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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:22

Ce matin, je décide d’aller faire un tour à la chasse, il a plu cette nuit et les conditions d’approche devraient être bonnes. Parti à 4h30 de chez moi, j’arrive sur place vers 5h15 au moulin du Justian mais il fait encore nuit noire, j’ai mal calculé mon coup. J’attends donc un peu dans la voiture que la luminosité augmente. Vers 5h45, il fait un peu plus jour mais le temps couvert allonge un peu la nuit. Je me prépare et remonte le chemin de terre qui me conduira vers un grand champ de blé.

Je slalome entre les flaques du chemin boueux, sur ma droite une zone arborée qui longe la rivière sur ma gauche une haie trouée de grandes ouvertures qui donnent sur une friche. Pas de chevreuil ce matin. Le chemin tourne pour rentrer en sous-bois et ressortir pour longer une friche sur ma gauche et une haie longeant un grand champ de blé sur ma droite. J’avance doucement en tentant d’apercevoir un chevreuil sans succès. La friche fait place à un champ de blé. Toujours pas de chevreuil. Le chemin longe ensuite entre deux haies et ressort en tournant à 90° pour rejoindre la rivière entre 2 champs de blé. J’avance doucement mais j’aperçois trop tard un chevreuil à 100 mètres qui s’enfuit en faisant de grands bons au-dessus du blé pour rejoindre la bordure de la rivière.

Je décide de traverser la rivière. Le chemin la traverse dans une zone peu profonde. Vu l’humidité de la végétation je finirai la matinée avec les pieds mouillés de toutes façon. Je remonte un peu mon pantalon et commence à traverser. Regardant plus où je pose mes pieds qu’autre chose, j’aperçois du coin de l’œil un mouvement. Un ragondin vient de passer par-dessus les pierres qui barrent le courant et le temps d’encocher ma flèche à ragondin il est déjà trop loin. Un autre mouvement attire mon regard sur ma gauche. Un très gros ragondin descend le courant et me fonce droit dessus. Le temps d’armer l’arc et de viser il n’est qu’à 3 mètres de mes pieds. Je lui décoche ma flèche qui le traverse, rentrant au ras de cou et ressortant derrière les côtes. Le ragondin se débat, remonte sur la berge, retombe à l’eau, se débat encore alors que le courant le ramène vers moi. Le sang se met à jaillir de façon impressionnante avant que le ragondin ne s’immobilise et arrive à mes pieds où je le saisis par la queue. C’est un gros mâle.

Pas de chance pour une matinée de folie, 14 juin 2010

Je le prends par une patte arrière et longe la bordure de la rivière sur la rive opposée. Pas de chevreuil ce matin. Un peu plus loin, je retraverse la rivière sur un passage peu profond et longe le blé vers un bras mort de la rivière qui forme une mare. Les herbes hautes et le blé sont marqués de nombreuses coulées de ragondin et de sanglier. Au coin de la mare une tête de chevrette surgit du blé avant de détaler en aboyant.

Je retourne sur le chemin de terre et pose mon ragondin dans la fourche d’un arbre avant de remonter dans ma friche. J’avance dans les herbes hautes et suis rapidement trempé. Je traverse par un passage un bout de haie qui prolonge le bois à mi-pente. Je regarde les alentours pour tenter d’apercevoir le brocard que j’ai approché couché l’autre jour à 15 mètres. Il ne semble pas là ce matin. Je reprends ma marche sur la droite quand un aboiement dans mon dos me fait me retourner. Le brocard était la dans l’herbe haute à 100 mètres sur ma gauche. Il démarre en aboyant et descend vers le chemin forestier. Je le laisse passer à couvert derrière le relief et attaque de redescendre vers le chemin pour tenter de le couper. Après une belle séance de patinage dans la pente boueuse qui se finit par une belle chute, je descends en courant vers le chemin de terre puis longe en courant derrière la haie pour ralentir alors que la haie s’éclaircit. Le brocard longe à mi-pente sous un petit bosquet qui termine la friche. Il avance au pas en aboyant régulièrement et en se retournant pour tenter de m’apercevoir là où il m’a vu avant sa cavalcade. J’avance doucement puis m’accroupit pour continuer à avancer alors que la haie s’interrompt. Il me tient à 60 mètres et je n’arrive pas à me rapprocher plus. J’avance dès qu’il tourne la tête mais j’accroche une herbe qui en cassant fait retourner le brocard vers moi. Il m’observe un moment puis se remet en marche pour se retourner aussitôt puis fait encore quelques pas et se retourne à nouveau. Je reste immobile jusqu’à ce qu’il reprenne sa marche. Encore une fois j’arrache une herbe en passant et cette fois le brocard me regarde un long moment avec insistance et se retourne pour faire quelques pas dans ma direction. Au bout d’un moment il repart d’un pas décidé. Je l’aboie mais il rentre au bois.

Je fais demi-tour et reprend ma marche à travers la friche où je l’avais interrompue. Je longe sous la bande boisée, en arrivant au bout de cette bande boisée, j’aperçois un mouvement au coin d’une grosse haie qui basse la friche sur le travers opposé. Un chevreuil se détache dans les hautes herbes et m’observe avant de remonter vers le bois. Un mouvement de l’autre côté de la haie me fait poser les yeux sur un beau lièvre assis dans l’herbe haute. En remontant vers la route, j’aperçois 2 autres lièvres qui finissent par détaler dans un petit carré de tournesol.

Arrivé à la route de crête, je pars jeter un œil au petit bosquet coupé en 2 par la ligne électrique. Rien ne bouge ce matin. Je remonte la route entre 2 bois puis tourne au coin du bois pour longer le blé en redescendant vers le coin du champ de féveroles. Je finis par apercevoir la tête d’un brocard dépasser au-dessus du blé.

Je repère le passage de tracteur le plus proche du brocard et avance vers ce dernier pour remonter vers ce brocard. Le relief du champ me cache dans un premier temps mon brocard. J’avance doucement quand un chevreuil aboie dans mon dos en rentrant dans le bois. Je n’aurais pas vu passer le brocard ? Je continue d’avancer doucement et finis par apercevoir les oreilles et les bois du brocard.

Je ralentis encore et avance au grès des mouvements de tête de l’animal. Un cheval dans son enclos qui jouxte le blé court en longeant la clôture et s’arrêt régulièrement en me fixant et en soufflant puissamment par ses naseaux. Ce manège finit par inquiéter le brocard qui se met à fixer la direction du cheval. Un milan tourne sur me tête en criant. Le brocard occupé par le cheval me laisse approcher doucement, voûté mais finit par se remettre en marche pour remonter le champ. J’essaie de le rattraper mais il finit par me voir et détale en aboyant pour passer la crête du champ.

Je remonte et tente de l’apercevoir mais il a disparu. Je descends vers la route, la traverse et la longe un moment avant de descendre dans les herbes hautes pour longer un bois puis un blé avant de rejoindre les vignes. Je longe la vigne et traverse un chemin de terre pour longer un champ d’avoine en dessous d’une vigne.

J’avance tranquillement quand 100 mètres plus bas au bord du fossé qui longe l’avoine, au pied d’un gros frêne j’aperçois une tache rousse. J’observe un instant et constate que ça bouge, c’est un chevreuil. Je descends à travers l’avoine en stoppant à chaque fois qu’il relève la tête et m’aperçois assez rapidement qu’il s’agit d’un brocard.

Arrivé au fossé, je le traverse en faisant craquer une branche. J’attends un peu, rien ne bouge. Je longe le fossé dans un semé de tournesol en me rapprochant du gros frêne qui fait écran et me cache aux yeux du brocard mais me cache aussi ce dernier. En arrivant à quelques mètres du frêne je cherche du regard mon brocard mais je finis par le voir où je ne l’attendais pas et il me voit au même moment. Il était sous les branches basses du frêne à 7 ou 8 mètres devant moi. Il démarre et s’arrête à 25 mètres pour m’observer avant de repartir en zigzagant et en aboyant. Je retraverse le fossé et regarde s’éloigner ce magnifique brocard quand une chevrette se lève dans le fossé à quelques mètres de moi et prend le même chemin que le brocard.

Je longe le fossé puis traverse une haie pour arriver dans une pâture à vaches. Je remonte vers la crête, traverse une autre haie puis rejoint un blé en bordure d’un bosquet. Je longe le blé contre le bois pour retomber sur un  chemin de terre qui me conduit à la route. Je traverse et rejoint un autre champ de blé. Je descends entre 2 champs de blé le long d’un fossé. Une chevrette se lève et détale entre les blés. J’avance tranquillement vers la chevrette qui aboie et finis par l’apercevoir à nouveau. Elle redémarre d’un bout de haie puis arrive au bord du bois et me regarde arriver avant de disparaître.

J’arrive au coin du bosquet et me rends compte qu’un brocard m’observe de l’autre côté du blé sur la bande enherbée au bord de la haie qui longe le fossé. Nous nous observons un instant avant qu’il ne traverse la haie et remonte, en se retournant plusieurs fois, à travers la prairie vers le bois en crête de coteau.

Je traverse le blé et rejoint le chemin de terre qui remonte vers les vignes où j’ai manqué mon brocard samedi. En montant, j’aperçois une tache rousse dans un passage de tracteur sur ma gauche et me rends vite compte qu’il s’agit d’un brocard. Je tente de rentrer dans le blé mais le brocard se tourne vers moi et m’observe. Je me fige et attends, il se remet à manger. Je fais demi-tour en reviens vers le chemin de terre que je longe pour arriver entre la vigne et le blé. Je longe le champ de blé en avançant dès que le brocard baisse la tête puis traverse une bande étroite de lé pour arriver en limite des tournesols et du blé. J’avance à pas chassé entre les tournesols pour éviter de faire trop de bruit puis rentre dans la bordure du blé. Le brocard ne doit plus être loin. Je le cherche du regard en avançant doucement. Il ne doit plus être qu’à 10 ou 15 mètres mais je ne le vois pas ! Tout à coup, alors que je le cherchais devant moi, il redresse la tête à moins de 10 sur ma droite et m’aperçoit. Il détale à travers le tournesol.

Je fais demi-tour pour aller chercher ma flèche de samedi dans le tournesol. Au loin, un chevreuil longe la vigne puis disparaît dans une seconde vigne. Je contourne, les vignes pour me mettre à bon vent, je longe au-dessus des vignes en cherchant à chaque sillon si je vois le chevreuil et finis par l’apercevoir. Il est sur la bande enherbée entre la vigne et un champ de blé. Je parviens à me rapprocher par le haut de la vigne sans être vu et descends par le long du deuxième rang de vigne. Je parviens à me rapprocher assez rapidement à 30 mètres sans éveiller ses soupçons puis je ralentis l’allure et avance à pas de loup. Je me rapproche facilement et aperçois le chevreuil à 10 mètres qui rentre dans la bordure du blé en la longeant. J’avance de plus en plus doucement, presque en apnée et arrive à moins de 5 mètres du chevreuil mais ne parviens pas à le voir à couse de la hauteur de la vigne. J’avance doucement en cherchant une fenêtre de tir sans pouvoir apercevoir le brocard. Tout à coup il démarre en sortant de je ne sais où (je pense qu’il s’était couché) et s’arrête à 10 mètres de moi. Je ne vois que ses pattes sous le feuillage des vignes et ne peux rien faire. Au bout d’un long moment il démarre puis s’arrête un peu plus loin. Je ressors de la vigne alors qu’il tourne à l’angle de la parcelle. Il s’arrête plusieurs fois et aboie avant de traverser le tournesol pour rentrer dans une autre parcelle de vigne un peu plus loin.

Je retourne chercher ma flèche mais ne parviens pas à la retrouver.

Je décide de retourner vers le chemin de terre qui longe dans la vallée. Arrivé au coin des vignes je coupe à travers un champ de blé délimité latéralement par 2 haies. Je passe par le passage de tracteur le plus large qui se trouve sur le tiers supérieur du champ. Tout à coup, j’aperçois la tête d’un brocard qui remonte dans le blé. Je m’avance le plus rapidement possible tout en essayant de rester discret pour l’intercepter mais il bifurque et s’éloigne perpendiculairement à la pente. Je décide donc de descendre vers le fond du champ pour le longer et arriver à une dizaine de mètre du chevreuil. J’avance le plus baissé possible faisant des poses d’observation complètement enfoncé dans le blé et parviens au bout d’un moment au bord du blé. Je longe voûté dans une rigole creusée par le ravinement d’un orage et au milieu des herbes hautes. J’essaie de ne pas faire de bruit mais mon pantalon trempé et les herbes hautes m’oblige à avancer par saccades et très très lentement. Je parviens tout de même à moins de 15 mètres du chevreuil dont je vois maintenant distinctement le dos, le cou et la tête. Ce dernier décide alors de remonter dans le blé et s’éloigne un peu avant de s’arrêter à nouveau pour brouter. Il me faut encore avancer pour arriver à distance de tir. J’avance un peu en me faufilant dans les herbes hautes mais le bruit de l’herbe sur mon pantalon fait tourner la tête au brocard alors que je ne suis plus qu’à 12 mètres. Il me voit et détale à grands bons au travers du blé et rejoint la haie toute proche d’où il se met à aboyer. Je me redresse, il m’aboie un moment puis traverse le blé sur l’autre versant en s’arrêtant régulièrement pour me regarder puis traverse la haie en aboyant, s’arrête, repart, s’arrête au coin du bois et m’observe alors que je longe la haie puis rentre au bois en donnant de la voie. Encore raté, ce n’est pas mon jour !

Je retrouve le chemin de terre du bas et commence à le longer. 200 mètres devant, un chevreuil à la robe presque rouge sort du bois de droite, marque un arrêt dans le semé de tournesol en regardant vers moi puis descend et rentre dans un petit bosquet qui fait la jonction entre le chemin et la rivière. Je m’avance sur le chemin quand j’aperçois un mouvement intermittent dans le blé sur ma gauche, c’est un chevreuil qui avance par bons. Je fais demi-tour et court le plus vite possible pour rattraper un passage de tracteur au bord du blé le long d’une haie et le prends en courant pour arriver au bord de la rivière. Dans ma course je vois par moment le chevreuil. Je reviens vers lui en longeant doucement le bord de la rivière mais il bifurque à 40 mètres devant moi et rentre dans la végétation du bord du cours d’eau puis ressort de l’autre côté. C’est une chevrette.

Je longe la rivière jusqu’au bosquet puis reviens sur le chemin et pars inspecter 2 autres parcelles de blé qui sont vide ce matin avant de revenir en arrière pour rejoindre le bord de la rivière en longeant la haie de tout à l’heure du côté des hautes herbes. De nombreuses coulées jalonnent la friche. Plus loin je traverse une haie et tombe sur un grand champ de blé bien marqué par l’activité des sangliers : coup de nez, coulées, souilles… Je rejoins la rivière et la longe sur la bande enherbée elle aussi bien marquée par les sangliers mais aussi les ragondins. En arrivant au coin du blé et cherchant à traverser le fossé qui aboutit à la rivière j’aperçois un ragondin dont la tête dépasse des racines d’un arbre. Il est contre la berge opposée et je ne pourrai pas le récupérer, je le laisse tranquille et poursuis.

Pas de chevreuil dans le secteur et je finis par regagner le chemin de terre qui revient à la route qui je longe pour revenir à la voiture qui n’est pas à côté. Je longe des blés qui bordent la rivière sur la droite de la route, ils sont marqués de coulés mais pas de chevreuil en vue ce matin quand, au coin du bosquet contre lequel j’ai garé ma voiture, un mouvement attire mon regard sur une forme rousse allongée. Je me plaque contre le talus sur la gauche de la route et avance doucement. C’est une chevrette qui broute les feuilles des branches basses au bord de la rivière. En avançant sur la route j’aperçois un lièvre qui tourne autour et constate rapidement qu’il s’agit en fait d’un faon encore tout petit. En m’avançant encore j’aperçois son frère ou sa sœur qui me regarde arriver sans bouger alors que sa mère occupée à son repas ne m’a pas compris. Je passe derrière une grosse haie qui borde la route à 35 ou 40 mètres des 3 animaux et m’éclipse doucement pour aller chercher mon ragondin avant de rentrer. 

 

Alex

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 21:35

La saison d’approche au chevreuil approchant à grand pas, je n’ai plus trop la motivation pour chasser le ragondin. Hier soir, je décide tout de même d’aller faire un tour. Il fait une chaleur étouffante. Je commence par aller au centre équestre de Saint Michel. Il reste encore un ragondin sur la mare et j’ai promis de résoudre le problème. En arrivant je demande si quelqu’un voit encore le ragondin de temps en temps, on me répond qu’il est régulièrement dehors en pleine journée. Je décide d’aller faire un tour près de la mare. La femme du propriétaire décide de m’accompagner. Mon approche est du fait peu discrète car elle parle très fort mais bon je tente le coup. En arrivant à la mare je me rends compte que le système d’aspersion de la piste est en route. La propriétaire par l’éteindre et j’en profite pour approcher seul de la mare. Je longe la rive dos à la barrière, tout semble calme à part les grenouilles qui sautent en tous sens. Tout à coup, dans l’angle droit de la mare j’aperçois un ragondin flottant en surface, il semble mort. Je le regarde un moment et conforte mon idée première. Il doit s’agir du dernier ragondin fléché que j’avais perdu. La propriétaire me rejoint et je lui montre le ragondin en lui expliquant que je vais aller chercher ma gaffe télescopique pour le sortir. Elle me dit que de son côté elle va aller chercher une brouette.

Je retourne donc à la voiture et reviens avec ma gaffe mais à ma grande surprise le ragondin n’est plus là ! Tout à coup un remous sous les ronces qui précède un second remous un peu plus loin au pied d’un sureau recouvert par les ronces et qui penche sur la mare. Je n’ose y croire, moi qui chasse le ragondin à l’arc depuis plus de 10 ans, je viens de prendre une leçon par un ragondin qui semblait être très imprégné par l’homme. Quelle honte ! Je fais le tour de la mare pour tenter de l’apercevoir au travers des ronces mais, à part 2 belles couleuvres à collier se dorant sur les ronces et des grenouilles, je ne verrai rien d’autre. Je pars faire un tour sur le fossé un peu plus loin sans succès.

Je pars tranquillement vers Saint Arroman mais je n’ai pas envie d’y chasser ce soir et je poursuis pour m’arrêter sur 2 lacs en cascade où j’ai fait 4 ragondins un matin. Le terrain est bien sec, je fais la moitié du chemin en voiture sur le chemin de terre. Des planteurs de tabac sont à l’œuvre. Je soulève une poussière impressionnante malgré ma faible vitesse. Je me gare contre un bâtiment agricole pour finir à pied à travers champ jusqu’aux lacs.

Je longe tout d’abord le premier lac, il fait encore très chaud. Les ragondins ne semblent pas de sortie. De grosses carpes sont immobiles, à l’ombre des arbustes, au ras de la surface. Je remonte vers le second lac. Une volée de colverts vogue en surface contre la berge opposée et finissent par s’envoler en me voyant. Ici aussi de grosses carpes sont en surface.

Je fais demi-tour et décide de passer le temps en faisant un petit affût d’observation aux blaireaux dans le petit bosquet au pied de la digue du premier lac truffée de terriers de blaireaux. Je réenconche ma flèche et tente de trouver un passage pour rentrer dans le bois sans faire trop de bruit. La végétation est marquée de grosses coulées et de traces de boue. Il doit y avoir des sangliers dans le secteur. Je finis par trouver un passage et rentre par une coulée dans le bois. L’intérieur est clair, les arbres sont assez espacés. Le ruisseau du déversoir du lac longe le bas du bois. Une grosse coulée bien marquée par le passage des blaireaux traverse le ruisseau et rentre dans le bois. Je décide de m’asseoir sur un arbre mort couché. La coulée passe par-dessus la souche de l’arbre.

L’attente commence et les premiers moustiques de l’année arrivent. 1 heure plus tard et 1à moustiques en moins, je décide de bouger un peu pour me dégourdir les jambes. Je suis la coulée qui traverse le bois en diagonale. Au pied d’un merisier, une sorte de gazouillement rauque venant d’au-dessus de ma tête me fait lever les yeux sur un trou à 3,5 mètres du sol dans le tronc. L’ouverture de 5 cm de diamètre me fait penser à un nid de pic. Je m’éloigne pour ne pas déranger. Je reste un court instant à regarder autour de moi non loin du coin du bosquet puis commence à retourner sur mes pas quand un mouvement furtif attire mon attention. Un puis 2 blaireaux arrivent sur ma gauche en fouissant l’humus. Ils se rapprochent doucement et finissent par venir à 10 mètres environ. L’un d’eux se détache et vient, en contournant un gros arbre, pour me sortir à moins de 5 mètres mais je suis à mauvais vent et il fait demi-tour pour s’éloigner d’un pas rapide. Son compère reste un moment à 10 mètres de moi dans la végétation puis s’avance à découvert avant de flairer lui aussi ma présence et de faire demi-tour à son tour.

Je retourne sur les lacs mais pas de ragondins pour ce soir. Je retourne à la voiture puis par pour le grand lac où je dépose les carcasses de ragondin. En me garant j’aperçois des pêcheurs. Je pars donc pour le Gers à Seissan. En arrivant, je salue un  pêcheur qui pêche au lancer contre le pont et pars en remontant le Gers vers le virage si souvent généreux. Un remous contre la berge à la sortie du virage. Je me rapproche doucement mais le ragondin se détache du bord et plonge juste devant moi. J’attends un peu, il ne ressort pas. Je remonte encore un peu le Gers et l’aperçois contre la berge opposée. Il longe le bord à contrecourant et se cale sous la berge. J’arme vise et décoche. Il se débat et plonge dans une eau rougie. J’ai dû le touché légèrement ma flèche ne l’a pas traversé.

Il ressort un peu plus loin, je le prends en chasse et réencoche. Il tente de remonter sur la berge d’en face, J’arme, vise et décoche rapidement Ma flèche traverse le ragondin et explose contre la berge (un caillou certainement). Il retombe lourdement dans l’eau pour disparaître un moment. Alors que je le cherche en face, il remonte devant moi, le reste de ma flèche et travers du corps. Le temps de réagir, il repart contre la berge d’en face. Je lui décoche une autre flèche. Manqué. Puis une autre alors que ses forces d’abandonne et le cloue à la berge opposée. Je n’ai plus de flèches.

Je pars en courant à la voiture et par faire le tour par le stade. Je récupère mon ragondin et mes flèches. Le pêcheur vient à ma rescousse pour la dernière en m’indiquant sa position de la berge d’en face car de mon point de vue je ne la retrouvais pas. Je le remercie et retourne à ma voiture pour revenir au pont pour chasser le Gers en aval mais pas le moindre ragondin pour ce soir. Il fait presque nuit, je rentre.

Sortie du 25 mai 2010

Alex

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 22:06

Hier soir, Jean Pascal, est venu chasser avec moi.

Nous partons pour le canal de Labarthe. Nous nous préparons puis nous partons en longeant le canal. Un colvert décolle devant nous, si les ragondins étaient de sortie il a dû les alerter. Rien ne bouge ce soir, il fait encore trop chaud. Nous passons le pont, un peu plus loin alors que nous approchons du bord Jean Pascal aperçois 2 petits ragondin sur la berge d’en face. Je m’éclipse pour lui laisser le champ de tir libre. Les 2 petits plongent dans le canal et l’un d’eux traverse vers notre côté. Jean Pascal arme et décoche. Touché, le petit ragondin perd beaucoup de sang et n’arrive plus bien à nager. C’est une flèche de colonne. Je le laisse revenir au bord, la flèche de Jean pascal part dans le courant. J’arme et décoche alors que le ragondin est contre la berge à mes pieds. Je le frôle et ma flèche se fiche au fond de l’eau. Changement de technique, je tente de l’attraper à la main mais il tente de fuir, je le rabat à l’aide de mon arc et m’en saisis pour l’achever. Jean pascal part pour essayer d’intercepter sa flèche au petit pont un peu plus loin mais elle lui échappe. 

Pendant ce temps, j’aperçois un remous contre la berge opposée et la scrute pour tenter d’apercevoir la cause de cette agitation. Un autre petit ragondin ressort contre la berge. J’arme, vise et décoche. Ma flèche passe au ras au-dessus de la tête. Il plonge alors que Jean Pascal est de retour. Il ressort un peu plus loin. Cette fois ma flèche en plein cou, le foudroie.

Je me mets pieds nus et remonte le bas de mes pantalons pour tenter de retrouver ma flèche à tâtons avec les pieds. Ma flèche finit par se décrocher du fond et part dans le courant. Jean pascal tente en vain de l’intercepter. Je pars en courant à la voiture pour aller chercher la gaffe télescopique et reviens en cherchant nos flèches. Celle de Jean Pascal est introuvable mais la mienne est restée coincée contre la berge un peu après le pont. Je la récupère puis part chercher les 2 autres et mon ragondin. En arrivant au-dessus de mes flèches je fais partir 2 belles couleuvres. Dans une position délicate à cause du talus à pic, je finis par tout récupérer sans oublier de me frotter un peu contre les orties.

Nous continuons et bifurquons le long du petit ruisseau mais nous ne levons que 3 canards. Nous retournons à la voiture.

J’amène Jean Pascal au petit lac au-dessus de l’église mais les ragondins ne sont pas encore sortis. 

Nous partons ensuite pour la mare à Loubersan sous les serres. En arrivant au coin de la mare, j’aperçois un petit ragondin qui vient de s’asseoir. Je le montre à Jean Pascal qui met un petit moment à le voir au travers des ronces. Il cherche une fenêtre de tir, arme, prend sa visée et décoche. Il pense l’avoir touché mais le ragondin est rentré au terrier, il sera impossible de le vérifier. Sa décoche a fait plonger plusieurs autres ragondins sur la mare, il part en courant pour tenter d’en flécher un mais ils sont déjà à couvert. Jean Pascal part faire le tour de la mare alors que je tente de retrouver son ragondin et sa flèche mais décidément il n’a pas de chance. Ils restent tous 2 introuvables, l’eau trouble devant le terrier confirme ma pensée, le ragondin est rentré au terrier.

Nous remontons à la voiture et partons pour le grand lac de mercredi soir à Labejan. En remontant le long du bois du Turc Jean pascal aperçois ne chevrette sur le bord de la route. Il me faut un moment pour la voir à cause du reflet du soleil sur mon pare-brise. En arrivant au lac un lièvre est assis sur la gauche au bord du ruisseau. Nous ne verrons rien sur ce lac.

Nous partons pour Durban. Sur le chemin nous apercevons un beau brocard au gagnage puis un beau faisan. En passant nous nous arrêtons sur une mare. Nous descendons vers le saule pleureur qui jouxte la mare. J’aperçois un gros ragondin, en face, sur la gauche, dans le coin de la mare mais Jean Pascal aperçoit un ragondin qui vient droit sur nous. Le saule me le cache un moment puis je l’aperçois. Il arrive tranquillement. Nous armons tous les 2, le ragondin s’arrête à 15 mètres environ. Jean Pascal contre jusqu’à 3 et nous décochons. Il me semble que Jean Pascal l’a touché et Jean Pascal pense que je l’ai touché mais pas lui. Le ragondin a plongé et a filé au terrier, son compère en face file lui aussi au terrier. Je pars chercher mon lancer pour récupérer les flèches.

Nous partons pour le lac à Durban où j’ai laissé mon canoë. J’envoie Jean Pascal se poster au pylône EDF qui servent de ponton et je pars faire le tour pour lui envoyer les ragondins. En descendant vers le lac nous apercevons au milieu des foulques plusieurs ragondins qui traversent vers la rive opposée. Les rainettes et les grenouilles chantent à tue-tête. Je passe les clôtures et pars pour traverser le ruisseau d’alimentation au passage bétonné. De l’agitation dans l’eau, je pose les yeux sur 2 petits ragondins longeant la berge. J’arme et suit le premier, c’est alors que j’aperçois la mère devant son terrier qui appelle ses petits. Je lui décoche une flèche dans le cou. Elle meurt sur le coup. Je réencoche, un petit s’arrête à 1 mètre de sa mère. Ma flèche le sèche net. L’autre rentre au terrier. Je laisse tout sur place et pars vers l’endroit où je pense voir les ragondins.

En longeant la berge j’aperçois un ragondin qui mange les joncs à la surface du lac. Je me baisse et m’approche à distance de tir avant de m’agenouiller et d’armer l’arc. Il vient vers moi, je le laisse venir et aperçois alors un autre ragondin sur la berge. J’hésite entre les 2. Pendant ce temps le premier ragondin regagne la berge. Je le vise et décoche. Il plonge suivit de 3 autres ragondins. Je me redresse et pars vers le lieu des plongeons. J’aperçois trop tard un ragondin qui me passe devant les pieds alors que je regarde plus loin sur le lac. Il plonge. Je longe un peu la berge jusqu’au bois. D’autres ragondins partent vers le pylône au centre du lac. Plusieurs ragondins s’immobilisent au milieu du lac. L’un d’eux remonte devant Jean Pascal sans qu’il ait le temps de le flécher. Les ragondins se dispersent et ressorte à droite, à gauche… il y en a de partout. Je ne sais plus où donner de la tête. Jean Pascal quitte son poste et part en longeant le lac. Il verra des ragondins mais n’aura pas d’occasion de tir. Je lance un énorme galet dans l’eau pour faire bouger les ragondins qui me regardent sans bouger. L’un d’eux part vers le poste qu’a laissé Jean Pascal. Je crie « ragondin au pylône ». Jean Pascal revient en courant mais ne trouvera pas le ragondin qui a disparu. La nuit tombe et le chant des batraciens devient assourdissant. Nous rentrons, je récupère au passage mes victimes.

Je retrouve Jean Pascal au niveau de la clôture électrique du parc des chevaux et trouve le moyen en remettant mes flèche sur le carquois de toucher un fil électrique ce qui me fais faire un bon impressionnant et tomber mon arc. Retour à la voiture pour les photos.

Sortie du 21 mai 2010
Sortie du 21 mai 2010

Alex

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 20:51

Ce soir, il me faut aller voir un chantier vers 18h à Labéjan. Je pars avec ma voiture personnelle et en profite pour faire une halte sur une mare à Durban que je n’ai pas regardée depuis quelques temps. Je me gare et me dirige vers la mare. Plusieurs voitures sont garées à proximité et des voies résonnent un peu plus loin. J’ai peu de chance de voir quoi que ce soit. Je jette tout de même un coup d’œil. Surprise, un ragondin se trouve dans l’angle de la mare mais il m’a repéré et rentre dans les ronces. Je ne le reverrai plus. Je me positionne en face des terriers.

Sortie du 19 mai 2010

Un remous se dessine à ma gauche. Je surveille la surface de l’eau et l’entrée des terriers. Tout à coup j’aperçois du coin de l’œil un gros ragondin qui vient de ressortir contre la berge opposée. Ce dernier remonte dans les ronces avant que je n’aie eu le temps de réagir.

Les grillons chantent à tue-tête, il fait encore assez chaud. 

Sortie du 19 mai 2010

Je retourne à la voiture et pars pour le lac où Manu a fléché les 2 petits ragondins vendredi matin. Le chemin de terre a bien séché et je peux descendre jusque sous la digue avec la voiture.

Sortie du 19 mai 2010

 Une grosse carpe très amaigri tourne dans le trou d’eau en aval du passage busé.

Sortie du 19 mai 2010

 Je pars vers le lac et remonte sur le côté droit de la digue, les foulques sont fidèles au rendez-vous.

Sortie du 19 mai 2010

Je longe la berge en direction du petit bosquet. Au bout d’un moment un ragondin se détache sur l’eau, au loin, au milieu des foulques.

Sortie du 19 mai 2010

Je m’avance doucement. 40 mètres avant le bosquet, un ragondin se met à l’eau à 20 mètres devant moi. Je presse le pas mais il plonge. Je continue un peu vers le bosquet puis attends qu’il remonte mais il refait surface un peu trop loin. Ma flèche va ricocher sur l’eau et risque de le blesser sans le tuer.

Je l’observe un moment. Un second ragondin arrive du bosquet et vient droit sur moi. Je m’agenouille. Il va et vient, s’arrête et observe un instant, fait demi-tour, s’éloigne un peu du bord, zigzague puis finit par longer à 7 ou 8 mètres du bord. J’ai armé depuis un moment. J’aurais préféré le tirer un peu plus prêt à cause de l’angle que ma flèche fait avec l’eau mais c’est maintenant ou jamais, il va passer sur ma gauche et à part de me lever je ne pourrais plus tirer. Je prends la visé et décoche. Il me semble l’avoir touché mais ma flèche ricoche à la surface et finit au milieu du lac.

Il a plongé et de grosses bulles remontent en surface sur sa trajectoire qui semble venir vers moi. J’attends un moment sans le voir ressortir.

Je poursuis vers le bosquet. Au moment où je passe l’affût à canard, un ragondin se met à l’eau mais son attitude me semble bizarre. C’est certainement le ragondin que je viens de tirer et il doit être blessé. J’avance encore un peu et tente de l’apercevoir au milieu des branches mais il n’y a que des foulques qui bougent à peine pour tenter de se camoufler.

Je finis par continuer. En sortant du bosquet j’aperçois un petit ragondin sous une touffe de ronce en surface. Je cherche une fenêtre de tir quand un second petit ragondin plonge sur le premier et ils s’éloignent sous les ronces. Je longe derrière les ronces et entre aperçois à plusieurs reprise les petits ragondins se débinant. Au bout d’un moment l’un d’eux s’immobilise sous les ronces. Je prends ma visée au travers des ronces et décoche. Ma flèche l’a séché net mais est restée sous l’eau.

Les autres petits ragondins sont introuvables. Je poursuis pour me retrouver en face de la zone de terriers. Du mouvement, dans les hautes herbes et dans les branches d’un petit buisson poussant dans l’eau, attire mon regard sur un nid contenant plusieurs œufs et un poussin de foulque.

Sortie du 19 mai 2010

Je reviens sur mes pas et prends la barque du chasseur de canard pour récupérer mes flèches.

Sortie du 19 mai 2010

Je commence par vider l’eau accumulée à l’intérieur. Je récupère d’abord la première au milieu du lac puis pars chercher le petit ragondin et la seconde. En chemin, une masse sombre à la surface m’interpelle. Je me rapproche un peu. C’est mon ragondin de tout à l’heure. 

Sortie du 19 mai 2010

Je le récupère puis pars récupérer le petit et me flèche

Sortie du 19 mai 2010

avant de retourner ranger la barque.

Sortie du 19 mai 2010

Je pars pour le second lac en aval. La grosse carpe est toujours là. Plusieurs canards décollent du ruisseau puis du départ du lac dans les saules. La surface de l’eau est très agitée et l’eau toute trouble. Je regarde au travers des saules

Sortie du 19 mai 2010

et me rends compte qu’il s’agit de dizaines de carpes. Je continue et trouve à nouveau des dizaines de carpes dans les hautes herbes du bord du lac.

Sortie du 19 mai 2010
Sortie du 19 mai 2010

Pas de ragondin ce soir, je retourne à la voiture.

Sortie du 19 mai 2010

Je pars pour la mare sous les serres de fraisier à Loubersan.

Sortie du 19 mai 2010

Je traverse le blé par le passage de tracteur et me dirige vers la mare. Un mouvement dans l’herbe à 25 mètres devant m’indique qu’un ragondin a démarré.

Sortie du 19 mai 2010

Je presse le pas et l’aperçois rentrant au terrier à travers les ronces.

Sortie du 19 mai 2010

Je longe au-dessus du roncier et aperçois un petit ragondin arrivant par le déversoir.

Sortie du 19 mai 2010

Je le laisse un peu se rapprocher et lui décoche une flèche qui passe bien derrière et se coince sous les algues. Il plonge et disparaît. Je vais récupérer ma flèche

Sortie du 19 mai 2010

et pars pour Labéjan.

Je pars pour un grand lac que j’ai peu chassé cette année faute d’y voir des ragondins. Je me gare sous la digue et remonte sur le côté droit du lac pour commencer à chasser en longeant la berge. 3 colverts décollent contre la berge opposée. Le lac est calme ce soir encore. En arrivant vers le bout du lac, j’aperçois un gros ragondin qui longe la berge opposée en venant vers moi.

Sortie du 19 mai 2010

Je m’agenouille et attends. Il avance assez rapidement mais il bifurque brusquement pour remonter sur la berge. J’attends un peu puis tente de me rapprocher. Arrivé en face de l’endroit où il est remonté je ne l’aperçois pas. Il a dû rentrer au terrier.

Je continue vers le ruisseau. Un second ragondin me laisse passer et plonge presque sans bruit. Le remous me fait tourner la tête et je peux suivre sa trajectoire grâce au remous boueux et aux petites bulles qui remontent en surface. Les ronces se mettent à bouger contre la rive opposée. Il est rentré au terrier.

Je continue. Un peu plus loin, en longeant le ruisseau, j’aperçois un remous sous les branches basses d’un noisetier. Je me rapproche et aperçois alors un gros ragondin qui traverse le ruisseau vers la berge opposée. J’ai juste le temps d’armer et de décocher dans le mouvement. A l’impact il me semble être dedans. Le ragondin et ma flèche ont disparu. J’attends un peu mais rien ne bouge.

Je repars en longeant le ruisseau. De l’autre côté du noisetier, un autre remous, quelque chose vient de démarrer. Je repars en arrière et tente d’apercevoir de quoi il s’agit mais sans succès.

Je repars vers le passage busé sans voir de ragondins.

 Une silhouette rousse sort du blé à 20 mètres devant moi, c’est un brocard. Je me baisse pour ne pas l’épouvanter et le faire partir en aboyant. Curieux il m’observe puis fait quelques pas saccadés en balançant la tête. La position devient très inconfortable et je dois poser un genou à terre pour ne pas attraper une crampe. La réaction est immédiate, le brocard part en longeant le blé puis rentre dans la culture puis disparaît en aboyant.

Je traverse sur le passage et reviens en arrière vers l’endroit du tir pour essayer de retrouver ma flèche. Les sangliers ont tout retourné le long du ruisseau. Je rentre dans le bois et arrive sur la zone du tir. Je ne vois pas ma flèche. Je suis juste à côté d’un terrier et regarde à l’intérieur par les ouvertures creusées lors d’un déterrage quand à moins d’1 mètre de mon pied, la tête d’un ragondin surgit de l’eau.

Le temps d’armer il a replongé. Il ne semble pas être rentré au terrier, je ne l’ai pas vu passé par l’ouverture creusée au ras de la berge. Je me positionne au ras de la berge pour attendre qu’il remonte. Une masse sombre sous l’eau attire et focalise mon attention. Plus je la regarde et plus je me persuade qu’il s’agit de mon ragondin. J’attends quand tout à coup, un mouvement me fait armer. Fausse alerte c’est une écrevisse qui sort du terrier. Je désarme. Une autre écrevisse sort du terrier. Le temps passe et un trait bien rectiligne qui ressemble à ma flèche m’apparaît tout à coup comme planté dans l’entrée du terrier. L’eau se met à bouger et la masse noire se déploie. J’arme. Le ragondin sort doucement la tête de l’eau où vient le cueillir ma flèche. Il est séché net.

Sortie du 19 mai 2010

C’est effectivement ma flèche qui est restée en travers que je voyais tout à l’heure. Je récupère mes flèches et l’animal et je rentre. Jean pascal vient chasse vendredi, je ne vais pas vider tous les lacs du secteur.

Sortie du 19 mai 2010

Sur le retour j’aperçois un gros ragondin au milieu du lac qui a tôt fait de rentrer à couvert, un autre plus loin devant les terriers l’imite rapidement. Contre mon côté de berge un petit ragondin part vers la digue. Je tente de me rapprocher mais il bifurque et plonge pour traverser vers les terriers. J’attends un peu sans le voir ressortir. Je rentre

Sortie du 19 mai 2010

Alex

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 06:08

Hier soir, en sortant du boulot j’attaque par le canal de Labarthe. Je longe tranquillement le canal, le courant est encore fort aujourd’hui, pas le moindre ragondin en vue, je bifurque pour longer le petit ruisseau affluent du canal. L’eau est trouble et j’ai bon espoir de voir un ragondin mais je progresse sans rien voir. Tout à coup un étourneau qui s’envole au-dessus de ma tête me fait sursauter, j’étais absorbé par ma chasse. Puis une palombe, puis 3 autres. Je poursuis lentement, les terriers semblent avoir été fréquentés dans l’après-midi. Un peu plus loin un couple de colvert me décolle sous le nez, puis une cane seule une peu plus loin. J’arrive sur la zone ou la haie a été arrachée. La végétation a bien poussée depuis ma dernière visite et une ligue d’herbe haute me cache le bord du champ de féverole. Je redouble d’attention pour ne pas me faire surprendre par un ragondin caché par la végétation. Rien, je passe le premier passage busé puis en arrivant au second, j’ai juste le temps d’apercevoir ce que j’identifie comme un ragondin rentrant au terrier dans un terrier au ras de la buse.

Sortie du 18 mai 2010

Je traverse d’un bon le ruisseau et me poste face au terrier. L’attente commence. Au bout d’un moment un mouvement d’eau venant de la buse m’alerte. Trop tard, un jeune ragondin sort de la buse et plonge pour rentrer au terrier en un éclair me laissant sans réaction. J’attends un peu puis je fais demi-tour.

Je quitte le ruisseau pour regagner le bord du canal à travers champ. Je regagne le bord et longe l’eau sans rien voir jusqu’à la zone bordée d’arbres. 2 rats musqués se suivent sur l’eau et descendent le courant. Cela fait bien 3 ans que je n'en ai pas vu dans le Gers. Je me décale du bord et tente de les doubler pour les intercepter un peu plus loin mais l’un d’eux plonge immédiatement. Je retrouve le second un peu plus loin mais j’ai juste le temps de le voir s’enfiler sous la végétation contre la berge opposée. J’attends un peu mais il ne ressort pas. Je tente de me déplacer un peu pour avoir un autre angle de vue. Mon pied casse une branche morte et un plongeon retentit plus en amont. Je ne verrai pas de quoi il s’agit.

J’arrive presque au bout de la zone boisée et je n’ai pas vu un seul ragondin quand j’aperçois un ragondin remontant le courant contre la berge d’en face. Il a plongé. J’attends un peu espérant le voir remonter au pied de l’arbre le plus proche. Effectivement, j’aperçois d’abord sa queue puis son museau au milieu des branches. J’arme mon arc mais le tir n’est pas aisé. Il bouge et se place de cul contre le tronc, se dégageant un peu. J’ajuste ma visée et décoche. Ma flèche le clou à la berge et le sèche net. Il finit par se remettre à bouger et se débat un peu avant de s’immobiliser. Je fais le tour par la route pour le récupérer. Je suis obligé de laisser la lame en la dévissant pour récupérer ma flèche.

Sortie du 18 mai 2010

Je pars pour le petit lac au-dessus de l’église. Je me gare sur le chemin de terre qui descend au lac. Je longe le chemin puis arrive sous la digue du lac avant de longer le lac sous le talus sur la droite. Il me semble apercevoir une boule sombre dans le blé brouté devant moi mais la végétation m’empêche rapidement de voir devant moi. Je remonte doucement dans le blé vers le haut du talus du lac. Un ragondin démarre dans le blé et se précipite vers le lac. Je stoppe net. Il en fait de même à 3 mètres des ronces.

Sortie du 18 mai 2010

J’attends sans bouger. Il se remet à brouter et revient vers le blé. J’avance à pas calculé. Un second ragondin plus petit le rejoint. Le vent est capricieux et temps de plus en plus à me trahir. J’essaye de gagner un maximum sur les mètres qui me sépare des ragondins. Tout à coup le plus petit démarre et rentre dans les ronces, le plus gros ne semble pas inquiet mais le rejoint rapidement. J’avance doucement et me place dans les ronces en haut du talus qui surplombe le lac. J’aperçois les ragondins au travers des ronces. Ils tournent sur l’eau et le plus petit finit par venir se caler contre la berge sur une souche. J’arme et décoche au travers des ronces. Il me semble être bon mais le ragondin qui vient de plonger a disparu au terrier et ma flèche est fichée sous l’eau. Peu de chance de trouver des indices.

Sortie du 18 mai 2010

J’attends un peu mais rien ne bouge, je descends chercher ma flèche. Des boules de têtards tournoient en surface autour des crottes de ragondin dont ils semblent se nourrir. Ma flèche est couverte de têtards. Je parviens à la décrocher du fond et à la récupérer grâce à une autre flèche. Comme prévu aucun indice. Je retourne à la voiture pour partir à Saint Arroman.

Je me gare au pont du Sousson, au bord de la route de Masseube. Je pars en remontant le ruisseau.

Sortie du 18 mai 2010

Rapidement, j’aperçois un ragondin qui longe la berge opposée. Je me décale et reviens vers un terrier très fréquenté où je pense le voir arriver. En revenant vers le bord, je ne le vois pas tout de suite, il est calé contre la berge et ne laisse dépasser que sa tête. J’arme, vise la tête et décoche. Ma flèche le sèche net et le cloue à la berge. Les berges abruptes ne me laissent pas le choix, il me faut me mettre à l’eau pour le récupérer. Je le remonte ainsi que ma flèche et le ramène à la voiture avant de reprendre ma chasse.

Je repars en chasse. Je passe les 2 passages busés sans rien voir quand, dans un virage, un léger remous contre la berge opposée attire mon attention. C’est une poule d’eau tout juste cachée sous quelques brins d’herbe. Je tente de la prendre en photo. Au déclenchement du flash elle démarre en trombe et ma photo est floue. Dommage.

Un peu plus loin, j’avance précautionneusement en arrivant près d’un arbre tordu au pied duquel se trouve un terrier. Plusieurs fois déjà je me suis fait avoir par un ragondin. Il ne semble pas là aujourd’hui. Je relâche mon attention et le malin en profite pour sortir d’un renfoncement de la berge un peu plus loin et rentrer au terrier devant moi. 

Sortie du 18 mai 2010

J’attends un peu puis poursuis ma route. Je passe le premier virage à 90° et me décale du bord pour revenir sur les terriers un peu plus loin. En me rapprochant du bord, j’aperçois un ragondin se débinant vers son terrier. J’arme rapidement et vise dans le mouvement. Je décoche, mon ragondin touché se débat et parvient à se dégager de ma flèche restée fichée au fond du ruisseau. Il regagne son terrier en un éclair, gronde un court instant puis le calme s’installe.

Sortie du 18 mai 2010

J’attends un peu en vain puis retour à l’eau pour récupérer ma flèche.

Sortie du 18 mai 2010

Sur le retour, j’aperçois la poule d’eau qui rentre sous un petit tas de branche. Dans la dernière ligne droite, à 150 mètres de la voiture, un lièvre se tient fièrement assis au bord du colza semence. Il détale à mon approche en longeant la bordure du champ. Je reprends la voiture pour me diriger vers Clermont Pouyguilles.

Je fais une petite halte pour longer un fossé qui débouche sur le Sousson. Pas de ragondin ce soir.

Je poursuis jusqu’au petit lac au-dessus de la mare aux ânes. Je me gare au bord de la route et reviens à pied vers le lac. Un tracteur est entrain de traiter le blé, l’odeur du traitement flotte dans l’air. Un rapide coup d’œil au lac qui est vide ce soir et je pars en longeant le ruisseau vers la mare aux ânes.

Sortie du 18 mai 2010

200 mètres plus loin environ, je m’arrête brusquement. Un ragondin à peine à 7 mètres devant moi, sur la berge opposée, broute paisiblement. Il ne m’a pas remarqué. J’arme et lui décoche une flèche de ¾ face. Il se débat, se dégage de ma flèche

Sortie du 18 mai 2010

et chute lourdement dans le ruisseau où il se débat un instant avant de s’immobiliser contre une touffe de joncs.

Retour à la voiture en saluant l’agriculteur au passage.

Je pars pour les lacs où je croise régulièrement les sangliers. Je descends le chemin de terre en voiture et me gare à l’angle du bosquet. Je finis mon chemin à pied, l’arc à la main le lancer dans le dos. Un remous attire mon attention et je me dirige droit vers lui. En arrivant au bord de l’eau je ralentis et cherche un ragondin dans les herbes hautes mais il ne semble pas y avoir de moustachu dans le coin. Tout à coup un peu plus loin un ragondin se met à l’eau et commence à s’éloigner du bord. Il est un peu loin mais tout de même à moins de 15 mètres, j’arme et décoche au moment où il plonge. Raté.

Sortie du 18 mai 2010

Je réencoche et attends un peu en surveillant les terriers en face. Rien ne bouge. Je récupère ma flèche et longe le lac. Un peu plus loin un ragondin m’observe contre la berge. Je me décale pour revenir sur lui mais il n’est plus là ! Je continue vers le saule pleureur à 10 mètres à peine. Le ragondin plonge et laisse derrière lui une traînée boueuse.

Je reviens à mi-chemin des terriers et attends un moment. Rien ne bouge. En face un remous me décide à aller voir. Un sillon traverse le lac avant que j’arrive, c’est un ragondin qui parvient sous le feuillage des branches basses, contre la berge en face et qui disparaît ainsi.

Je reviens sur mes pas et passe le déversoir pour longer le petit ruisseau jusqu’au lac suivant. Je traverse un semé de maïs avant d’arriver dans une prairie. Au moment où j’entre dans les herbes hautes, un lièvre surgit et me passe au ras pour traverser le semé de maïs et rejoindre un petit bosquet un peu plus haut.

Je poursuis, plus haut sur ma droite, j’aperçois au travers de la haie qui borde le ruisseau, un autre lièvre assis au bord du bois.

J’enjambe plusieurs clôtures électriques, traverse une haie et arrive en vue du lac. Un coup d’œil dans la friche qu’il me faut traverser pour atteindre le lac. Rien à signaler. J’avance doucement dans les herbes hautes. Plus bas, un petit renard surgit des ronces et part en biais vers le bois. Je le revois au moment où il traverse le chemin forestier qui s’enfonce dans le bois puis il disparaît pour de bon.

Je longe le lac, l’eau bouge devant les joncs mais aucun ragondin ne sort quand tout à coup alors que je viens juste de le dépasser sans le voir, un gros ragondin s’élance sur l’eau pour traverser. J’arme rapidement et prends la visée. Ma flèche part et le touche, il se débat puis plonge et se débat un moment sous l’eau. Puis l’eau bouge sous les ronces en face. Je fais le tour en passant par le bois. Les hérons lancent leurs cris du haut des arbres. Un brocard détale en aboyant.

Je traverse les ronces par le passage fait la dernière fois pour récupérer un ragondin et descends au bord de l’eau. La surface s’agite. Je pense voir mon ragondin blessé mais c’est une poule d’eau qui s’envole. La luminosité baisse rapidement et je n’y vois plus assez. Je reviendrai demain.

Je rentre en contournant le bois alors que les deniers hérons rentrent à leur dortoir et que la nuit s’installe. Le brocard recommence à aboyer dans la pénombre du sous-bois.

Le semé de maïs est ponctué de trou de blaireaux servant de latrines. Un lièvre détale en crête se détachant à peine sur le ciel qui s’est bien assombri déjà.

Sortie du 18 mai 2010

Alex

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Présentation

  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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Ce blog est adressé à un public de chasseurs ou de curieux intéressés par la chasse. Il comporte des photos d'animaux morts ou de pistes au sang qui peuvent choquer certaines personnes sensibles.

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