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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 21:03

Ce soir, je pars me poster près d'un lac au pied d'un arbre. Le temps passe, quelques ragondins sortent et rentrent des terriers qui percent la berge de gauche qui borde le bois. Des canards arrivent par vagues successives et repartent si j'ai le malheur de bouger à peine. La luminosité baisse doucement quand un bruit de pas rapide se fait entendre dans le bois à ma gauche. L'animal se dirige vers le pré dans mon dos et pris dans le bois. Je me retourne doucement. L'animal descend dans le ruisseau qui alimente le lac puis remonte et se présente de face en lisière du bois dans une grosse trouée. C'est un petit brocard, il reste un instant sans bouger à observer. Il est à environ 20 mètres. Il surgit sur le pré au trot et s'arrête à environ 15 mètres. Il regarde autour de lui puis s'avance au pas et se rapproche doucement sans venir vers moi. Il traverse tranquillement le pré. Je profite d'un moment d'inattention et arme mon arc. Je cale ma visée et décoche alors qu'il marque un temps d'arrêt plein travers à 12 mètres environ.

Un gros crac retentit et mon brocard part avec la flèche en travers des épaules. Je reste immobile et le regarde partir. Il rentre au bois où je l'entends un court instant avant que le calme ne revienne. J'attends un moment sans bouger à l'écoute. La nuit tombe peu à peu et les canards arrivent pour se poser à l'autre bout du lac. Il fait presque nuit quand une sorte de chouette ou de hibou vient se poser près du lac, je ne vois presque plus dans la pénombre, puis s'avance jusqu'à l'eau et y reste un petit moment avant de s'envoler. Je décide d'aller cherche mon chevreuil. Avec ma lampe, je cherche du sang à l'endroit du tir mais ne retrouve que la moitié de ma flèche côté empennage à quelques mètres sur la trajectoire de fuite. Je pars donc à l'entrée du bois où est rentré le brocard et trouve du sang. Le brocard est monté au plus raide au niveau d'un talus très pentu. Le sang est assez abondant.

Un petit brocard à l'affût, 6 novembre 2015

Il s’amenuise ensuite alors que la pente diminue mais reste très facile à suivre et je retrouve assez rapidement mon brocard couché, comme endormi dans la végétation. Ma flèche traverse en avant des 2 poumons. La partie lame de ma flèche restera introuvable.

Un petit brocard à l'affût, 6 novembre 2015

Alex

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 20:14

Ce soir, comme la veille, je pars pour Labéjan en sortant du boulot. Je me gare au même endroit que la veille et me prépare rapidement. Le vent soutenu souffle comme hier et je décide donc de réattaquer ma chasse comme la veille, autour du grand champ de maïs. Je longe donc le haut du maïs à mauvais vent, rejoins la luzerne, longe cette dernière en suivant le maïs, rejoins le coin du bois, continue entre le bois et le maïs tranquillement pour arriver en bas de la culture et commencer à la longer en surveillant les passages de canon. Au premier passage de canon, j'entends chanter des perdreaux dans le maïs sans pouvoir les voir, pas de chevreuil pour le moment et je vais longer tous le bas du champ sans voir d'animaux. Je décide donc de partir chasser vers le grand champ de tournesol qui a été moissonné la veille. Je remonte, à travers le champ travaillé, vers le chemin de terre qui suit la crête et le longe pour arriver au-dessus du bosquet où j'ai retrouvé mon chevrillard du 17 septembre. Je descends dans la combe travaillée par la droite du bosquet, jette un coup d'œil sur le bas de ce dernier puis traverse le fossé du bas de combe et commence à remonter tranquillement en suivant le bord droit du champ de soja, en limite de la grande friche. Toujours pas de chevreuil en vue. Je passe le premier petit bosquet à ma droite puis descend par la bande d'herbe qui le sépare du second et rejoins l'angle bas du deuxième bosquet. Je me penche doucement pour tenter de surprendre le brocard du secteur mais il n'est pas de sortie. Je remonte doucement en longeant le bosquet et arrive au bord du soja sans voir de chevreuil. Je m'avance donc dans la culture en enjambant les rangs pour ne pas les abimer et rejoins une grosse haie qui sépare cette parcelle d'une autre parcelle de soja qui s'étend jusqu'à la route de crête à environ 200 mètres. Une trouée me permet de regarder derrière la haie. J’observe un instant sans voir de chevreuil. Je pars à gauche vers une petite mare asséchée, prise dans la culture et où je me suis fait surprendre un matin par une chevrette et ses chevrillards. Toujours rien, je reviens donc contre la haie et la suis doucement en redescendant vers une mare en contrebas d'où part un petit ru.

Alors que je ne suis plus qu'à 70 mètres du bas du champ, un chevrillard surgit su soja à 20 mètres environ, presque immédiatement suivi par sa mère et tout d'eux prennent le galop. J'arme vite mon arc et les suis dans mon viseur mais ils s'éloignent vite et je désarme. C'est alors qu'un mouvement attire mon regard un peu plus bas. La tête d'un jeune brocard dépasse du soja à environ 30 mètres. Il regarde fuir les 2 autres chevreuils sans bouger puis se met à regarder tout autour de lui pour essayer de comprendre ce qui les a fait fuir. Je le surveille un instant immobile puis profite d'un moment où il regarde à l'opposé de ma direction pour commencer une approche très lente en me baissant au maximum. Je gagne facilement 10 mètres, aidé par le fort vent qui couvre le bruit de ma progression et en m'arrêtant à chaque fois qu'il tourne la tête vers moi. Tout à coup, le brocard fait demi-tour et commence à descendre tranquillement vers le fond du champ. Je me baisse le plus possible et presse un peu le pas en biaisant pour le recouper. Je parviens à me rapprocher ainsi à 10 mètres du brocard qui se présente maintenant de 3/4 arrière. J'arme mon arc baissé dans le soja, me redresse doucement en prenant la visée et décoche. Le bruit de l'impact retentit mais il m'a semblé que ma flèche était un peu trop en avant, peut être déviée par le fort vent. Le brocard fait à nouveau demi-tour et fonce à travers le soja en remontant la pente. Il biaise vers les 2 petits bosquets autour desquels j'ai chassé tout à l'heure. Il me semble voir un trou au niveau de son cou sans en être sûr. Je le perds de vue à environ 150 mètres, derrière la crête, en limite de la friche. Je descends chercher ma flèche mais c'est peine perdue dans toute cette végétation. Je cherche un moment sans succès puis tente de recouper la direction de fuite pour essayer de trouver des indices. Je trouve rapidement des gouttes de sang projetées sur les feuilles de soja.

Pluie et vent sur Labéjan, 22 septembre 2015

La piste est assez facile à suivre même si elle n'est pas très abondante. Je suis les gouttes qui biaisent vers la friche mais arrivé au bord de cette dernière le sang devient alors peu abondant et les gouttes beaucoup plus petites.

Pluie et vent sur Labéjan, 22 septembre 2015

Je peine un peu à suivre la piste et dois parfois marquer la dernière goutte pour m'avancer de plusieurs mètres et chercher un moment pour retrouver du sang. Je finis tout de même à arriver au coin du bosquet de crête où je trouve l'entrée du chevreuil. L'entrée est bien marquée par de belles tâches de sang.

Pluie et vent sur Labéjan, 22 septembre 2015

Je prends mon sécateur et coupe quelques ronces pour pouvoir rentrer dans le bosquet et suivre le sang. Une fois en sous-bois le sang devient abondant, de grosses gouttes jonchent le sol et la piste devient très facile à suivre. J'ai souvent remarqué que les animaux se relâchent en rentrant à couvert et que le sang est très souvent plus abondant. Le sous-bois est assez clair et je suis tranquillement la piste, une flèche encochée sur mon arc au cas où. Je passe 2 reposées debout (ronds de gouttes de sang). La piste biaise vers le haut du bois et je tombe sur une reposée bien marquée de sang à quelques mètres de sortir du bosquet. Après cette grosse tâche de sang, la piste semble s'interrompre totalement et je cherche un moment sur les coulées pour retrouver du sang qui remonte à ma droite pour sortir du bois à travers des épines noires. Je le suis et retombe sur des herbes hautes. Le sang est très peu abondant et je peine à le suivre, la piste biaise à gauche et remonte vers le soja qui redescend vers le fond de combe. Une pluie fine mais intense se met à tomber et mes chances de suivre cette piste difficile s'amenuisent. Je tourne et retourne sans trouver de sang et j'ai oublié mon portable à la voiture. Je décide de laisser tomber. Je prends donc la limite du soja pour redescendre dans le fond de la combe. Alors que je pose les yeux au sol, environ 40 mètres après avoir perdu le sang, j'aperçois un petit caillot de sang sur la terre à nu qui borde le soja et, en continuant à longer la culture, je commence à tomber sur des gouttes de sang que je suis facilement sur environ 50 mètres avant de perdre à nouveau la piste.

Je bifurque donc vers la friche à gauche et rejoins le bas de combe où je traverse le fossé pour rentrer dans le grand bois qui m'abritera un peu de la pluie. Je longe la grosse coulée et rejoins le chemin de terre qui me fait déboucher à 100 mètres du passage busé. La pluie s'est un peu calmée et tombe en grosse gouttes espacées. Je suis le ruisseau d'alimentation du lac, traverse le passage busé puis me dirige vers la parcelle de maïs. Arrivé au coin de cette dernière, je la longe par le bas en suivant la bande enherbée qui borde le lac jusqu'au coin suivant. Je suis maintenant à bon vent pour chasser en suivant les passages de canon car le vent souffle vers la digue. Je m'avance dans le premier passage de canon jusqu'à la bosse du champ qui me cachait la fin du passage. Pas de chevreuil, je fais demi-tour. Je longe encore un peu la parcelle et contrôle le second passage de canon, toujours rien. Demi-tour et direction le 3ième passage de canon. En arrivant au départ de ce dernier, je me penche doucement et aperçois un brocard au gagnage sur la droite du passage à environ 30 mètres. Il est de cul et regarde vers moi, je reste immobile. Il baisse la tête dans la végétation épaisse du centre du passage pour brouter, le vent souffle fort. J'en profite pour m'avancer dans le passage de canon. Les premiers rangs sont perpendiculaires au passage, je passe les 3 premiers puis me cale entre les 2 suivants pour observer. Le brocard relève la tête, observe tranquillement les alentours et se remet à brouter. Je m'avance à nouveau de quelques rangs puis me recale entre les suivants. Le brocard relève la tête, regarde autour de lui puis se remet à manger. Je recommence à avancer de quelques mètres et me recale. Cette fois le brocard redresse la tête, regarde autour de lui puis commence à avancer en suivant le maïs. Les rangs sont maintenant parallèles au passage de canon. Il me tourne le dos, j'en profite pour avancer plus rapidement mais voyant qu'il s'arrête, je stoppe net et m'accroupis juste à temps car il tourne la tête et regarde un instant vers moi sans me voir avant de se remettre en marche en broutant tranquillement. Je me remets à avancer assez rapidement, prêt à m'accroupir à tout moment. Mon décocheur est accroché et je gagne vite du terrain. J'arrive ainsi à 9 ou 10 mètres du brocard qui broute toujours paisiblement en 3/4 arrière. J'arme mon arc baissé pour être prêt à m'accroupir mais voyant qu'il ne fait pas attention à moi, je prends rapidement ma visée derrière ses côtes et décoche.

L'impact retentit et il me semble que ma flèche est rentrée où je voulais. Le brocard démarre en trombe dans le passage sur environ 20 mètres puis bifurque  à droite pour rentrer dans la culture. J'attends un peu puis pars à l'endroit du tir sans trouver de sang. Je m'avance un peu sur la direction de fuite en commence à trouver de maigres traces de sang et de contenu stomacal sur la végétation du centre du passage. La piste est très difficile à suivre dans cette végétation détrempée mais je remarque que la végétation est légèrement couchée sur le passage de l'animal ce qui me permet de localiser à peu près sa trajectoire et l'entrée dans le maïs où je trouve enfin une belle tâche de sang sur les feuilles de maïs au sol.

Pluie et vent sur Labéjan, 22 septembre 2015

Je suis le sang plus abondant au sol et sur les pieds de maïs sur environ 15 ou 20 mètres de plus et retrouve mon brocard couché sur le flanc. Ma flèche est bien en arrière des côtes.

Pluie et vent sur Labéjan, 22 septembre 2015

La sortie est pile au défaut de l'épaule, panse, foie et poumon sont touchés. Je remarque en apposant mon bracelet que mon brocard à l'arrière train couvert d'excrément séché. Encore un chevreuil malade mais il n'est pas encore amaigri. Le bracelet apposé, je fais quelques photos souvenir sous la pluie

Pluie et vent sur Labéjan, 22 septembre 2015

puis attache les pattes de mon chevreuil et le charge sur mon épaule pour revenir vers la voiture. Je le laisse au bord de la route, à environ 300 mètres du tir, dans le fossé puis pars chercher ma voiture où j'en profite pour appeler le conducteur de chien de sang. Rendez-vous est pris pour une recherche demain pendant ma pause déjeuner. Je récupère mon brocard en passant et rentre chez moi. Je n'ai que peu d'espoir de retrouver mon premier brocard et la recherche du lendemain ne donnera rien, le chien perdant la piste à la sortie du bosquet et le contrôle des bordures de tous les bosquets et bois environnant restant infructueux.

 

Alex

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 20:20

Ce soir, en sortant du boulot, je pars directement pour Labéjan. Je me gare près de la ferme, au carrefour au-dessus du lac, me prépare rapidement puis teste le vent. Ce soir il vient de la ferme et souffle assez fort, je traverse donc la route, escalade le talus abrupt et pars vers la droite avec le vent dans le dos en longeant le maïs qui descend vers le fond de la combe. Je jette un coup d'œil à chaque passage de canon en passant. Pas de chevreuil en vue jusqu'au coin du maïs, je descends donc en le suivant doucement et en surveillant la luzerne à ma gauche qui descend vers bois qui en ferme le bas. Pas de chevreuil ce soir, j'arrive au coin de la luzerne fermée par le bois qui remonte contre le maïs. Je continue à descendre tranquillement entre le bois et le maïs sans rien voir. Arrivé en bas, je continue à longer le maïs qui est maintenant bordé par une grosse haie qui le sépare d'un champ travaillé. J'avance doucement en ouvrant bien les yeux. Le vent fort, qui agite à culture et souffle face à moi, masque le bruit de ma progression, il me faut juste voir avant d'être vu. Je jette un coup d'œil à chaque passage de canon et en arrivant au 4ième et dernier passage avant le bosquet qui rentre dans le maïs, j'aperçois, en me penchant doucement, un chevreuil à environ 20 mètres dans le passage. Il regarde vers le haut du champ, je me recule doucement, accroche mon décocheur puis me penche doucement à nouveau. J'aperçois alors 2 petits bois entre ses oreilles.

C'est un jeune brocard de l'an dernier. Il est de face puis tourne à nouveau la tête en arrière. J'en profite pour m'avancer de 2 mètres dans le passage de canon et me caler entre 2 rangs de maïs, légèrement en retrait par rapport aux autres et perpendiculaires au passage. Je surveille le brocard au travers des pieds de maïs. Il commence à descendre vers moi en longeant l'autre côté du passage. Il s'arrête régulièrement pour brouter la végétation bien verte. Il avance ainsi mètre par mètre entre des pauses plus ou moins longues pour manger. Le vent bifurque brusquement et souffle par moment vers le haut du maïs mais en biaisant pour l'instant vers mes arrières, j'espère qu'il ne va pas tourner plus et me trahir. Le brocard regarde souvent derrière lui et je tente de voir s'il ne serait pas accompagné mais rien en vue. Alors qu'il n'est plus qu'à 15 mètres environ, il traverse tranquillement le passage de canon et vient se coller contre mon côté du passage me compliquant ainsi la tâche. Je n'ai plus d'angle de tir et devrais le tirer juste au moment où il passera devant moi. Il continue à descendre tranquillement en faisant des pauses alimentaires ou observatoires. Il n'est plus qu'à 7 mètres environ, j'arme doucement mon arc et me prépare mais tout à coup, il se décide à retraverser le passage de canon mais, cette fois, il commence à rentrer dans la culture. Je n'ai pas trop le temps de réfléchir, je me penche, aligne la visée alors qu'il rentre au pas à couvert et décoche alors qu'il est à moitié rentré dans le maïs en visant entre les pieds de maïs. Touché, le brocard fait volte-face, un jet d'un mètre de sang jaillit de sa blessure et il traverse le passage de canon pour fuir dans le maïs que j'entends claqué sur son passage, dans mon dos, sur 10 à 15 mètres avant de l'entendre chuter et se débattre au sol. C'est fini pour lui.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

Sachant mon chevreuil mort, je décide d'aller chercher ma flèche. Je trouve immédiatement du sang à l'endroit du tir.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

En avançant dans le maïs dans la direction du tir, je trouve rapidement ma flèche posée sur le sol. Elle présente peu de sang et serait plus caractéristique d'une atteinte musculaire.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

Je remets ma flèche au carquois puis repars vers le premier sang. De l'autre côté du passage le chevreuil a laissé une belle tâche de sang sur un pied de maïs couché et au sol.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

Je m'avance entre 2 rangs de maïs que le sang du chevreuil a teinté de rouge au passage. L'hémorragie semble très abondante.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

Au bout d'environ 7 mètres de recherche, le sang devient très très abondant, une grosse tâche de sang au sol marque une chute du brocard.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

Le sang traverse le rang de droite, je le suis et aperçois le chevreuil à juste quelques mètres devant moi. Il est couché sur le flanc et a repeint les alentours en rouge.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

En examinant le brocard, je constate que ma flèche est trop en arrière et trop haute, elle passe juste sous la colonne vertébrale au niveau des reins. Cette flèche n'est pas un cas d'école mais elle est toujours mortelle à très court terme car elle sectionne la grosse artère passant sous la colonne et provoque une hémorragie très massive. Au dépeçage, je m'apercevrai que ma lame de chasse a en fait complètement exploser une vertèbre en plus de sectionner l'artère, cette fuite même courte et la volte-face du chevreuil n'était physiquement pas possible et il est incroyable qu'il ait pu faire ces 15 mètres de fuite. Après quelques photos souvenir,

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

j'attache les pattes du chevreuil et le remonte vers ma voiture en suivant le passage de canon. En haut du champ de maïs, je tombe sur la propriétaire des terres qu'elle loue en fermage. Nous discutons un bon moment puis elle me montre des terriers de blaireaux et de renards situés dans le parc clôturé autour de son habitation pour que je vienne essayer d'en flécher quelques-uns car ils font des dégâts réguliers sur ses volailles.

Je pose mon chevreuil à ma voiture et repars en chasse. Au loin, le bruit d'une moissonneuse et un nuage de poussière me signale que le grand champ de tournesol où j'ai fléché mon chevrillard le 17 septembre est en train d'être moissonné. En passant par la ferme, je descends vers le passage busé qui traverse le ruisseau d'alimentation du lac puis reviens vers ce dernier et la parcelle de maïs qui borde la droite du plan d'eau. Arrivé au coin du maïs, je longe la parcelle sur la bande enherbée qui la sépare du lac pour la dépasser et remonter en la longeant à bon vent.

Vent d'automne sur les maïs, 21 septembre 2015

Alors que je commence à m'avancer dans le premier passage de canon, mon téléphone vibre dans ma poche. C'est ma compagne qui rentre du boulot et qui me pensait à la maison. Je comprends qu'il est temps de rentrer, il est encore tôt mais je reviendrais un autre jour, je repars vers la voiture.

 

Alex

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 07:19

Ce soir, après un passage éclair dans le Gers en rentrant du Lot, je passe voir mes parents à Albi avant de me préparer et de partir récupérer le bracelet pour mon tir d'été de Roumégoux que le président de la chasse me laisse chaque année gracieusement. Arrivé sur Roumégoux vers 20 heures, je passe chez le président de la chasse pour prendre le bracelet mais ce dernier a dû s'absenter et son fils ne trouve pas le bracelet. Nous convenons que j'appellerais si jamais je flèche le chevreuil pour qu’ils viennent me l'apporter. Il est déjà près de 20h30, je décide de partir chasser près du lac de la Bancalié en espérant que le secteur plus frais sera plus vert que le reste de la campagne complètement desséchée. Je laisse ma voiture chez le président de la chasse et pars à pied en longeant un petit champ de maïs qui borde un chaume de blé. Le vent souffle vers le lac et sera dans mon dos un moment. Après le maïs, je passe le long d'un petit bosquet puis rejoins, un peu plus loin, un chemin de terre qui descend vers le grand barrage. Le chemin rentre dans les bois et je m'avance d'environ 200 mètres dans le bois puis me poste au bord du chemin et tente d'appeler au Buttolo. Rien ne venant, je continue et rattrape un peu plus loin le chemin qui longe le lac sans avoir vu de chevreuil dans les prairies qui surplombent le lac.

Je suis ce chemin tranquillement, il serpente en suivant la bordure du plan d'eau. La rive opposée est pleine de monde venu manger près de l'eau ou se baigner en cette très chaude journée. Je longe doucement un bois qui couvre le penchant qui surplombe le lac en surveillant le sous-bois jusqu'à un chemin de terre qui remonte vers la route de crête. Un petit sentier longe la droite du chemin dans le bois. Je décide de prendre ce sentier pour aller appeler un peu plus loin. J'avance un peu quand j'entends des éclats de voix et un pas sur le chemin en contrebas. Je me fige et laisse venir un couple de promeneurs qui passe à moins de 5 mètres de moi sans me voir. Je reprends ma progression lente et le plus silencieuse possible. Un peu plus loin, un bruit de pas retentit dans les feuilles mortes. Un animal se déplace dans le sous-bois épais à moins de 10 mètres, je me fige et observe un moment mais je finis par comprendre qu'il ne s'agit que d'un merle. Sous le chemin une bande de bois de 10 à 20 mètres de large le sépare d'un penchant de sarrasin entouré de bois. Plus loin, le sentier rejoint le chemin et je décide de me poster contre la bande boisée pour tenter d'appeler un moment à l'appeau. Rien ne vient, je repars tranquillement en surveillant les 2 côtés du chemin quand j'aperçois une chevrette au travers des arbres. Elle est au bord du bois, en haut du sarrasin. Je tente de l'appeler espérant qu'elle soit suivie par un brocard mais elle regarde vers moi sans bouger.

Je décide de faire demi-tour et suis le chemin jusqu'à l'entrée du champ de sarrasin pour revenir à bon vent.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

Je remonte en suivant le bois puis attaque de longer le haut de la culture en direction de l'endroit où devrait se trouver la chevrette.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

Je longe tranquillement le bois en sur veillant la culture mais j'arrive au bout du sarrasin sans avoir vu le moindre chevreuil. Je redescends donc vers le chemin de terre. Le sarrasin est tout couché dans l'angle du champ près du chemin, peut être l'œuvre de sangliers ou de blaireaux. Un passage me permet de rattraper le chemin que je recommence à longer. Il est bordé de part et d'autre par le bois pendant un petit moment puis s'ouvre à droite sur une bande étroite de sarrasin et à gauche sur un prairie. Je surveille les 2 côtés du chemin en insistant sur la culture tout en progressant doucement. Le vent maintenant soutenu souffle face à moi. En m'éloignant tranquillement du bois, je pense que mes chances de voir un chevreuil s'amenuisent quand, tout à coup, j'aperçois le dos d'un chevreuil en bordure du sarrasin, près d'un bout de haie. Je me baisse et l'observe, il relève la tête et j'aperçois alors une magnifique paire de bois. Il n'est qu'à 10 mètres du chemin, le vent m'est favorable, les conditions sont idéales. Il est encore à 20 mètres environ de ma position. Il baisse la tête, je me baisse le plus possible sous le niveau de la culture et avance tranquillement en le surveillant et parviens facilement à me positionner à 10 mètres de lui. Je me positionne à genoux pour l'observer. Il est de cul et je décide d'attendre qu'il se tourne pour tenter une flèche. Il finit par se tourner mais s'éloigne doucement au pas. J'arme mon arc et me prépare à me redresser, il baisse la tête, je me redresse et aligne ma visée, je le suis dans mon viseur en attendant qu'il s'arrête. Il finit par s'arrêter, je décoche. Touché, il s'effondre sur place, sa tête tombe lourdement au sol puis son arrière train tombe également.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

Cette réaction au tir étant très anormale, je me précipite vers mon brocard qui git au sol et perd beaucoup de sang. Ma flèche est trop en avant, j'ai dû suivre le mouvement en décochant alors que le chevreuil s'était arrêté. Elle a sectionné la première vertèbre cervicale en avant de l'épaule. Je me dépêche de l'achever.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

Mon chevreuil mort, je cherche ma flèche et la trouve rapidement, elle est fichée dans un bout de bois dans la haie.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

J'appelle ensuite le président de la chasse et lui explique où je suis pour qu'il puisse m'apporter le bracelet. En l'attendant, j'en profite pour faire quelques photos souvenir. C'est un très beau brocard portant 7 pointes.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

Le président de la chasse arrive assez rapidement avec un autre chasseur de la société de chasse. Nous posons le bracelet puis chargeons le brocard puis partons à la salle des chasseurs pour que je pelle et vide l'animal dont la venaison restera à la société de chasse. Quelques autres personnes du secteur viennent voir mon chevreuil alors que je le dépèce.

Quelques jours plus tard, alors que je prépare le trophée de mon chevreuil, je constate qu'il possède des fleurs de lys mais qu'il présente également une pointe d'un bois d'un autre brocard planté dans sa pommette en dessous de l'œil. Ce morceau n'était pas visible extérieurement et le trou qu'il a provoqué est partiellement cicatrisé, laissant un trou bien rond, cette blessure date très certainement de l'an dernier ou peut être de l'année précédente. Le bout de bois peu rentrer et sortir dans le crâne mais ne peut pas être extrait.

Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015
Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015
Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015
Un magnifique brocard tarnais à l'approche, 12 juillet 2015

Alex

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 22:54

Ce soir, un vent soutenu souffle enfin car depuis un moment l'approche sur terrain sec et craquant et sans vent est compliquée. De plus, les moissons sont en route et, très vite, il ne restera plus de blé où d'orge ce qui va encore compliquer l'approche car les chevreuils me verront de loin où seront invisibles dans les tournesols qui eux sont de plus en plus hauts. Je décide d'aller faire un secteur en limite du territoire où j'ai repéré quelques brocards. Je me gare au bord de la route, près d'un planton de vigne, me prépare et pars en suivant la route tout en surveillant les intervalles entre les rangées. Le vent n'est pas bon et souffle vers la zone que je veux chasser, je décide donc de faire un grand tour pour revenir chasser à bon vent. Il fait encore très chaud ce soir. Je longe un moment la route, la vigne a fait place à un très grand champ de tournesols que je longe un moment avant d'y rentrer. Je progresse entre 2 rangs sur plusieurs centaines de mètres tout en surveillant les alentours jusqu'à rejoindre une bande boisée qui vient de la route à environ 100 mètres sur ma droite. Les arbres font de l'ombre sur la culture, je commence à longer la bande boisée par le premier passage de tracteur. Les tournesols ne semblent pas mangés dans le secteur. Les arbres bifurquent à gauche et le les suis toujours, je progresse maintenant face au vent. J'avance doucement sur environ 400 mètres sans voir de chevreuil. La bande boisée qui s'élargissait petit à petit s'interrompt sur 30 mètres pour reprendre ensuite sous forme d'un bosquet en L d'environ 100 mètres de long et où j'ai vu un brocard le 6 juin.

Arrivé au bout de la bande boisée je commence à voir des tournesols mangés ou frottés et j'espère tomber sur le brocard du secteur. Je traverse le passage entre la bande boisée et le bosquet. Je rejoins le bosquet et le longe par la droite mais toujours pas de brocard, je traverse donc le tournesol et arrive en limite d'un chaume de blé et le longe en suivant les tournesols sur environ 300 mètres. Les tournesols s'interrompent alors qu'une haie commence à longer le chaume sur environ 200 mètres, je la suis par la gauche. Le chaume s'interrompt et laisse place à une bande de friche, la haie bifurque à 90° à gauche tout en suivant la friche. Je continue à suivre la haie et tombe sur un monticule de terre qu'un blaireau a déblayé à l'entrée de son terrier dans la friche près de la haie. Je traverse la haie de chênes un peu plus loin puis descends vers la route en contrebas à travers une autre friche. Arrivé à la route, je la suis en prenant à gauche, passe une résidence secondaire puis prends à gauche pour progresser dans une bande d'herbes hautes de 20 à 40 mètres de large coincée entre le bois à ma gauche et le chaume de blé de l'autre côté du fossé à ma droite. Le vent souffle face à moi, j'avance doucement tout en surveillant le secteur lors de pauses d'observation répétées car j'ai vu plusieurs chevreuils dans le secteur le 6 juin. Rien sur environ 200 mètres, je me rapproche d'une haie qui barre la prairie entre le bois et le fossé laissant juste un passage de quelques mètres au bord du fossé. Un chevreuil démarre dans le bois à ma gauche en aboyant, je l'entrevoie entre les branchages des premiers arbres, il biaise pour remonter vers le haut du bois à travers une grande friche entourée par les arbres.

J'avance tranquillement jusqu'au passage qui traverse la haie puis prends à gauche pour la suivre quand une chevrette démarre à quelques mètres de moi dans les herbes hautes pour biaiser vers le bois et disparaître. Je me fige contre la haie et décide de tenter quelques appels au Butollo que j'ai pris pour la première fois ce soir. Dès les premiers appels, un chevreuil surgit du bois et fonce vers moi en suivant la lisière. J'aperçois rapidement des bois, c'est un brocard, un six pointes pas très haut. Le temps de me rendre compte que je ne suis pas bien caché et de me baisser à genoux dans les herbes hautes, le bocard vient se planter à 12 mètres, sur ma gauche, plein travers. Il regarde vers moi un moment puis baisse la tête dans les herbes hautes, j'en profite pour armer mon arc. Il relève la tête, je reste en visée, le Butollo tenu sur la poignée de mon arc. Je tente d'appeler un peu mais il ne bouge pas. Il regarde un moment vers moi puis s'avance de 2 pas et baisse la tête pour renifler la végétation plein travers. J'en profite pour décocher, aucun impact audible, le brocard fait volte et repart sur ses traces pour rentrer au bois en aboyant comme un fou. Il s'arrête un moment pour aboyer à couvert puis repars en aboyant en remontant vers le haut du bois s'arrêtant plusieurs fois pour protester. Je vais contrôler mon tir dont je connais déjà le résultat, pas de sang à l'endroit du tir ni sur la trajectoire de fuite ni à l'entrée du bois. C'est manqué.

Je décide de changer de secteur, je reprends ma progression lente dans les hautes herbes sans voir d'animaux jusqu'à la route puis prends à gauche pour remonter vers les vignes au-dessus de la friche boisée à ma gauche. Je m'avance de quelques mètres quand un animal, très certainement un chevreuil démarre derrière des arbustes. Je me cale rapidement et tente de l'appeler un moment mais rien ne vient. Je me remets en marche et rejoins ma voiture au bout des vignes. Je pars me garer, contre les tournesols, sur le chemin de terre qui traverse l'Osse pour rejoindre le bois de Bourras. Je quitte ma voiture, passe le pont qui enjambe l'Osse, traverse le tournesol puis longe vers la droite la vielle Osse, la traverse un peu plus loin par la passerelle qui rejoint la palombière, passe cette dernière et ressort sur l'orge qui a été moissonnée. Rien en vue, je prends à droite, passe un passage dans la haie qui rejoint le bois de Bourras et celui qui remonte à ma gauche vers la limite du territoire de Courensan. La moissonneuse batteuse est entrain de battre l'orge du grand champ où j'ai fléché mon premier brocard de la saison. Sur ma gauche, à environ 70 mètres, j'aperçois une chevrette qui rejoint doucement le bois en glanant les grains laissés par la moissonneuse.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

Je l'observe un moment puis décide de tenter de m'approcher un peu en longeant la haie mais au bout de 20 mètres, je provoque sa fuite rapide vers le bois.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

Je continue à longer le bois et rejoins le petit lac en bordure du massif faisant décoller plusieurs milans noirs posés sur les grands arbres qui bordent le bois. Cet envol fait également plonger 2 ou 3 gros ragondins qui filent directement au terrier sans refaire surface. Je jette un coup d'œil sur le chemin couvert d'herbes hautes après le lac où je me suis déjà fait avoir 2 fois par un jeune brocard. Il n'est pas de sortie et je décide de traverser à travers bois pour rejoindre les vignes de l'autre côté. Je rentre donc dans le sous-bois et passe le ru qui alimente le petit lac puis me poste pour appeler un peu au Butollo. Rien ne vient, je me déposte et avance par les coulées dégagées pour limiter les craquements de brindilles et de feuilles mortes. Je m'arrête plusieurs fois pour appeler sans résultat puis ressors dans les vignes.

Je m'avance doucement entre 2 parcelles et surveille les intervalles entre les rangs perpendiculaires à ma progression à ma droite et à ma gauche. Pas de chevreuil mais alors que j'arrive au bout de la parcelle, j'aperçois, à moins de 40 mètres, un chevreuil massif, arrêté près de la vigne, sa tête et cachée par la vigne mais la largeur de son coup ne trompe pas, ça ne peut être qu'un brocard. Il s'avance et passe à couvert derrière la vigne. J'accroche mon décocheur et commence une approche rapide et silencieuse vers le coin de la vigne. Les 3 derniers rangs sont plus courts de 5 à 10 mètres et forment donc un biais. J'avance doucement en suivant le bout des rangs pour essayer d'apercevoir le chevreuil. Je finis par l'apercevoir, il est plein travers et regarde à l'opposé de ma position à environ 15 mètres. Je me fige, il repart et je le perds à nouveau de vue derrière la vigne, j'arme mon arc et m'avance jusqu'au dernier rang et me penche doucement. Il arrive vers le dernier rang de vigne et s'arrête plein travers avec la tête rentrée dans le rang. J'en profite, prends rapidement la visée et décoche.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

Touché, le brocard gueule, se propulse entre les 2 premiers rangs et s'effondre. Il se débat au sol dans un grand nuage de poussière puis reprends une impulsion avec ses pattes arrière et traverse le rang suivant à la deuxième tentative. Comprenant qu'il y a un problème, je me précipite vers lui dans le troisième rang. Il est couché et tente de se relever sans y parvenir perdant beaucoup de sang. Me voyant, il parvient à filer au travers du rang qu'il vient de passer et part en se propulsant avec ses pattes arrière pour filer en passant les rangs dans de grands nuages de poussière. Je le suis le plus vite possible en passant sous les fils de fer qui tiennent les ceps et le rattrape 10 mètres plus loin, l'immobilise et l'achève.

Ma flèche lui a cassé les 2 épaules, c'est un vieux brocard qui ravale, son pelage est tout mité et laisse apparaître sa peau par endroit. Il semble très gros et accusera plus de 31 kg à la pesée. Je pose mon arc avec mon brocard et pars chercher ma flèche. Je retrouve le côté empennage à l'endroit de la première chute du brocard au milieu d'une grosse tache de sang.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

L'autre partie est restée appuyée contre la vigne au niveau du premier rang où le chevreuil a cassé ma flèche restée en travers de ses épaules. Le feuillage est marqué de grosses taches de sang.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

Me flèche récupérée, je retourne à mon brocard pour quelques photos souvenir.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

J'attache les pattes de mon chevreuil et le charge sur mon épaule pour rentrer. En arrivant au coin du bois sur ma droite, j'aperçois un chevreuil couché à 120 mètres environ, près d'une balle ronde de foin. Je pose mon chevreuil et m'approche du coin du bois et tente des appels au Buttolo alors que le chevreuil s'est levé. C'est une chevrette, elle regarde vers moi sans bouger et mon appareil photo n'arrive pas à faire la netteté.

Enfin du vent et un un vieux brocard, 30 juin 2015

Je recharge mon brocard sur mon épaule et finis de rentrer à la voiture, la nuit tombe, il est temps de rentrer.

 

Alex

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  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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