racines et je n'arrive pas à la dégager, je tente alors de la dévisser mais elle tourne dans le vide et je dois abandonner ma flèche. Je reviens vers Manu posté entre 2 peupliers, il me fait signe qu'il a vu 2 ragondins rentrer au terrier en face de lui. Je me poste donc aussi entre 2 peupliers à quelques mètres de Manu. Après un bon moment, l'eau s'agite sous la berge à ma droite et un ragondin finit par s'avancer sur l'eau. J'arme doucement et le flèche alors qu'il passe devant moi à quelques mètres. Ma flèche est rentrée plein coffre et des bouts de poumon flottent à la surface de l'eau.

Les ragondins de la pépinière, 10 mai 2015

Le ragondin, qui a plongé, remonte près de la berge, surgit de l'eau, fais une petite boucle sur le talus abrupt puis retombe à l'eau où il s'immobilise rapidement.

Les ragondins de la pépinière, 10 mai 2015

Je reste immobile un moment à mon poste. Rien ne bouge et la luminosité commence à baisser, je quitte mon poste et m'approche doucement de Manu pour lui signaler que je pars jeter un coup d'œil à l'autre mare. Je contourne donc le plan d'eau puis pars vers l'autre mare. En arrivant près de la mare, je jette un coup d'œil le long des berges quand j'aperçois une boule de ragondins petits et moyens, ils sont au moins 15 sur la berge opposée dans l'angle à ma gauche autour d'un gros tronc mort encore sur pied. Je tente une approche mais un ragondin me repère et démarre pour se jeter à l'eau et entraîne ses collègues. Un des ragondins remonte sous la berge en laissant dépasser juste le haut de sa tête. J'arme vise et décoche. Le ragondin disparaît à l'impact mais ma flèche s'agite à peine. J'ai dû le toucher. Je cherche ensuite à tirer un autre ragondin mais ils sont déjà tous aux terriers. Je fais le tour pour récupérer ma flèche par le jardin et dégage mon ragondin touché en pleine tête.

Je retourne voir Manu. Il a fléché un ragondin qui sorti du terrier après mon départ était en train de s'acharner sur mon ragondin mort. Je lui raconte que j'ai vu pas mal de ragondins et lui conseille d'aller se poster là-bas avant la tombée de la nuit. Alors qu'il quitte son poste, je tente de retrouver, avec une très longue branche, ma flèche restée fichée au fond de la mare dans la vase mais en vain, je pars donc récupérer la flèche de Manu et les ragondins. Je pars ensuite retrouver Manu, il a vu des ragondins sans pouvoir les tirer. La nuit tombe nous retournons aux voitures avec nos prises. Les propriétaires sortent voir les ragondins. Elles sont très contentes, cela fait 5 ragondins de moins en 2 sorties mais Manu va avoir encore pas mal de boulot pour les éradiquer.

Les ragondins de la pépinière, 10 mai 2015

Alex

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 21:01

Ce matin, nous nous sommes donnés rendez-vous avec Manu pour aller chasser sur Loubersan. Nous nous retrouvons sur un petit parking au centre du village puis prenons une voiture pour descendre vers 2 lacs un peu plus loin. Nous nous garons au bout d'un chemin de terre, nous préparons et partons vers le lac de droite. Manu passe sous la digue pour aller longer la berge de gauche et j'attaque de longer la berge de droite. Les ragondins ne semblent pas de sortie, Manu part se poster au niveau des terriers. Alors que j'arrive près du bosquet qui borde le lac, plusieurs ragondins démarrent sur le lac mais le temps de me rapprocher, ils ont tous plongé. J'averti Manu qui part vite se poster mais les ragondins se sont volatilisés et ne refont pas surface. Je décide de continuer un peu en rentrant dans le bosquet car parfois certains ragondins se cachent sous des branches basses qui couvrent l'eau ou au pied d'arbustes partiellement immergés. J'avance doucement quand j'aperçois la tête d'un gros ragondin qui dépasse le l'eau dans des branchages à environ 10 mètres de moi. La fenêtre de tir n'est pas bien grande, j'arme doucement, vise la nuque et décoche. Le ragondin plonge et disparaît, j'ai dû le manquer.

Ne voyant pas réapparaître le ragondin, je continue à longer le lac dans le bosquet puis en ressort et continue à suivre la bordure du lac qui est alimenté par 2 vallées qui se rejoignent se terminent par 2 avancées d'eau à l'arrivée des 2 ruisseaux. Je passe le premier ruisselet et suis la berge qui revient vers le lac avant de partir face à Manu. Alors que j'avance face à mon collègue, ce dernier m'avertit qu'un gros ragondin touché à la tête doit être caché dans la végétation devant moi. J'avance donc doucement en scrutant la végétation partiellement immergée quand une tache triangulaire de couleur chair m'interpelle à 3 ou 4 mètres devant moi. Je stoppe net et aperçois alors un gros ragondin qui me fait face avec une plaie à la tête. J'arme doucement mon arc et lui décoche une flèche de tête qui le laisse sur place. Je continue un peu pour longer la seconde arrivée de ruisseau mais pas de ragondin. Je reviens donc vers le ragondin. Manu m'explique qu'il l'a touché à la tête et au coffre mais un autre trou traverse les muscles du cou et je comprends alors que c'est le ragondin que j'ai tiré tout à l'heure. Il lui aura fallu 4 flèches pour mourir.

Nous décidons de partir vers le second lac. En chemin, je constate qu'un filet d'eau boueuse s'échappe du terrier devant lequel j'ai fléché un gros ragondin l'autre jour. C'est donc ici qu'ont fui les ragondins. En bas de la digue, l'eau est agitée comme l'autre jour devant la buse du passage. Nous posons le ragondin à la voiture puis partons en longeant le ru vers le lac suivant. En arrivant au lac, Manu prend à droite et moi en face. Le début du lac est boisé, des saules poussent dans l'eau et la visibilité est très mauvaise. En arrivant après les saules, j'aperçois un ragondin au bord de l'eau à environ 60 mètres. Je me décale doucement sur la gauche et avance voûté pour profiter de léger relief et de la végétation du terrain pour me camoufler. J'avance doucement mais le ragondin me repère vite et se débine sur l'eau. Je presse le pas mais le rongeur plonge, je l'annonce à Manu poster en face derrière les derniers saules qui bordent la rive opposée. Je continue, des dizaines de carpes agitent la bordure du lac et je crains qu'elles ne dérangent les ragondins. Je continue à longer la berge du lac et aperçois 2 autres ragondins qui se coursent sur l'eau en plongeant régulièrement. Je me cale et tente de les appeler mais ils stoppent à la surface puis s'éloignent vers la rive opposée.

Je continue à longer la berge, passe la digue puis reviens vers Manu qui a fléché et récupéré un ragondin de taille moyenne. Nous retournons à la voiture pour partir pour la "mare aux fraises" à l'entrée de Loubersan. Nous nous garons près de la route puis descendons vers la mare précédée d'un petit bosquet en longeant une haie qui rejoint le bosquet. Une masse sombre est près de la mare à environ 100 mètres et nous identifions un gros ragondin. Nous arrivons contre le bosquet et le longeons doucement en direction de la mare mais le ragondin part vers la mare surmontée d'un talus de 2 mètres environ. Nous pressons le pas pour tenter de l'intercepter. En arrivant à la mare, au sommet du talus, nous apercevons plusieurs ragondins à la surface. Manu tire l'un d'eux près de la berge mais il plonge et sa flèche est restée fichée dans la vase sous les algues. Les autres ragondins ont plongé, Manu part en longeant la berge, je descends le talus et m'avance sur le pylône EDF qui sert de pont pour rejoindre l'île au centre de la mare. Alors que je suis au milieu du pylône et que je regarde autour de moi, j'aperçois un gros ragondin qui se met à l'eau entre moi et le bosquet à environ 7 ou 8 mètres, j'arme rapidement, aligne la visée et décoche. Le ragondin reste sur place avec ma flèche en travers. Je surveille un moment la mare mais rien ne vient.

Je finis d'arriver sur l’île, du mouvement attire mon regard contre la berge d'en face. Un ragondin semble vouloir sortir d'un terrier. Je me prépare, un petit ragondin sort et se cale contre la berge, j'arme et vise rapidement ma flèche est trop haute et sectionne le dos du petit ragondin qui, paralysé du train arrière, parvient tout de même à rentrer au terrier. Je reste posté un moment devant le terrier mais rien ne vient. Je pars donc inspecter les terriers de l’île mais ne vois pas de ragondin. Je pars donc récupérer mon gros ragondin avec mon lancer. Alors que je le ramasse, je remarque une grosse courtilière qui tente d'escalader sans succès le talus de la mare.

Une belle sortie matinale, 9 mai 2015

Manu qui a repéré du mouvement devant un terrier est posté au bout de la mare et décoche une première flèche sans atteindre le ragondin qui pointait le bout de son nez à l'entrée du terrier. Il part se poster à l'aplomb du terrier. Je pars me reposter sur l’île, au bout d'un moment Manu m'avertit qu'un ragondin est sorti du terrier le temps de passer les arbustes qui me bouchent la vue le ragondin est au terrier. Au bout d'un moment manu décoche au jugé et tue net son petit ragondin d'une flèche de tête, coupant au passage sa première flèche. Il le récupère et vient me retrouver. Nous décidons de remonter à la voiture. Avant de partir Manu cherche un moment sa flèche,

Une belle sortie matinale, 9 mai 2015

j'essaie de l'aider mais rien à faire, elle est introuvable. Nous ramassons nos affaires quand Manu repère du mouvement au gauche du pylône EDF, à l'entrée des terriers, sous des arbustes. Il fait donc doucement demi-tour et apercevant la ragondin, il décoche. Le ragondin traversé est rentré au terrier. Manu est dégoûté. Je décide d'aller voir le terrier, l'eau est peu profonde à l'entrée et j'avance dans la mare avec les pieds dans l'eau. Un bout de poumon flotte devant le terrier. Je me baisse et aperçois le petit ragondin qui est mort à 1 mètre de l'entrée, je le récupère avec la flèche de Manu et la lui ramène avec sa prise. Cette fois nous remontons à la voiture.

Nous partons vers une mare remplie de carpes où le propriétaire m'a donné en plus du droit de tirer les ragondins, celui de flécher des carpes qui y sont en surnombre car elles n'ont pas vraiment de prédateur si ce n'est le héron. Arrivé sur place, Manu fait le tour du plan d'eau à la recherche d'un ragondin, de mon côté plusieurs carpes mangent contre la berge partiellement hors de l'eau. Je décoche sur une première au pied d'un arbuste qui pousse dans l'eau mais ma flèche la traverse au niveau de la tête sans se ficher en terre, la carpe part en tourbillonnant, une seconde flèche la frôle et elle part vers les eaux profondes où je la perds de vue. Je tire ensuite 2 autres carpes que je surplombe, de face, à la jonction de la tête et des vertèbres les laissant sur place paralysée. Je récupère mes flèches et mes prises. Pas de ragondin sur cette mare, nous partons pour Labarthe, nous tentons de longer le canal mais les ragondins ne sont pas de sortie, nous essayons alors de partir en longeant le Gers sous la station de pompage d'eau potable. Une grande zone couverte d'orties est parcourue de nombreuses coulées marquées et des sangliers sont venus se baigner et se rouler dans le limon du bord du Gers. Ils sont certainement dans le secteur, peut-être dans le grand champ de colza qui longe la rivière.

Nous longeons un moment le Gers à la recherche de ragondin et tombons sur un gros embâcle formé par un arbre tombé en travers de la rivière. Il pourra nous permettre de traverser si nous tirons un ragondin contre la berge opposée.

Une belle sortie matinale, 9 mai 2015

Le secteur semble calme quand un gros ragondin démarre devant nous et plonge pour aller se caler près de la berge opposée, à environ 12 mètres, dans des branchages. Nous nous postons en face et je tente de l'appeler mais il se retourne et se recale. De ma position, je vois juste une partie de son dos et de sa tête dans une grosse branche en V. Manu, à ma droite, n'a pas d'angle de tir. Le temps passe et je commence à m'impatienter. Je remets ma flèche avec lame au carquois et encoche ma flèche munie de ma blunt Cut Edge. J'arme, vise la tête et décoche. Ma flèche frappe violemment le ragondin un peu plus en arrière en pleine colonne vertébrale. L'animal retourné sur le dos par le choc, peine à se remettre sur le ventre puis sort des branchages avec ma flèche encore plantée. Il se coince dans une racine et peine un moment avant de se dégager puis biaise vers le milieu de la rivière. J'attrape vite mon lancer dans mon sac à dos et réussis à l'accrocher mais il lute, nageant de toutes ses forces avec ses pattes avant et se dégage pour aller se recaler contre la berge d'en face. Manu arrive et se place en face de lui. Il lui décoche une magnifique flèche plein cœur qui le cloue à la berge et l'immobilise. Il ne me reste plus qu'à aller le chercher.

Je laisse mes affaires, mes clés et mon portable à Manu puis repars vers l'embâcle et parviens à traverser le Gers sans mal puis je reviens par la berge opposée pour retrouver le ragondin guidé par Manu resté en face de l'animal. Je descends la berge abrupte en me tenant aux branches et récupère les flèches et le ragondin avant de revenir vers Manu qui me rejoint au niveau de l'embâcle pour m'aider à remonter. Nous continuons un peu le long du Gers sans rien voir et faisons demi-tour pour retourner à la voiture. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons près d'une mare vers Durban. Je me gare au bord de la route et nous descendons vers la mare quand j'aperçois une chevrette couchée sous les arbres qui précèdent la mare. Elle nous regarde approcher,

Une belle sortie matinale, 9 mai 2015

J'ai un mauvais pressentiment, et j'ai malheureusement raison, alors qu'elle se lève enfin à environ 20 mètres de nous, je remarque que son arrière train est couvert de diarrhée. Les chevreuils sont donc encore malades et l'hécatombe de l'an dernier n'est visiblement pas terminée. La chevrette s'éloigne et disparaît un peu plus loin. Nous partons vers la mare mais pas de ragondin ce matin. Nous retournons à la voiture Il est temps de rentrer, Je ramène Manu à sa voiture à Loubersan puis nous partons pour Mirande, chez ses beaux-parents où nous faisons une petite photo souvenir.

Une belle sortie matinale, 9 mai 2015

Alex

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Présentation

  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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AVERTISSEMENT A MES LECTEURS

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Ce blog est adressé à un public de chasseurs ou de curieux intéressés par la chasse. Il comporte des photos d'animaux morts ou de pistes au sang qui peuvent choquer certaines personnes sensibles.

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