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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 14:35

Ce matin, j'ai décidé de chasser le secteur du bois de Bourras. Je gare ma voiture sur le chemin de terre qui rejoint le ponton enjambant l'Osse et attends les premières lueurs du jour. Dès que la luminosité est suffisante, je me prépare et pars en chasse, je passe le pont, suis la coulée de gibier très marquée dans le blé pour rejoindre le bord de la vieille Osse puis prends à droite en la suivant pour rejoindre la passerelle de la palombière. Je traverse ainsi la vielle Osse, passe le tunnel de la palombière et arrive doucement en lisière de bois quand un chevreuil aboie sur ma droite. Je tourne les yeux et aperçois une chevrette à environ 40 mètres dans le champ d'orge. Elle regarde vers moi et aboie régulièrement. Je reste un instant dans l'ombre des branches basse d'un gros chêne, en lisière du bois, pour voir si elle est seule, déjà les premiers moustiques arrivent. Je finis pas sortir à découvert ce qui la fait fuir en aboyant. Je la laisse s'éloigner puis m'avance vers le passage entre la haie qui descend du grand bois du dessus et le bois de Bourras pour aller observer le grand champ d'orge où la chevrette se trouvait. Rien en vue, je fais donc demi-tour et prends le premier passage de tracteur à 15 mètres de la haie pour remonter vers le grand bois.

Le passage bifurque à environ 10 mètres du bois et je le suis quand j'aperçois brusquement un grand brocard de face qui m'observe à environ 50 mètres. La bosse du champ me le cachait, je me fige et l'observe une très court instant puis fais très lentement marche arrière en me baissant un maximum pour repasser hors de sa vue derrière la bosse du champ. Dès que je ne le vois plus, je me décale le plus rapidement possible vers la bordure du bois en essayant de ne pas faire de bruit puis m'avance doucement en suivant le bois. Le brocard n'a pas bougé, il est toujours de face et regarde vers moi à 45 mètres environ. Je stoppe et l'observe à travers les branchages d'un gros chêne qui marque un angle droit du bois. L'approche semble très compliquée.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je décide de tenter d'aboyer, je commence mes appels, le brocard tourne la tête sur sa gauche vers le bois puis regarde vers moi à nouveau, je continue mes appels, il recommence à regarder vers le bois puis se décide et démarre pour venir se coller au bois en quelques bons, il n'est plus qu'à 25 mètres mais je peine à le voir derrière les branchages. Je poursuis mes appels, assez rapidement le brocard repart, passe l'angle du bois alors que j'arme mon arc et vient stopper plein travers à environ 12 mètres dans l'orge. J'aligne vite ma visée alors qu'il cherche d'où viennent les aboiements et décoche. Ma flèche rentre au défaut de l'épaule et le brocard s'affaisse sur place, disparaissant dans l'orge avant de se relever d'un bon et de démarrer en trombe avec un bruit mouillé venant de la blessure d'entrée de ma flèche. Il fonce en parallèle du bois sur environ 30 mètres puis amorce un virage pour rentrer au bois. A environ 5 mètres de la lisière, il trébuche, ses pattes avant s'affaissent et son poitrail vient violemment heurter le sol alors que ses pattes arrière montent au ciel. Empoté par son élan il fait un spectaculaire soleil et vient s'écraser très violemment dans les branchages du bord du bois avec un bruit de bois cassé. Le brocard a disparu dans le feuillage. Le calme revient vite et je le pense mort.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je pars tenter de retrouver ma flèche dans la direction de mon tir et tombe sur un gros rond de sang à l'endroit où le brocard s'est affaissé au sol.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je ne trouve pas ma flèche, pensant retrouver mon brocard mort au bord du bois, je pars le chercher. Je trouve vite l'endroit de sa chute. Le feuillage est couvert de sang à l'entrée du bois et une branche d'environ 2 cm de diamètre, fraîchement cassée repose au sol.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je pose mon arc en bordure du bois puis j'écarte les feuillages mais ne trouve pas mon brocard, je rentre dans le bois et trouve des gouttes de sang et constate incrédule qu'elles dessinent une piste qui s'enfonce dans le bois.

Une très belle chasse, 24 juin 2018
Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je me dis que mon brocard ne doit pas être bien loin et commence à suivre le sang. Les premiers mètres dénudés de la lisière font vite place à un parterre de fragon. Dès l'entrée dans le fragon le chevreuil a laissé un beau frotté de sang.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je rentre dans le fragon et monte une petite marche d'environ 1 mètre de haut en haut de laquelle le brocard a frotté un morceau de bois mort qu'il a partiellement repeint en rouge.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Confiant sur l'issue de ma recherche, je suis le sang qui est pour le moment assez abondant mais les mètres de recherche s'accumulent et je commence à douter d'autant que le sang est par moment presque inexistant. Après environ 80 mètres de recherche, je décide de faire demi-tour et d'aller chercher mon arc que j'ai laissé en lisière du bois. Je repars ensuite en recherche, je perds un moment la piste dans une zone de fragon épais mais en recoupant, je finis par retrouver quelques gouttes de sang. Le brocard ne suis pas vraiment les coulées principales, un peu plus loin, je franchis le ru qui longe le bord du bois, le sang semble se diriger vers la lisière comme si le brocard voulait sortir dans l'orge mais il bifurque et longe à l'intérieur du bois puis redescend pour retraverser le ruisseau. Le sang n'est pas constant, assez abondant par moment puis quasi inexistant sur plusieurs mètres. La piste me conduit maintenant vers l'intérieur du bois et un autre petit ru C'est en arrivant au bord du petit ru encaissé d'environ 1,5 mètre que j'aperçois mon brocard mort dans l'eau, couché sur le ventre, la tête reposée sur son dos.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Il a parcouru environ 150 mètres, je le dégage de l'eau et appose mon bracelet avant d'analyser le travail de ma flèche. Elle est bien rentrée au défaut de l'épaule où je visais mais, alors que le chevreuil était plein travers, elle a bifurqué dans l'animal pour ressortir dans le cuissot opposé.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je ressors du bois avec mon brocard pour l'observer plus en détail avec un peu plus de luminosité. Je constate alors qu'il possède une sorte de petite meule en dessous de bois. C'est en fait un petit pivot surnuméraire surmonté d'un bouton aplati.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je décide de chercher un peu plus ma flèche et repars de la grosse tache de sang. C'est alors que je trouve ma flèche cassée au 2/3 de sa longueur côté lame, juste à côté de la tache de sang. Je tente de retrouver l'empennage en suivant le sang dans l'orge. L'empennage est en fait resté à l'intérieur du brocard, je le retrouverai au dépeçage.

Une très belle chasse, 24 juin 2018
Une très belle chasse, 24 juin 2018
Une très belle chasse, 24 juin 2018
Une très belle chasse, 24 juin 2018

Impossible de le trouver, je laisse tomber. L'empennage est en fait resté à l'intérieur du brocard, je le retrouverai au dépeçage. Il est encore tôt, je décide de ramener le brocard à la voiture avant d'aller chasser encore un peu. Une fois mon brocard dans le coffre de la voiture et ma flèche cassée replacée, je repars en chasse. Je reviens où j'ai tiré mon brocard et continue à suivre le passage de tracteur qui me conduit dans un angle du bois d'où part une grosse haie rejoignant le bois. Je rentre par une grosse coulée qui coupe l'angle du bois et ressors dans une grande prairie. J'observe un instant mais rien en vue. Je biaise vers l'angle gauche de la vigne à ma droite quand j'aperçois 2 oreilles dans l'herbe au coin de la vigne. C'est un lièvre qui me regarde me rapprocher sans bouger. Il daigne enfin se débiner alors que je ne suis plus qu'à environ 10 mètres de lui. Il part dans les vignes. Je longe la vigne pour tenter d'apercevoir un brocard entre les rangs et reviens vers le bois que je longe ensuite jusqu'à son coin et prends à droite en suivant le bois tout en longeant une autre parcelle de vigne. J'observe alternativement devant moi et entre les rangs. Alors que j'arrive presque au bout de la vigne, des aboiements retentissent, je me décale vite en aboyant et aperçois un chevreuil qui s'enfuit dans la vigne en remontant entre 2 rangs. Il poursuit ses aboiements alors que je le perds de vue, je pense que c'est un brocard mais je n'en suis pas sûr. Je remonte entre 2 rangs vers la bande enherbée qui sépare cette parcelle de vigne de la suivante envahie par la végétation. Le chevreuil aboie vers la route de l'autre côté de la vigne. Je la traverse donc entre 2 rangs pour rejoindre la bande enherbée qui borde la route. Les aboiements qui semblent venir de l'autre côté de la route, sur le territoire voisin, stoppent. Je suis la bande enherbée jusqu'au bout de la vigne puis repars vers le bois. A mi-chemin du bois, les aboiements reprennent mais semblent venir de la parcelle de vigne envahie par la végétation. J'hésite un peu mais les aboiements persistent, je fais donc demi-tour et reviens sur la bande enherbée qui longe la route en collant la vigne. Je commence à répondre aux aboiements qui ne semblent venir de 50 mètres au plus, le chevreuil me répond et semble se rapprocher très lentement pendant de longues minutes puis stoppe à 30 ou 40 mètres environ. Je poursuis mes appels sans parvenir à le faire venir plus, je me décale donc en avançant dans la vigne entre 2 rangs au milieu des herbes hautes tout en appelant mais les aboiements cessent brusquement, je poursuis mes appels et me décale vers l'autre côté de la vigne mais rien n'y fait. Le chevreuil est devenu silencieux et le chercher dans cette végétation dense à l'aveugle est peine perdue. Je trouve de nombreuses couches de chevreuils dans la vigne avant de ressortir sur la bande enherbée.

Cette fois je rejoins le bois que je suis pour revenir vers la route que je suis un moment en lisière jusqu'à un champ de blé bordé sur 2 cotés par le bois et 2 par la route. Je stoppe au coin du bois et aperçois une chevrette à environ 100 mètres dans le blé à 15 mètres du bois. Je l'observe un peu espérant voir émerger les bois d'un brocard mais elle se débine vers le bois. Je prends le passage de tracteur qui longe près du bois et avance doucement. La chevrette a fait demi-tour et se fige à environ 60 mètres devant moi en bordure du passage de tracteur et me regarde un peu avancer avant de s'éclipser. Plus loin, un gros blaireau se débine dans le passage de tracteur à 80 mètres devant moi et disparaît dans le virage du passage qui revient vers la route en suivant le bois. Il commence à faire chaud, je décide de rentrer et retourne vers ma voiture, pas d'autre chevreuil pour ce matin.

Une très belle chasse, 24 juin 2018

Je prends le passage de tracteur qui longe près du bois et avance doucement. La chevrette a fait demi-tour, se fige à environ 60 mètres devant moi en bordure du passage de tracteur et me regarde un peu avancer avant de s'éclipser. Plus loin, un gros blaireau se débine dans le passage de tracteur à 80 mètres devant moi et disparaît dans le virage du passage qui revient vers la route en suivant le bois. Il commence à faire chaud, je décide de rentrer et retourne vers ma voiture, pas d'autre chevreuil pour ce matin.

 

Alex

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 06:55

Ce soir, je retourne me poster à Traversères pour le sanglier mais décide de me poster au-dessus de la ferme près d'une source alimentant une mare se déversant en suite, en un filet d'eau peu profond, dans le ruisseau du déversoir du lac situé un peu plus haut. Les ronciers sous la digue à ma gauche sont de bonnes remises et le bosquet très fourré à ma droite est souvent bien fréquenté aussi. Je suis posté près de la mare à environ 10 mètres du ruisseau qui coule dans mon dos. Vers 18h20, un léger bruissement me fait tourner la tête à droite. Une martre vient de traverser le ruisseau à environ 15 mètres et s'avance tranquillement en zigzagant vers le filet d'eau venant de la mare. Je pivote doucement vers elle. Elle finit par rejoindre le filet d'eau et s'abreuve, la tête cachée derrière un arbre avant de marquer un autre tronc tout proche d'elle. Elle relève la queue et colle son arrière train contre l'écorce pendant quelques secondes puis fait demi-tour, avance de quelques mètres puis bifurque pour venir vers moi. Elle passe derrière un arbre, j'arme mon arc, elle approche doucement en humant l'air puis bifurque à nouveau à environ 12 mètres. Je la suis dans mon viseur attendant qu'elle s'arrête à découvert, chose qu'elle ne tarde pas à faire. Elle me présente son flanc faisant le dos rond. Je décoche mais ma flèche passe au-dessus et elle démarre pour plonger au pied d'un arbuste où elle se fige plaquée au sol à 2 mètres de l'endroit du tir.

Une martre lors d'un affût sanglier

J'en profite pour réencocher. J'attends un instant, je ne vois que la queue et l'arrière train de la martre. Elle finit par se remettre en mouvement et se débine doucement vers le ruisseau. Je tente des cris de souris en aspirant de l'air au travers de mes lèvres pincées. Elle s'arrête, écoute puis se ravise et reviens vers moi en zigzagant, humant l'air, cherchant d'où vient ce bruit. J'arme mon arc, aligne ma visée et la laisse venir en appelant par moment. Elle finit par s'arrêter de face, dans une zone dégagée à environ 8 mètres. Ma visée calée sur son poitrail, je décoche. Ma flèche la touche et se plante au sol, la martre roule au sol et se traîne en se mordant la patte arrière. Elle semble paralysée du train arrière et s'immobilise vite à environ 1 mètre de l'endroit du tir. Je m'avance, récupère mes 2 flèches puis amasse ma martre. Ma flèche la touche où je visais mais lui ouvre tout le ventre et traverse la cuisse avant de se planter au sol. Je fais quelques photos souvenir avant de retourner me poster avec ma prise.

Une martre lors d'un affût sanglier

Le temps passe et la nuit sera vite là quand un bruit de pas résonne dans le sous-bois. Un animal arrive par ma gauche. Je me prépare mais ne le vois que trop tard. Un beau putois surgis du fourré et s'arrête à 3 mètres de moi, je n'ai pas le temps d'armer qu'il repart, passe sur mon pied gauche et s'assoie sur le droit. Je n'en reviens pas, je ne bouge pas et attends de voir sa réaction. Au bout de quelques secondes il démarre brusquement et s'arrête à 2 mètres sur ma droite. Je tente d'armer mon arc mais il démarre pour repasser rapidement devant moi, s'arrête à quelques mètres devant moi puis repart et fonce à couvert dans le fourré. La nuit s'installe, les sangliers ne sont pas venus, je rentre.

 

Alex

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 07:19

Ce matin, j'ai décidé d'aller chasser le bois du Turc au Butollo. Je me gare au petit parking d'une des grandes allées principale et, dès que la luminosité est suffisante, je commence à remonter cette dernière en me postant régulièrement pour appeler. Pas la moindre réponse jusqu'au bout de l'allée. Je traverse la bande d'arbres qui me sépare d'un grand champ travaillé et regarde à gauche puis à droite quand 3 chevreuils, dont un beau brocard, démarre sur ma droite dans le champ pour rentrer dans le bois. L'un d'eux reste un moment en lisière alors que j'observe sans bouger puis rentre à couvert. Je m'avance doucement pour tenter de les apercevoir au travers des branchages mais ils sont déjà loin. Je suis la bordure du bois en escalier jusqu'à un fossé qui sépare le champ travaillé d'un pré vallonné et ponctué de bosquets Je prends à droite en suivant le bois pour jeter un coup d'œil dans le bas fond près du ruisseau, pas de chevreuil. Je décide de traverser le pré pour aller appeler dans un des bosquets. Je longe ce dernier jusqu'à une zone assez claire pour y rentrer et me poste à quelques mètres de la lisière. Le sous-bois est assez dégagé et me permet de voir à 30 ou 40 mètres. Une bande de bois plus dense descend en angle droit dans mon dos, à ma droite. Je commence à appeler. Au bout d'un moment, il me semble entendre du bruit sur ma droite, je continue mes appels et finis par apercevoir une chevrette arrivant par la bande boisée. Elle stoppe en arrivant dans une zone plus claire à ma droite à environ 35 mètres. Je lance un appel, elle regarde vers moi et bifurque pour venir passer à environ 20 mètres devant moi. Je pose mon Butollo sur ma poignée d'arc pour pouvoir appeler s'il me faut armer et la laisse faire. Je lance un appel à chaque fois qu'elle s'arrête pour chercher. Peu à peu, elle passe sur ma gauche mais est encore à plus de 20 mètres. J'appelle encore et elle commence à venir sur moi sur quelques mètres, elle stoppe à un peu plus de 15 mètres de face et balance sa tête en frappant le sol de son sabot. J'appelle par petites pressions espacées mais elle ne veut pas se rapprocher et bifurque pour repartir vers ma droite. J'arme mon arc alors qu'elle passe derrière un arbre et l'attends à droite de l'arbre mais elle n'arrive pas. Un mouvement attire mon regard, elle a fait demi-tour et est sur ma gauche. Elle regarde vers moi. Je n'ai pas de fenêtre de tir. Je relance des appels en pressant mon appeau contre ma poignée d'arc, la chevrette repart et passe à droite du bouquet d'arbres. J'appelle encore et elle vient se positionner de face, dans une trouée, en face de moi. Je ne pense pas avoir de meilleure occasion et décide de dépocher. Ma flèche rentre où je visais, à la base du cou et la chevrette s'effondre sur place. Je m'avance vers elle alors qu'elle finit de se débattre. Elle a perdu énormément de sang, ma flèche restée en travers de l'animal a coupé son cœur en 2.

Le bois du Turc au Buttolo, 1 novembre 2017

Je dégage ma flèche que j'essuie avec des feuilles et remets au carquois puis appose mon bracelet avant de faire quelques photos souvenir.

Le bois du Turc au Buttolo, 1 novembre 2017

Il est encore tôt, je vais chasser encore un peu. Je serre ma chevrette dans la végétation en bordure du bois puis descends vers le ruisseau quand j'aperçois 2 chevreuils à plusieurs centaines de mètres sur le penchant d'en face. Ils sont sous un gros chêne au milieu d'un grand champ travaillé. Je descends vers la bande boisée bordant le ruisseau puis la longe pour revenir vers le bois. Les chevreuils ont quitté le chêne et avancent dans le champ. Je longe ensuite la lisière, en remontant, à la recherche d'un passage pour traverser la bande étroite de bois qui me sépare d'un chemin forestier que je finis par rejoindre par une grosse coulée. Je redescends ensuite par le chemin jusqu'au bord du champ et reste serré contre les arbres à ma gauche. Les chevreuils sont à environ 400 mètres. Je commence mes appels, ils ne réagissent pas tout de suite mais s'arrêtent rapidement et tournent la tête en tous sens pour chercher à localiser le bruit avant de bifurquer pour venir tranquillement vers moi. Je continue mes appels et ils descendent droit sur moi mais toujours tranquillement en s'arrêtant souvent pour finir par disparaître dans un creux du terrain à environ 300 mètres. J'appelle un moment sans les voir réapparaître et décide de changer de poste, je sors sur le champ et traverse la haie, à ma droite, qui remonte vers le bois de crête pour tenter de me rapprocher à couvert derrière cette dernière. Alors que je viens de passer la haie, je tombe sur une belle chevrette qui m'observe en bordure du bois à environ 60 mètres. Elle était très certainement en train de venir vers mes appels. Je me fige mais elle fait demi-tour et rentre au bois. Je remonte en suivant la haie sur plus de 300 mètres jusqu'à apercevoir à nouveau les chevreuils au fond du creux du champ. J'avance encore un peu pour trouver une belle trouée dans la haie et me poste à genoux avant de reprendre mes appels. Les chevreuils viennent vers mois jusqu'à environ 70 mètres mais le vent tourne et ils s'arrêtent, hument l'air puis et s'enfuient.

Je redescends vers le bois où je rentre pour me poster régulièrement en appelant mais pas le moindre chevreuil en vue. Je repars donc vers ma chevrette mais alors que j'arrive dans le pré qui sépare le grand bois du bosquet où je l'ai laissé, j'aperçois 3 chevreuils qui remontent dans le champ où j'ai appelé les 2 chevreuils tout à l'heure. Je redescends en suivant le bois pour rejoindre le chemin forestier par une coulée puis descends presque au bout du chemin pour me poster contre les arbres et commencer à appeler. La chevrette fonce vers moi suivie par ses chevrillards mais le vent tourne vite et elle me repère en arrivant à environ 40 mètres, fait demi-tour et s'enfuit avec ses jeunes en se retournant quelques fois pour regarder vers moi. Je laisse tomber et pars récupérer ma chevrette avant de rentrer.

 

Alex

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 20:13

Ce soir, je me gare sous la digue du lac et décide de partir chasser au Butollo en descendant le ru du déversoir. Le vent est dans mon dos, j'avance donc un bon moment en suivant le ruisseau côté gauche jusqu'à arriver dans le dernier champ avant la route. Des traces de sangliers qui semblent fraîches traversent le ruisseau et partent en direction du bois du Turc. Je traverse le ruisseau à sec par le passage des sangliers pour rentrer au bois et trouve une belle souille au fond de ce denier, un peu plus à ma droite  Je m'avance un peu dans le bois pour me poster et appeler un instant mais rien ne vient. Je suis une belle coulée qui me fait ressortir du bois dans un chaume de tournesols. Le vent est maintenant face à moi. Je remonte en suivant la lisière pour rejoindre le coin de la parcelle puis longe encore un peu le bois pour trouver un passage pour y rentrer. Je rejoins ainsi une belle coulée et me poste pour appeler mais rien ne bouge. Je poursuis en longeant la coulée et tente parfois quelques appels mais toujours rien. Je ressors du bois dans une combe enherbée que je traverse pour remonter vers un autre chaume de tournesol. Toujours rien, je le longe par la gauche puis pars prospecter un bois puis une friche sans plus de succès. La luminosité commence à baisser. De la crête du champ, je biaise vers la bordure d'un bosquet que je longe jusqu'à arriver au coin de ce dernier.

J'observe les alentours avant de m'avancer à découvert et aperçois, à environ 100 mètres sur ma gauche, un chevreuil qui sort d'un coin sortant du bois qui borde de ru. Je l'observe, il avance doucement en broutant et en regardant par moment autour de lui. Dès qu'il passe derrière le bosquet, je décide de tenter une approche en serrant la lisière. J'avance tout doucement sur un sol jonché de feuilles mortes et de brindilles sèches en surveillant le chevreuils qui est revenu un peu en arrière et me tourne le dos. Alors que j'arrive au milieu du bosquet à environ 80 mètres du chevreuil, il regarde vers moi et je me fige. Il reste un moment immobile et me fixe. J'attends sans bouger puis il commence à regarder quelque chose derrière le bosquet avant de se remettre à brouter. Je reprends un peu mon approche quand je me rends compte qu'il y a en fait 4 chevreuils, une chevrette et ses chevrillards et un brocard. L'approche se complique, je m'agenouille doucement au sol et commence à appeler. Immédiatement la chevrette démarre et fonce vers moi, le brocard lui emboîte le pas mais les chevrillards restent en arrière. Je stoppe mes appels et mets mon Butollo contre ma poignée d'arc pour pouvoir appeler une fois armé. La chevrette ralentit puis stoppe et regarde autour d'elle Je relance un appel et elle redémarre avec le brocard 10 mètres derrière. Je profite d'un moment d'inattentions des animaux pour armer mon arc et aligner doucement ma visée. Ils ne sont plus qu'à 30 mètres et stoppe à nouveau. Je rappelle, la chevrette redémarre et distance le bocard qui reste plus en arrière. Je la suis dans mon viseur et appelle à chaque fois qu'elle stoppe. Elle s'arrête maintenant tous les 2 ou 3 pas et stoppe à environ 20 mètres et regarde vers moi, elle a compris que quelque chose n'allait pas, il me faut faire vite. Je cale ma visée et décoche. Ma flèche la touche au niveau de fois. Elle fait volte-face en couinant, ma flèche est restée en travers, et fonce vers l'angle du bois alors que le brocard démarre en trombe pour passer à 15 mètres devant moi et fuir vers le chaume de tournesol. Les chevrillards regardent passer la chevrette sans bouger. Elle se fracasse dans la végétation en rentrant au bois puis le calme revient vite. Les chevrillards démarrent et s'arrêtent un peu après l'angle du bois. J'avance voûté, profitant d'une bosse du terrain pour essayer d'avancer à couvert le long du bosquet et arrive facilement au coin de ce dernier sans que les chevrillards n'aient bougé. J'avance toujours voûté dans le pré en prolongement de la lisière mais je suis à découvert et les chevrillards m'observent sans bouger. Une fois l'angle du bois passé, je suis à nouveau à couvert, je bifurque pour aller me coller contre le bois et revenir doucement à l'angle où je me retrouve à environ 15 mètres des chevrillards. Je tente d'armer à couvert mais je suis repéré et ils partent au galop sur les traces du brocard. Il ferra vite nuit, je pars contrôler l'entrée au bois et trouve ma flèche couverte de sang posée au sol.

Une chevrette au Butollo, 26 octobre 2017

Je la ramasse et la remets au carquois. Quelques gouttes de sang sont visibles à l'entrée du bois et je commence à les suivre.

Une chevrette au Butollo, 26 octobre 2017

La piste n'est pas très abondante mais se suit assez facilement. La chevrette a frotté contre un gros chêne laissant du sang sur son passage.

Une chevrette au Butollo, 26 octobre 2017

Je la retrouve quelques mètres plus loin, posée sur le ventre la tête repliée contre son flanc droit.

Une chevrette au Butollo, 26 octobre 2017

Ma flèche, trop en arrière, rentre dans le foie, traverse la panse et les intestins pour percuter et casser le genou opposé. J'appose mon bracelet avant de faire quelques photos avant de faire quelques photos souvenir et de rentrer alors que la nuit s'installe.

Une chevrette au Butollo, 26 octobre 2017

Alex

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 16:38

Ce weekend, Thierry m'a invité avec Renaud dans le Lot, sur Cuzance pour chasser le renard et le brocard. Arrivé vendredi soir de nuit, j'ai chassé avec Thierry samedi matin et avec Renaud samedi soir sans que nous ne puissions concrétiser malgré un bon nombre de chevreuils vus. Nous avons également profité du samedi après-midi pour nous entraîner jusqu'à 40 mètres ce qui m'a donné confiance pour mon voyage prochain au Canada pour chasser l'orignal. J'ai perdu mon Butollo samedi matin et vais donc chasser maintenant avec mon Rottumtaler.  Ce matin, nous décidons de chasser chacun de notre côté. En route nous croisons un nombre impressionnant de lapins. Nous laissons Renaud sur un secteur puis Thierry part me déposer, un peu plus loin, sur un secteur de maïs. En route nous apercevons un brocard près d'un  bois dans une grande luzerne. Il nous regarde passer sans bouger. En arrivant sur mon secteur, Thierry m'explique un peu la zone puis part pour un autre secteur un peu plus loin alors que le jour est déjà levé. Je commence par remonter un chemin de terre pour faire le tour d'un maïs où le canon enrouleur finit d'arroser l'angle gauche de la parcelle. L'eau qui fouette les feuillages du bosquet tout proche ainsi que des bulles d'air dans la conduite d'alimentation font un bruit terrible. Je décide le longer le champ sur la droite mais les ronces d'une haie touchent la culture et m'empêchent de passer, je m'avance donc dans le dernier passage de canon. Une forte odeur de renard emplit mes narines au départ du passage  puis des traces fraîches de sanglier ponctuent régulièrement le sol mais pas une trace de chevreuil en vue. Le passage débouche ensuite au bord de la haie et je continue ma chasse entre ce mur végétal et le maïs jusqu'à déboucher sur des chaumes ponctués de bosquets. Rien en vue, un autre maïs se trouve à 150 mètres, je tente des appels à l'appeau sans que rien ne bouge. Je décide de revenir vers la route pour chasser l'autre maïs près duquel m'a laissé Thierry. 

Revenu au bord du maïs, j'attaque de le longer par la droite, le vent est face à moi. Ici encore une très forte odeur de renard flotte dans l'air. Je prends un des passages de canon et avance tranquillement mais je ressors au bout d'un moment, sur la bande enherbée sans avoir vu le moindre chevreuil. Un beau lapin se débine dans le champ à ma gauche. Je m'avance dans une prairie qui fait suite au maïs et rejoins une haie épaisse que je longe vers la droite pour rattraper un chemin de terre qui vient de la route. Arrivé près du chemin, je le longe en suivant une bande boisée qui le borde en attendant de trouver un passage pour la traverser et en profite pour observer les chaumes et prés sur ma gauche. Pas un chevreuil, je finis par trouver un passage et rejoins le chemin de terre qui longe au milieu des bois. Un peu plus loin, sur la droite du chemin, le bois s'éclaircie et descend en pente douce. Le sous-bois est enherbé et je  décide de me poster sur le bord du chemin pour appeler. Dès les premiers appels, un gros lièvre surgit de son gîte dans les herbes hautes et fonce bruyamment à travers bois. Je tente tout de même d'appeler un moment mais rien ne venant, je reprends ma route.

Plus loin, je débouche sur une grande luzerne. Un beau lièvre broute au bord du bois à environ 300 mètres. Je longe le bois à ma droite en suivant le chemin qui se divise un peu plus loin en 3 branches. J'hésite un peu puis prends à droite dans le bois et ressors dans une petite parcelle de luzerne prise dans les bois. Je contrôle le vent puis décide de rentrer un peu dans le bois assez clair à ma gauche. Je prends une belle coulée et m'avance de quelques mètres puis commence mes appels. Au loin, dans mon dos, un chevreuil semble aboyer en mouvement, comme s'il fuyait quelque chose. J'insiste un peu en faisant plusieurs séries d'appels entrecoupées de pauses observatoires mais le temps passe et rien ne vient. Je quitte mon poste et longe le bois de gauche pour retomber sur un chemin de terre. Un petit bosquet étroit borde le côté opposé du chemin et se termine devant moi par une petite haie de ronce. Derrière cet écran végétal s'étend un immense champ de luzerne.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Je traverse tranquillement le chemin de terre et me rapproche de la haie de ronces quand j'aperçois, à environ 60 mètres dans la luzerne, un petit brocard tête haute qui semble chercher quelque chose. Il regarde autour de lui, j'attrape vite mon appeau et commence à appeler. Il regarde vers moi mais ne veut pas venir, j'insiste un peu, il se met à brouter puis fait volte-face et commence à s'éloigner sur ma droite en biaisant vers le bosquet qui borde le chemin. Je connais bien cette réaction, je range mon appeau et glisse doucement vers le bosquet pour le longer doucement. Le brocard va venir m'observer par le couvert et si j'arrive à bien me placer j'arriverais peut être à le flécher. J'avance doucement et aperçois la silhouette du brocard qui arrive vers le bosquet. Je le perds un instant de vue derrière les arbres de la lisière et presse un peu le pas sur quelques mètres pour me poster derrière un arbre à troncs multiples au bord du chemin. Je suis à peine en place que le brocard rentre dans le bosquet à environ 15 mètres et se dirige droit vers le chemin sur environ 5 mètres puis bifurque brusquement à gauche pour venir vers moi. J'arme doucement mon arc. Il passe au pas à moins de 10 mètres derrière l'arbre contre lequel je suis. Je pivote doucement pour l'attendre de l'autre côté des troncs mais il fait demi-tour et revient sur ces pas avant de se jeter contres un bouquet de baliveaux et engager un simulacre de combat. Il encorne les branches, saute en tous sens, revient à la charge tout en tournant autour des baliveaux et se place vite plein travers à environ 10 mètres. Tête basse, il semble défier son adversaire végétal alors que je cale ma visée sur le défaut de son épaule et décoche.

Ma flèche le frappe où je visais et il démarre en trombe pour sortir du bois et foncer dans la luzerne où je le perds de vue. Le bruit de sa course cesse vite. Vu mon atteinte, je ne suis pas inquiet sur la suite des évènements, il est certainement déjà mort.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Je pars chercher ma flèche mais impossible de la trouver que ce soit dans le bois ou plus loin dans la luzerne. Je contrôle donc la direction de fuite et trouve, peu après l'endroit du tir, une belle giclée de sang au sol.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Curieusement, je ne trouve pas d'autres traces de sang dans le bosquet et sors dans la luzerne sur la trajectoire de fuite observée. J'aperçois alors ma flèche posée au sol, seul le premier 1/4 porte du sang.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Je la remets au carquois avant de recommencer ma recherche. Je cherche le sang sans succès quand je remarque une draille dans la luzerne haute et me rapproche. Je trouve alors un peu de sang sur la végétation et commence à suivre cette piste plus en suivant la draille que le sang très peu abondant.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017
Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Je tombe vite sur mon chevreuil mort sur le flanc dans la luzerne, il a fait à peine 40 mètres. Le trou d'entré de ma flèche a ouvert une belle plaie au défaut de l'épaule. Je le prends en photo sans le toucher pour envoyer la photo à mes 2 compères.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

J'appose mon bracelet puis ramène mon chevreuil en bordure de la luzerne pour faire quelques photos souvenir. Ma flèche n'a en fait pas traversé et s'est arrêtée dans l'épaule opposée ce qui me surprend beaucoup et finit de me convaincre de la faible pénétration des lame mécaniques dont l'ouverture freine brutalement la progression dans l'animal.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Thierry m'appelle pour demander où je suis et venir me chercher mais je suis incapable de lui dire vraiment où je suis et lui donne rendez-vous au point de départ mais alors que je raccroche, je vois passer une voiture plus loin, au bord de la luzerne et comprends que je suis près de la route. Je ramène donc mon chevreuil au bord de la route où je reconnais le secteur où nous avons vu le brocard ce matin et informe Thierry de ma position. Il ne tardera pas à arriver et m'informe qu'il a vu un chevreuil au gagnage dans une luzerne en venant.

Nous chargeons mon chevreuil et repartons en sens inverse, le chevreuil broute toujours, c'est un jeune brocard. Nous décidons de faire demi-tour un peu plus loin pour tenter notre chance. Thierry repasse devant le brocard qui nous regarde passer sans se préoccuper de nous puis il se gare derrière un bois, au bord de la route, un peu plus de 150 mètres plus loin. Nous nous préparons rapidement puis partons en longeant la route, cachés par le bois jusqu'à un chemin de terre qui prend à gauche en suivant le bois. Quelques chênes en formation triangulaire font un petit écran de camouflage, au bord de la route de l'autre côté du chemin. Je me coule doucement jusqu'au pied de l'un d'eux, à environ 20 mètres de la route et laisse Thierry se poster derrière un autre arbre, au bord de la route avant de commencer à appeler en espérant que le brocard vienne vers moi et présente son plus beau profil à Thierry mais il relève juste la tête et se remet à brouter. Il est à environ 90 mètres. J'insiste un moment, aboie, change de tonalité à l'appeau... rien n'y fait et le brocard finit par se débiner pour rejoindre le bois à environ 200 mètres. Je pars au pas de course en espérant le recouper et finis tranquillement mon approche sur les 40 derniers mètres mais il a disparu. Je retourne vers Thierry et nous partons chercher Renaud avant de rentrer faire une belle photo souvenir de groupe puis de dépecer et découper le chevreuil.

Merci Thierry pour ton accueil et mon premier chevreuil lotois, 20 août 2017

Un très grand merci à toi Thierry pour cette invitation et mon premier chevreuil lotois.

 

Alex

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  • : Le blog de Alex.bowhunter
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  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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