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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:55

Ce weekend, j'ai relevé l'invitation d'Alain Conesa, taxidermiste dans le Cantal (http://www.conesataxidermiste.fr/), pour une battue au cerf à Antignac. Vendredi soir, en sortant du boulot, vers 17h30, mes affaires étant déjà dans la voiture, je pars directement pour le Cantal. Un peu retardé par les bouchons sur Toulouse, j'arrive à Antignac vers 22h30. J'appelle Alain pour qu'il me guide jusqu'à chez lui et il me dit de faire attention sur la petite route qui monte vers son habitation car il est fréquent de croiser des animaux. Je suis les panneaux "TAXIDERMISTE" quand je tombe sur un petit brocard avec de petits boutons sur le sommet du crâne. Il est à l'arrêt et fait face à un gros chat tapi dans les herbes du bas-côté. Je m'arrête et les regarde un moment puis me décide à prendre mon appareil photo mais c'est juste à ce moment que le chat décide de traverser la route et de remonter dans le bois sur ma droite. Le chevrillard s'avance sur la route et commence à longer le bas-côté pour s'arrêter au bout de la lumière de mes phares. Je redémarre avec l'appareil photo à la main. Le petit chevreuil trottine devant la voiture puis s'arrête alors que la route fait un Y.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Nos routes se séparent ici, il prend à gauche et moi à droite. Un peu plus loin c'est une biche que j'aperçois, elle longe le bord de la route puis rentre au bois sans que j'ai le temps de prendre une photo. Cette fois ça y est, je suis arrivé, une tablée d'archers est entrain de déguster une fondue de chamois, chevreuil et mouflon. C'est l'occasion de faire un peu connaissance avec des archers qui n'étaient pour moi que des pseudos sur Archasse et de pouvoir contempler de près le travail d'Alain qui est vraiment remarquable par sa qualité. La soirée va se poursuivre jusque tard dans la nuit et ce n'est que vers 2 heures du matin que nous pouvons fermer l’œil. La nuit sera courte car nous avons rendez-vous à 7h30 à la salle des fêtes d'Antignac.

Fred, alias Bucheron 15 qui nous empêchait de dormir la veille, n'est pas en état de se lever. Il a un peu forcé sur la boisson la veille. Nous allons chasser sans lui. Il a bien gelé ce matin et les parebrises sont givrés. Arrivés au rendez-vous, nous retrouvons d'autres arches. Après avoir signé le carnet de battue et les consignes de sécurités énoncées par Alain, nous formons 3 groupes d'environ 10 archers qui partiront avec 3 chefs de ligne. Nous pouvons tirer un chevreuil, un cerf, une biche et les sangliers et renards. Je pars avec un groupe d'archers pour la première traque de la matinée. Nous suivons notre chef de ligne et partons nous garer près de la voie ferrée puis nous remontons par un chemin forestier pour nous poster sur le haut de la traque. Les premiers archers sont postés sous le chemin forestier. Nous débouchons sur un pré encore blanc de givre.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

C'est à mon tour de prendre un poste, sur les consignes du chef de ligne, je me détache du groupe pour me positionner derrière un gros chêne au bord d'une cassure.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Je regarde mes angles et possibilités de tir. Une grosse coulée remonte sur ma gauche et traverse un petit bouquet d'épines noires dans mon dos. Au travers de la végétation, j'aperçois le gilet fluo du posté suivant.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Sur ma droite une zone claire de fougères.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

L'attente commence et le coup de trompe annonçant le début de battue retentit alors que les chiens et les traqueurs qui arrivent sur ma droite se font déjà entendre. Mon poste est à l'ombre et il ne fait pas chaud. Je change régulièrement mon arc de main pour les mettre aux poches. Les chiens finissent par lancer et s'éloignent. Le calme revient et le temps passe dans le froid à danser sur un pied puis sur l'autre et à tenter de me réchauffer les doigts, il me semble entendre au loin un cerf qui brame. Au bout d'un moment les 3 coups de fin de battue résonnent. Je répète et me déposte pour retrouver le soleil dans la zone de fougères, un peu de chaleur enfin.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Les zones ombragées sont encore gelées. Je pars retrouver les postés suivants.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Un renard a été vu et il semble qu'un chevreuil ait été fléché sur la ligne du bas. Nous revenons vers les voitures où les traqueurs nous donnent un peu plus de précisions, le chevreuil n'a pas été retrouvé pour l'instant et une recherche au sang va être entamée. Nous aurons un peu plus de précisions par la suite, il semble que ce chevreuil tiré en mouvement soit touché au train arrière. Pendant qu'une pré-recherche commence nous attendons un peu mais une vraie recherche au sang s'impose et un conducteur de chien de sang est contacté.

Nous partons pour la seconde traque de la matinée. Nous nous garons près d'une pâture où paissent quelques vaches salers et un beau taureau. Les clarines tintent en permanence et il est difficile d'entendre autre chose. Le chef de ligne nous poste le long d'un muret de pierre et j'hésite. Me poster derrière ou devant dans le bois.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Je suis le premier posté de la ligne, les autres continuent pour se poster à intervalles réguliers. D'autres archers ferment au-dessus de moi.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Finalement, je décide de me poster dans le bois derrière de gros arbres. Je fais place nette à mes pieds en balayant les feuilles mortes et les brindilles pour pouvoir pivoter sans bruit, je contrôle mes angles de tir et observe le posté suivant qui aménage son poste. Ça y est, je suis paré. Le coup de corne retentit et les traqueurs et les chiens arrivent par ma droite. Le temps passe et le secteur semble bien calme. L'agriculteur arrive pour changer ses vaches de pré et leur fait traverser la route dans un concert de clarines. Elles sont maintenant dans mon dos.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Finalement, les 3 coups de cornes retentissent sans que les chiens n'aient donné de la voie. Nous répétons et nous nous dépostons. J'en profite pour faire une photo de ce beau taureau salers.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Le conducteur de chien de sang viendra cette après-midi. Nous retournons à la salle des fêtes pour le repas de midi. Après un coq au vin avec des pattes nous repartons chasser sur un nouveau secteur.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Nous nous garons et partons à pied vers nos postes en suivant notre chef de ligne. Nous traversons un pâturage occupé par un troupeau de génisses salers puis nous commençons à poster la ligne du bas en bordure du bois. Les jeunes vaches, un peu affolées, courent en tous sens. Je décide de ne pas me poster dans les premiers cette fois et prends un des derniers postes de la ligne. Aurélien qui m'accompagne en voiture depuis ce matin est posté juste avant moi. Je me poste derrière quelques hêtres et dégage le sol pour le rendre silencieux. Aurélien est remonté un peu plus dans le bois et prépare son poste. Coup de corne, la battue commence, les traqueurs et les chiens passent plus haut quand, tout à coup, un bruit de pas dans les feuilles mortes me fait tourner la tête à gauche. C'est un renard qui vient droit sur moi. Il passe derrière un arbre, j'arme mon arc, il slalome entre les hêtres et je pense le voir passer juste derrière moi mais il bifurque et sort dans le pré pour longer la bordure du bois. Je le suis dans mon viseur en attendant une fenêtre de tir mais il avance au petit trot et va me passer à 8 ou 9 mètres environ. Le temps d'aligner ma visée, de compenser sa trajectoire et de trouver une fenêtre de tir... mon tir est juste derrière le renard. Ma flèche ricoche sur un caillou et par se ficher 40 mètres plus bas dans le pré.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Mon voisin a été alerté par ma décoche, le renard qui a à peine accéléré remonte dans le bois, droit sur Aurélien qui lui décoche une flèche à son tour. Un bruit dans la végétation puis plus rien. Quelques temps plus tard, les génisses se rapprochent prudemment de la clôture en bordure du bois et commence à humer les ronces et je pense alors que le renard a été fléché et qu'il est mort.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Les génisses se remettent à tourner dans le pré alors qu'un voiture suivie de plusieurs vaches passe sur un chemin de terre de l'autre côté de la pâture.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Quelques geais se débinent en sous-bois mais le secteur est calme et les chiens ne semblent pas trouver grand-chose. Les traqueurs repassent en sens inverse puis sonnent la fin de battue. Je pars chercher ma flèche et la retrouve assez facilement. Pas de trace suspecte, mon impression était bonne, je suis passé derrière le goupil.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Aurélien sort du bois. Je lui demande s'il a eu le renard mais il me répond que non, il a tiré en équilibre précaire sur une souche et a manqué sa cible. Nous apprendrons par la suite que le renard a fait toute la ligne des postés sans encombre. Nous rejoignons les autres arches et retournons aux voitures.

Les nouvelles de la recherche au sang ne sont pas bonnes. Le chevreuil semble perdu. Nous partons pour une seconde traque, nous avons changé de chef de ligne, les postés se répartissent le long d'un chemin forestier, je suis dans les 3 derniers. Nous remontons à travers bois pour fermer la traque. Nous ressortons dans un petit pré et je pars me poster derrière un arbre abattu à 2 mètres du sol, la souche me camoufle un peu et les arbustes autour font un bon écran. Les 2 derniers archers doivent faire demi-tour car la ligne du haut a déjà pris les postes. Les traqueurs et les chiens ont déjà lancé la chasse alors qu'ils se postent en dessous de moi dans le bois. Les chiens sont vite là et sortent au-dessus de moi avec un traqueur puis remontent. Tout à coup, un bruit de pas dans les feuilles mortes me fait me retourner. C'est un fox terrier qui biaise à travers bois et ressort dans le pré. Puis la fin de battue est sonnée, je redescends et rattrape les archers regroupés en pleine discussion. 2 chevreuils ont traversé la ligne au galop.

Nous partons pour une autre traque. Je pars me poster sur les consignes d'un des traqueurs d'ans l'angle du bois. Je rentre un peu et me poste au milieu des houx. Les traqueurs et les chiens rentrent dans le bois sur ma droite et lancent rapidement un animal. "Chevreuil !" C'est une chevrette que j'entends juste passer sans la voir, elle sortira au poste de Benoit, alias Vulpes03 sur le forum Archasse, qui est posté juste après moi. Les traqueurs et les chiens s'éloignent, le calme revient puis la fin de battue est sonnée. Décidément, ce n'est pas aujourd'hui que je verrai un cerf ! Une biche et quelques chevreuils ont été aperçus.

Le temps passe et il reste peu de temps avant la nuit. Alain décide de faire une petite traque de la dernière chance. C'est Fred (Bûcheron15) qui va poster la ligne au fond d'une combe boisée. Les archers se positionnent à environ 20 mètres les uns des autres. Je trouve un coin qui me plait bien avec une belle coulée et un bouquet d'arbustes pour me camoufler. Je prends le poste mais Fred décide d'y mettre un autre chasseur et m'envoie me poster plus haut entre ce poste et celui de Benoit. Dommage, je le sentais bien. 2 archers viennent se poster 40 mètres au-dessus de nous. La traque commence, les hommes et les chiens passe à mi-pente sur le travers d'en face. Tout à coup, un bruit de pas résonne dans les feuilles mortes puis stoppe, je ne vois rien pour l'instant mais je pense à un chevreuil. Je jette un coup d’œil sur le posté qui devait prendre mon poste mais qui s'est mis un peu plus loin. Il vient d'armer son arc mais reste armé et ne décoche pas. Un brocard surgit sur le chemin au fond de la combe, passe au pas juste où j'étais posté ("normal") puis biaise au pas en remontant doucement sur notre penchant. La végétation et les branches ne me permettent pas un tir quand le brocard décide de stopper à environ 12 mètres, plein travers dans une fenêtre de tir bien dégagée. J'analyse rapidement la situation mais laisse faire, il va droit sur Benoit avec qui je viens de discuter avant de me poster. Il n'a jamais fléché de chevreuil et c'est peut être sa chance.

Le chevreuil reprend sa marche au pas et monte droit sur Benoit comme je le pensais, ce dernier caché derrière un gros chêne attend que le chevreuil passe le gros arbre pour tirer mais il ne voit pas ce qui se trame. Le chevreuil arrive droit sur lui tranquillement. Quand il s'en aperçoit, il est trop tard, le chevreuil est à 3 mètres devant lui et détecte son mouvement d'armement. Il zigzague en tous sens puis part au galop et remonte le penchant opposé. Je suis navré pour Benoit. C'était une belle occasion, dommage. Un autre animal sera lever par Alain mais ne sera pas vu, certainement un sanglier qui fera rouler quelques pierres au-dessus des archers un peu plus loin. La fin de battue sera sonnée peu de temps après.

Après un repas sympa pris avec quelques archers chez Alain et une nuit un peu moins agitée que la précédente dans la salle d'exposition, au milieu des trophées naturalisés, le réveil sonne vers 7h30 pour une nouvelle journée de chasse. Ce matin seuls quelques archers sont restés et nous allons chasser en mixte avec les carabines.

La première traque se trouve de l'autre côté de la route par rapport à la seconde traque de la veille. Sur les consignes du chef de ligne, je pars me poster au bout d'un muret de pierres qui sépare 2 prés dans le même bois que la veille en face de la traque. Il a bien gelé encore cette nuit mais un peu moins qu'hier.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Les clarines tintent et couvrent les bruits de la nature. Au loin un cerf brame. Les traqueurs attaquent avec les chiens au-dessus des salers. Benoit est posté à l'angle du bois au bord de la route en face de moi. J'aperçois à peine son gilet fluo. Au bout d'un moment, les chiens donnent de la voie. Des coups de carabine résonnent en haut du bois. Une chevrette surgit du bois d'en face, descend le talus de la route, traverse la chassée, passe sous les barbelés et biaise vers le bois où je suis posté mais passe au galop à 20 mètres environ. Je ne la siffle pas, elle est trop loin.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Elle rentre au bois et passe à environ 12 mètres dans mon dos au pas dans le sale puis passe la crête et disparaît.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Un peu plus tard, Alain annonce : "Cochon, attention cochon, attention...". J'ouvre grand les yeux quand un gros sanglier déboule sur le talus puis saute sur la route et la suit un moment jusqu'à ce que je le perde de vue derrière un petit muret de pierres.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

Le calme revient, Benoit qui ne supporte plus les clarines se déplace dans le bois et se retrouve pile en face de moi, il coupe mon poste mais je pense que la chasse ne va pas durer longtemps à cause de la présence de sangliers. Une vache curieuse qui a vu bouger, se rapproche et vient m'observer et me ternir compagnie un moment.

Chasse au cerf en battue dans le Cantal, 22 et 23 octobre 2011

La fin de battue est sonnée. Un archer a manqué un sanglier et un autre a été blessé par un carabinier. La société de chasse décide de faire une battue avec la société de chasse voisine sans faire la recherche au sang. Le tir des cervidés n'est plus autorisé et nous nous retrouvons en pièce rapportée au milieu de cette grande battue. Je ne suis pas très à mon aise avec des carabines dans mon dos et je me poste pour le fun près d'Alain. Des chiens lancent et j'aperçois passer un chevreuil dans les fourrés. Je l'annonce à Alain et au moment où je me retourne, le chevreuil gêné par les voitures et les remorques des chiens a bifurqué et s'est planté à 3 mètres devant moi. Il reste un moment sans bouger, comme s'il savait qu'il ne risquait rien puis il part vers le poste d'Alain. C’est sur cette sympathique rencontre que se terminera mon weekend de chasse dans le Cantal car nous ne sommes pas motivés pour la seconde battue au sanglier de la matinée.

 

Alex

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 19:33

Ce matin, rendez-vous est pris avec Manu pour aller chasser le chevreuil sur Labéjan. Nous nous retrouvons sous la digue du grand lac ou je chasse souvent. Manu va partir en amont du lac et moi en aval. Nous nous séparons alors que le jour se lève. Je sais que le temps nous est compté car c'est dimanche et que les chasseurs de petit gibier vont vite arriver avec chiens et fusils. Je commence par longer les passages de canon du dernier maïs encore sur pied du secteur mais rien. Je poursuis en longeant le ru du déversoir du lac puis le traverse après le bois, remonte vers une grande friche et un chaume de blé mais toujours rien en vue. Une voiture est garée dans la friche et les chasseurs ne doivent pas être loin.

Je décide de changer de secteur, je retourne à ma voiture et pars pour un autre lac un peu plus loin. Je me gare au bord d'un chemin de terre qui descend vers le lac en longeant le bois puis je descends doucement vers le lac. Un couple de colvert décolle du milieu du lac. Je rejoins la digue et la longe pour rentrer dans le bois et le traverser en direction du maïs dévasté par les sangliers où j'ai vu l'autre jour quelques chevreuils. Je contrôle le vent et remonte vers l'angle de la culture pour la traverser dans une zone clairsemée. En longeant le maïs, je tente d'apercevoir un chevreuil entre les sillons mais toujours rien. Je commence à remonter dans la culture quand arrivent 2 chiens d'arrêt dans la prairie sur ma droite. L'un se met à l'arrêt alors que son collègue, qui semble plus jeune et tout fou, arrive ventre à terre et fait décoller une compagnie de perdreaux vers le sommet du coteau. Je comprends vite que ce n'est pas ici que je verrai des chevreuils dans de bonnes conditions. Je finis tout de même de remonter vers la lisière du bois alors qu'un chasseur arrive avec son fils au sommet du coteau. Le jeune chien fonce vers moi et fait décoller une faisane qui passe juste au-dessus de ma tête. Je bifurque et pars saluer le chasseur et lui dit que les perdreaux lui ont faussé compagnie puis je redescends pour longer la bordure du maïs et retourner à la voiture alors que le chasseur longe le haut du champ, on ne sait jamais.

Des coups de feu retentissent, je ne suis pas trop à l'aise et décide de presser le pas. Encore un coup de feu. "Apporte..." cette fois un faisan doit avoir été touché. Je retourne à la voiture et reviens vers le point de rendez-vous du matin pour attendre Manu qui, j'espère, aura eu plus de chance que moi.

Alors que je coupe le contact, 2 chevreuils sortent du maïs que j'ai chassé au lever du jour et remontent vers le bosquet au sommet du coteau. Je décide de tenter de les intercepter. Je prends vite mon arc et remonte par la route caché derrière le talus du champ puis passe derrière la crête à travers champ en regardant de temps en temps les chevreuils qui remontent tranquillement. Je passe derrière le bosquet et presse le pas pour les recouper mais arrivé de l'autre côté, ils ont disparu.  Je retourne à la voiture où les rayons de soleil qui chauffent mon visage au travers du pare-brise finissent par m'endormir; Manu qui tape au carreau me réveille en sursaut, il n'a pas eu plus de réussite que moi mais il a vu plus de chevreuils et le renard galeux que nous cherchons à éliminer depuis 1 mois. Il est rentré dans un terrier en plein milieu du chaume de maïs ! Je n'aurais jamais cru trouver son terrier en terrain plat dans une zone aussi dégagée. Vu que le champ est travaillé tous les ans, ce terrier ne doit pas être bien profond. Je décide de tenter de le déterrer car je n'aime pas laisser un animal dans cet état, d'autant plus que la galle est très contagieuse.

Le renard galeux de Labéjan n'est plus, 16 octobre 2011

Nous remontons avec nos arcs, la gaffe télescopique et ma petite pelle vers le terrier. Je laisse à Manu le soin de garder l'entrée que je rebouche partiellement pour freiner le renard dans sa fuite puis je commence à creuser un premier puits pour retomber sur la galerie à 1 mètre environ de l'entrée. Je sonde ensuite avec la gaffe pour trouver la direction du terrier et creuse un second puits un peu plus loin. Toujours pas de renard. Je sonde à nouveau, cette fois le terrier s'enfonce plus profond et le champ remonte il va falloir creuser un peu plus. Je commence à creuser à 1.5 mètres du second trou environ mais je suis trop à gauche, il me faut recommencer, la terre est très dure à cause de la sécheresse et je descends doucement en déblayant la terre à la main alors que le trou est de plus en plus profond. Manu me remplace un peu à la pelle et je le remplace à l'affût du renard.

Au bout d'un moment Manu retombe sur la galerie. Je reprends la pelle et la gaffe. Nous sommes tombés dans une chambre pleine de feuilles de maïs traversée par un drain en poterie. Je sonde le terrier mais celui si semble passer sous le drain et revenir vers l'entrée. Je suis dégoûté, le renard n'est pas accessible à moins de creuser un autre puits à près de 2 mètres de profondeur. Je cherche un peu plus sur les côtés de cette chambre et trouve une autre galerie qui remonte sur ma droite. Ma gaffe touche quelque chose de mou. "Manu, il est là ". Manu se prépare, je creuse un peu plus pour faciliter le passage de la gaffe puis l'introduis dans la galerie en passant à côté du renard. Le crochet manque une première fois sa prise mais à la seconde tentative, j'accroche le renard par l'épaule et l'extirpe jusqu'au poitrail de sa galerie. La flèche de Manu bien placée à la base du coup, le sèche presque net. Je sors notre prise de son terrier. Il n'est pas beau à voir. Son arrière train est couvert de plaques croûteuses et son pelage est manquant par endroit. Je suis content d'avoir pris le temps de le déterrer pour abréger ses souffrances.

Le renard galeux de Labéjan n'est plus, 16 octobre 2011
Le renard galeux de Labéjan n'est plus, 16 octobre 2011

Alex

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 19:21

La nuit tombe doucement alors que je rentre d'une sortie au chevreuil peu fructueuse. Je m'arrête un instant en bordure d'un bois et inspecte le penchant opposé quand quelque chose démarre à 10 ou 15 mètres devant moi dans la végétation haute et décrit un arc de cercle en venant droit sur moi. Je me prépare à armer au cas où, je pense à un renard ou un lièvre mais, tout à coup, alors que l'animal vient de stopper net à juste quelques mètres devant moi, j'aperçois le masque facial caractéristique d'un blaireau. J'arme mon arc. Le blaireau redémarre et fonce droit sur moi. Je vise et décoche, le touchant en pleine tête. Le blaireau est stoppé net dans sa course. Ma flèche qui a traversé le crâne n'est pas ressortie de l'animal.

Un blaireau lors d'une sortie chevreuil peu fructueuse

Alex

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:20

Ce soir en sortant du boulot, je pars directement pour mon secteur de chasse sur Traversères. J'arrive sur place vers 18 heures et me change rapidement avant de partir me poster sur une zone très passagère où j'ai vu pas mal d'animaux ces derniers temps.

Je descends vers le ruisseau où se rafraîchissement les vaches et le cheval qui les accompagne. Elles s’affolent un peu à mon passage puis me regardent passer tranquillement. Je passe la clôture électrique puis remonte par une très grosse coulée en biaisant à flanc de coteau pour remonter vers mon poste. La végétation est très sèche et craquante et les feuilles de chêne qui jonchent le sol bruissent comme des chips. Je me positionne rapidement à mon poste sur une zone dégagée des feuilles mortes pour éviter de faire du bruit en bougeant.

Le vent descends du coteau et je surveille prioritairement le haut du coteau mais jette un coup d’œil de temps à autre sur mes arrières car lundi est renard est arrivé dans mon dos. Le temps passe ponctué par les bruissement de feuilles que font les petits rongeurs en se déplaçant, par le vol de quelques merles et d'un pic vert. Au loin les geais se mettent à donner de la voix. Quelque chose doit bouger. Le calme revient puis les geais recommencent à s’exciter mais plus proche de moi pour finir par jacasser au-dessus de moi en crête du coteau.

Puis le calme revient et la luminosité baisse rapidement, rien ne semble vouloir venir. Je décide de quitter mon poste et de partir tenter une approche le long du grillage de la LPO, j'ai une intuition. Je descends rapidement par où je suis venu, traverse le ruisseau puis remonte vers le grillage de la LPO. Je rattrape le chemin de terre qui longe l'enceinte et commence à remonter vers l'angle de l'enclos en essayant de rester silencieux malgré la végétation sèche quand un bruit de pas attire mon attention. Les sangliers ne doivent pas être loin. Ils semblent se diriger vers l'angle du grillage. Je poursuis ma montée. Arrivé à l'angle, la luminosité a bien baissé mais j'y vois encore assez. Je bifurque pour prendre le chemin qui longe la crête au bord du grillage quand un mouvement devant moi m'arrête net.

Ce que j'identifie au départ comme étant un gros sanglier se divise en 2, ce sont 2 bêtes rousses, l'une reste à 17 ou 18 mètres plein travers sur le chemin, l'autre se colle au grillage et vient vers moi. J'avance doucement sur la gauche du chemin et gagne quelques mètres alors que les sangliers sont absorbés par leur repas. Ils fouillent le sol. Tout à coup, le sanglier qui venait vers moi lève la tête. Je me fige mais il regarde vers moi un instant puis se tourne plein travers. Il hésite. Il est à environ 12 mètres et je risque de ne pas avoir mieux comme occasion. J'arme mon arc et vise rapidement avant de décocher. Un impact peu audible retentit. Le sanglier démarre en trombe et se jette dans la pente côté gauche du chemin. Son compère le suit.

La course de l'animal semble désordonnée et je le perds de vue dans la pente puis il me semble l'entendre se débattre puis couiner. Un bruit de pas arrive par la droite vers le grillage, je m'avance un peu vers le trou dans le grillage pour tenter le doublé. Un autre sanglier revient également par ma gauche mais il sort trop loin sur le chemin, 20 mètres environ, il le traverse et semble rentrer sous le grillage puis fait demi-tour comme pour repartir d'où il vient, hume l'air, hésite puis fait brusquement demi-tour et rentre sous le grillage. Il rejoint le reste de la bande dont j'entends un moment les pas mais ils semblent redescendre.

Le calme revient. La nuit noire est tombée, un beau clair de lune éclaire le paysage nocturne. J'allume ma lampe et commence par chercher ma flèche que je retrouve fichée au sol et peu marquée par le sang du sanglier, juste un peu sur les vannes avec de la fibre musculaire. Flèche de cœur où de muscle ? Je cherche en vain du sang sur le chemin puis recoupe un peu plus bas pour tomber sur une piste de sang très abondante et très facile à suivre qui suit un instant la courbe de niveau puis part droit dans la pente Je retrouve mon sanglier à environ 40 mètres du tir. Ma flèche est plein cœur, elle rentre dans la patte avant et sort 15 à 20 cm derrière l'épaule opposée. C'est un petit mâle. Je ramasse la bête et ma flèche laissée sur place puis je rentre à la voiture.

Une soirée sanglier à Traversères, 12 octobre 2011

Alex

 

Atteinte :

Une soirée sanglier à Traversères, 12 octobre 2011

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 16:33

Ce matin, après une nouvelle nuit presque blanche à visionner mes échecs dans ma tête, je me lève vers 6 heures pour aller encore une fois vers le col essayer de revoir un cerf blessé. Je n'ai pas faim et pars à peine en tenue de chasse. Je fais je trajet habituel à la lueur de la lampe et alors que j'arrive au bois au bout du pré en long, un grand cerf se met à bramer à 20 mètres en dessous de moi. Je me fige et attends un peu le cerf monte un moment sur moi puis redescend doucement toujours en bramant mais dans la nuit noire, impossible de le voir. Je reprends ma route. J'ai l'impression qu'un brame vient des fougères au-dessus de la placette enherbée. Avec un peu de chance ce sera le cerf que je cherche.

Le jour se lève alors que j'arrive au col où les chevaux broutent dans les genêts.

Gazette pyrénéenne : Mardi 4 octobre 2011, jamais 2 sans 3 !

Un brame résonne à nouveau vers les fougères. Je presse le pas et traverse le col puis remonte sous les noisetiers pour redescendre vers les fougères. Cette fois, je vais procéder différemment de d'habitude. Au lieu de m'avancer sur la place enherbée, je descends directement vers le coin des fougères par un chemin enherbée qui longe la clôture électrique qui protège la régénération.

Gazette pyrénéenne : Mardi 4 octobre 2011, jamais 2 sans 3 !

La végétation m'empêche de voir ce cerf qui brame dans le secteur. Je débouche dans les fougères et l'aperçois, il s'éloigne vers la crête au milieu des fougères à 100 mètres environ.

Gazette pyrénéenne : Mardi 4 octobre 2011, jamais 2 sans 3 !

Je biaise rapidement pour me coller au bois quand un souffle rauque retentit suivi d'une débandade qui agite les fougères. Une compagnie de sangliers qui mangeait dans les fougères vient de rentrer au bois. Je récupère la bordure du bois et la longe voûté pour me soustraire à la vue du cerf. J'avance le plus rapidement possible tout en restant le plus silencieux pour tenter de rattraper le cerf qui s'éloigne d'un pas nonchalant.

J'arrive derrière un bouquet de houx, le cerf est à 50 mètres quand, tout à coup, il fait volte-face et regarde vers la placette enherbée. Cette ramure, ces 3 pointes au bout du bois gauche, c'est le cerf de vendredi soir, c'est lui que je cherche, de la végétation est encore coincée dans ses bois. La tension monte, il me faut gagner cette fois. Il s'élance au petit trot sur quelques foulées, s'arrête, observe, repart sur quelques foulées, s'arrête, brame puis repart au pas. Je me décale rapidement sur la droite, caché par les houx et m'avance un peu pour me caler à moins de 15 mètres de son passage estimé.

J'arme mon arc, le cerf passe lentement au pas à 12 mètres. Mon viseur se cale et je décoche. Ma flèche passe au ras sous son poitrail. "Mais, ce n'est pas possible, je suis maudit !" Le cerf sursaute de côté puis brame un grand coup avant de se remettre en marche. Je me décale rapidement en réencochant. J'arme et me positionne 20 mètres plus loin. Le cerf s'arrête au bord des genets de 3/4 arrière, il est un peu loin, 25 mètres environ, mais je décide tout de même de décocher. En temps normal, je n'aurais pas décoché mais là... Mon viseur se cale devant le cuissot et je décoche mais au même moment le cerf fait un pas en avant et ma flèche qui pour une fois aurait été bonne vient se ficher à 15 cm de l'anus et ne rentre pas plus loin que les empennages. A l'impact, un bruit de fracture retentit et le cerf s'affaisse un peu du train arrière avant de se jeter dans les genets sur sa gauche. Je le perds de suite de vue.

Je ne l'entends pas non plus. Je n'en peux plus, quand est-ce que ça va s'arrêter? Encore une mauvaise flèche. La colère est si forte que les larmes me montent aux yeux. J'attends un moment et cogite puis je pars chercher les indices. Ma première flèche est introuvable et ce matin, je ne suis parti qu'avec 2 flèches ! Une forte odeur de cerf se dégage des genets où il rentre mais impossible de trouver du sang. Une biche s'élance sur la placette enherbée et saute dans les fougères, dans la pente. Je vais tourner pendant plus de 30 minutes avant de trouver un peu de sang à l'entrée des genêts sur une fougère.

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Puis plus d'une heure pour faire 40 mètres dans les genets en trouvant seulement quelques gouttes de sang. Le sang n'est que sur le sol, pas un seul frotté, c'est curieux vu la hauteur de la blessure. Je perds sa piste un peu avant le chemin qui monte de "Panès". Je casse une branche de genet à chaque goutte de sang puis tente de le recouper sans succès sur le chemin. Je tente de le recouper sur 40 mètres dans les fougères mais impossible de retrouver du sang. Je tombe sur une biche qui me regarde un peu plus bas.

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Quand elle démarre, 3 autres biches surgissent de la végétation et la suivent. Je renonce et remonte sur le chemin puis appelle le conducteur de chien de sang. Il va venir en début d'après-midi. J'appelle Patrick qui vient me chercher au bout du chemin à "Panès". Je descends à sa rencontre. Je suis complètement abattu, démoralisé et ne peux m'empêcher de penser que ce cerf est encore perdu. Mon seul espoir est une atteinte à la fémorale où que le cerf finisse de s'enfoncer la flèche.

Je n'ai pas le courage de manger ce midi et le temps me semble long. Le conducteur m'appelle enfin il va arriver. Nous partons à sa rencontre puis nous allons nous garer dans le dernier virage du chemin pour finir à pied jusqu'à la placette enherbée. Il fait très chaud, les teckels (Rabolio et Fannie) et l'herdale terrier (Dudule) souffre beaucoup. Nous faisons plusieurs pauses en montant et il nous faut faire boire et rafraîchir les chiens en arrivant en haut.

Rabolio ne semble pas vouloir prendre de descente sous le chemin et je vois déjà une recherche avortée avec cette chaleur. Je conduis Rabolio et son maître au premier sang mais là encore Rabolio ne semble pas vouloir prendre le sang, ni le sang dans l'herbe marqué de 2 battons. Rabolio tourne et retourne dans les fougères et les genets alors que j'attends avec Dudule et Fannie en me rongeant les sangs quand, d'un coup, il prend la piste et suit parfaitement mes repères dans les genets. Je pars sur le chemin et attends de les voir traverser mais à l'endroit où je perds le sang Rabolio bifurque à 90° et longe à 30 mètres au-dessus du chemin puis il descend, traverse le chemin et prend la descente dans les fougères. Il tire sur sa laisse, sûr de lui. Et nous commençons à trouver du sang. Patrick est parti se poster sur une refuite possible avec sa 270.

Nous descendons droit vers le ruisseau et nous trouvons de plus en plus de sang haut sur la végétation quand, tout à coup, Rabolio se met au ferme sur un roncier. Le conducteur me dit : "Il est là ton cerf" mais j'ai du mal à y croire, les ronces sont trop basses. Il prépare sa carabine et me demande de lâcher les chiens. Je m'exécute mais ces derniers contournent le roncier et cherchent un peu sans succès puis nous les rappelons. Je me rapproche et trouve un gros morceau de sang caillé devant le roncier. On dirait que le cerf a sauté par-dessus. Nous rattachons les chiens puis faisons passer Rabolio qui reprend la piste de plus belle en donnant par moment. Un peu plus loin, il donne à nouveau et nous lâchons à nouveau les chiens. Qui finissent par revenir sans rien lever. Nous désaltérons les chiens à l'ombre d'un gros arbre et la recherche reprend par moment on dirait que le cerf se traîne sur l'arrière train et laisse un sillon très large dans la végétation. Il y a toujours régulièrement de grosses traces de sang. La piste semble bifurquer vers une zone de noisetier et Rabolio toujours aussi sûr tire sur sa laisse.

Nous rentrons dans les noisetiers et apercevons mon cerf, il est couché, immobile, calé contre des noisetiers, la position de sa cuisse droite me fait vite penser que ma flèche a bien cassé le fémur. Le conducteur hésite mais il faut se rendre à l'évidence, il est mort. Ce que je prenais pour de la végétation ce matin est en fait de la clôture électrique enchevêtrée dans les bois.

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Nous laissons les chiens le piller un peu pour les récompenser et j'appelle Patrick pour lui annoncer la nouvelle. Je félicite vivement le conducteur et son chien mais je ne peux éprouver que de la tristesse face à ce roi qui aurait mérité bien mieux. Ce séjour de chasse restera pour moi l'un des pires souvenirs de plus de 12 ans de chasse à l'arc. Il n'y a vraiment pas de quoi être fier d'une telle réussite. Chance pour nous, le cerf est mort à 50 mètres au-dessus d'un pré où débouche une piste. La mort du cerf n'est due qu'a une artère fémorale entaillée, je retrouve un bout de flèche avec la lame dans la panse, elle s'est arrêté juste avant le foie, le cerf a parcouru entre 300 et 400 mètres.

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Alex

 

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  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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