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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 23:12

Ce soir, en sortant du boulot, je récupère Lionel Paul BERTHAULT chez mon ami Jacques qui est allé le chercher à la gare vers 16 heures. Nous passons chez moi pour nous préparer pour partir chasser et tenter de filmer un tir de brocard. Jacques de son côté va aller chasser le sanglier à l'affût. Cela fait presque une semaine que je ne suis pas allé chasser. Nous quittons mon domicile vers 18 heures, en chemin nous tombons d'abord sur 2 chevrillards au gagnage dans un chaume, un peu plus loin, une chevrette est sortie au gagnage dans une friche, encore un peu plus loin c'est un brocard qui course une chevrette dans un autre chaume. Les chevreuils sont déjà de sortie malgré la chaleur étouffante. Je décide de commencer la soirée en appelant près d'un petit bosquet, situé en bordure de la rivière et bordé par un bras mort du cours d'eau asséché. Je me gare au bord de la route puis me prépare et sors de la voiture quand j'aperçois un brocard qui broute quelques feuilles et frotte ses bois en bordure du bosquet au fond d'un couloir délimité par 2 haies qui bordent un bout de chemin de terre partant doit vers le bosquet avant de prendre à droite pour le longer et rattraper la bordure de la rivière. Je chuchote à Lionel que je vois un brocard alors qu'il prépare son matériel. Je fais doucement le tour de la voiture pour récupérer mon arc hors de portée de la vue du chevreuil puis nous nous avançons un peu alors qu'il rentre tranquillement à couvert dans le bosquet. Nous avançons tout doucement sur le chemin pour aller nous poster à environ 30 mètres du bosquet, contre la haie de gauche qui nous sépare d'une peupleraie, derrière quelques branches basses tombantes.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

A peine posté, je lance quelques appels brefs au Buttolo et, immédiatement, un craquement se fait entendre devant nous, dans le bosquet. Je me prépare à armer mon arc et pose mon appeau sur la poignée de mon arc. Je reprends mes appels quand un mouvement attire mon attention, un chevreuil arrive en longeant la haie de droite en bordure du tournesol. J'arme mon arc et le suis dans mon viseur. Je poursuis mes appels en les espaçant pour le guider vers moi. C'est un jeune brocard, il vient stopper à environ 10 mètres derrière la haie dans une zone de végétation épaisse. Impossible de tirer, je reste armer dans sa direction.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je poursuis mes appels mais le brocard reste immobile. La tension devenant difficile à tenir avec le temps qui passe. Je baisse mon arc pour le caler sur ma cuisse. Concentré sur le brocard, je ne vois pas arriver un second chevreuil que Lionel m'annonce en chuchotant. Je tourne la tête vers la gauche et l'aperçois, il hoche la tête en regardant vers le brocard. Le brocard fait demi-tour et longe doucement contre la haie. Je le suis dans mon viseur. Il passe dans une trouée mais stoppe trop tard. Seul son arrière train est visible, le reste est caché par un arbre. Il repart et rejoint l'autre chevreuil sans se préoccuper de mes appels. Le second chevreuil part dans les tournesols alors que le brocard retourne à couvert dans le bosquet. Je tente encore quelques appels en désarmant mon arc mais rien ne vient. Je décide de tenter de m'avancer un peu pour rejoindre la bordure du bras de rivière asséché où je reprends mes appels sans plus de succès. Nous retournons à la voiture.

Nous partons pour un autre secteur. Je me gare près d'une vigne et nous faisons quelques centaines de mètres pour rejoindre un chemin forestier. Nous le suivons un peu, le vent est dans notre dos. Je me cale en bordure du sentier, derrière un arbre, en bordure d'une zone relativement dégagée sur la gauche du chemin et commence à appeler. Les minutes passent, rien ne vient, je tente le Rottumteler, toujours rien quand un aboiement se fait entendre plus loin, vers le fond du bois. Je continue les appels, le chevreuil aboie encore, je tente d'alterner appels et aboiements. Le chevreuil nous répond un moment sur place puis s'éloigne. Nous quittons le poste, le vent nous a trahis. Nous retournons à la voiture en suivant le chemin quand les aboiements semblent se rapprocher. Le chevreuil semble vouloir nous contourner par la gauche du chemin. Je lui réponds mais nous continuons vers la voiture, nos chances de le voir sont très minces.

Nous partons pour un autre secteur. Alors que nous roulons Lionel repère un jeune brocard dans une prairie fauchée en contrebas de la route. Je continue à rouler et me gare au bord de la route, sur le passage qui rentre dans la prairie. Le relief du terrain nous cache le brocard. Nous nous préparons rapidement et partons en longeant la route voûtés.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je ne tarde pas à apercevoir le brocard qui remonte vers la route à plus de 300 mètres dans la prairie. Je me voûte un peu plus pour rejoindre 3 gros arbres qui bordent la chaussée. Je me poste derrière l'un d'eux en encochant ma flèche alors que le brocard regarde vers nous malgré la grande distance qui nous sépare.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je lance quelques appels au Buttolo, le brocard regarde vers nous mais ne semble pas vouloir venir. Je tente un appel au Rottumteler et immédiatement, le brocard fuit vers le bois à toutes pattes. Nous retournons à la voiture. 

Je pars me garer un peu plus loin en haut d'un bois au bas duquel j'ai vu un grand brocard il y a quelques temps. Nous descendons en longeant le bois le long d'un chaume de blé d'épeautre.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Un peu plus bas, quelques arbres avancent dans le champ sur un petit talus qui descend vers une bande de chaume de fèveroles qui longe le chaume de blé et une parcelle de tournesols qui borde un grand fossé descendant jusqu'à la rivière au fond de la vallée. En arrivant à ces arbres, j'observe un instant le secteur.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Ne voyant rien, nous descendons en longeant le bois pour aller nous poster à l'intérieur de l'angle bas du bois. Le vent souffle face à nous. Je presse le pas quand Lionel me stoppe net. Je me fige, il a vu un brocard dans les herbes hautes, le long du fossé. Il regarde vers nous. Alors que nous restons immobiles contre le bois.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Alors que je m'attends à le voir fuir, il rentre tranquillement dans le tournesol de notre côté du fossé. J'en profite pour chercher un poste, je passe le coin du bois pour me poster derrière mais le vent, dévié par le massif forestier, souffle alors en descendant le fossé. Je change d'idée et m'avance rapidement de quelques mètres dans la culture pour m'y poster à genoux. J'attrape mon Buttolo et encoche une flèche.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je commence à appeler. Très rapidement, le brocard relève la tête puis démarre dans le tournesol pour se diriger vers le chaume de fèveroles.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Il sort à découvert, en bordure de la culture et la longe pour se rapprocher de nous d'un pas rapide.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je relance quelques appels pour tenter de le faire venir vers nous avant qu'il ne coupe la trajectoire du vent qui remonte en longeant le bois. Le brocard continue à longer les tournesols quand une chevrette surgit du bois à environ 100 dans le chaume de blé. Immédiatement, le brocard l'aperçoit et fonce vers elle au galop. Voyant le brocard foncer sur elle, la chevrette bifurque pour remonter vers un bosquet qui borde la route et disparaît en y entrant. Le brocard fonce vers elle et mes appels n'y changeront rien.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Il rentre dans le bosquet où nous le perdons de vue. Je tente encore d'appeler un instant puis attends un peu mais il ne reviendra pas. Nous quittons notre poste et remontons à la voiture pour aller nous garer un peu plus loin près d'une habitation abandonnée.

Nous quittons le véhicule et longeons le bois dans une bande de prairie non fauchée pour rejoindre un chemin forestier enherbé.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Le chemin débouche au coin d'une friche herbeuse bordée de haies et précédant une vigne à plus de 100 mètres. J'observe un instant le secteur sans rien voir puis prends à gauche par le passage dans la haie, au coin du bois. Nous remontons en suivant la lisière puis prenons à gauche un peu plus haut toujours en suivant le bord du bois dans une luzerne fauchée. Je passe plusieurs coulées trop encombrées pour rentrer dans le bois silencieusement puis en trouve une suffisamment ouverte. Nous entrons dans le bois et longeons la lisière interne pur nous poster près d'un arbre, un peu plus loin. Je commence mes appels.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Après quelques minutes, des bruits de pas se font entendre sur la droite du bois. Je pose mon appeau sur ma poignée d'arc et me prépare à armer puis reprends les appels. Le temps passe mais je ne vois rien arriver quand un bruit me fait tourner la tête vers la prairie de luzerne fauchée. Une chevrette est arrêtée au milieu du découvert à environ 50 mètres et regarde vers nous. Je poursuis mes appels mais elle fait demi-tour et se débine tranquillement pour rentrer dans la haie. J'appelle encore un peu mais pas de brocard, nous revenons sur nos pas pour retourner à la voiture.

Nous partons un peu plus loin et nous nous garons au bord de la route sur un passage qui permet d'accéder à une parcelle de chênes américains, en bordure d'un bois qui borde la route. Nous longeons un peu cette dernière puis rentrons dans le bois par une belle coulée qui rejoint une zone de fougères. Le sol est assez bruyant et je décide de me poster à environ 50 mètres de la lisière, juste à droite des fougères, derrière un arbre, pour ne pas trop déranger le secteur.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

J'observe un court instant et commence mes appels. Plusieurs séries d'appels brefs mais le temps passe et rien ne vient. Je le décidé à changer d'appeau mais alors que je range le Buttolo dans ma poche un bruit au loin me fait lever les yeux alors que Lionel m'annonce au même moment l'arrivée d'un chevreuil. En levant les yeux, je l’aperçois qui arrive d'un pas décidé à environ 150 mètres. Il va droit vers la route. Je rattrape mon Buttolo et reprends mes appels. Le chevreuil continue droit vers la route et je le perds un instant de vue dans la végétation en lisière du bois. Je continue mes appels et le vois arriver droit sur nous. Je pose mon appeau sur ma poignée d'arc et arme alors qu'il arrive à un peu plus de 20 mètres.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Le brocard vient stopper de face à environ 18 mètres derrière un écran de branchages. Il cherche l'origine des appels en hochant la tête et renifle par moment le sol.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je relance un ou 2 appels brefs étouffés. Le brocard démarre au trot et passe sur la droite de l'arbre contre lequel je suis posté. Je suis son mouvement dans mon viseur. Il passe l'arbre en accélérant un peu

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

puis vient stopper à 2 ou 3 mètres de Lionel, posté derrière moi un peu sur ma droite, mais redémarre aussi sec en l'apercevant, il fait une boucle pour revenir d'où il vient et stoppe très vite à environ 10 mètres, plein travers, pour regarder à nouveau vers nous. Je l'ai dans mon viseur mais une branche basse me gêne pour tirer et le brocard repart presque aussitôt. Je le laisse passer derrière l'arbre et pivote en lançant un ou 2 appels pour tenter de l'intercepter dans une trouée au milieu des branchages. Le brocard stoppe à environ 15 mètres plein travers, pile où je l'espérai. Je cale rapidement ma visée sur le défaut de mon épaule et décoche. L'impact retentit et le brocard démarre au galop mais rapidement il semble mal en point et disparaît dans les fougères à moins de 30 mètres de l'endroit du tir. Les fougères s'agitent un peu sur place puis plus rien, le calme s'installe. Je retire ma cagoule et me retourne vers mon ami, il a pu filmer la scène mais au moment du tir, le brocard était derrière un arbre de son angle de vue.

Assez rapidement nous partons chercher mon chevreuil. Je retrouve vite ma flèche plantée au sol. Je la récupère, elle est couverte de sang, je l'essuie un peu et la remets au carquois puis pars chercher les premières gouttes de sang que je ne tarde pas à trouver près de la zone du tir. De grosses gouttes espacées sont tombées au sol sur les feuilles mortes.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Après quelques mètres, le chevreuil a pris à droite pour franchir un petit butte de terre. Une petite goutte tombée sur le sol nu, au milieux d'une coulée très marquée nous indique la trajectoire du chevreuil. Je passe ce bourrelet de terre, de l'autre coté, une giclée de sang a marqué le tronc d'un petit merisier.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je trouves quelques gouttes au sol puis des frottés sur les feuilles de fougères. De l'agitation se fait entendre dans les fougères alors que nous discutons et je crains que mon chevreuil ne soit reparti mais le calme revient vite. Lionel, pensant avoir repéré l'endroit où est tombé le chevreuil, s'avance dans les fougères et je le suis mais le chevreuil est introuvable. Nous tournons un instant et je décide de reprendre ma recherche en suivant le sang, je reviens sur mes pas et retrouve vite la piste et recommence à la suivre. Une belle giclée de sang au sol m'indique que le chevreuil a pris plus à gauche que ce que nous pensions et alors que je suis la piste qui s'intensifie. Lionel M'annonce qu'il a trouver mon chevreuil dans les fougère à un peu plus de 10 mètres devant moi. Je m'avance donc à sa rencontre et tombe sur mon chevreuil mort sur le flanc. La sortie de ma flèche est un peu en arrière du défaut de l'épaule.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

C'est un brocard de petite corpulence au pelage roux clair, il porte 4 pointes, ses bois ont assez perlés mais clairs.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

J'appose mon bracelet et lui rends les honneurs

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

avant de le sortir du bois pour faire quelques photos souvenir. Ma flèche rentre pile où je visais au défaut de l'épaule et traverse les 2 poumons.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je vide mon chevreuil avant de retourner à la voiture et de le charger puis nous partons pour un autre secteur avant qu'il ne fasse nuit. Je me gare au départ d'un chemin de terre enherbé qui remonte vers un grand bois entre 2 parcelles de tournesols. Nous suivons le chemin pour remonter vers une parcelle de pins inclue dans le grand bois. Les tournesols laissent place à une luzerne fauchée qui remonte jusqu'à la crête délimitée par une grosse haie. En arrivant au bord de cette dernière, nous prenons à droite sur une grosse coulée qui rentre sur le haut des pins. Certains arbres ont été frottés, jusqu'à perdre leur écorce, par les sangliers. 

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Nous nous postons et appelons un moment mais rien ne vient.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Nous retournons à la voiture pour partir pour le dernier secteur de la soirée car la luminosité décroît. Je me gare près de 2 lacs, le long d'un chemin blanc et nous partons en le longeant. En arrivant près du bois qui surplombe le chemin sur notre gauche, nous dérangeons une volée de corbeaux. Alors que nous longeons la bande de soja étroite qui borde le bois, il me semble apercevoir un brocard en bordure du bois à environ 200 mètres. Je le signale à L. qui n'arrive pas à le voir puis nous tentons de nous rapprocher du coin d'un petit bosquet qui borde la rivière et avance dans le soja jusqu'au chemin à mi distance du chevreuil. Nous avançons baissés sur la droite du chemin mais il me semble que le chevreuil nous regarde. Je décide de continuer à avancer car nous sommes à découvert et appeler d'ici ne me permettra pas de tirer. Alors que nous nous rapprochons du bosquet, je comprends que je suis juste en train d'approcher une touffe de végétation et je me redresse pour reprendre ma progression normalement. Un petit coup d'œil derrière le bosquet, pas de chevreuil dans le soja. Nous poursuivons jusqu'à une grosse haie qui descend à la rivière sur notre droite. Je m'avance tout doucement pour regarder derrière et aperçois un brocard couché à environ 100 mètres près de la haie.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Je le recule rapidement et le signale à Lionel en accrochant mon décocheur. Je me ravance doucement juste au coin de la haie et commence à appeler. Dès les premiers appels le brocard semble intéressé mais une seconde tête surgit de l'herbe un peu plus à gauche, près d'un bout de haie perpendiculaire qui coupe la prairie. Je poursuis mes appels, le brocard se lève et la chevrette suit rapidement mais les 2 animaux nous observent sans bouger. Je tente d'appeler au Rottumtaler, cette fois la chevrette réagit et commence à venir, entraînant le brocard à sa suite.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Nous commençons à y croire quand un grondement semble se rapprocher par le chemin sur notre droite. Les chevreuils stoppent et le brocard regarde vers ce bruit sourd.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Des lumières se dessinent au loin sur le chemin, ce sont des quads qui se rapprochent. La chevrette est passée derrière le bout de haie et le brocard reste statique. Je tente d'appeler encore pour essayer de précipiter l'approche des chevreuils avant que les quads ne soient trop près mais rien à faire, les chevreuils inquiets ne veulent plus avancer. Le grondement se faisant de plus en plus présent, je stoppe mes appels et attends l'arrivée des quads sans bouger.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Nous les saluons de la main à leur passage puis attendons qu'ils s'éloignent suffisamment pour reprendre les appels. Les chevreuils qui ont commencé à s'éloigner ont vite stoppé pour les regarder passer. Je reprends mes appels mais les chevreuils bien que semblant intéressés ne veulent plus avancer, ils se contente de nous regarder un moment.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Les animaux finissent par s'éloigner en rejoignant la haie et mes appels n'y change rien. Les ayant perdu de vue contre le fond de la haie, je décide de tenter un dernier secteur. Nous reprenons le chemin quand j’aperçois le brocard qui semble revenir vers nous en longeant la haie mais il nous a vu et repart en longeant la haie avec sa chevrette. Nous suivons un peu le chemin puis prenons un passage à gauche pour longer entre une haie et un tournesol et rejoindre une prairie fauchée. A l'entrée de cette dernière, j'observe un instant sans rien voir. Nous nous avançons en longeant la haie de droite pour nous poster un peu plus loin, au coin de cette dernière qui remonte sur notre droite. La luminosité baisse vite alors que mes appels restent sans réponse. Nous faisons demi-tour. En revenant vers le chemin, une tache sombre dans la prairie m'intrigue, j'avance baissé mais c'est encore une touffe de végétation, je commence à voir des animaux partout. Il est temps de rentrer pour aller dépecer et découper mon chevreuil.

Une soirée à l'appeau, 29 juillet 2020

Alex

Vous retrouverez cette aventure en vidéo le 23 août 2021 sur la chaîne internet du chasseur francais

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19 juillet 2020 7 19 /07 /juillet /2020 12:50

Ce matin, je décide d'aller chasser sur Factom et Bourras. Je me gare sur le chemin de terre qui enjambe l'Osse et attends que le jour se lève un peu puis me prépare tranquillement et pars pour la chasse. Je passe la rivière et observe un moment le chaume. Rien ne bouge, je prends à gauche, le long du cours d'eau pour rejoindre la friche puis avance doucement dans cette dernière sans rien voir ni entendre. Je traverse la vieille Osse et débouche en bordure du soja. Je scrute la parcelle un instant quand j'aperçois un chevreuil qui longe le bosquet en direction de la rivière sur ma gauche. Il avance tranquillement mais je dois presser le pas pour le couper car il est à plus de 300 mètres. Je longe la bordure boisée de la rivière et gagne vite du terrain mais le chevreuil avance trop vite. Alors que je suis encore à 100 mètres de lui, il commence à bifurquer pour rentrer au bosquet. J'avance encore un peu et me cale contre la végétation puis tente de l'appeler. Il relève la tête et regarde vers moi puis s'acharne sur un arbuste. Il est maintenant certain qu'il s'agit d'un brocard. Je tente encore quelques appels mais il rentre au bois. Je décide de vite remonter à travers la culture vers le haut du bosquet. Le brocard démarre en sous-bois en aboyant. Alors que j'arrive au coin du bosquet, je l'aperçois. Il se débine de cul à plus de 200 mètres dans le chaume de fèveroles de l'autre côté de la route. Dès qu'il disparaît derrière une bosse du champ, je presse le pas jusqu'à la route et la suis en courant jusqu'à un passage qui remonte sur la gauche pour longer le haut du chaume. Je le prends et longe le haut du chaume pour tenter de recouper le brocard qui semble partir vers le bosquet au-dessus des bâtiments. Alors que la bordure du chaume prend à droite pour suivre la bordure d'une parcelle de vigne, j'aperçois au loin le brocard. Il est déjà arrivé en haut du chaume à plus de 300 mètres et va rentrer dans la vigne au-dessous du bosquet.

Je remonte le talus à ma droite pour récupérer la bordure de la vigne puis la longe en regardant entre les rangs. En arrivant au coin de la parcelle, j'aperçois un jeune brocard, plein travers, à un peu moins de 100 mètres. Le relief du terrain ne laisse voir que le haut de son dos, son cou et sa tête. Il regarde vers moi. J'attrape mon Rottumteler et lance quelques appels. Le brocard avance au pas droit devant lui et disparaît derrière le relief. Je décide de tenter de m'approcher. Je commence à longe le dernier rang de vigne pour remonter vers lui quand il réapparaît. Je me fige contre la vigne et lance 2 ou trois appels. Le brocard démarre et vient droit sur moi. Je passe sous le rang de vigne pour l'attendre mais à genoux derrière le feuillage bas, je ne le sens pas. Je ressors doucement devant le rang mais je ne le sens pas non plus alors que le brocard arrive d'un pas décidé. Je repasse sous le rang et presse le pas pour aller me poster au bout du rang, derrière le feuillage. Le brocard a stoppé à environ 40 mètres et regarde vers la vigne. Il repart, j'arme mon arc et le laisse venir. Il s'approche d'un bon pas puis ralentit doucement pour venir stopper de 3/4 face à 8 mètres alors que je le suis dans mon viseur. Ma visée calée, je décoche. Ma flèche le traverse en rentrant en avant de l'épaule. Le chevreuil pivote en perdant beaucoup de sang et fonce dans la vigne. La plaie de sortie est bien visible en plein milieu du chevreuil qui perd de grosses giclées de sang. Il entre dans la vigne en perdant beaucoup de sang et ne tarde pas à en ressortir à environ 45 mètres. Il fonce dans le chaume, sa course devient très désordonnée et il chute à moins de 30 mètres de la vigne. Il se débat un peu au sol puis s'immobilise. Je pars chercher la flèche et trouve une belle giclée de sang sur le chaume.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je tourne un peu en cherchant la flèche sans succès. Je trouve l'entrée dans la vigne qui me donne la direction de fuite par rapport au premier sang.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

J'insiste un peu mais toujours pas de flèche. Je pars donc cherche mon chevreuil que je retrouve à l'endroit où je l'ai vu tomber. Il est mort sur le flanc côté entrée de flèche. La sortie de la flèche est bien visible.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

J'appose mon bracelet et le ramène vers la vigne où je lui rends les honneurs avant de faire quelques photos. Mon atteinte est bien en avant de l'épaule, là où je visais.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Alors que je commence à vider mon chevreuil, j'aperçois un renard en chasse à plusieurs centaines de mètres dans le chaume de blé, de l'autre côté du chemin blanc qui remonte vers les bâtiments. Je me dépêche de le vider et pars le prendre dans un chêne pour éviter qu'il ne soit mangé par un renard ou un chien errant. Le renard semble remonter vers les bâtiments. Je cours le long de la vigne puis prends à gauche en suivant le bord des fèveroles. Je cours entre les 2 premiers rangs de la vigne qui remonte vers le bosquet. Le creux du terrain me cache maintenant le renard. J'arrive aux bâtiments et ralentis pour les contourner par la droite et tente de recouper le renard le long de la vigne que je longe doucement. Une bosse du champ me cache le bas de la parcelle. Pas de renard en vue pour le moment, j'avance doucement pour voir derrière la bosse en longeant toujours la vigne mais pas de renard en vue. Je me poste un instant contre la vigne puis tente d'appeler mais rien n'y fait, le renard a disparu.

Je laisse tomber et suis le vas de la vigne pour remonter entre cette dernière et la grosse haie qui délimite le territoire. En passant un virage, j'aperçois un chevreuil qui rentre dans la haie à environ 200 mètres.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je presse le pas sur environ 70 mètres puis ralentis et finis mon approche tout doucement. Il me semble que le chevreuil est rentré au niveau d'un chemin de terre et j'espère le voir encore à découvert mais alors que j'arrive à l'endroit où il rentre dans la haie, je tombe sur un mur végétal. Des bruits de pas se font entendre dans la haie, je cherche le chevreuil au travers des feuillages quand mes yeux stoppent sur une tache rousse. Le temps de comprendre qu'il s'agit de mon chevreuil, il se remet en mouvement et remonte, en face, en bordure de la haie. La végétation s'agite en bordure de la prairie de l'autre côté de la haie mais je n'arrive pas à voir le chevreuil. Je me décale très lentement de quelques mètres sur la droite pour tenter de trouver une trouée dans les feuillages. Les bruits de pas reprennent quand mes yeux se posent sur le brocard qui frotte ses bois juste en dessous de moi contre un arbuste à environ 8 mètres. J'ai juste une trouée dans le feuillage en face de sa zone vitale. J'arme doucement mon arc et aligne ma visée. Je décoche, touché le chevreuil fait volte-face et fonce dans la végétation.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Il se fracasse à à peine 15 mètres de l'endroit du tir, dans la végétation épaisse. La végétation s'agite un court instant puis le calme revient. Je dois écraser un mur de ronce et passer un fossé assez profond pour descendre vers mon chevreuil mort sur le flanc à quelques mètres de la bande enherbée. Ma flèche est au cœur, elle ressort en sectionnant les muscles au-dessus du coude opposé.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

J'appose mon bracelet et extirpe le chevreuil des ronces qui me griffent de partout. Je le laisse en bordure de la haie et pars chercher ma flèche. L'autre côté de la haie semble plus facile d'accès. Je repère l'endroit du tir grâce à la cime dégarnie d'un gros chêne puis pars chercher un chemin pour traverser la haie. Je trouve un passage à environ 200 mètres et reviens par l'autre côté jusque sous le chêne. Je tombe à nouveau sur un mur de ronces et dois écraser cette végétation épineuse qui me griffe de partout pour rejoindre le centre de la haie complètement dégagé et parcouru par une superbe collée bien dégagé. Je la suis un court instant et retrouve ma flèche plantée au sol.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Une piste au sang bien fournie part de là, en suivant la coulée.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

De belles giclées de sang ponctuent la végétation.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020
Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je me rends compte qu'une coulée bien dégagée sort de la haie sur la prairie sans avoir à passer dans les ronces. Je ressors donc par-là puis reviens sur mes pas pour retrouver le passage et retraverser la haie pour aller rendre les honneurs à mon brocard et faire quelques photos souvenir.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je le vide ensuite, attache ses pattes pour le charger sur mon épaule et retourner vers mon premier chevreuil. Alors que je longe la vigne le long de laquelle j'ai fléché le premier brocard, j'aperçois en contrebas, à plusieurs centaines de mètres dans le chaume de fèveroles, 2 chevreuils au gagnage. 

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je pose mon chevreuil près de l'endroit du tir et tente de retrouver ma flèche. Je le dirige dans l'axe du tir à partir de l'endroit où j'étais posté et trouve le premier sang et un peu après ma flèche plantée au sol sous la végétation.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je la remets au carquois et pars chercher mon premier chevreuil pour faire quelques photos souvenir du doublé.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je laisse les chevreuils à l'ombre et pars chercher la voiture alors que les 2 chevreuils mangent toujours tranquillement dans le chaume, j'ai l'impression qu'il s'agit de 2 chevrettes. Je retourne à la route puis me dirige vers la vieille Osse au travers du soja. Arrivé au cours d'eau, je décide d'en longer le lit qui a encore séché un peu plus. Je passe le virage à droite puis arrive au bord d'une grande flaque quand quelque chose bouge dans l'eau. C'est une cistude, je la saisis en plongeant la main dans l'eau, c'est une belle femelle.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je la repose au bord de l'eau où elle revient rapidement puis poursuis ma progression et arrive au niveau de la grande flaque boueuse où j'ai vu les petits ragondins l'autre soir. Je me poste à environ 12 mètres de l'entrée du terrier et commence à imiter des cris de petit ragondin en détresse. Assez rapidement, un museau blanc s'avance à l'entrée du terrier. J'arme doucement mon arc et appelle encore un peu. Le gros ragondin se présente de 3/4 face à l'entrée de son terrier. Je vise le cou et décoche. Ma flèche est pile ou je la voulais. Le ragondin est cloué sur place et se débat à peine avant de s'immobiliser. Le sang commence à se reprendre dans l'eau. 

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je m'approche tranquillement de mon ragondin.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je traverse la flaque et rejoins mon ragondin.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je le dégage, remets ma flèche au carquois et fais quelques photos.

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

Je laisse mon ragondin sur place et longe un peu le lit asséché

Une belle matinée de chasse, 19 juillet 2020

avant de remonter sur la berge pour rentrer à ma voiture. Je pars chercher les chevreuils alors que 2 faons broutent en bordure de l'Osse dans un chaume

 

Alex

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12 juillet 2020 7 12 /07 /juillet /2020 10:34

Ce soir, en sortant du boulot, je passe chez moi pour prendre un mes affaires avant de partir pour Cuzance où Thierry m'a invité à passer le weekend pour chasser le chevreuil comme chaque année. J'arrive chez mon ami vers 20h20. Je me prépare rapidement et nous voilà partis. Nous allons chasser chacun de notre côté. Après avoir laissé Thierry qui m'a expliqué où le retrouver à la tombée de la nuit, je pars me garer un peu plus loin au départ d'un chemin. Les chiens des habitations voisines aboient comme des fous alors que je finis de me préparer. Le vent est soutenu. Je pars chasser en suivant le chemin. Un peu plus loin, j'aperçois des parcelles de blé au travers des feuillages des arbres qui bordent la droite du sentier. Je m'avance encore un peu et trouve un passage pour accéder aux cultures. La progression sur le chemin était assez silencieuse mais cette végétation très sèche est très bruyante que ce soit dans la culture ou dans les herbes hautes qui la bordent. J'essaie d'avancer le plus silencieusement possible sans vraiment y parvenir. Le secteur semble désert. Un peu plus bas, je décide de me poster dans un petit bosquet pris dans les blés et de tenter quelques appels au Buttolo. Immédiatement des pas se font entendre dans mon dos. Une chevrette arrive rapidement et stoppe à 12 mètres dans mon dos. Elle observe le sous-bois en cherchant la provenance des appels. Je la laisse chercher un court instant sans appeler puis relance un appel. Elle repart et vient stopper brutalement à moins de 10 mètres sur ma droite, le vent n'est pas bon, elle m'a senti et repart d'où elle vient en aboyant. Je quitte mon poste pour prospecter un peu sur le secteur avant de remonter vers le chemin alors que la chevrette aboie toujours. Les blés semblent peu fréquentés par rapport à chez moi. Presque aucune coulée ne parcours les parcelles. 

Je reprends le chemin et le longe en surveillant les parcelles de part et d'autre. Un peu plus loin le paysage s'ouvre sur une petite prairie sur ma droite où sont parquées quelques génisses. Peu de chance de voir des chevreuils au milieu des bovins. Le paysage s'ouvre sur une grande prairie à gauche. Les bords du chemin sont délimités par des petits murets de pierre caractéristiques du département, partiellement effondrés, colonisés par les ronces et quelques arbustes formant une haie non continue. Sur ma droite un bois clair dont le sol est tapissé d'herbes hautes bien vertes, je surveille les 2 côtés du chemin quand j'aperçois un dos roux sur la gauche au milieu de la prairie à un peu plus de 100 mètres. Je pense d'abord à un chevreuil mais j'aperçois vite une belle queue touffue. C'est un renard qui mulote. Je m'avance tranquillement sur le chemin pour trouver un bon poste. Je me cale derrière un arbuste au niveau d'un passage dans le muret et tente d'appeler mais le renard ne semble pas m'entendre. Un gros noyer trône à environ 40 mètres du chemin, dans la prairie.

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Je décide de tenter de me poster derrière pour me rapprocher un peu avant de retenter d'appeler. Je passe le muret et aligne l'arbre entre moi et le goupil, avance rapidement vers le noyer et me cale derrière le gros tronc. Le renard est sur la gauche à environ 80 mètres. Je commence à appeler, il démarre rapidement et fonce vers moi en biaisant pour venir se présenter sur la droite du tronc.

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Je coupe les appels par moment pour ne pas le faire venir trop vite. À chaque fois qu'il s'arrête, je reprends un peu les appels. Je le perds parfois de vue dans les hautes herbes mais suis alors sa progression aux mouvements de la végétation. J'arme mon arc alors qu'il arrive à environ 40 mètres et le fais venir en continuant les appels. Il stoppe plein travers à environ 17 mètres. Mon viseur est calé, je décoche, l'impact retentit, le renard s'écrase en faisant volte-face et repart d'où il vient.

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Le renard s'éloigne au trot sans s'arrêter sur environ 150 mètres et finit par sortir des herbes hautes dans une zone plus rase. Il s'assoit et se mort le flanc puis repart d'un pas rapide. Malgré la distance, je peux voir son flanc, côté tir, tout rouge. Je ne comprends plus rien comment peut-il aller si loin si l'hémorragie est si intense. Il fait encore 30 mètres en direction du bois et stoppe puis se laisse tomber sur le flanc gauche. Le pensant mort, je m'avance dans l'herbe haute à la recherche de ma flèche. Le renard se relève et fonce pour rentrer au bois. Je n'y comprends plus rien. Ma flèche est introuvable, je tente de recouper la direction de fuite du renard mais pas la moindre trace de sang. Je coupe et recoupe la trajectoire de fuite mais pas la moindre trace de sang. Je décide de me diriger vers l'endroit où le renard est entré au bois.

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Alors que je me dirige vers le bois, 2 chevreuils se mettent à aboyer rageusement dans le bois. Je ne pense pas qu'ils m'aient repéré mais ils ne cessent pas de donner de la voix à la même place. Je continue à avancer vers le bois. Je rejoins la lisière sans que les chevreuils ne s'éloignent. Ils aboient toujours, je m'avance un peu dans le bois tout doucement et tente de repérer les animaux au son de leurs voix. Je commence à leur répondre ce qui les fait bouger un peu et me permet de les entre-apercevoir à environ 50 mètres dans la pente montante du bois. Je tente quelques appels au Rottumteler sans succès, j'alterne avec des aboiements. Un des chevreuils s'avance un peu et aboie furieusement de face à environ 45 mètres. J'aboie un moment sur place mais il ne bouge pas. Je tente alors de m'approcher doucement en poursuivant mes aboiements. Le brocard me fait face un instant en aboyant alors que je gagne un peu moins de 10 mètres puis se débiner un peu plus haut et rejoint l'autre chevreuil plus à gauche. Je tente de continuer mon approche mais ils se débinent et passent la crête derrière laquelle je les perds de vue.

Je retourne en lisière et cherche la coulée du renard. Au bout d'un moment, je trouve un petit peu de sang frotté sur une graminée, juste en lisière. En regardant dans le bois, j'aperçois quelques gouttelettes sur les feuilles mortes. Je m'avance donc en les suivant. J'allume la torche de mon portable pour palier à la faible luminosité du sous-bois. Les gouttes sont petites mais j'arrive à suivre la piste à peu près continue. 

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Le renard n'a pas pris une ligne droite et sa fuite semble très désordonnée. Je le retrouve à environ 30 mètres de la lisière mort sur le flanc. Je n'en crois pas mes yeux, ma flèche a ouvert de façon spectaculaire le flanc du renard conne si je l'avais tiré de face alors qu'il se présentait plein travers au moment du tir. Ce n'est pas le sang que je voyais de loin mais sa blessure très large et, malgré cette plaie béante, la piste au sang aura été très peu fournie.

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Le bout de sa queue est entaillé et cassé, elle semble commencer à cicatriser. Je me demande ce qui a pu causer cette blessure alors qu'aucun archer n'a tiré de renard cette année à la connaissance de Thierry. Je pense que les chevreuils aboyaient en fait sur le renard. Je sors le renard en lisière pour faire quelques photos.

Un renard lotois, 09 juillet 2020

Je regarde la vue satellite du secteur et constate que la prairie passe derrière le bois. Je suis donc la lisière sur la droite pour aller prospecter plus haut quand j'aperçois un chevreuil à plus de 500 mètres, il descend du bois en prolongement du chemin que je suivais tout à l'heure et s'avance vers un bois qui remonte dans la prairie sur la droite. Je décide de tenter l'approche. Je presse le pas pour positionner le chevreuil derrière le bois pour rejoindre la lisière et la longer. Je passe une clôture électrique mais un gros troupeau de vaches avec un gros taureau limousin viennent droit sur moi. Je leur fonce dessus pour les faire reculer et continue à avancer vers le bois mais les bovins foncent à nouveau vers moi après s'être un peu éloignés. Je leur fonce à nouveau dessus. Ils partent au galop sur 20 mètres puis reviennent aussi vite vers moi. Je décide de repasser derrière la clôture et remonte vers la lisière du bois où j'ai retrouvé le renard mais les bovins courent vers moi puis me suive quoi que je fasse. Impossible de faire mon approche dans ces conditions. Je renonce et fais demi-tour. Je longe le bois en sens inverse sur plus de 200 mètres puis m'avance au travers d'une avancée de bois clair pour rejoindre une petite prairie. 2 chevreuils me suivent à distance dans le bois en aboyant alors que la luminosité baisse vite, certainement les 2 chevreuils de tout à l'heure. Je ressors dans la prairie, rien en vue. Je regagne le chemin qui revient à la voiture puis repars vers les blés sans y trouver de chevreuil. Je tourne un peu, sans succès, sur ce secteur alors que la nuit tombe puis coupe vers la route avant de la suivre pour retourner à la voiture et partir chercher Thierry qui n'a pas eu d'occasion de tir.

 

Alex

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 05:55

Ce soir, je décide d'aller chasser autour du bois de Bourras et du secteur de Factom. Je me gare au bord de la route après les fèveroles qui font suite aux silos de Roques. Je longe un peu la route, la traverse, biaise au travers d'une petite parcelle de sarrasin qui borde la grande parcelle de fèveroles de Factom. Je rejoins la route de Courrensan, la traverse et me dirige vers la vieille Osse en longeant le bois de Bourras, en bordure du soja.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Arrivé au bord du cours d'eau, je descends dans son lit partiellement asséché. De nombreuses traces de chevreuils et sangliers ont marqué le sol.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je remonte le talus opposé pour rejoindre la friche quand je tombe sur une tâche sombre que je connais malheureusement trop bien. C'est de la diarrhée de chevreuil qui a séché. C'est mauvais signe, un chevreuil est malade sur le secteur, très souvent cette pathologie est très contagieuse et mortelle.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je m'avance dans la friche

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Après environ 20 mètres de progression, 2 sangliers démarrent dans la végétation pour stopper rapidement. Je tente de les approcher mais la végétation très dense et très haute ne me permet pas de les voir. Je devine juste leurs mouvements à l'agitation de la végétation. Ils se dirigent vers le cours d'eau asséché. Ne pouvant pas les suivre dans cette végétation inextricable, je fais demi-tour et retraverse le cours d'eau pour trouver des passages dans la végétation. Je m'y avance pour tenter d'apercevoir les sangliers mais impossible de les voir. Je repars vers la friche et la traverse pour rejoindre la bordure de l'Osse que je longe pour rejoindre une parcelle de blé prise entre la vieille Osse et l'Osse. Je longe la bande enherbée entre une haie épaisse qui borde la friche et les céréales pour rejoindre la bordure de la vieille Osse. Je rejoins un passage dans la bordure boisée et descends le talus abrupt pour revenir dans le lit asséché et très boueux du cours d'eau. Le sol est jonché de traces de sangliers et ponctué de coups de nez. Je suis un peu les traces tout doucement avant de remonter dans le bois. Je cherche un moment un chemin pour traverser le bois mais renonce car je fais trop de bruit. Je fais donc demi-tour et reviens vers la vieille Osse, je me rends alors compte que j'ai perdu une flèche. Je reviens dans le bois sans la trouver puis au bord du blé et reviens sur mes pas pour tenter de la retrouver sans succès. Je reviens au bord du blé et le longe jusqu'au passage de la palombière. Je jette un coup d'œil dans les vignes sans succès puis pars pour Factom en traversant la route. Je rejoins la bordure haute des fèveroles et commence à la longer quand j'aperçois au loin plusieurs masses sombres près de la mare, un peu avant les bâtiments.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je n'ai jamais vu de ragondins au bord de ce petit plan d'eau mais ça y ressemble fortement. Je m'approche tranquillement entre les fèveroles et la vigne. Ce sont bien 3 gros ragondins. Alors que j'arrive à environ 40 mètres, je finis mon approche très lentement.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je rejoins le coin de la mare, derrière un bourrelet de végétation puis avance tout doucement en longeant la végétation haute qui borde le petit plan d'eau. J'arrive ainsi à environ 10 mètres du ragondin le plus proche qui broute toujours tranquillement au milieu de la bande enherbée. Un autre ragondin broute un peu plus en retrait au bord des fèveroles et l'autre près des arbustes qui marquent le coin de la mare. J'arme mon arc et aligne la visée sur le ragondin le plus proche qui broute plein travers. Mon viseur s'aligne sur son cou, je décoche. Le ragondin est foudroyé sur place, il tombe sur le côté et bat des pattes, les 2 autres se précipitent vers la mare et disparaissent derrière les arbustes. Je réencoche et reste un moment immobile au cas où ils reviendraient car je ne les ai pas entendu sauter à l'eau. Je finis par quitter ma position et me rapproche de mon ragondin. Les ragondins restés dans la végétation se mettent à l'eau. Ma flèche est plantée 1 mètre derrière le ragondin.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je remets la flèche au carquois et fais quelques photos souvenirs.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je laisse le ragondin en bordure des fèveroles pour les sangliers ou le renard puis reprends ma chasse. Rien dans les fèveroles, je passe le chemin blanc et rejoins la bordure haute du blé que je commence à longer doucement en scrutant la surface des céréales.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Alors que j'arrive à 100 mètres de la fin des céréales, j'aperçois quelque chose à environ 400 mètres en contrebas, en bordure du blé, dans la bande d'herbes hautes qui borde la culture. Je crois reconnaître un chevreuil. Près de la mare qui borde la parcelle, un peu plus haut, une boule sombre se déplace dans la prairie. Un gros ragondin est au gagnage, je décide de descendre en bordure du blé.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je longe le fossé sur la bande d'herbes hautes qui borde la culture. Alors que je m'approche de la mare, je commence à apercevoir de nombreux ragondins sur la rive opposée du petit plan d'eau.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je m'approche à environ 10 mètres de la mare et reste partiellement caché derrière une bande de végétation haute qui borde le fossé longeant le blé. Plusieurs ragondins broutent en face de moi sur la berge opposée.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

D'autres broutent plus à droite et d'autres plus à gauche un peu plus en retrait de la mare.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Un gros ragondin sort de son terrier et s'avance sur l'eau de 1 mètre environ en regardant vers moi.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je les observe un moment sans bouger puis décide de m'avancer un peu vers eux pour voir leur réaction. Les ragondins redressent la tête puis commencent à revenir vers l'eau, certains se glissent dans l'eau mais certains plongent ce qui alerte d'autres ragondins qui broutaient plus en retrait et que je ne voyais pas jusqu'alors. Des ragondins arrivent de toute part, au moins 20 ragondins se mettent à l'eau. Certains rentrent aux terriers alors que d'autres tournent sur l'eau devant moi. Je quitte le secteur pour les laisser pour 2 amis chasseurs de ragondins. 

Je passe la mare et continue à longer le blé quand j'aperçois une tête de chevreuil en bordure du blé. Je m'approche doucement alors que l'animal s'avance dans la culture tête baissée. Je gagne vite du terrain. Le chevreuil relève la tête et je reconnais une chevrette.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je m'approche doucement pour m'amuser jusqu'à faire démarrer la chevrette qui part en trombe et s'éloigne à grands bons dans la culture pour remonter vers la vigne.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020
Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Une fois la chevrette suffisamment éloignée, je rejoins le passage de tracteur et le suis en direction de la route puis prends à gauche pour suivre le passage à 15 mètres de cette dernière pour revenir vers le chemin blanc. Arrivé à ce dernier sans voir d'autres chevreuil, je décide de tenter de partir à l'approche dans les fèveroles. Je rentre par une grosse coulée de sanglier et avance doucement sur le bas de la culture en surveillant les alentours. J'arrive à la route sans avoir vu ou entendu d'animal. Au loin, un chevreuil est au gagnage dans le soja près de la vielle Osse. La luminosité baisse vite et l'approche semble très compliquée pour ne pas dire impossible. 

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je décide de tenter une approche autour des fèveroles proche des silos de Roques. Je biaise vers la route au bord de laquelle je suis garé et longe la culture sur le goudron en direction des silos, bifurque pour continuer mon approche sur le parking des silos avant de partir vers le bord de l'Osse en suivant le bord des fèveroles. Je rejoins ainsi la bande d'herbes hautes qui borde la rivière. J'avance doucement en tendant l'oreille. Alors que j'arrive à 20 mètres du coin de la culture, des craquements se font entendre à environ 10 mètres dans la culture. L'animal semble avancer en parallèle de la bande enherbée. Je m'avance doucement jusqu'au coin de la culture quand j'aperçois une petite silhouette rousse qui s'éloigne de cul à environ 30 mètres, dans le semé de sarrasin qui fait suite aux fèveroles. Je reconnais vite un renard à sa démarche dans la faible luminosité. Je me positionne vite à genoux dans le coin de la culture et commence à imiter des cris de souris avec mes lèvres posées sur le dos de la main. Immédiatement, le renard redresse la tête et fait volte face pour foncer vers moi. J'arme mon arc et continue à appeler en pinçant mes lèvres. Je suis le renard dans mon viseur. Il vient stopper à environ 12 mètres plein travers. Mon viseur calé au défaut de son épaule, je décoche mais il démarre au même moment. L'impact retentit et le renard s'affaisse du train arrière. Il tente de fuir en se traînant sur les pattes avant. Je reencoche et m'avance vite vers lui mais alors que je suis à quelques mètres et arme mon arc pour l'achever. Il se laisse tomber sur le flanc et meurt rapidement.

Je décide de tenter de retrouver ma flèche avant qu'il ne fasse nuit. Je retrouve vite la zone du tir grâce au sang perdu par le renard.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Je pars en ligne droite dans l'alignement de la zone du tir et du premier sang en allumant ma frontale quand de gros craquements attirent mon attention. J'éteins vite ma frontale, un sanglier vient de sortir à découvert dans mon dos au bord des fèveroles pour y rerentrer aussitôt en voyant la lumière. Je viens de me faire avoir. Je retourne à ma recherche mais ma flèche est introuvable, je reviendrai la chercher demain. Je retourne près de mon renard. Ma flèche a cassé les 2 fémurs et coupé les fémorales, j'ai eu de la chance. Après quelques photos souvenir, il est temps de rentrer.

Un petit doublé qui redonne confiance, 23 juin 2020

Alex

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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 20:35

Ce soir, je pars chasser à l'appeau un petit secteur où un ami m'a signalé un brocard casanier que je ne connais pas. Nous partons tous les 2, lui ira chasser un peu plus loin. Il me conduit sur la zone où nous laissons nos voitures sur un chemin de terre au-dessus d'une friche arborée en pente prononcée où se gîte généralement le brocard. Cette friche domine une parcelle de soja, plus à droite, le versant opposé est couvert par un tournesol. La friche se poursuit par un bois en long qui couvre le penchant sur environ 60 à 70 mètres, jusqu'au fond de la combe. Le vent monte vers nous, je me prépare et décide d'aller appeler en haut du bois, à environ 40 mètres sur la gauche de la friche. Je laisse mon ami qui n'a pas fini de se préparer et suis le chemin pour trouver un passage pour rentrer au bois avant de me poster pour appeler.

Je me cale contre des arbres, près d'une zone assez dégagée et commence mes appels au Buttolo. Je fais des séries de quelques appels brefs espacées de pauses pour écouter pendant quelques minutes puis passe au Rottumteller avec la même technique mais toujours rien. J'attends un instant immobile au cas où un brocard arriverait puis descends un peu plus bas dans le bois et trouve un beau poste, au pied de gros arbres, devant un arbre mort tombé au sol. Je reprends mes appels au Buttolo et, presque immédiatement, un galop de fait entendre sur ma droite un peu plus bas. J'aperçois vite un beau brocard arrivant sur moi dans une zone dégagée à 30 mètres en contrebas. Il stoppe à environ 20 mètres derrière un arbre. J'accroche mon décocheur, pose mon appeau sur la poignée d'arc, arme mon arc et presse mon appeau sur mon arc pour faire un petit appel bref. Le brocard démarre et fonce sur moi à grande vitesse, ça s'annonce mal. Je le suis dans mon viseur et, à ma grande surprise, il stoppe à 6 mètres de 3/4 face. Je pose ma visée sur son épaule et décoche. Touché, le brocard fait un bon spectaculaire sur place, retombe au sol, démarre pour stopper à environ 15 mètres, vacille, avance en titubant, recule en titubant et s'effondre. C'est fini pour lui. La chasse n'aura duré que 15 minutes. 

Je pars chercher ma flèche plantée au sol sur la zone de tir. Elle est couverte de sang et de contenu stomacal.

Dernier bracelet de tir d'été gersois, 1 août 2019

Le chevreuil a perdu énormément de sang dès l'impact.

Dernier bracelet de tir d'été gersois, 1 août 2019

Je pars le chercher. Ma flèche rentre plein cœur et ressort sous le ventre en entaillant à peine la peau d'un cuissot au niveau du genou.

Dernier bracelet de tir d'été gersois, 1 août 2019

J'appose mon bracelet, lui rends les honneurs puis fais quelques photos souvenir avant de remonter à la voiture et rentrer chez moi après avoir averti mon ami par SMS.

Dernier bracelet de tir d'été gersois, 1 août 2019

Alex

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Présentation

  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, rarement le télémètre)... souvent juste mon arc, mon couteau et mon appareil photo, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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AVERTISSEMENT A MES LECTEURS

Bonjour,

Ce blog est adressé à un public de chasseurs ou de curieux intéressés par la chasse. Il comporte des photos d'animaux morts ou de pistes au sang qui peuvent choquer certaines personnes sensibles.

Bonne visite, Alex

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