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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 12:38

De retour des Pyrénées en fin de matinée, je décide de m'arrêter faire un petit tour rapide à la chasse. Je décide d'aller chasser dans un bois en longeant tranquillement un chemin forestier qui le traverse. Je m'avance doucement vers le chemin au travers d'une zone de fougères puis commence ma progression. Le vent est capricieux et tourne souvent, alors que j'ai fait 300 ou 400 mètres sur le chemin, il change brutalement de sens et je décide de rebrousser chemin car le coin semble très calme. Au moment où j'arrive à 50 mètres de mon point de départ, j'ai une impression bizarre.

Je me fige et regarde sur ma gauche. Un chevrillard est arrêté plein travers entre 2 gros arbres, sa tête et son cou sont cachés par un tronc mais le reste un corps est parfaitement dégagé. Il est légèrement en contrebas à environ 10 mètres. J'arme rapidement mon arc et prends la visée alors que le chevrillard reste immobile. Mon viseur se cale et je décoche. Ma flèche qui me semble trop en arrière traverse le jeune chevreuil qui démarre en trombe et longe le chemin dans mon dos par une grosse coulée. Je le suis un moment du regard puis le perds dans la végétation qui s'épaissit.

J'attends un peu puis pars contrôler mon tir. Ma flèche est humide mais ne porte aucune trace de sang, c'est bien ce que je craignais. 3 grosses gouttes de contenu stomacal sont tombées sur les feuilles mortes dès l'impact. J'espère avoir touché le foie mais la recherche risque de ne pas être des plus faciles. J'attends un peu puis commence à suivre les maigres indices. Quelques gouttes de contenu stomacal, ou de sang sombre avec des débris végétaux, des feuilles retournées par la fuite... Je progresse très lentement presque à 4 pattes pour distinguer le moindre indice. Petit à petit, indice après indice, je progresse tout de même puis commence à trouver un peu plus de sang et des frottés. Avec une telle atteinte, je sais que je dois faire attention car le chevreuil se sera vite couché. Il faut le voir avant de le relever s'il est encore vivant.

Au bout de 70 mètres environ, la piste qui suivait la coulée s'interrompt brutalement, je suis encore un peu la coulée mais plus rien. Le chevreuil a du bifurquer. Je retourne au dernier indice et constate que le chevrillard à pris à droite et s'enfonce dans le sale où il perd à nouveau pas mal de sang. J'avance très prudemment sur quelques mètres quand tout à coup je l'aperçois. Il est couché dans les ronces à 5 mètres devant moi. J'écarte et casse doucement toutes les brindilles qui pourraient gêner mon tir puis arme mon arc et prends la visée sur son coffre.

Je décoche, l'impact est bien audible. Le chevrillard se redresse d'un bon en poussant un petit gémissement puis sa tête commence à partir en arrière et il s'effondre sur place. Ma première flèche rentre au niveau de la panse et ressort basse en effleurant le foie, la seconde rentre dans l'épaule et ressort au défaut de l'épaule côté opposé passant au-dessus du cœur et traversant un poumon.

Un chevrillard à l'approche, 26 septembre 2011

Alex

 

Atteinte :

Un chevrillard à l'approche, 26 septembre 2011

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 12:37

Cette nuit, j'ai dormi chez mon ami Patrick. Je me réveille vers 6 heures puis me prépare avant de partir en chasse, il me faut revoir mon cerf chocolat ce matin. Je décide d'attaquer ma chasse par le flanc opposé de la montagne pour tenter de le surprendre. Je pars me garer en haut du chemin de la Soule puis pars à pied. Je commence par descendre par un chemin encaissé qui passe au milieu de haies de buis, il fait nuit noire et le faisceau de ma lampe dérange les moutons et les ânes dont l'odeur est très forte. Les clarines sonnent dans la nuit. Je bifurque ensuite vers un petit pré qui remonte raide vers un sentier pierreux qui longe le flanc de la montagne au travers des chênes et des buis. Ma progression dérange quelques grands cervidés, des grondements d'alerte précédent un départ bruyant vers les sommets. Je débouche au bout d'un moment sur un grand pré en long coupé par un chemin de terre que je le suis pour retomber dans le bois de hêtres. Arrivé à l'entrée de l'enclos, je constate que la souille est très fréquentée. Ça brame peu ce matin. Je passe la clôture et commence à traverser l'enclos. 100 mètres plus loin, un bruit de pierre qui roule me fait lever la tête, une chevrette s'avance doucement vers un buisson puis se met à brouter le feuillage à 50 mètres au-dessus de moi. Il fait encore pas très jour et je décide de tenter une approche pour m'amuser. Je remonte très doucement la pente très raide et gagne petit à petit du terrain, caché par le feuillage d'un hêtre, mais arrivé à 30 mètres de la chevrette un aboiement retentit. Elle lève la tête et regarde un peu plus haut sur ma gauche. Le brocard que je n'avais pas vu vient de donner l'alerte avant de remonter dans les hêtres en aboyant. La chevrette qui ne m'a pas vu remonte tranquillement.

Je reprends ma progression et traverse l'enclos pour prendre la piste taillée dans le rocher. Je m'arrête à l'abreuvoir pour me désaltérer puis m'avance doucement en surveillant le dessous de la piste. Un brame retentit au-dessus de l'enclos. Je poursuis ma route. Arrivé au bout de la piste, j'aperçois à 50 mètres sur ma droite, à moitié cachée derrière un gros hêtre, une chevrette qui m'observe. Je m'arrête un instant et l'observe puis reprends ma marche vers elle. Elle fait demi-tour et rentre dans les buis. Un beau brame me parviens aux oreilles, il semble venir du col, ça doit être le cerf convoité. Je presse le pas et débouche sur le col. Il est là à plus de 150 mètres dans les genets. Je pars me caler derrière un monticule rocheux puis remonte doucement me caler dans les genets à sa cime pour observer le cerf. Oui, c'est lui, il est vraiment magnifique, il est à 70 mètres environ. Un léger mouvement de la tête pour me pencher sur la droite du genet le met en alerte. Il regarde vers moi avec insistance. Je reste immobile et observe. Au bout d'un long moment, il s'avance dans les fougères en poussant un grondement impressionnant et s'arrête 30 mètres plus loin, me regarde un moment, gronde à nouveau et s'avance encore de 20 mètres. J'en profite pour me décaler dans les genets plus à gauche.

Le mouvement attire l'attention du cerf qui se tourne face à moi et observe. Que faire, je ne peux pas sortir à découvert. Une idée farfelue me passe par la tête, j'ai vu plusieurs fois sur des vidéos de chasse des guides qui faisaient venir des mâle orignaux en rut en se mettant des faux bois sur la tête. Je tente de place mon arc au-dessus de moi pour "imiter" des bois mais le cerf démarre à l'instant en grondant. Je pose mon arc et gronde moi aussi. Il stoppe et se retourne face à moi. Je gronde à nouveau, il s'avance vers moi, je gronde encore et pousse un brame pas très bien imité. Le cerf démarre et fonce droit sur moi et je commence à y croire mais il passe juste sous la bute et me prend au vent avant de se jeter dans la pente en cassant du bois.

Je me redresse rapidement et pars pour tenter de le couper mais je me manque le départ de la première piste qui passe sous celle par laquelle je suis arrivé et je dois recouper à travers bois dans les fougères et les feuilles mortes. Je tente de bramer pour "expliquer" le bruit de ma progression mais je sais que ça ne va pas suffire. Je rattrape la piste et constate qu'une belle souille est très fréquentée dans le virage. Les buis craquent bien plus haut et j'aperçois mon cerf, déjà presque à la piste du haut qui disparaît dans les buis. J'arrête là la chasse pour ce matin pour ne pas plus déranger le secteur. Je reviens vendredi pour une semaine. Je rentre alors que le soleil se lève et commence à chauffer.

 

Alex

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 12:35

Ce matin, je suis décidé à retourner sur la place de brame où j'ai blessé mon cerf. Patrick m'a parlé d'un très gros cerf qu'il a pu observer dans la semaine et je croise les doigts pour qu'il s'agisse du cerf blessé. Le réveil sonne vers 5 heures, je me prépare et pars pour Sarrancolin. Le ciel est bien étoilé, une belle journée s'annonce. Arrivé à l'entrée de Sarrancolin, je prends le chemin de hèches qui monte jusqu'au lieu-dit "A Panès" et me gare dans le dernier virage près du ruisseau. J’entrouvre la portière et tends l'oreille mais pas de brame dans le secteur, seul le bruit du ruisseau qui emplit l'air frais du matin.

Vers 6h30, je quitte ma voiture pour monter vers la place de brame et alors que je m'éloigne du bruit du ruisseau, je commence à entendre au loin, sur le versant opposé de la montagne les premiers brames. Le jour se lève petit à petit alors que je me rapproche du sommet de la montagne. Des sonos crachent un son techno sur le flanc opposé de la montagne, de l'autre côté de la route et cette musique poussée au maximum vient un peu gâcher la quiétude de ma matinée. C'est en fait une rêve-party. Le chemin bordé de fougères débouche sur une placette enherbée. Les chevaux broutent au milieu des genets sur le chemin de crête qui part dans mon dos. Le son de leurs cloches trouble le calme montagnard. Je traverse tranquillement la zone d'herbe rase puis rattrape un chemin de terre pierreux qui débouche un peu plus loin sur la place de brame. Le côté droit du chemin borde une zone boisée clôturée avec des fils électriques alors que le côté gauche descend sur une zone de fougères. 2 chevreuils démarrent à moins de 10 mètres sur ma droite et disparaissent dans les repousses de hêtres. Le chemin fait un léger arrondi autour de quelques arbres et alors que je les contourne doucement. Un grondement me fait lever les yeux. J'ai juste le temps d'apercevoir l'arrière train d'un grand cervidé non déterminé qui se jette dans la pente du côté des fougères. Je m'avance doucement quand des craquements me font tourner la tête vers le bois. Un jeune cerf, 6 cors dont seule la tête dépasse de la végétation m'observe à 15 mètres environ puis fait volte-face et s'éloigne à grand bruit dans la pente. Je reste un instant à l'écoute puis reprends ma progression lentement et en essayant de rester silencieux alors que les craquements viennent de s'interrompre. Le bruit reprend et s'arrête régulièrement en longeant à environ 30 mètres du chemin, je progresse lentement pour tenter d'apercevoir les animaux car il semble y avoir plusieurs cervidés à les entendre. Les animaux finissent par plonger dans la pente.

Je débouche sur la place de brame au bout du tunnel de noisetiers. Le son techno est toujours aussi présent. Des brames puissants se font entendre dans le creux sur la droite. Ces cerfs doivent être impressionnants mais sont hors de mon territoire de chasse sur la société de Hèches-Rebouc. Je m'avance doucement sur le chemin qui longe dans les genets clairsemés où j'ai fléché le cerf la semaine dernière quand un brame retentit dans les fougères, dans la pente de gauche. Je me décale rapidement dans les genets. Un cerf surgit à découvert dans une zone d'herbe rase à environ 80 mètres et pousse un brame léger. C'est un beau cerf mais son trophée ne semble pas exceptionnel et, à sa carrure, il est certain que ce n'est pas mon cerf de dimanche dernier.

Il semble vouloir traverser vers l'autre société de chasse et je décide de tenter une approche en prenant le parti de lui couper la route un peu plus bas. Je bouge à peine vers la droite alors que le cerf brame à nouveau sans conviction mais ce dernier repère le mouvement et regarde vers moi. Je me fige à moitié caché derrière un genet. Le cerf intrigué commence à venir vers moi mais le vent qui biaise vers lui le rappelle vite à l'ordre et il démarre, tête haute pour traverser dans les genets au petit trot avec la grasse du roi. Il stoppe en dessous de moi et ne peux plus me sentir, je suis maintenant à bon vent. Je sais que mes chances sont faibles mais je tente un coup de brame, effet immédiat, le cerf fonce dans la pente hors du territoire de chasse, ce qui est sûr c'est qu'il n'est pas le dominent du secteur. Je tente de l'apercevoir en m'avançant dans le sous-bois mais il doit déjà être loin.

Je pars faire un tour vers la grande piste taillée dans le rocher sur le flanc de la montagne opposée. Je coupe les virages du chemin en passant par une grosse coulée dans des fougères et des buis, le sol est jonché de traces. En arrivant au départ de la piste, j'entends un raire dans le bois au-dessus du chemin. Je me cale contre un talus de plusieurs mètres et avance ainsi à couvert puis commence à monter caché par des petits hêtres qui bordent une petite clairière enherbée. Encore un raire, je m'avance doucement mais le cerf que je ne peux pas encore voir m'a aperçu au travers des feuillages et pousse un grondement d’alerte. Je me fige et tente de l'apercevoir mais un second grognement précède un départ qui casse du bois sans que je puisse le voir. Je redescends rapidement du talus et m'avance rapidement vers un virage du chemin à 50 mètres environ avant de remonter dans la coulée la plus fréquentée en espérant voir arriver le cerf mais il est monté vers les sommets. Je coupe lentement à travers bois pour rejoindre la piste et il me semble entendre tousser en dessous. Je ressors sur la piste puis la longe en surveillant le dessous à la recherche d'un cerf. J'arrive à l'abreuvoir au bout de la piste quand je croise le même chasseur que dimanche dernier, il fait le pied et vient de trouver les sangliers qui semblent remisés au-dessus de nous. Il part vérifier la piste du dessus pour voir s’ils ne sont pas montés alors que je pars jeter un coup d’œil dans l'enclos un peu plus loin. Rien ce matin, si ce n'est un chevreuil qui démarre 40 mètres plus bas sans se montrer et en aboyant. Le son techno rugit toujours au milieu de quelques brames lointains. 

Je retourne vers la place de brame. Les cerfs ne brament que sur le penchant de la société voisine, je décide de cacher mon arc sous des feuilles mortes et de tenter de m'approcher de ces cerfs pour les voir. Je descends le long du chemin de terre, plusieurs cerfs à la voix impressionnante brament soit sous le chemin soit contre le flanc opposé de la montagne mais la végétation est trop dense et je ne parviens pas à les voir. Je reste un moment à les écouter puis remonte vers le col pour récupérer mon arc. Je reste un moment à l'écoute pour tenter de repérer un cerf chassable mais le temps passe et toujours rien. La sono finit par se taire alors que le soleil commence déjà à taper. Je me pose sur un rocher à l'écoute. Vers 11 heures,  un brame timide se fait entendre vers la piste taillée dans le rocher et je me relève pour tenter une approche mais au même moment la voix d'un chien retentis en haut de la montagne. Je me rapproche tranquillement de l'endroit estimé du brame quand des pneus crissent sur les graviers de du chemin. C'est l'équipe de Sarrancolin qui vient pour les sangliers.

3 4x4 s'arrêtent à ma portée, ce sont les piqueurs avec les chiens, ils m'informent que les lignes de postés sont en place et qu’ils vont lâcher vers l'abreuvoir. L'un des piqueurs me parle d'un gros cerf vu vendredi soir et qu'il a photographié puis ils partent lâcher et je décide de me poster au-dessus de la piste sur une grosse coulée de cerf. Les 4x4 s’éloignent et je remonte doucement au-dessus de la piste mais j'aperçois un posté un peu plus haut. Je le salue et fais demi-tour pour ne pas le déranger. Je vais longer la piste et surveiller les traversées au cas où la battue dérangerait un grand cerf.

Je m'avance doucement sur la piste vers un passage obligé dans le rocher quand un coup de carabine venant du posté que je viens de saluer me fait sursauter. Des animaux descendent vers la piste dans un bruit de feuilles sèches piétinées et retournées. Le bruit s'arrête juste en haut du talus rocheux puis 3 sangliers sautent d'un trait sur la piste et la traverse dans la foulée. Une bête rousse en tête de 40 kg environ et 2 petits d'à peine plus de 10 kg qui la suivent. Ils sont presque plus noirs que la bête de tête ce qui est curieux à leur âge. Les sangliers se débinent dans la pente et passent à 30 ou 40 mètres en dessous de moi avant de prendre la descente. La voix des chiens se fait maintenant entendre, ils arrivent vite à la piste et la traverse à 10 mètres plus loin, que les sangliers pour éviter l’à pic rocheux puis reprennent le pied et foncent vers la vallée. Une biche dérangée par les chiens remonte vers moi puis se cale dans une boule de buis. Rapidement 2 autres coups de carabine résonnent sur le flanc opposé de la vallée et les chiens s'arrêtent.

Je continue à longer la piste en cherchant du regard vers le bas. Rien, je retrouve les piqueurs un peu plus loin, ils n'ont pas eu le temps de lâcher seuls quelques chiens qui ont échappés ont fait la chasse à 10 minutes. Sur le flanc de montagne opposée, un posté qui a tué un des petits sangliers peine à séparer 2 courants qui se le disputent. Le petit sanglier finit par rouler vers le chemin un peu plus bas où un autre chien l'intercepte. Le premier coup de carabine a été mortel lui aussi d'après ce que je comprends. Le piqueur qui a pris le cerf en photo me propose de venir le voir au 4x4 sur son APN. Je le suis, les images défilent puis s'arrête sur un cerf énorme à la robe chocolat et bien coiffé, j'en suis presque sûr, il semble s'agir de mon cerf. Je n'avais pas noté le détail de la couleur particulière de son pelage car il était trempé à cause des précipitations de dimanche dernier mais ses bois... il me faut tout faire pour le retrouver, je vais me focalisé sur cet animal durant ma semaine de congés, au moins les premiers temps.

Les 4x4 font demi-tour et je retourne vers le bout de la piste, j'en fais de même et retrouve une partie des postés et les piqueurs autour d'une laie de près de 50 kg environ. Vu les tétines c'était la mère des petits. Les allaites sont sèches, ils étaient donc sevrés. Les chasseurs quittent les lieux et la montagne retrouve son calme mais les cerfs dérangés par la battue se sont tus. Je décide de sauter le repas de midi et de rester en montagne jusqu'au soir. Il est 12h30 environ et je m’allonge au soleil pour une petite sieste.

Vers 14h30, les premiers cerfs recommencent à bramer mais sur la société voisine. Ils semblent remonter vers le col, je décide d'aller me poster au coin du bois, à l'endroit où j'ai perdu de vu mon cerf fléché. Je me pose, assis sur une vielle souche à moitié pourrie. J'ai une bonne vue d'ensemble du col devant moi et écoute les cerfs qui remontent doucement à donnant de la voix.

Gazette pyrénéenne : le retour du cerf, 25 septembre 2011

Sur ma droite, le bois de hêtres clairsemés me permet de voir assez loin.

Gazette pyrénéenne : le retour du cerf, 25 septembre 2011

L'un des cerfs bifurque pour remonter en montagne au loin, un autre passe à moins de 30 mètres sous la piste empierrée en dessous de moi puis redescends dans la vallée. Je profite de ce chant que j'aime tant quand tout à coup un grondement me réveille. Un cerf est à 40 mètres environ derrière moi, je me lève doucement et pars me poster sur la pointe des pieds derrière un gros houx. 2 grognements de plus et le cerf se tait, plus un bruit, je ne l'ai pas entendu s'éloigner mais je pense qu'il est parti et m'a repéré.

Je me décale au milieu des genets et surveille le dessous de la piste mais les cerfs semblent descendre vers le fond de la vallée. Le temps passe et le secteur reste calme pas le moindre cerf. Le soleil est passé derrière la montagne et le jour décline lentement. Je décide de partir à l'approche. Je longe très lentement la piste côté pente quand tout à coup un léger craquement me fait stopper net. Un faon me regarde, il est à 7 ou 8 mètres de 3/4 arrière. Sa mère broute tranquillement en remontant vers la piste à 12 mètres environ. Il regarde alternativement sa mère et moi mais voyant qu'elle est tranquille il ne s'inquiète pas et s'avance doucement vers sa mère puis ils remontent doucement vers la piste. Je m'avance doucement pour leur couper la route quand le faon surgit de la végétation à moins de 10 mètres devant moi. Je tente de le prendre en photo avec un APN de prêt car je ne récupère le mien que dans une semaine au mieux.

Gazette pyrénéenne : le retour du cerf, 25 septembre 2011

Au flash, le faon fait volte-face et fonce dans la pente avec sa mère qui fuit sans vraiment savoir pourquoi. Ils s'arrêtent 30 mètres plus bas et la biche commence à pousser des cris d’alerte.

Je m'éclipse doucement et rattrape la piste à flanc de montagne, rien jusqu'à l'abreuvoir. Je fais demi-tour et reviens doucement quand, arrivé presque au bout de la piste, un brame tout proche retentit. Je m'avance lentement et aperçois un jeune cerf qui arrive. Je me cale rapidement contre la paroi rocheuse et attrape l'APN. Je pose mon arc et m'avance doucement prêt à prendre une photo, le cerf est à moins de 20 mètres, il broute paisiblement sur la bordure de la piste. Je le prends en photo mais malgré le flash il ne bronche pas. Je me rapproche encore un peu et prends un autre cliché, le flash lui fait lever la tête. Il regarde un instant vers moi puis rebaisse la tête et se remet à brouter. Je m'approche encore un peu et recommence à prendre une photo, à nouveau le cerf redresse la tête et regarde vers moi sans comprendre avant de se remettre à brouter.

Gazette pyrénéenne : le retour du cerf, 25 septembre 2011

L’opération se répète plusieurs fois et je me rapproche petit à petit sans qu'il ne soit inquiété. A environ 15 mètres, je me prépare et fait claquer ma langue contre mon palet, le cerf redresse la tête et je le prends en photo,

Gazette pyrénéenne : le retour du cerf, 25 septembre 2011

cette fois l'éclair lumineux le fait démarrer. Il s'arrête 50 mètres plus loin. Je vais chercher mon arc puis retourne vers le col alors que le jeune 6 me regarde m'éloigner sans peur.

Toujours pas de cerf sur la place de brame. Je traverse le tunnel de noisetiers puis redescends vers le chemin au milieu des fougères. Un brame retentit à 150 mètres environ. Je m'avance rapidement jusqu'à avoir vue sur une zone de fougères coincée entre un bois de hêtres et une bande de genets et aperçois un beau cerf, 8 ou 10 cors mais je bouge à peine alors qu'il brame et il démarre pour rentrer au bois où il se remet à bramer. Je tente de me rapprocher doucement mais le vent n'est pas bon et le sol craquant quand tout à coup un bruit me fait tourner la tête à droite dans les fougères. Une biche, inquiétée par les chevaux, vient vers moi et s'arrête à 20 mètres de face en regardant derrière elle. Je la regarde un instant puis tente une approche jusqu'à la lisière du bois, elle démarre et rentre au bois. Je ne reverrai pas le cerf. Cette fois la nuit tombe, il me faut rentrer. En chemin, je dérange un sanglier dans les fougères qui se débine sous la piste. J'arrive à ma voiture à la lueur de ma lampe.

 

Alex

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 04:30

Ce soir, nous avons décidé d'aller chasser avec Manu le chevreuil sur Labéjan. Le territoire est grand et nous chasserons à l'approche chacun de notre côté. Nous partons de chez moi vers 18 heures, il a plu ce matin et nous pensons voir sortir les chevreuils de bonne heure. En route, en longeant le bas du bois du Turc, j'aperçois un chevrillard seul au gagnage au bord d'un maïs étroit, coincé entre la route et le Sousson. Je me gare un peu plus loin et propose à Manu de se tenter une approche. Il est ok. Le vent est bon et soutenu. Manu s'équipe et je le suis sans arc, juste en observateur. J'ai perdu ma cagoule en ramenant mon sanglier à la voiture jeudi, je mets donc une casquette avec un voile pour dissimuler mon visage et nous voilà parti par la route. Manu passe devant et semble très décontracté, nous arrivons presque à l'angle du maïs et je suggère à Manu d'encocher une flèche car, je pense que le chevrillard est à portée de tir de la route. Nous l'apercevons par-dessus le maïs, il broute tranquillement. Nous faisons demi-tour et Manu descend doucement le talus du fossé à 10 mètres de l'angle du maïs, par chance le bruit des feuilles de maïs sèches agitées par le vent cachent le bruit de sa descente. Je me cale en observateur au bord de la route alors que Manu longe doucement le maïs. Le chevrillard broute toujours tranquillement.

Manu arrive sans difficulté à l'angle de la culture. Il observe un instant puis s'avance tout doucement en longeant le maïs. Le chevrillard relève la tête, Manu se fige. Des voitures passent sur la route et j'ai peur du coup de klaxon mais non, personne n'est décidé à nous casser la chasse. Le chevrillard rebaisse la tête et Manu tente encore quelques pas mais, tout à coup, le chevrillard semble nerveux. Il redresse la tête puis commence à s'avancer droit sur Manu ! Je regrette de ne pas avoir mon appareil photo qui est en réparation, ça aurait valu un petit film. Manu reste immobile alors que le chevrillard se rapproche au pas. Il est maintenant à portée de tir et Manu ne bouge toujours pas, il a laissé passer plusieurs fois sa chance d'armer et il va être trop tard. Je lui chuchote un : "Arme Manu, arme" et Manu arme mais il est déjà trop tard, le chevrillard qui n'a rien compris biaise au petit trot vers la route, laisse passer une voiture puis traverse pour rentrer dans le bois du Turc. Dommage, je trouvais pourtant l'occasion belle mais Manu ne l'a pas senti.

Nous retournons à la voiture pour finir d'arriver sur notre secteur de chasse. Je me gare sous la digue du lac et nous partons en chasse. Je laisse Manu choisir son secteur et pars chercher ma cagoule restée accrochée dans les ronces. Ma cagoule sur la tête, je fais un grand tour pour contourner le secteur de Manu et ne pas le déranger puis rattrape le chemin de terre en crête de la colline. J’espérai recroiser le chevrillard pour l'approcher cette fois à bon vent mais il n'est pas de sortie. J'observe la maïs où se trouve certainement Manu actuellement et poursuis jusqu'à une autre parcelle de céréale séparée de la première par le chemin qui bifurque à 90°. Je n'ai jamais chassé ce maïs et ne le connais que vu de loin. Au coin du maïs, je quitte le chemin et continue tout droit vers le premier passage de canon. Pensant voir loin dans ce passage, je m'avance en face du passage. Erreur grossière, la visibilité n'est que de 20 mètres à cause du relief du champ et je viens de perdre une occasion de tir magnifique. A 5 mètres devant moi, le petit brocard daguet vu jeudi broute tranquillement mais sentant ma présence il relève la tête et fait volte-face dans la foulée pour disparaître dans le maïs. Sur ce coup j'ai pas été bon !

Je continue vers le second passage de canon, ma dernière chance sur ce champ étroit car il n'y en a que 2.  J'arrive tout doucement et tente de voir au travers du maïs quand tout à coup j'aperçois un dos dans la végétation qui pousse dans le passage de canon. Un chevreuil broute plein travers à moins de 10 mètres de moi. Je suis juste caché par quelques pieds de maïs et si le chevreuil redresse la tête... Trop tard, je n'ai pas eu le temps d'armer, la jeune chevrette a relevé la tête et me fixe. Je reste parfaitement immobile. Le temps passe et ses yeux me fixent toujours puis son attention baisse et elle commence à tourner la tête dans l'axe du corps puis encore un peu, c'est le moment d'armer. Je monte mon arc et commence à armer mais elle retourne la tête vers moi. Je me fige à nouveau l'arc tenu devant moi. La position n'est pas très confortable. a chevrette fait quelques mouvements de tête pour mieux voir puis reste un moment immobile à me fixer.  Le temps passe puis elle tourne la tête pour regarder par-dessus son dos. Cette fois c'est ma chance.

J'arme rapidement mon arc mais finis l'armement au moment où ses yeux se reposent sur moi. Je reste armé et immobile un moment puis la chevrette tourne à nouveau la tête dans l'axe du corps et je sens bien que je vais devoir être très rapide car elle va démarrer d'un instant à l'autre. Je cale mon viseur sur son coffre et décoche. A l'impact, la chevrette démarre en trombe, ressort au bout du maïs sur ma droite, traverse la bande enherbée et rentre dans le bois. Du sang jaillissait de son épaule, je suis confiant. Rapidement, un gros bruit retentit, le chevreuil vient de rentrer dans un arbre. Le calme revient, je pars faire ma recherche. Je vais d'abord chercher ma flèche qui est cassée au ras des empennages. Il y a beaucoup de sang dès l'impact et je par directement à l’entrée du bois. Beaucoup de sang ici aussi, je le suis facilement et retrouve rapidement ma chevrette morte en lisière du bois à 20 mètres sur ma gauche. Ma flèche passe au travers du cœur. Une grosse masse de sang bulleux sort de son épaule.

Je la récupère pose le bracelet et pars la poser à la voiture. Il est encore tôt et je décide d'aller faire un tour à l'opposé du lac. Je passe par un passage de canon dans une parcelle de maïs semée très tard sur un blé grillé par la sécheresse. Il est encore très vert et irrigué régulièrement mais il semble peu fréquenté aux vues du peu de traces au sol. En sortant du maïs, il me semble apercevoir au loin un chevreuil au gagnage de l'autre côté d'une haie. Je me colle au ru du déversoir du lac et longe le bois en direction de la haie. Je tente d'apercevoir le chevreuil au travers mais ne vois rien, j'ai du mal voir. Je longe la haie vers un passage pour la traverser et fais déguerpir une grosse chevrette non suitée. Je la regarde partir puis reprends ma progression. Je franchis un peu plus loin le ru par un passage busé et remonte en crête de la colline dans un champ travaillé quand j'aperçois la chevrette elle est de nouveau au gagnage dans la friche à 70 mètres sur ma gauche. Je vais tenter une approche, je remonte le champ travaillé le plus voûté possible et parviens au sommet grâce au relief du terrain qui me cache à la vue du chevreuil. Je bifurque et rentre dans la friche au milieu d'une végétation haute mais sèche et craquante. La chevrette semble se diriger vers un petit bois un peu plus loin et je vais essayer de lui couper la route mais les craquements répétés me font repérer et la chevrette se fige pour regarder dans ma direction, elle est 60 mètres sous moi et je suis caché dans la végétation. Intriguée elle change de trajectoire et remonte vers moi puis biaise à nouveau pour prendre le vent. Il me faut descendre pour tenter de l'approcher mais je fais trop de bruit et elle regarde à nouveau vers moi. Perdu pour perdu, je tente de l'aboyer mais elle démarre et s’arrête 150 mètres plus loin pour me regarder remonter vers la crête avant de rentrer au bois.

De la crête j'aperçois dans le creux du champ, encore en chaume, au-dessous de moi, un animal qui se débine et passe sous un gros arbre oublié au milieu du champ. Le relief du champ me le cache sans que je n’aie le temps de l'identifier. Je m'avance doucement au travers du chaume de blé et finis par apercevoir un gros chat qui détale en me voyant. En le regardant fuir, j'aperçois un couple de chevreuil à 150 mètres sur ma droite. Je profite du relief du champ vallonné pour tenter une approche puis traverse un rond de tournesols rabougris non moissonnés au milieu du blé pour masquer ma silhouette alors que le jour décline vite. Je repasse derrière la crête puis reviens vers les chevreuils mais je n'en vois qu'un qui broute et le second m'aperçois durant mon approche et donne l'alerte. Ils détalent en direction du bois. Il fera vite nuit, je retourne à la voiture.

Manu a eu moins de chance que moi mais a tout de même eu 3 chevreuils à moins de 10 mètres sans pouvoir les flécher.

Une chevrette à l'approche, 24 septembre 2011

Alex

 

Atteinte :

Une chevrette à l'approche, 24 septembre 2011

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 21:58

Ce soir, je retourne sur le secteur chassé mardi en espérant revoir le renard galeux ou les sangliers. Arrivé sur place, je commence à longer le maïs qui borde le lac mais le renard n'est pas là. Je dépasse le maïs et surveille le chaume du tournesol semence qui a été récemment broyé mais toujours rien. Je poursuis en longeant le lac, puis le ruisseau d'alimentation et le traverse par le passage busé en direction du second maïs. J'arrive prudemment au coin de la culture au cas où un chevreuil se trouverait sur la bande enherbée mais rien ne bouge. Je longe tranquillement entre le bois et les céréales. En arrivant près du coin du bois, au niveau de mon poste à blaireau, je décide de me rapprocher du bois pour inspecter une souille dans le fossé qui longe la bande enherbée. Alors que j'ai fait quelques pas et que je me retrouve à découvert, j'ai une impression bizarre et tourne la tête à droite. Un jeune brocard daguet m'observe, immobile, plein travers à environ 50 mètres. Je me fige mais il est trop tard. Nous gardons la pause un moment mais le petit cervidé décide de mettre fin à ce jeu et gravit le talus du champ travaillé d'un bon puis s'éloigne en remontant vers l'angle du bois.

Je le regarde s'éloigner puis remonte le champ travaillé pour rattraper le chemin de terre en crête de la colline. Du chemin, je regarde la combe suivante espérant voir quelque chose mais rien ne bouge. Je poursuis mon chemin en direction de la grande luzerne au fond de laquelle se trouve le petit bosquet où se gîtent les sangliers. Du chemin de crête j'observe la combe quand j'aperçois la silhouette furtive d'un petit chevreuil qui avance en broutant dans la luzerne. Il me faudrait arriver sans être vu jusqu'à une ligne de balles rondes laissées à environ 20 mètres de la bordure du bois. Je longe rapidement le chemin pour que le chevreuil se trouve masqué par le bosquet, puis je m'avance dans la luzerne en direction du bosquet que je longe doucement en descendant vers l'angle. Arrivé au coin du bosquet, j'observe un instant le chevreuil qui est en fait un chevrillard, certainement celui qui s'est séparé de sa mère mardi. Comment me rapprocher en plein découvert ? Le chevrillard me tourne le dos et avance lentement en louvoyant au grès de ses prises de nourriture, puis il disparaît derrière une bosse du champ. C'est le moment, je me décale rapidement vers les balles rondes mais le vent est dans mon dos, il me faut me décaler plus à droite pour espérer réussir mon approche. Je suis en plein découvert et j'avance très doucement car la luzerne craque sous mes pas. Petit à petit, je me rapproche de la bosse qui me cache le chevreuil quand, tout à coup, la tête du chevrillard surgie de la végétation. Il était couché et vient de me sentir. Je me fige mais il détale aussitôt vers la bande de bois sur ma droite.

Bon passons aux choses sérieuses. J'ai repéré le weekend dernier une belle souille dans le fossé qui borde le bosquet, elle se trouve au bout d'une très grosse coulée qui descend du bois. La remise est à 40 mètres environ de là. Le vent est très mauvais, je rentre par la coulée et me cale à sa droite derrière un petit noisetier juste en bordure du bois en espérant que les sangliers sont gîtés plus haut et qu'ils ne vont pas me sentir. Plusieurs coulées descendent vers la souille et se réunissent pour sortir du bois, d'autres coulées passent plus haut parallèlement à la bordure du bosquet. Le poste me plait bien et l'attente va être brève, au bout de 5 minutes environs, il me semble entendre un craquement parmi le bruit des glands qui tombent au sol. Les craquements deviennent de plus en plus audibles, c'est sûr ce sont les sangliers. Tout à coup, les craquements semblent descendre droit sur moi et j'arme mon arc mais le temps passe et le bruit fait du sur place.

Je désarme. Au bout d'un moment, les sangliers décident cette fois de descendre d'une traite. Je réarme. Un sanglier d'environ 70 kg se présente à environ 12 mètres plein travers. Mon viseur se cale et je le suis alors qu'il s'avance pas à pas en fouillant le sol, un autre sanglier de la même taille se présente 3/4 arrière, plus haut, à 15 mètres sur une grosse coulée qui longe dans le bosquet et je devine un autre sanglier plus petit qui descend vers moi par une coulée plus proche. Je me ravise, le premier sanglier doit être la laie meneuse, je désarme et laisse faire. Les 2 premiers sangliers sont maintenant dans les branchages et non tirables mais le plus petit descend de plus en plus en fouillant le sol. Je réarme et le suis, il est à moins de 10 mètres, j'attends de bien voir son coffre se dégager. Mon viseur est calé, je décoche.

A l'impact, le sanglier tombe sur place et se met à couiner sans bouger. Les autres sangliers qui n'ont pas compris le regardent d'un peu plus haut. C'est une flèche de colonne, il me faut rapidement l'achever. Je prends mon couteau et m'avance vers lui mais un des sangliers fonce sur moi et stoppe à 3 mètres face à moi. Je range mon couteau et réencoche une flèche au cas où mais ce dernier semble comprendre et fait demi-tour en poussant un souffle rauque puis s'immobilise à 12 mètres environ au-dessus de moi pour m'observer alors que son collègue s'éloigne en soufflant. Le sanglier, que je croyais immobilisé, se redresse sur ses patte avant et me charge. Je l'évite sans problème et le laisse passer, au passage j'ai pu voir ma sortie de flèche 30 cm avant le cuissot en plein milieu de la hauteur de l'abdomen. Ma flèche n'est pas bonne et je ne comprends pas pourquoi, a t'il bougé à la décoche ? Mon arc est pourtant bien réglé.  Le sanglier chute lourdement à 6 mètres environ et se met à tourner sur lui-même sans pouvoir se relever. Il se fatigue vite et se couche sur le flanc en me présentant son ventre. Je lui ajuste une flèche d'achèvement qui rentre 15 cm derrière la patte avant, casse la colonne et traverse les poumons. Le sanglier bronche à peine et rend rapidement son dernier souffle.

Une soirée sanglier, 22 septembre 2011

Alex

 

Atteinte :

Une soirée sanglier, 22 septembre 2011

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  • : Le blog de Alex.bowhunter
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  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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