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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 20:43

Ce matin, je pars chasser le bois du Turc au Butollo. Mon ancien appeau était percé est Vincent et Eric ont eu pitié de moi, ils m’en ont envoyé un de neuf et je vais le tester en condition de chasse pour la première fois. Je me gare près de la barrière sur la première grande piste qui traverse la longueur du bois. Le jour se lève tout doucement alors que je quitte ma voiture, il pleut ce matin et entendre arriver les chevreuils ne sera pas facile mais en contrepartie mon approche sera aussi masquée par le bruit des gouttes sur le sol et les feuillages, et le sol mouillé sera moins craquant. Je m'avance dans le bois sur la gauche de la piste. Je me poste régulièrement pour appeler en me postant derrière des bouquets d'arbres.

Le bois reste calme, je finis par ressortir sur une autre piste enherbée un peu plus loin.

Je m'avance dans le carré suivant et tente quelques appels sans succès, je pars alors un peu plus loin et traverse un petit ruisseau pour me poster de l'autre côté au bord d'une bande herbeuse, au pied d'un gros chêne avant que le sous-bois se couvre de fougères sèches très épaisses. Je tourne le dos aux fougères et commence à appeler. Très rapidement un galop étouffé par le bruit de la pluie retentit sur ma droite. Je tourne la tête et aperçois une chevrette qui sort sur la bande enherbée. Je lance quelques appels brefs et la voilà qui passe au galop à juste 4 ou 5 mètres devant moi. J'arme mon arc mais elle ne s'arrête pas et je la perds de vue à 20 mètres sur ma gauche derrière des arbres. Je désarme et reprends mon appeau, la chevrette fait demi-tour et vient pour passer devant moi. J'arme mon arc mais elle traverse le ruisseau et passe à 20 mètres au galop et je la perds à nouveau de vue. Je désarme à nouveau puis recommence mes appels, cette fois elle met du temps à régir mais, au bout d'un moment, je la vois arriver en cherchant, je continue mes appels. Elle s'arrête à 20 mètres devant moi, plein travers, je rappelle, elle bifurque et vient droit sur moi, elle descend dans le ruisseau encaissé, j'en profite pour armer mon arc.

Elle ressort juste à 8 mètres de moi, de face et s'immobilise au bord du ruisseau. Je pose mon viseur à la base de son cou et décoche. Un impact impressionnant retentit, le chevreuil se cabre sur les pattes arrière et plonge dans le ruisseau. Je m'attends à le voir ressortir et s'éloigner mais rien ne bouge. Je m'avance doucement et aperçois ma chevrette qui est tombée au fond du ruisseau. Elle a été séchée sur le coup. Je m'avance vers elle, la flèche est restée en travers et s'est cassée dans la chute. La partie empennage dépasse du devant de son épaule et la lame dépasse juste du cuissot.

J'appose le bracelet, lui attache les pattes et la charge sur l'épaule pour la ramener à la voiture. En route, je croise des chercheurs de champignon, discute un moment avec eux et leur demande le secteur qu'il compte prospecter pour éviter de les croiser.

Mon chevreuil dans le coffre de la voiture, je repars en chasse. Je retourne le long du ruisseau et le longe doucement en appelant régulièrement mais rien ne vient. Je ressors sur la piste et m'avance dans le bois en me postant régulièrement pour appeler mais toujours rien et les chercheurs de champignons commence à se multiplier. Je tente d'aller plus loin mais une menée et des coups de feu proches me décident à retourner à la voiture pour changer de secteur. Je décide d'aller chasser vers un lac entouré de bois alors que le soleil fait son apparition. 

En route, j'aperçois 3 chevreuils au gagnage, à 300 mètres en contrebas, dans le chaume de maïs récemment moissonné au bord du lac que je chasse habituellement. Je reste un moment à les observer de ma voiture. Je connais bien le secteur et suivant leur direction, je tenterais d'aller les intercepter soit un peu plus loin à la traversée de la route ou en redescendant vers le lac. Les chevreuils semblent partis vers la digue du lac. Je fais donc demi-tour et pars me garer en haut du chemin qui descend vers le lac. Je me prépare en observant les chevreuils qui arrivent vers la route. Je ne peux pas descendre par la route sans être vu, je pars donc en longeant le chemin d'accès encaissé à une habitation située à environ 200 mètres. La hauteur du talus du chemin me permet d'avancer rapidement sans être vu. Un peu plus loin je quitte le chemin pour m'avancer derrière une grosse haie pour observer les chevreuils que je ne vois plus de ma position.

Arrivé dans la haie, je cherche un moment les chevreuils mais impossible de les voir. Le paysage est maintenant découvert sans les maïs et je ne comprends pas comment ils ont pu rentrer à couvert si vite alors qu'ils ne semblaient pas m'avoir repéré. J'attends un moment mais toujours rien, je ressors donc sur le semé de colza et biaise doucement vers la route qui descend vers le lac mais alors que je suis en plein milieu du découvert, les chevreuils, une chevrette et ses chevrillards, remontent le talus du lac derrière lequel ils avaient disparu. Ils sont encore à 200 mètres environ mais ils m'ont vu et commence à s'affoler.

Ils démarrent et commencent à s'éloigner, j'attrape mon Butollo et lance quelques appels. Les chevreuils s'arrêtent et regardent vers moi, je m'éloigne doucement en appeautant, le dos voûté et les chevreuils me laissent passer à couvert derrière le talus de la route sans partir. Je me fais oublier et les observe un bon moment puis ils recommencent à partir vers la digue du lac. Je repars par le chemin de l'habitation mais cette fois je presse le pas et passe l'habitation puis jette un coup d'œil en arrière, les chevreuils sont toujours là. Je passe derrière la crête de la colline et descends rapidement jusqu'à être masqué par le relief du terrain. Je cours pour rejoindre le bord du ru, traverse par le passage busé au coin du bois puis presse le pas pour longer le ru en direction du lac. Je longe un moment derrière une haie épaisse et au moment où elle s'interrompt, un mouvement me surprend dans le chaume sur ma droite. Je tourne la tête et aperçois 3 chevreuils qui s'enfuient. Je m'agenouille et commence à appeler au Butollo. Les chevreuils qui viennent de sauter le ru à 50 mètres environ, s'arrêtent dans le champ travaillé sur ma gauche et semble biaiser doucement vers moi avant de reprendre le galop et de foncer vers le bois.

Je suis pris d'un doute, j'ai du mal à croire que ces 3 chevreuils étaient ceux vu précédemment. Dans le doute, je poursuis vers le lac puis avance doucement dans le chaume mais les chevreuils ne sont plus là, c'était donc eux qui m'ont bien eu. Je remonte tranquillement vers la voiture quand à 500 mètres environ, j'aperçois 3 chevreuils qui remontent vers la route de crête, cette fois tout s'éclaire, ils ont en fait fait demi-tour alors que les 3 autres chevreuils devaient être couchés dans l'autre chaume.

Les chevreuils remontent en suivant la bordure d'une friche d'herbes sèches sur un champ travaillé, ils sont à 60 ou 70 mètres de la route de crête et j'ai un bon bout de chemin à parcourir pour les intercepter. Je prends le pas de course et remonte jusqu'à la route de crête puis cours vers le passage que les chevreuils prennent habituellement pour traverser la voirie. Dans ma course, je finis par les perdre de vue dans le creux de la combe.

Arrivé au niveau de la friche, je ne les vois pas. Le champ monte légèrement puis redescend au niveau d'un pylône EDF. Je décide de tenter de me poster derrière ce pylône et m'avance doucement mais alors que j'y suis presque, je cherche les chevreuils sans les voir et avance encore d'un pas quand la tête de la chevrette surgit des hautes herbes à 20 mètres en contrebas. Je me fige mais elle démarre, ses petits se lèvent des herbes hautes et la suive. Je m'agenouille et commence à les appeler mais ils hésitent un instant avant de s'éloigner en suivant une combe qui remonte vers la route.

Je les laisse passer derrière la crête de la colline puis pars au pas de course pour tenter de les intercepter un peu plus loin mais ils sont trop rapides et je me trouve à découvert. Nous nous regardons un moment de loin puis je fais demi-tour et retourne à ma voiture alors qu'ils reprennent leur course.

Au dépeçage, je constate que ma flèche rentre devant l'épaule gauche, passe entre les côtes et l'omoplate puis sectionne plusieurs côtes, rentre dans la cage thoracique et touche le foie, la rate, les viscères, sectionne le fémur et ressort à côté de l'anus dans le cuissot gauche. Le fait que le chevreuil soit tombé sur place sans que ma flèche n'ait touché la colonne vertébrale est difficilement explicable. Encore un grand merci à Vincent et Eric pour mon nouveau Butollo. 

Une chevrette dédicacée à Vincent et Eric, 10 novembre 2012

Alex

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 20:41

Ce soir, j'ai ressorti mon TURBO HAWK pour aller faire un petit tour au ragondin, après avoir fait le tour du territoire sans voir de ragondin, je m'apprête à partir et retourne vers la voiture par la route quand à environ 200 mètres sur ma droite, j'aperçois une tache sombre dans la végétation à 30 mètres environ de la bordure d'un ruisseau. Cette tâche n'est pas là habituellement et je pense naturellement qu'il s'agit d'un ragondin au gagnage.

Ma position légèrement surélevée me permet de bien voir l'animal mais dès que je vais suivre le ruisseau, je ne le verrai plus dans la végétation. Je prends donc un repère sur la bordure du ruisseau et pars droit vers cet arbuste. En me rapprochant, je ralentis l'allure et commence à essayer de voir mon ragondin mais impossible de l'apercevoir. Arrivé au pied de l'arbuste, je tourne le dos au ruisseau et commence à m'avancer doucement dans les herbes hautes  quand je l'aperçois. Une boule de poil tapit dans l'herbe mais il est maintenant clair que ce n'est pas un ragondin. Je m'avance doucement pour tenter d'identifier l'animal quand je comprends enfin, il s'agit d'un beau lièvre au gîte, les oreilles plaquées sur son dos, il est de cul. Arrivé à 7 mètres environ, j'arme mon arc et vise l'arrière de la tête, je le sèche sur place ou je le manque.

Ma flèche part et semble ricocher sur le sommet du crâne mais le lièvre bondit sur place et retombe lourdement avant de commencer à se débattre au sol. Je me précipite et le saisis au cas où il repartirait mais ma lame lui a ouvert le crâne et il n'ira pas plus loin.

Un curieux ragondin à l'approche

Alex

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 15:00

Ce soir, en sortant du boulot, je retourne sur le secteur de mon doublé de la veille. En arrivant, j'aperçois un chevreuil au gagnage au bord du maïs, au bord du ru du déversoir du lac. Je profite d'un morceau de haie épaisse qui borde la route côté maïs pour me garer sans que le chevreuil me voit. Je me change et me prépare sans bruit puis traverse la route et me positionne sur la gauche du bout de haie pour observer le chevreuil qui n'a pas bougé. Il broute toujours tranquillement à environ 80 mètres. Je profite d'un moment d'inattention de l'animal pour descendre le talus de la route et me caler contre le maïs.

J'avance doucement jusqu'à l'angle de la culture et observe encore un moment le chevreuil. C'est un petit brocard que j'ai déjà raté plusieurs fois cette année. Le vent n'est pas très bon, il souffle en biais de derrière avec un angle d'environ 30 ° de la bordure du champ. Je ne vais pas pouvoir m'approcher au plus près sans être repéré mais le vent soutenu provoque un bruissement permanent des feuilles sèches de maïs qui va me permettre d'avancer sans être entendu. Je prends le premier rang de maïs et avance doucement derrière pour tenter de me camoufler. J'avance doucement et m'arrête net à chaque fois que le brocard s'arrête de manger et regarde vers moi. Il semble vouloir venir vers moi mais je décide de poursuivre mon approche.

Petit à petit, je gagne du terrain, le brocard s'éloigne de la bordure du maïs comme pour franchir le ru. J'avance doucement et arrive à environ 15 mètres du brocard, l'angle du vent et la position du chevreuil sont délicats, je ne peux pas avancer plus sans trahir ma présence. J'arme mon arc et prends la visée, le brocard est de 3/4 arrière au bord du ru. Je prends la visée et décoche. Ma flèche passe juste au-dessous du brocard qui sursaute et se tourne plein travers face au maïs. Je tente de réencocher mais il se coule dans la culture sans vraiment sembler inquiet. J'attends un peu puis pars chercher ma flèche que je retrouve rapidement fichée au sol dans l'herbe.

Je repars en chasse en longeant le maïs, ne voyant pas de chevreuil dans le secteur, je bifurque à l'angle du maïs et remonte vers la crête de la colline. Quelques chevreuils traînent souvent autour d'un petit bosquet qui couvre une partie du penchant suivant au pied d'une habitation peu occupée. Arrivé en crête, j'aperçois 2 chevreuils au gagnage en bas du bosquet. Je remonte rapidement en restant derrière la crête pour ne pas être vu. Arrivé au ras du jardin de l'habitation, je passe doucement la crête pour rejoindre l'angle du bosquet contre une petite dépendance. Les chevreuils sont à 60 mètres en dessous. Un petit brocard et une chevrette. Je tente de les appeler mais rien n'y fait, ils regardent vers moi sans vouloir venir. En bougeant ma flèche frotte contre une taule métallique et le bruit produit affole les chevreuils qui démarrent mais s'arrêtent vite. Ils regardent vers moi puis semblent vouloir longer le bas de la pente.

Je tente donc de me déposter pour repartir derrière la crête et me décaler pour les intercepter plus loin mais ils comprennent la manœuvre et font demi-tour pour longer le bosquet avant d'y rentrer. Je pars au pas de couse et contourne l'habitation par le champ qui domine le maïs pour arriver à un petit chaume de blé que les chevreuils traversent souvent pour rejoindre le grand maïs de l'autre côté de la route, sur la droite du lac. Ne les voyant pas je reviens vers le bosquet, traverse le chemin d'accès à l'habitation puis rentre dans le bosquet par une grosse coulée que je longe doucement sur le haut du bois. Impossible de voir les chevreuils, je ressors donc du bosquet. La luminosité baisse déjà rapidement et je décide de refaire la bordure du maïs ou j'ai raté le brocard tout à l'heure mais cette fois à bon vent.

Au moment où je passe la crête, j'aperçois 2 chevreuils qui sortent du maïs et s'éloignent au galop à découvert, certainement ceux que je cherchais. Je rattrape la bordure du ru et avance doucement alors que la luminosité baisse rapidement. J'aperçois un chevreuil qui broute au bout d'un bout de haie sur la bordure du ru. Je décide de tenter l'approche par l'autre côté de la haie. Je fais donc demi-tour, traverse le ru dans une interruption de la haie quand j'aperçois un brocard qui broute contre la haie à moins de 50 mètres.

Je me fige, et l'observe, il ne m'a pas vu, je me cale contre la haie. Impossible d'approcher sans être vu. Je tente de rester poster là et d'attendre. Le brocard commence à s'avancer vers moi. Il zigzague, reste un moment à brouter, repars, s'arrête à nouveau... petit à petit, il vient vers moi mais la luminosité baisse vite et je crains qu'il n'arrive trop tard. Tout à coup, il se décide et avance d'une traite vers moi de 15 mètres. Il est maintenant à moins de 20 mètres et broute plein travers contre la haie mais sur ce fond sombre, impossible de prendre une visée correcte. J'allume la lumière noire de mon viseur pour mieux voir mon pin's. Au bout d'un moment le brocard se retourne puis biaise pour remonter vers les bois sur ma gauche. J'arme mon arc, il avance d'un pas lent mais ne semble pas vouloir s'arrêter, il est à 15 mètres environ. Je vise l'avant du poitrail et décoche. Un bruit d'impact retentit.

Le chevreuil démarre et s'arrête à 30 mètres du bois. Le temps passe et le nuit tombe, je le vois de moins en moins bien. Il avance encore un peu puis s'immobilise encore un moment. Je reste immobile. Alors qu'il fait presque nuit, il me semble le voir rentrer au bois. La nuit s'installe. Je quitte mon poste et tente de trouver du sang à la clarté de ma lampe sans y parvenir. Je zigzague sur la direction de fuite mais toujours pas de sang. Juste au moment où j'arrive au bord du bois j'entends démarrer mon chevreuil qui s'était certainement couché là. Je l'entends se débiner dans le bois, il semble suivre le fond d'une sorte de grand fossé assez large de plusieurs mètres de profondeur et dont les parois sont très abruptes.

J'attends un moment puis commence à suivre le fossé et trouve du sang, la piste est maintenant facile à suivre, je la suis doucement et finit par apercevoir les yeux briller de mon chevreuil couché sur un replat de la pente de droite. Une carcasse de voiture est juste devant moi et m'empêche d'avancer sans bruit. Je l'observe un moment puis tente de m'avancer pour l'achever mais une ronce qui frotte la carcasse le fait fuir. Je décide de le laisser tranquille et de revenir demain.

J'appelle le conducteur de chien de sang en revenant à la voiture. Le rendez-vous est pris pour 8 heures. Le lendemain matin, après une bien mauvaise nuit, je retrouve le conducteur et son teckel sous la digue du lac. En l'attendant, j'ai retrouvé ma flèche peu marquée, juste un peu de sang. Je le conduit à l'endroit du tir et son chien prend la piste immédiatement. Je tiens en laisse le chien forceur. Nous remontons rapidement vers le bois puis y rentrons. Le chien prend bien la piste sans hésiter et nous retrouvons rapidement mon brocard qui est mort à juste 30 mètres de là où je l'avais vu couché. Ma flèche est trop en arrière au niveau des tripes. Il est très amaigri, c'est un des chevreuils malades que je voyais régulièrement. 

Un brocard à l'approche autour des maïs, 12 octobre 2012

Alex

 

Trophée :

Un brocard à l'approche autour des maïs, 12 octobre 2012

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 23:15

Ce soir, je suis bien décidé à fermer un de mes bracelets chevreuil, cela fait un moment que je n'ai pas trop le temps de chasser et de plus mon arc sort d'une bonne révision, mon ami Arnaud d'HAVA ARCHERIE, a remis tout ça en ordre hier soir et j'ai repris tous mes réglages. Tant que les maïs n'ont pas été moissonnés, je concentre ma chasse sur un secteur autour d'un grand lac, de plus, cette année j'ai pu constater que de nombreux chevreuils étaient malades et en éliminer quelques-uns ne sera pas un mal.

Je me gare sous la digue du lac, me prépare puis pars en chasse en longeant la droite du lac. Ce soir, les chevreuils ne sont pas de sortie. Je longe ensuite le ruisseau d'alimentation, passe le passage busé et rattrape l'angle d'un autre maïs qui borde un grand bois. J'avance doucement sur la bande enherbée qui longe le bois et surveille les passages de canon mais toujours pas de chevreuil. En arrivant au bout du champ, je me fais surprendre par une belle chevrette qui surgit de la bordure du maïs et remonte au travers du champ travaillé pour passer la crête de la colline en traversant le chemin de terre de crête. J'ai remarqué que très souvent les chevreuils passent à cet endroit.

Je laisse tomber cette chevrette car j'ai peu de chance de l'intercepter. Je biaise au travers du champ travaillé pour rattraper la bordure d'un autre maïs un peu plus haut qui couvre le penchant suivant de la colline sure ma droite. Arrivé au bord de la culture je la longe et rattrape le chemin de terre qui la longe un moment. Je jette un coup d’œil sur ma gauche dans la luzerne mais pas de chevreuil ce soir. Un peu plus loin, je quitte le chemin pour suivre le maïs qui bifurque à 90° pour rejoindre un petit bosquet. Les sangliers ont déjà fait pas mal de dégâts sur le champ. Je jette un coup d’œil dans les 2 passages de canon qui descendent vers le fond de la combe sans voir de chevreuil.

Arrivé au coin du bois, je redescends en suivant une bande de terre qui sépare le maïs du bosquet quand j'aperçois au milieu du champ, 2 chevreuils au gagnage dans une trouée faite par les sangliers. Je les observe un petit moment et constate qu'ils se dirigent vers le chemin de crête. Je fais demi-tour et rattrape le premier passage de canon qui descend vers cette trouée. J'avance rapidement en serrant la bordure du maïs pour ne pas être repéré mais quand j'arrive à la trouée, je ne vois plus les chevreuils. J'avance doucement au milieu du maïs en direction du chemin de crête quand les piaulements d'un chevreuil se font entendre. Je me fige et tente de l'apercevoir au milieu des pieds de maïs assez épars et bas dans le secteur. Tout à coup, un chevreuil surgit à 30 mètres devant moi et s'enfile dans un sillon pour disparaître à environ 30 mètres. Il ne semble pas m'avoir repéré.

J'avance doucement en suivant le même sillon quand j'aperçois un chevrillard qui revient vers le sillon par la droite. Il est plein travers à environ 20 mètres. Je tente de me rapprocher un peu. Il broute tranquillement et s'avançant. Arrivé à 15 mètres environ et ne pensant pas pouvoir m'avancer plus, je me plaque contre le maïs et arme mon arc mais au moment où je me penche doucement pour prendre la visée, le chevrillard me voit. Je reste immobile et curieux il commence à venir droit sur moi. Je le laisse faire, il avance doucement et je le suis dans mon viseur. A environ 8 mètres, il se fige de face. Mon viseur se pose à la base de son cou et je décoche. Il démarre au même moment et je vois ma flèche rentrer au milieu de son flanc pour ressortir par l'arrière train. Le chevrillard se jette dans le maïs et disparaît en un éclair mais à l'impact j'ai le temps de voir jaillir un jet de près d'un mètre de sang. Je comprends vite que malgré mon atteinte qui n'est pas très bonne, je vais retrouver rapidement mon animal.

Je ne tarde pas à attaquer ma recherche. Je retrouve rapidement ma flèche et de grosse quantité de sang au sol. La piste est très facile à suivre, le sang a repeint les pieds de maïs et dessine de grosses taches au sol. Je retrouve mon chevrillard à environ 60 mètres du tir. Il est mort, ma flèche est rentrée au milieu du flanc et est ressortie par l'anus. J'appose le bracelet, lui attache les pattes et le charge sur mon épaule. Une forte odeur de sanglier se dégage du secteur, ils ne doivent pas être loin. Je ressors du maïs et rattrape le chemin de crête.

Je m'apprête à redescendre à travers le champ travaillé quand j'aperçois un chevreuil qui monte par le même endroit que la chevrette tout à l'heure. Le champ dessine une sorte de goulotte à cet endroit. Je fais vite demi-tour et longe le chemin de crête par la droite pour profiter du relief qui me cache. Je longe un moment une grosse haie sur ma droite, je pose mon chevrillard au bout de cette dernière, au pied d'un gros chêne puis bascule sur l'autre versant de la colline pour avancer à couvert rapidement par la luzerne. Arrivé en face de l'endroit où je pense le voir sortir, je m'avance doucement à sa rencontre quand je l'aperçois plus sur ma droite, il va remonter 30 mètres plus loin. Je repasse à couvert derrière la crête et avance rapidement pour revenir doucement à sa rencontre mais je ne le vois pas. Tout à coup, des piaulements retentissent dans mon dos. Je suis à découvert au milieu de la luzerne. Je me retourne tout doucement et aperçois un chevrillard qui traverse le chemin de terre à environ 40 mètres. Je reste figé, le chevrillard s'arrête. Il m'a me vu et je pense la chasse terminée mais à ma grande surprise, il vient droit sur moi en piaulant. J'arme doucement mon arc et le laisse venir, il se plante de face à 10 mètres, je vise la base de cou et décoche. Il me semble voir rentrer ma flèche à l'endroit visé. Quelques plis de tripes sont entraînés par la flèche à la sortie. Le chevrillard démarre, traverse le chemin de terre et redescend vers le maïs d'abord rapidement puis de plus en plus péniblement et finit par se coucher au milieu du champ travaillé. Je m'avance doucement vers le chemin de terre quand j'aperçois un brocard qui montait droit sur moi, c'est lui que je voyais tout à l'heure, le chevrillard a donné le change. Il redescend pour rejoindre le chevrillard couché, s'arrête à ses côtés et commence à le lécher. C'est la première fois que j'observe ce comportement. Je m'agenouille et prends mon Butollo pour voir si le brocard réagirait à des appels. Dès les premiers appels il regarde vers moi puis commence à biaiser pour rejoindre le chemin à environ 100 mètres sur ma droite. Je poursuis mes appels discrets et espacés pour aiguiser sa curiosité mais le ronronnement d'un tracteur se fait entendre, l'agriculteur arrive par le chemin de terre et fait fuir le brocard qui passe près du chevrillard et le relève.

Le tracteur qui s'arrête juste devant moi m'empêche de voir où part le chevrillard. L'agriculteur me salue et nous discutons un peu, je lui explique la situation alors que la nuit commencer à tomber et il reprend sa route. Je pars chercher ma flèche que je retrouve à 90° de mon tir à environ 50 mètres, posée dans la luzerne. Je récupère mon chevrillard un peu plus loin alors que l'agriculteur qui a fait demi-tour un peu plus loin et revient vers la ferme. Je tente ensuite de trouver du sang sans succès, je descends donc un peu dans le champ en zigzagant pour couper la trajectoire de fuite mais toujours pas de sang, impossible de trouver l'endroit où s'est couché le chevrillard, je pars donc pour tenter de trouver une entrée dans le maïs mais toujours rien. La nuit s'installe et je dois continuer à la frontale. Ne trouvant rien, je décide de longer les 3 premiers sillons du champ de maïs avant d'appeler le conducteur de chien de sang.

Au troisième sillon, je retrouve le chevrillard, je l'aperçois couché à mes pieds au milieu d'une zone très herbeuse. Je lui décoche une flèche au jugé et le touche plein poitrail mais à ma grande surprise, il ne réagit pas. Je le saisis par le cou et le soulève, il se met alors à saigner abondamment, se débat un instant puis s'immobilise. Ma première flèche est en fait rentrée juste derrière l'épaule et est ressortie au milieu du ventre. Je constaterai au dépeçage qu'un poumon et le foie étaient touchés. La résistance de ce petit chevrillard mâle est assez surprenante.

Je lui appose le bracelet puis je rentre avec mes 2 chevrillards à la voiture alors qu'il fait nuit noire.

Mon premier doublé de chevreuil à l'arc, 11 octobre 2012

Alex

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:34

Comme chaque année, j'ai posé une semaine de congés pour chasser le cerf dans les Pyrénées, à Sarrancolin mais cette année a un goût particulier car cette chasse ne m'enchante plus comme par le passé et je pense que ce sera ma dernière saison de chasse au cerf. Cette année j'aurais dû avoir un bracelet de C2 (plus de 10 cors) mais finalement, la société de chasse ne peut m'attribuer qu'un C1 (moins de 10 cors). En compensation, pour le même prix qu'un C2 j'ai 2 bracelets, un C1 et une biche. Cette situation ne me motive pas d'avantage car avant même de commencer la chasse se pose déjà la question du "que faire de toute cette viande" ?

Le 20 septembre au soir, après ma journée de boulot, je pars directement pour les Pyrénées pour une première soirée de chasse à l'approche qui va se révéler assez décevante, peu d'animaux vu et le brame ne semble pas avoir encore commencé. Le lendemain, je décide de passer une journée complète à chasser en montagne, parti le matin à la nuit, je ne redescendrais qu'avec la nuit mais cette journée sera le parfait reflet de la journée précédente. Seul un jeune cerf de 6 pointes semble fréquenter le col qui habituellement est très animé à cette période de l'année et je l'aperçois toujours furtivement de loin sans pouvoir tenter une approche. Le brame est très discret et épars.

Refroidi par mes mésaventures de l'année dernière et manquant sérieusement de motivation pour chasser cette année, je décide de prélever soit la biche soit le cerf et de m'arrêter là, de plus je n'ai pas la place au congélateur de stoker les 2 animaux. Au troisième jour, je repars alors qu'il fait encore nuit pour remonter vers le col. Je quitte le chemin de terre qui descend chez mon ami Patrick, suis un peu la route en redescendant vers Sarrancolin puis bifurque à gauche pour rattraper un chemin de terre qui remonte vers les sommets. Pas un brame ce matin, quelle tristesse. Je remonte tranquillement le chemin de terre en sous-bois quand quelques animaux démarrent sur ma droite sans que je puisse les voir dans l'obscurité totale. Ils s'arrêtent à l'écoute puis repartent en gravissant le penchant et en faisant rouler les pierres pour traverser le petit sentier pierreux que je vais rejoindre dans un petit moment pour monter droit vers le col.

Je reprends ma progression, un peu plus loin, je quitte le chemin et remonte un petit pré pour rattraper le petit chemin pierreux. Toujours pas de brame, c'est la première année que je vois ça, c'est certainement un signe. Je suis un moment le petit sentier à travers bois pour retomber plus loin sur un grand chemin de terre qui rejoint l'enclave grillagée. Je le suis et traverse l'enclave, fais une pause pour me désaltérer à l’abreuvoir puis attaque la piste taillée à flanc de montagne dans la roche alors que le jour commence à se lever. Rapidement, j'aperçois une bichette au gagnage sur la gauche de la piste contre la paroi rocheuse. Je tente une approche alors qu'elle s'éloigne en me tournant le dos. Je gagne peu à peu du terrain en restant plaqué contre la roche mais, tout à coup, la bichette remonte la pente très raide pour rejoindre le couvert boisé au-dessus de moi. Je m'avance pour tenter de l'apercevoir mais une biche donne l'alerte et les animaux démarrent.

Je poursuis ma route vers le col où j'espère revoir le jeune cerf vu hier matin. Le lever du soleil embrase le ciel. 

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

Pas de cerf ce matin, je passe donc le col et continue ma route pour prospecter le secteur de genets et de fougères où j'ai fléché mon cerf l'an dernier. Quelques cerfs brament timidement sur le penchant du territoire voisin mais le secteur que je chasse est vraiment très calme. Je décide de rentrer de 10 à 15 mètres dans le bois qui borde le bas des genets et progresse tout doucement en suivant une grosse collée faite par les chevaux. Un brouillard léger enveloppe le sous-bois. Je m'arrête régulièrement pour écouter et observer quand un mouvement attire mon attention. Un sanglier d'environ 70 kg vient droit sur moi. A bon vent et calé au pied d'un gros hêtre, je le laisse venir. Il avance au petit trot avant de se figer net à 10 mètre environ de 3/4 face. Il regarde vers moi et nous nous observons un moment avant qu'il ne face demi-tour et disparaissent dans le bois.

Le secteur est vraiment trop calme, je décide de descendre pour rattraper une piste un peu plus bas, elle est hors territoire mais couverte de souilles et j'aimerais bien savoir si les cerfs sont dans le secteur ou pas. Effectivement les souilles semblent bien fréquentées. Je suis doucement la piste et observe au-dessus et en dessous quand j'aperçois un brocard, il est à 15 mètres environ, tourné face à moi et m'observe sans bouger alors que je viens de me figer. Je tente d'attraper tout doucement mon appareil photo, ouvre doucement le scratch de l’étui, sort l'appareil, l'allume... le brocard n'a toujours pas bougé mais au moment où je m'apprête à le prendre en photo, il fait volte-face et disparaît dans la végétation. C'est alors qu'une chevrette et son chevrillard en profitent pour surgir des fougères à juste 10 mètres devant moi pour foncer dans la même direction que le brocard. Les fougères bougent à nouveau et j'aperçois alors la tête du second chevrillard qui n'a pas compris ce qui se passait et qui est resté sur place. J'arrive à le filmer très furtivement alors qu'il se débine dans les fougères.

Un brame retentit un peu plus loin au-dessus de la piste. Enfin ! Je quitte la piste et remonte par une petite coulée en direction du brame. Le cerf brame timidement par intermittence et je me rapproche tout doucement. J'arrive à environ 40 mètres de ce dernier mais le bois épais m'empêche de le voir quand, tout à coup, un bruit de pas retentit au-dessus de moi, un gros daguet fourchu se débine à 50 mètres au-dessus de ma position. Le sous-bois est trop découvert et le sol couvert de feuilles mortes, je ne peux que le regarder s'éloigner. Une fois le daguet parti, je tente de terminer mon approche mais le cerf me repère et se coule dans le bois sans que je puisse vraiment le voir.

Je remonte vers les genets et repars vers le col où je fais une longue pause pour écouter et profiter du paysage un peu embrumé ce matin mais très ensoleillé.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

Après un long moment passé à me promener et à écouter, Je décide en tout début d'après-midi d'aller chasser le secteur où j'avais blessé un très gros cerf l'an dernier. Je suis la piste de gravier pour arriver dans un virage au pied d'une belle combe qui descend au milieu des hêtres. Je remonte doucement vers une grosse souille pour voir si elle est fréquentée. 

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

J'avance tout doucement quand un mouvement sur ma droite me fait stopper net. Un jeune cervidé broute au milieu des repousses de hêtre sur un promontoire rocheux. Je suis à découvert et il regarde vers moi. Je reste immobile et l'observe quand un craquement se fait entendre. Alors que je cherche la provenance du bruit, j'aperçois une belle biche entrain de brouter un peu plus bas dans les petits hêtres. Elle ne m'a pas vu et mange paisiblement. Je m'avance doucement vers 3 gros hêtres à quelques mètres et me cale derrière pour réfléchir à la meilleure technique d'approche.

Le jeune cervidé s'est remis à manger, la biche avance doucement pour prendre une coulée qui descends vers la souille à 40 mètres plus haut sur ma gauche. Je profite du fait qu'elle disparaisse dans les arbustes pour descendre dans le creux de la combe à pas calculés et arrive à me positionner sous les petits hêtres. La biche est à 10 mètres environ au-dessus de moi mais je ne peux pas la voir. Je me positionne pour pouvoir la tirer à la sortie des arbustes quand, tout à coup, elle démarre et se plante à environ 15 mètres, à découvert, de 3/4 arrière au-dessus de moi. J'arme mon arc, prends rapidement la visée et décoche mais ma flèche semble passer dessous et ricoche mans les rochers. Le jeune cervidé disparaît dans la végétation. 

A ma grande surprise la biche fait volte-face et fonce droit sur moi. Le temps de réagir, elle passe à quelques mètres de moi sur ma droite. Je constate avec horreur que l'intégralité de ses viscères pend sous son abdomen. Elle s'élance d'un bon prodigieux pour franchir le fond de la combe mais se rate, sa patte arrière gauche semble traîner. Elle s'écrase au sol dans un bruit abominable puis se relève rapidement, remonte la pente opposée, fonce pour rejoindre le couvert 40 mètres plus loin et disparaître derrière le relief. Je suis dégoûté, j'aurais vraiment préféré manquer ma biche et j'espère maintenant la retrouver car je ne pense pas qu'une telle blessure soit mortelle à court terme.

Pour passer le temps et me calmer un peu, je pars tenter de retrouver ma flèche et des indices. Ma flèche est introuvable mais je trouve rapidement quelques petites gouttes de sang dès l'impact.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

Je suis la trajectoire de la biche au milieu des petits hêtres qu’elle a couverts de contenu stomacal et de sang, la piste est très facile à suivre. J'arrive rapidement à l'endroit où la biche est tombée, le feuilles mortes retournée sont couvertes d'éclaboussures de contenu stomacal sur un rond d'au moins 5 mètres de diamètres. La piste devient de plus en plus marquée en remontant le versant opposé de la combe. De grosses taches de sang jonchent le sol.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

La piste devient de plus en plus abondante et les premiers petits hêtres sont maculés de sang.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

Je suis toujours la piste d'un pas rapide sans aucune difficulté quand je tombe sur une très grosse quantité de sang et les intestins de la malheureuse biche.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

La piste traverse des petits hêtres entièrement repeints en rouge

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

puis je tombe sur la panse et la rate de l'animal.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

La biche gît un peu plus loin calée contre un jeune hêtre, elle est morte. Je suis soulagé, elle n'a pas fait plus de 130 mètres malgré cette atteinte très mauvaise.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

Ma flèche lui a en fait sectionné les tendons du genou gauche avant de lui ouvrir le ventre de juste après les tétines jusqu'au sternum. J'ai eu beaucoup de chance mais cette mauvaise expérience va me faire prendre une décision qui me trottait déjà dans la tête, je ne rechasserai pas le cerf les années prochaines et je ne vais pas continuer à chasser pour fermer mon second bracelet cette année.

Une biche Sarrancolinoise, 22 septembre 2012

Alex

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  • : Le blog de Alex.bowhunter
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  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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