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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 10:25

J'ai réalisé ce tir lors de ma première sortie dans un parc, accompagné du propriétaire, il m'a laissé seul pendant 1 heure. Je commence par longer une clôture en sommet d'un talus couvert de genets.    

J'aperçois mon premier daim, 1 mâle à robe claire plus gros que mon prélèvement qui, à plus de 300 mètres, s'enfuit de suite, mon approche silencieuse me permet de me retrouver à 50 mètres d'un mâle noir couché. Je tente de me rapprocher mais ma route croise une seconde clôture que je n'avais pas remarqué et qui m'obligeant à passer par dessous, donnant l'occasion à mon daim de s'enfuir.    

Je reprends ma progression sur 200 mètres et j'aperçois une femelle couchée en avant d'une harde de 8 femelles adultes, 2 jeunes femelles et 3 daguets. Bien que je ne sente pas l'approche facile, je tente ma chance en descendant plus bas pour me cacher en dessous de la cassure du terrain. Mon approche me mène à moins de 50 mètres de la harde mais, en levant les yeux, je me retrouve nez à nez avec une des femelles venue en éclaireur et qui en s'enfuyant entraîne la harde qui s'arrête à 60 mètres environ et me regarde. Une harde toutes oreilles et yeux braqués vers moi, c'est foutu.    

Le propriétaire me rejoint et me conseille de me poster le long d'un grillage et décide de m'envoyer des animaux. Posté derrière une touffe de genets, à bon vent par rapport à une magnifique coulée, j'aperçois au travers des branches une trentaine d'animaux se dirigeant vers moi. Très méfiants, ils finissent par venir à une trentaine de mètres. Je les entends souffler, je me prépare. Je me décide à tirer un daguet car les mâles sont derrière. J'arme mais au dernier moment tout le monde fait demi-tour et s'enfuit dans mon dos à toute allure.    

C'est alors que j'aperçois un groupe de 4 gros mâles qui rentrent dans un petit bosquet sans en ressortir. Je laisse tout ce petit monde se calmer et disparaître et je rejoins mon rabatteur. Nous décidons d'attaquer sur ces 4 mâles. Un grillage en arrondi laisse un passage de 2 mètres très fréquenté au sommet du fourré. A genoux derrière un arbuste depuis quelques secondes, j'aperçois deux mâles qui viennent vers moi. Ils sont à 5 mètres mais derrière le grillage et au dernier moment font demi-tour pour foncer droit vers le rabatteur. Je ne comprends pas mon erreur. J'étais à bon vent et je n'ai pas fait le moindre mouvement.  

Le rabatteur m'appelle d'un long sifflement. Il me montre un gros massif de genets au-dessus de nous et m'explique qu'un mâle noir s'y cache. Je commence à gravir la pente pour rentrer dans le massif à bon vent mais, d'un sifflement, il attire mon attention et me fait signe "plus loin". Je longe donc les genets et me faufile par une belle coulée sur 20 mètres pour l'apercevoir, il est couché là à 15 mètres, plein travers, j'arme et lâche la flèche qui tape un peu en arrière des poumons et traverse le foie.

Mon daim se lève en sursaut et démarre en trombe. Une daine sort en premier des genets et je crains d'avoir fait une erreur de tir car je ne voyais pas vraiment la tête de l'animal au moment de décocher. Mon daim finit par sortir des genêts, descend le talus à toute allure et s'effondre en remontant le penchant opposé.

Je récupère ma flèche et pars chercher mon daim avec le propriétaire du parc qui me rejoint.

Première expérience en parc, mars 2007

Alex

 

Atteinte :

Première expérience en parc, mars 2007

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 10:20
Après un long affût au sanglier, au milieu des bois, la luminosité, sous le couvert forestier, se faisant trop faible pour tenter une flèche propre, je redescends vers la langue de pré qui borde le bois.
Je longe le bord du bois qui forme deux angles droits successifs et arrive juste au deuxième virage quand j’aperçois deux chevrettes qui se dirigent dans ma direction, je ne bouge plus la première semble être la mère, elle avance paisiblement tout en broutant, la seconde, certainement sa fille, toute folle, se met à courir dans tous les sens en bondissant puis se dirige vers mois pour passer à 15 mètres sur ma gauche.
J’arme mon arc, la suis dans mon viseur et la voilà plantée à 15 mètres en train de me regarder, je décide de ne pas lâcher ma flèche et elle s’en retourne auprès de sa mère à une cinquantaine de mètres, je désarme.   
Mais quelques secondes plus tard la voilà de retour, mais cette fois elle ne se préoccupe plus de moi, elle n’a pas identifié le danger et sa mère, qui ne m’a pas remarqué, continue à brouter paisiblement ce qui la met encore plus en confiance, elle est arrêtée, j’arme, vise et décoche ma flèche alors que ma chevrette fait un pas en avant.
Qu’elle erreur ! Dans l’action, j’ai sous-estimé la distance qui est d’au moins 30 mètres et voilà ma chevrette qui reçoit la flèche en plein cuissot avec un bruit de fracture. Elle détale, ma flèche en travers du cuissot, en poussant de petits cris plaintifs alors que je la regarde s’éloigner impuissant et furieux contre moi-même.
Elle décrit une courbe qui la conduit exactement à l’endroit d'où je suis sortie du bois. Elle franchit d’un bon un fossé de fond de combe mais à la réception un bruit étrange attire mon attention, ses cris redoublent alors qu’elle disparaît dans le bois après une fuite d’au moins 100 à 120 mètres. Quelques craquements et puis plus rien.

Mes espoirs sont bien maigres mais je décide d’aller chercher une lampe à la fermer voisine où j’ai garé ma voiture. Je suis de retour 30 minutes plus tard et il fait déjà nuit noire. Je me dirige vers l’endroit du tir mais je ne trouve pas une seule trace de sang, je tente donc de trouver l'entrée au bois.

Après quelques tâtonnements, je trouve des traces importantes de sang, je tente de les suivre sur quelques mètres, la piste est très abondante, elle est très facile à suivre.
Je continue donc à la suivre mais le sang bien rouge du départ fait suite à du bol alimentaire et du contenu intestinal, puis je retrouve accroché à la végétation un morceau d’intestin, puis un autre, et toujours beaucoup de sang.
Au bout de 40 mètres une grosse flaque de sang et 2 mètres en surplomb ma chevrette est là, inanimée, les intestins pendants, un triste spectacle. La flèche semble avoir ouvert l'abdomen durant sa course et a touché le foie, j'ai vraiment eu beaucoup de chance.
Un coup de chance pour une erreur de débutant, 4 décembre 2006
Alex

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Un coup de chance pour une erreur de débutant, 4 décembre 2006

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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 10:09
Une vieille chevrette à l'affût, 6 novembre 2006

Ce soir, je pars faire un affût sur la commune d'Arrouède sur laquelle j'ai un bracelet depuis deux mois mais où mes sorties sont limités à cause du trajet important.

Depuis plusieurs sorties, j'ai repéré un petit chaume entre deux friches plus ou moins boisées où soir et matin des groupes de trois ou quatre chevreuils pâturent. Le chaume en contre bas rend assez difficile l'approche alors après avoir fait un petit tour sur le territoire (en majorité boisé de feuillus) sans voir un seul animal (sol très bruyant : glands, feuilles, branches et brindilles), je me décide, même si ce n'est pas mon mode de chasse favori, à faire un affût au sol. 

Je me poste dans une coulée sous couvert des arbres au milieux d'une des deux friches boisées, après avoir dégagé mes angles de tir et repéré les différentes coulées arrivant d'en face, commence 1h30 d'observation sans rien voir. Un silence inquiétant précède un moment magique. Arrivent, sorties de nulle part, deux chevrettes sur la crête d'en face du chaume, sur ma droite, elles sont bien à 300 mètres.

L'une d'entre elles pique un sprint pour venir contre la bordure boisée de la friche où je me trouve puis la deuxième la rejoint, je la devine au travers des branches. La plus jeune commence à décrire deux grands 8 de 200 mètres de long environ en faisant alternativement une boucle dans le chaume devant moi et une derrière la barrière végétale alors que la deuxième pâture tranquillement le long de la friche. Puis la jeune va faire un aller-retour en passant à moins de deux mètres devant moi à toute vitesse puis repasse une autre fois devant moi et se bloque net à moins de 10 mètres, cachée par la végétation.

La deuxième avance tranquillement et passe de 3/4 arrière à 22 pas, j'arme mon compound, ma flèche vole comme attirée par son destin et heurte la chevrette en haut de la cuisse pour ressortir du côté opposé au niveau des côtes et terminer sa course 10 mètres plus loin dans le chaume. Elle démarre en trombe et rentre dans un carré boisé de la friche d'en face puis disparaît de ma vue. Un grand fracas puis plus un bruit, j'attends un peu puis je vais contrôler mon tir. Du sang, beaucoup de sang mais aussi un peu de contenu stomacal. La nuit tombe, je décide de revenir demain avec le conducteur de chien de sang.

 

Le lendemain matin, je passe le chercher à 7 heures et à 7h30 nous voilà sur les lieux. Son teckel prend rapidement la voix et va retrouver la chevrette en moins de 5 minutes dans un petit fourré, elle a fait environ 80 à 90 mètres. Après dépeçage le midi, j'ai vu que la fémorale, un rein, la panse et le foie étaient touchés.    

Une vieille chevrette à l'affût, 6 novembre 2006

Alex

 

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Une vieille chevrette à l'affût, 6 novembre 2006

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 08:22

Vendredi soir, je décide d'aller me faire un affût de repérage sur un nouveau site de mon territoire de chasse que je pense prometteur, un penchant boisé qui se termine sur un fourré de genets épais traversé de nombreuses coulées très marquées. 18h30 je suis en place à 100 mètres de moi une chevrette arrêtée en lisière du bois, elle semble surveiller son environnement, tous ses sens semblent en alerte.

Cela fait bien 10 minutes que je l'observe quand un cri de cochon qu'on égorge vient déchirer le calme reposant de la soirée, il vient du penchant d'en face, je scrute ce travers parsemé de gros îlots de ronces qui se terminent en zone boisée quand, au milieu d'un clair, j'aperçois un gros sanglier sur pied qui semble se promener tranquillement. Je le perds de vue. J'observe un moment encore mais plus rien.

Je quitte mon pose et me dirige vers ce penchant, le pré entre les deux penchants est parsemé de coup ne nez de sanglier, la mare en lisière du bois est marquée de nombreuses souilles dont certaines paraissent très fraîches, des coulées très nombreuses et piétinées depuis plusieurs jours sont marquées de nombreux pieds de sangliers qui marquent bien dans cette terre encore humide.

C'est impressionnant le sous-bois est marqué de très nombreux passages très fréquentés. Je prends l'un d'entre eux et décide de traverser le travers boisé pour tenter d'approcher le sanglier par le haut, ma progression est lente et observatrice.

Quand j'arrive à la lisière du bois, je n'ai rien vu ni entendu, je commence à longer le bois très lentement, toujours rien quand, tout à coup, j'entends arriver droit vers moi toute une harde de sangliers qui cherche les glands. Une petite avancée d'herbe dans le bois sur laquelle débouchent au moins 5 grosses coulées me permet d'observer les ronces bouger à 10 mètres tout au plus. 

Un jeune sanglier de 20 kg environ, encore roux surgit devant moi à 15 mètres environ, il est de face et l'armement de mon arc le fait faire demi-tour, je retourne en arrière à toute jambe en essayant de ne pas faire trop de bruit. Je me faufile par une coulée pour me poster sur la trajectoire estimée de la bande, à genoux contre un arbuste, je les entends se rapprocher en fouillant le sous-bois. Ils semblent passer trop haut, je me déplace de 30 mètres pour remonter le long d'une coulée et me poster un peu plus haut à 30 mètres du sommet du bois.

Je suis immobile et je commence à les voir, d'abord les deviner au travers de la végétation puis l'un deux assez gros sort la tête à 10 mètres, juste au moment où je me tournais vers le mouvement. Il fait demi-tour en grognant. Quelques secondes passent, un très gros mâle (100 ou 110 kg) sort sur la coulée que j'ai prise pour me poster et vient droit sur moi. J'arme mon arc mais il vient s'arrêter derrière un roncier à 5 mètres devant moi, je désarme.

Un second mâle (80 à 90 kg) le suit et s'arrête avant le roncier, j'arme et je lui décoche ma flèche. Il démarre dans un gros craquement et je le vois partir avec ma flèche rentrée jusqu'au ras de l'empennage. Elle semble basse et trop en arrière. Il fait 30 mètres, fait le dos rond puis disparaît dans le fourré, je reste immobile et aux aguets des mouvements de ses comparses, puis le calme revient. Je ne bouge pas, la nuit commence à tomber.

Au bout de 10 minutes, je vais à l'endroit où je le vois pour la dernière fois et je retrouve un bout de ma flèche recouvert de sang bien rouge avec des bulles (c'est l'empennage) une grosse tache de sang jonche le sol. Il fait maintenant nuit noire. Pensant ma flèche bonne, je pars chercher une lampe à la ferme voisine et revient avec le fils de la propriétaire pour suivre la piste de sang très abondante. Nous la suivons un moment jusqu'à une clôture électrique bordant un massif de genets et de genévriers. Le sanglier se met à grogner rageusement à moins de 20 mètres mais nous ne pouvons pas le voir. Nous restons immobiles en essayant de l'éclairer mais il finit par se débiner. Je décide d'arrêter là les recherches et de revenir le lendemain.

Le lendemain matin après une nuit plus que courte et très agitée que je retourne sur les lieux. Je retrouve ma flèche, enfin le gros morceau de ma flèche sur le lieu même du tir, le tube est recouvert de sang sec, la lame n'est pas vraiment abîmée. La piste de sang est importante, sang rouge en grosse gouttes, je suis cette piste et retombe sur le deuxième morceau de flèche que je n'avais pas ramassé la veille. Je reprends la piste d'hier soir qui n'est vraiment pas difficile à suivre, sur environ 200 mètres le sang est très abondant. De temps à autre, je trouve du sang rosé et oxygéné sur les feuilles mortes, je pense de suite à un tir de poumon. Puis la piste, qui prend la descente vers l'endroit où j'ai entendu le sanglier hier soir, ressort ensuite des genets en devenant de plus en plus diffuse et très dure à suivre (gouttes éparses et de très petit diamètre), la distance parcourue cumulée aux indices qui se font rares me font craindre le pire.

A 4 pattes, le nez par terre, je vais encore réussir à faire 100 mètres mais difficilement, je marque ma dernière goutte d'une brisée puis je regarde les coulées autour, mon sanglier semble avoir pris une montée quasi verticale sur 3 à 4 mètres pour sortir plein pré sur du plat (les feuilles sont marquées de sang rouge). 4 ou 5 petites gouttes dans le pré puis plus rien. Il est 11h30, je décide d'aller voir le conducteur de chien de sang qui m'avait retrouvé mon premier sanglier l'an passé.

Le rendez-vous est pris pour 13h30. Nous décidons de reprendre la recherche quelques mètres avant que je perde la trace de mon sanglier, Raboliot (teckel à poil dur) prend sans difficulté la piste 100 mètres avant que je la perde et sans hésitation ressort dans le pré où je me suis arrêté. Il coupe en travers pour prendre vers le bois en pente douce, il passe le long d'un remise, longe tout un chemin forestier sur 300 mètres, ressort plein pré, redescend vers un ruisseau à sec et commence un peu à hésiter.

Son maître, après des encouragements et une bonne écuelle d'eau, le reprend en arrière et le relance. Il reprend le chemin forestier le long du ruisseau à sec ressort plein pré, travers le route et commence à se diriger vers un autre ruisseau qui coule encore un peu, nous traversons une repousse de tournesol, ça doit bien faire plus 1 kilomètre que je n'ai pas vu de sang et là sur une feuille d'un petit pied de tournesol, le conducteur me dit "regarde". Une goutte de sang. Raboliot rentre dans le ruisseau et commence à donner de la voix, il traverse, traverse un petit pré et rentre dans le bois assez en pente pour redonner de la voix et tirer comme un fou sur sa longe. L'entrée de la coulée est marquée de sang des deux côtés sur les buissons.

Après quelques et tours et contours nous ressortons dans un semé où Raboliot perd la trace, le conducteur décide de laisser tomber. Nous avons fait plus de 2 kilomètres. Je suis anéantit, un sentiment de colère envers moi même m'envahit. J’aurais bien tenté de continuer la recherche mais malgré une reprise par hasard sur le chemin du retour de la piste par Raboliot, le conducteur décide d'arrêter définitivement. Depuis samedi, je ne pense qu'à ça, je ne supporte pas l'idée d'avoir perdu un si bel animal, de le penser entrain de souffrir ou de pourrir quelque part. Je ne comprends pas ce qui s'est passé, je pensais pourtant ma flèche bonne.

 

Alex

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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 07:54

Ce soir, je sors mon chien "Baïkal" un peu avant la tombée de la nuit, nous faisions le tour habituel. En rentrant, au milieu du village mon husky commence à venter, la truffe levée, il flaire un effluve qui semble venir du jardin en contre bas. Je pense qu'il s'agit un chat, mais le voilà qui entre dans le jardin par le petit portillon ouvert et qui revient aussi sec, la queue entre les pattes, se mettre derrière moi.

En regardant par-dessus le muret, quelle n'est pas ma surprise d'apercevoir un gros blaireau. Je retourne chercher mon arc au pas de course, j'habite juste à 200 mètres de là. Une fois de retour sur place et après une approche rapide, je me place à 5 mètres de l'animal. J'attends que le blaireau se positionne plein travers, occupé à chercher sa nourriture, et ajuste ma visée au défaut de l'épaule.

Mon tir en plongée ne le traverse pas car ma flèche heurte le sol. Après plusieurs tours sur lui-même en grognant, il détale comme une bombe vers le Gers à 250 mètres environ, en perdant la flèche couverte de sang, restée fichée au sol. Je le laisse filer jusqu'à ne plus l'entendre, puis je vais vérifier mon tir.

Seuls deux petits bouts de chair au sol attestent d'une blessure, pas une goutte de sang. Je suis la trajectoire de fuite sur 50 mètres pour ne trouver qu'une goutte de sang de la taille d'un petit poids puis plus rien. La nuit tombe.

Le lendemain, je reprends mes recherches. Le jardin est fermé par un mur sur une grande partie de son périmètre. Je décide donc de suivre le mur jusqu'à son interruption mais ne trouve pas un indice. Au moment où le mur s'interrompt, je remarque que le chemin goudronné qui le longe de l'autre côté est maculé de longues traces de sang qui le traversent vers le champ de soja d'en face.

J'ai parcouru presque 200 mètres par rapport à l'endroit du tir, de l'autre côté du chemin le sang devient très abondant, mon blaireau est là à 5 mètres, la flèche est rentrée derrière l'épaule pour ressortir au milieu du sternum, un poumon et le cœur sont touchés. 200 mètres avec une telle flèche c'est incroyable d'autant plus qu'il n'a perdu vraiment du sang que presque au moment de mourir.

Mon deuxième blaireau à l'arc

Flash-back sur mon premier blaireau :

 

C’était une fin de journée de début de saison, je rentrais d’une journée de chasse peu fructueuse, quand, au milieu d’un chemin forestier, j’aperçois ce beau petit blaireau entrain de fouiller le sol. Quelques dizaines de mètres d’approche en contournant les feuilles mortes et les brindilles très craquantes à cette saison et me voilà à 10 mètres, j’arme et je décoche ma flèche équipée d’une trois lames, l’atteinte colonne vertébrale, poumons l’a cloué sur place.

Mon deuxième blaireau à l'arc

Alex

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Présentation

  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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AVERTISSEMENT A MES LECTEURS

Bonjour,

Ce blog est adressé à un public de chasseurs ou de curieux intéressés par la chasse. Il comporte des photos d'animaux morts ou de pistes au sang qui peuvent choquer certaines personnes sensibles.

Bonne visite, Alex

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