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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 06:58

Hier soir, les minutes me semblaient durer des heures sur l’horloge de l’écran de mon ordinateur. Enfin 17h30, je rentre chez moi, enfile ma tenue camo, prends mes affaire et me voilà parti. Arrivé chez le président de la chasse de Justian-Roques-Lagardère près de Vic Fezensac, je récupère l’arrêté et les bracelets et cette fois ça y est…

Je pars directement à pied, le vent n’est pas bon, je l’ai dans le dos, je décide de commencer par rester loin du grand bois en longeant une bande étroite de bois qui surplombe une friche normalement très fréquentée. Il est 19h et le coin est encore calme. Je qui la bordure de la bande boisée et remonte en biais à travers la friche pour rejoindre la route de crête. Je regarde vers un bout de haie épais posé au milieu de la friche mais rien encore.

Je traverse la route de crête et bascule sur l’autre versant, je longe le champ de fèveroles en bordure du bois. La végétation très haute, très épaisse et très dense ne me donne pas de visibilité. Les sangliers ont dessiné des coulées en écrasant les fèveroles. Je finis par tomber sur un champ travaillé, nu de végétation. Je passe le coin du bois et remonte maintenant en longeant entre un champ de blé et le bois. Le coin semble calme, j’avance doucement. Un petit bruit atypique attire mon attention dans le bois. Je cherche sa source du regard et aperçois, au travers des branches, une grive musicienne affairée à frapper un escargot sur une pierre à quelques mètres du bord du bois.

Je poursuis. Un peu plus loin je fais démarrer un animal en bordure du bois sans le voir, au bruit je pense à un chevreuil mais même en me décalant un peu je ne le verrai pas.

Je retombe sur la route qui revient vers la friche entre deux bois. Au coin du bois, j’observe dans la friche. Il me semble apercevoir un chevreuil couche contre le bout de haie épaisse. Je descends au travers d’une petite culture à gibier et arrive au bord de la haie. Un gros brocard se lève à une centaine de mètres au bord du bois sur ma gauche et disparaît en aboyant. Je longe doucement le bout de haie mais je ne retrouve pas le chevreuil couché qu’il m’avait semblé voir.

Je rejoints la bordure du bois et cherche un passage au travers des épines noire pour rejoindre la friche partiellement boisé qui se trouve de l’autre côté du bois. Je finis à 4 pattes dans une coulée de sanglier pour parvenir à ressortir sur la friche. Je déambule un moment sur les chemins girobroyés l’an passé et qui sont en train de se recombler. Rien ce soir à part une nuée de moustiques qui commence à s’occuper de moi.

Je finis par ressortir de la friche et descends sur le chemin de terre qui longe à travers bois la rivière. Je le remonte vers un passage qui me permet de traverser la haie épaisse qui me sépare du champ de blé qui borde la rivière. Arrivé au passage, j’aperçois au bout du champ de blé, en bordure d’un bras mort de rivière devenu mare aujourd’hui, un chevreuil. La distance ne me permet pas de l’identifier (je chasse sans jumelle), il est bien à 250 mètres.

Je tente de me rapprocher en longeant la haie côté blé. J’avance assez rapidement en tentant d’éviter les branches mortes qui me barrent la route et rentre dans le blé. J’essaie de passer sous les feuillages au maximum et progresse rapidement sur 150 mètres sans être repéré. Le chevreuil, la tête dans le feuillage, broute tranquillement. Je finis par ne plus le voir car je viens de dépasser le coin du bois qui longe le bras mort de rivière. Quelque chose de petit se débine dans le blé, certainement un lapin. Je reviens doucement en biais à travers le blé en tentant de faire craquer le moins possible la végétation et parviens au coin du blé, à 30 mètres d’où je voyais le chevreuil. Les ragondins ont brouté le blé sur la bordure de la mare et ces tiges cassantes sont très bruyantes, je tente de poser mes pas pour les éviter. Je m’attends à le voir d’un moment à l’autre et la tension monte d’un cran.

Au travers des arbres, j’aperçois la surface de l’eau qui s’agite et les colverts qui commencent à cancaner nerveusement. « Ce n’est pas vrai quand ce n’est pas au ragondin il faut qu’ils viennent me faire ch… au chevreuil. » Je crains un décollage en masse qui ferrait fuir mon chevreuil. J’avance doucement en tentant d’ignorer les moustiques qui me dévorent mais une vingtaine de colverts finit par décoller et me faire perdre tout espoir. Je tente tout de même d’avancer encore un peu et là je l’aperçois, c’est un brocard, un petit six à pointes bien blanches et aux bois bien sombres. Il traverse tranquillement la pointe du champ de blé. Je me voûte et avance doucement alors qu’il arrive sur la bande enherbée. Je marque une pause et observe, il est maintenant plein travers sur la bande enherbée, sa tête apparaît et disparaît alternativement au rythme de sa prise de repas. Je tente de ma rapprocher un peu pour me positionner à son aplomb et parviens avec une extrême lenteur à environ 18 ou 20 mètres de lui. Encore un petit animal qui se débine dans le blé.

Je reste un peu en observation, le brocard se lèche frénétiquement l’épaule. Le craquement d’une tige lui fait redresser la tête avant qu’il reprenne sa toilette. Il tourne la tête à droite à gauche et je finis par ne plus savoir dans quel sens il se trouve. J’hésite, longer vers la droite ou vers la gauche. Il finit par sembler vouloir partir à droite et je commence à avancer doucement vers le bout de la pointe du champ qui va me rapprocher doucement de ma proie, mais je m’arrête rapidement sa tête qui ressortait à intervalles régulier ne se montre plus. J’attends un peu. Rien, plus de brocard. Je pense comprendre, il a du se coucher.

Je décide donc de traverser à travers blé et avance très doucement, je sens qu’il se rapproche et mon décocheur accroché exerce une légère tension, je suis prêt à armer d’un moment à l’autre, … 15 mètres, 10 mètres, 6 mètres … je ne le vois toujours pas. Mon dernier pas est de trop. Le brocard se redresse d’un bon à  mètres devant moi. A peine le temps de cligner des yeux qu’il démarre en trombe sur la bande enherbée. J’arme et aboie pour le fun mais c’est trop tard. Il marque un temps d’arrêt dans les hautes herbes puis traverse le blé 80 mètres plus loin. Je pars en courant vers le bord de la haie au cas où en m’arrêtant en même temps que lui mais il est au passage avant que je n’aie pu tenter un contournement. J’ai joué, il a gagné… la saison commence bien…

Je traverse la haie au coin du bois par un passage fais par la tombée d’un arbre mort et reprends le chemin forestier pour rejoindre la friche. Je remonte vers une haie qui coupe la friche à mi pente. Une chevrette avance en broutant sur ma gauche, je la laisse et traverse la friche à mi-pente en dessous du bois en long que je longeais au départ. 2 oreilles bougent dans les hautes herbes. C’est un lièvre qui finit par détaler à mon approche.

Toujours pas de chevreuil dans la friche, je remonte en biais et reprends la route de crête pour contourner le bois et le longer en sens inverse de tout à l’heure. Toujours pas de chevreuil. Un lièvre se lève du fossé au moment où j’arrive au coin du bois. Un petit taillis coupé en 2 par le passage de la ligne électrique forme un îlot au milieu des fèveroles.  Taches rousses se détachent au milieu du coupe-feu.

Je remonte contre le bois, rejoint la route et tente une approche par le dessus du bosquet mais je tombe sur une chevrette au bord de la route qui me regarde arriver. Elle fait vole face et redescend sous la ligne électrique. Je me rapproche tranquillement. Un énorme lièvre démarre contre le talus de la route et rentre dans le bosquet. La chevrette a disparu.

Plus loin sur la route un masse noire vient vers moi, je n’identifie pas tout de suite ce gros chat qui bifurque pour traverser une haie. Je quitte la route pour le chemin de terre qui passe sous le cimetière. J’aperçois encore, au travers de la haie,  un gros lèvre qui détale dans le champ travaillé, puis encore un autre qui démarre du fossé sur ma gauche.

Je poursuis le chemin de terre pour retomber sur la route, la longe un peu pour rentrer dans les blés par un chemin de tracteur. Je m’avance jusqu’au pont qui enjambe l’Osse, l’eau est agitée. Devant moi à 100 mètres environ, 2 lièvres se coursent. Un plongeon sous mes pieds, 2 ragondins se poursuivent sur l’eau, je laisse tout ce petit monde et reprends la route pour revenir vers la friche par le chemin forestier qui rattrape la route au niveau du moulin.

Je longe le chemin alors que la luminosité décroît rapidement. Je dérange 2 palombes qui s'étaient posées pour la nuit leur envol me fait sursauter. Je dépasse la haie qui borde la gauche du chemin et décide de remonter dans la friche pour rentrer quand un chevreuil se détache dans l’herbe, il redescend vers le chemin 150 mètres plus loin sur ma gauche. Demi-tour, je reviens au départ de la haie à 40 mètre du chevreuil qui s’avère être une chevrette. Cette fois la nuit tombe, je rentre en dérangeant à nouveau un lièvre et un lapin.

Alex

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 21:35

La saison d’approche au chevreuil approchant à grand pas, je n’ai plus trop la motivation pour chasser le ragondin. Hier soir, je décide tout de même d’aller faire un tour. Il fait une chaleur étouffante. Je commence par aller au centre équestre de Saint Michel. Il reste encore un ragondin sur la mare et j’ai promis de résoudre le problème. En arrivant je demande si quelqu’un voit encore le ragondin de temps en temps, on me répond qu’il est régulièrement dehors en pleine journée. Je décide d’aller faire un tour près de la mare. La femme du propriétaire décide de m’accompagner. Mon approche est du fait peu discrète car elle parle très fort mais bon je tente le coup. En arrivant à la mare je me rends compte que le système d’aspersion de la piste est en route. La propriétaire par l’éteindre et j’en profite pour approcher seul de la mare. Je longe la rive dos à la barrière, tout semble calme à part les grenouilles qui sautent en tous sens. Tout à coup, dans l’angle droit de la mare j’aperçois un ragondin flottant en surface, il semble mort. Je le regarde un moment et conforte mon idée première. Il doit s’agir du dernier ragondin fléché que j’avais perdu. La propriétaire me rejoint et je lui montre le ragondin en lui expliquant que je vais aller chercher ma gaffe télescopique pour le sortir. Elle me dit que de son côté elle va aller chercher une brouette.

Je retourne donc à la voiture et reviens avec ma gaffe mais à ma grande surprise le ragondin n’est plus là ! Tout à coup un remous sous les ronces qui précède un second remous un peu plus loin au pied d’un sureau recouvert par les ronces et qui penche sur la mare. Je n’ose y croire, moi qui chasse le ragondin à l’arc depuis plus de 10 ans, je viens de prendre une leçon par un ragondin qui semblait être très imprégné par l’homme. Quelle honte ! Je fais le tour de la mare pour tenter de l’apercevoir au travers des ronces mais, à part 2 belles couleuvres à collier se dorant sur les ronces et des grenouilles, je ne verrai rien d’autre. Je pars faire un tour sur le fossé un peu plus loin sans succès.

Je pars tranquillement vers Saint Arroman mais je n’ai pas envie d’y chasser ce soir et je poursuis pour m’arrêter sur 2 lacs en cascade où j’ai fait 4 ragondins un matin. Le terrain est bien sec, je fais la moitié du chemin en voiture sur le chemin de terre. Des planteurs de tabac sont à l’œuvre. Je soulève une poussière impressionnante malgré ma faible vitesse. Je me gare contre un bâtiment agricole pour finir à pied à travers champ jusqu’aux lacs.

Je longe tout d’abord le premier lac, il fait encore très chaud. Les ragondins ne semblent pas de sortie. De grosses carpes sont immobiles, à l’ombre des arbustes, au ras de la surface. Je remonte vers le second lac. Une volée de colverts vogue en surface contre la berge opposée et finissent par s’envoler en me voyant. Ici aussi de grosses carpes sont en surface.

Je fais demi-tour et décide de passer le temps en faisant un petit affût d’observation aux blaireaux dans le petit bosquet au pied de la digue du premier lac truffée de terriers de blaireaux. Je réenconche ma flèche et tente de trouver un passage pour rentrer dans le bois sans faire trop de bruit. La végétation est marquée de grosses coulées et de traces de boue. Il doit y avoir des sangliers dans le secteur. Je finis par trouver un passage et rentre par une coulée dans le bois. L’intérieur est clair, les arbres sont assez espacés. Le ruisseau du déversoir du lac longe le bas du bois. Une grosse coulée bien marquée par le passage des blaireaux traverse le ruisseau et rentre dans le bois. Je décide de m’asseoir sur un arbre mort couché. La coulée passe par-dessus la souche de l’arbre.

L’attente commence et les premiers moustiques de l’année arrivent. 1 heure plus tard et 1à moustiques en moins, je décide de bouger un peu pour me dégourdir les jambes. Je suis la coulée qui traverse le bois en diagonale. Au pied d’un merisier, une sorte de gazouillement rauque venant d’au-dessus de ma tête me fait lever les yeux sur un trou à 3,5 mètres du sol dans le tronc. L’ouverture de 5 cm de diamètre me fait penser à un nid de pic. Je m’éloigne pour ne pas déranger. Je reste un court instant à regarder autour de moi non loin du coin du bosquet puis commence à retourner sur mes pas quand un mouvement furtif attire mon attention. Un puis 2 blaireaux arrivent sur ma gauche en fouissant l’humus. Ils se rapprochent doucement et finissent par venir à 10 mètres environ. L’un d’eux se détache et vient, en contournant un gros arbre, pour me sortir à moins de 5 mètres mais je suis à mauvais vent et il fait demi-tour pour s’éloigner d’un pas rapide. Son compère reste un moment à 10 mètres de moi dans la végétation puis s’avance à découvert avant de flairer lui aussi ma présence et de faire demi-tour à son tour.

Je retourne sur les lacs mais pas de ragondins pour ce soir. Je retourne à la voiture puis par pour le grand lac où je dépose les carcasses de ragondin. En me garant j’aperçois des pêcheurs. Je pars donc pour le Gers à Seissan. En arrivant, je salue un  pêcheur qui pêche au lancer contre le pont et pars en remontant le Gers vers le virage si souvent généreux. Un remous contre la berge à la sortie du virage. Je me rapproche doucement mais le ragondin se détache du bord et plonge juste devant moi. J’attends un peu, il ne ressort pas. Je remonte encore un peu le Gers et l’aperçois contre la berge opposée. Il longe le bord à contrecourant et se cale sous la berge. J’arme vise et décoche. Il se débat et plonge dans une eau rougie. J’ai dû le touché légèrement ma flèche ne l’a pas traversé.

Il ressort un peu plus loin, je le prends en chasse et réencoche. Il tente de remonter sur la berge d’en face, J’arme, vise et décoche rapidement Ma flèche traverse le ragondin et explose contre la berge (un caillou certainement). Il retombe lourdement dans l’eau pour disparaître un moment. Alors que je le cherche en face, il remonte devant moi, le reste de ma flèche et travers du corps. Le temps de réagir, il repart contre la berge d’en face. Je lui décoche une autre flèche. Manqué. Puis une autre alors que ses forces d’abandonne et le cloue à la berge opposée. Je n’ai plus de flèches.

Je pars en courant à la voiture et par faire le tour par le stade. Je récupère mon ragondin et mes flèches. Le pêcheur vient à ma rescousse pour la dernière en m’indiquant sa position de la berge d’en face car de mon point de vue je ne la retrouvais pas. Je le remercie et retourne à ma voiture pour revenir au pont pour chasser le Gers en aval mais pas le moindre ragondin pour ce soir. Il fait presque nuit, je rentre.

Sortie du 25 mai 2010

Alex

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 22:06

Hier soir, Jean Pascal, est venu chasser avec moi.

Nous partons pour le canal de Labarthe. Nous nous préparons puis nous partons en longeant le canal. Un colvert décolle devant nous, si les ragondins étaient de sortie il a dû les alerter. Rien ne bouge ce soir, il fait encore trop chaud. Nous passons le pont, un peu plus loin alors que nous approchons du bord Jean Pascal aperçois 2 petits ragondin sur la berge d’en face. Je m’éclipse pour lui laisser le champ de tir libre. Les 2 petits plongent dans le canal et l’un d’eux traverse vers notre côté. Jean Pascal arme et décoche. Touché, le petit ragondin perd beaucoup de sang et n’arrive plus bien à nager. C’est une flèche de colonne. Je le laisse revenir au bord, la flèche de Jean pascal part dans le courant. J’arme et décoche alors que le ragondin est contre la berge à mes pieds. Je le frôle et ma flèche se fiche au fond de l’eau. Changement de technique, je tente de l’attraper à la main mais il tente de fuir, je le rabat à l’aide de mon arc et m’en saisis pour l’achever. Jean pascal part pour essayer d’intercepter sa flèche au petit pont un peu plus loin mais elle lui échappe. 

Pendant ce temps, j’aperçois un remous contre la berge opposée et la scrute pour tenter d’apercevoir la cause de cette agitation. Un autre petit ragondin ressort contre la berge. J’arme, vise et décoche. Ma flèche passe au ras au-dessus de la tête. Il plonge alors que Jean Pascal est de retour. Il ressort un peu plus loin. Cette fois ma flèche en plein cou, le foudroie.

Je me mets pieds nus et remonte le bas de mes pantalons pour tenter de retrouver ma flèche à tâtons avec les pieds. Ma flèche finit par se décrocher du fond et part dans le courant. Jean pascal tente en vain de l’intercepter. Je pars en courant à la voiture pour aller chercher la gaffe télescopique et reviens en cherchant nos flèches. Celle de Jean Pascal est introuvable mais la mienne est restée coincée contre la berge un peu après le pont. Je la récupère puis part chercher les 2 autres et mon ragondin. En arrivant au-dessus de mes flèches je fais partir 2 belles couleuvres. Dans une position délicate à cause du talus à pic, je finis par tout récupérer sans oublier de me frotter un peu contre les orties.

Nous continuons et bifurquons le long du petit ruisseau mais nous ne levons que 3 canards. Nous retournons à la voiture.

J’amène Jean Pascal au petit lac au-dessus de l’église mais les ragondins ne sont pas encore sortis. 

Nous partons ensuite pour la mare à Loubersan sous les serres. En arrivant au coin de la mare, j’aperçois un petit ragondin qui vient de s’asseoir. Je le montre à Jean Pascal qui met un petit moment à le voir au travers des ronces. Il cherche une fenêtre de tir, arme, prend sa visée et décoche. Il pense l’avoir touché mais le ragondin est rentré au terrier, il sera impossible de le vérifier. Sa décoche a fait plonger plusieurs autres ragondins sur la mare, il part en courant pour tenter d’en flécher un mais ils sont déjà à couvert. Jean Pascal part faire le tour de la mare alors que je tente de retrouver son ragondin et sa flèche mais décidément il n’a pas de chance. Ils restent tous 2 introuvables, l’eau trouble devant le terrier confirme ma pensée, le ragondin est rentré au terrier.

Nous remontons à la voiture et partons pour le grand lac de mercredi soir à Labejan. En remontant le long du bois du Turc Jean pascal aperçois ne chevrette sur le bord de la route. Il me faut un moment pour la voir à cause du reflet du soleil sur mon pare-brise. En arrivant au lac un lièvre est assis sur la gauche au bord du ruisseau. Nous ne verrons rien sur ce lac.

Nous partons pour Durban. Sur le chemin nous apercevons un beau brocard au gagnage puis un beau faisan. En passant nous nous arrêtons sur une mare. Nous descendons vers le saule pleureur qui jouxte la mare. J’aperçois un gros ragondin, en face, sur la gauche, dans le coin de la mare mais Jean Pascal aperçoit un ragondin qui vient droit sur nous. Le saule me le cache un moment puis je l’aperçois. Il arrive tranquillement. Nous armons tous les 2, le ragondin s’arrête à 15 mètres environ. Jean Pascal contre jusqu’à 3 et nous décochons. Il me semble que Jean Pascal l’a touché et Jean Pascal pense que je l’ai touché mais pas lui. Le ragondin a plongé et a filé au terrier, son compère en face file lui aussi au terrier. Je pars chercher mon lancer pour récupérer les flèches.

Nous partons pour le lac à Durban où j’ai laissé mon canoë. J’envoie Jean Pascal se poster au pylône EDF qui servent de ponton et je pars faire le tour pour lui envoyer les ragondins. En descendant vers le lac nous apercevons au milieu des foulques plusieurs ragondins qui traversent vers la rive opposée. Les rainettes et les grenouilles chantent à tue-tête. Je passe les clôtures et pars pour traverser le ruisseau d’alimentation au passage bétonné. De l’agitation dans l’eau, je pose les yeux sur 2 petits ragondins longeant la berge. J’arme et suit le premier, c’est alors que j’aperçois la mère devant son terrier qui appelle ses petits. Je lui décoche une flèche dans le cou. Elle meurt sur le coup. Je réencoche, un petit s’arrête à 1 mètre de sa mère. Ma flèche le sèche net. L’autre rentre au terrier. Je laisse tout sur place et pars vers l’endroit où je pense voir les ragondins.

En longeant la berge j’aperçois un ragondin qui mange les joncs à la surface du lac. Je me baisse et m’approche à distance de tir avant de m’agenouiller et d’armer l’arc. Il vient vers moi, je le laisse venir et aperçois alors un autre ragondin sur la berge. J’hésite entre les 2. Pendant ce temps le premier ragondin regagne la berge. Je le vise et décoche. Il plonge suivit de 3 autres ragondins. Je me redresse et pars vers le lieu des plongeons. J’aperçois trop tard un ragondin qui me passe devant les pieds alors que je regarde plus loin sur le lac. Il plonge. Je longe un peu la berge jusqu’au bois. D’autres ragondins partent vers le pylône au centre du lac. Plusieurs ragondins s’immobilisent au milieu du lac. L’un d’eux remonte devant Jean Pascal sans qu’il ait le temps de le flécher. Les ragondins se dispersent et ressorte à droite, à gauche… il y en a de partout. Je ne sais plus où donner de la tête. Jean Pascal quitte son poste et part en longeant le lac. Il verra des ragondins mais n’aura pas d’occasion de tir. Je lance un énorme galet dans l’eau pour faire bouger les ragondins qui me regardent sans bouger. L’un d’eux part vers le poste qu’a laissé Jean Pascal. Je crie « ragondin au pylône ». Jean Pascal revient en courant mais ne trouvera pas le ragondin qui a disparu. La nuit tombe et le chant des batraciens devient assourdissant. Nous rentrons, je récupère au passage mes victimes.

Je retrouve Jean Pascal au niveau de la clôture électrique du parc des chevaux et trouve le moyen en remettant mes flèche sur le carquois de toucher un fil électrique ce qui me fais faire un bon impressionnant et tomber mon arc. Retour à la voiture pour les photos.

Sortie du 21 mai 2010
Sortie du 21 mai 2010

Alex

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 20:51

Ce soir, il me faut aller voir un chantier vers 18h à Labéjan. Je pars avec ma voiture personnelle et en profite pour faire une halte sur une mare à Durban que je n’ai pas regardée depuis quelques temps. Je me gare et me dirige vers la mare. Plusieurs voitures sont garées à proximité et des voies résonnent un peu plus loin. J’ai peu de chance de voir quoi que ce soit. Je jette tout de même un coup d’œil. Surprise, un ragondin se trouve dans l’angle de la mare mais il m’a repéré et rentre dans les ronces. Je ne le reverrai plus. Je me positionne en face des terriers.

Sortie du 19 mai 2010

Un remous se dessine à ma gauche. Je surveille la surface de l’eau et l’entrée des terriers. Tout à coup j’aperçois du coin de l’œil un gros ragondin qui vient de ressortir contre la berge opposée. Ce dernier remonte dans les ronces avant que je n’aie eu le temps de réagir.

Les grillons chantent à tue-tête, il fait encore assez chaud. 

Sortie du 19 mai 2010

Je retourne à la voiture et pars pour le lac où Manu a fléché les 2 petits ragondins vendredi matin. Le chemin de terre a bien séché et je peux descendre jusque sous la digue avec la voiture.

Sortie du 19 mai 2010

 Une grosse carpe très amaigri tourne dans le trou d’eau en aval du passage busé.

Sortie du 19 mai 2010

 Je pars vers le lac et remonte sur le côté droit de la digue, les foulques sont fidèles au rendez-vous.

Sortie du 19 mai 2010

Je longe la berge en direction du petit bosquet. Au bout d’un moment un ragondin se détache sur l’eau, au loin, au milieu des foulques.

Sortie du 19 mai 2010

Je m’avance doucement. 40 mètres avant le bosquet, un ragondin se met à l’eau à 20 mètres devant moi. Je presse le pas mais il plonge. Je continue un peu vers le bosquet puis attends qu’il remonte mais il refait surface un peu trop loin. Ma flèche va ricocher sur l’eau et risque de le blesser sans le tuer.

Je l’observe un moment. Un second ragondin arrive du bosquet et vient droit sur moi. Je m’agenouille. Il va et vient, s’arrête et observe un instant, fait demi-tour, s’éloigne un peu du bord, zigzague puis finit par longer à 7 ou 8 mètres du bord. J’ai armé depuis un moment. J’aurais préféré le tirer un peu plus prêt à cause de l’angle que ma flèche fait avec l’eau mais c’est maintenant ou jamais, il va passer sur ma gauche et à part de me lever je ne pourrais plus tirer. Je prends la visé et décoche. Il me semble l’avoir touché mais ma flèche ricoche à la surface et finit au milieu du lac.

Il a plongé et de grosses bulles remontent en surface sur sa trajectoire qui semble venir vers moi. J’attends un moment sans le voir ressortir.

Je poursuis vers le bosquet. Au moment où je passe l’affût à canard, un ragondin se met à l’eau mais son attitude me semble bizarre. C’est certainement le ragondin que je viens de tirer et il doit être blessé. J’avance encore un peu et tente de l’apercevoir au milieu des branches mais il n’y a que des foulques qui bougent à peine pour tenter de se camoufler.

Je finis par continuer. En sortant du bosquet j’aperçois un petit ragondin sous une touffe de ronce en surface. Je cherche une fenêtre de tir quand un second petit ragondin plonge sur le premier et ils s’éloignent sous les ronces. Je longe derrière les ronces et entre aperçois à plusieurs reprise les petits ragondins se débinant. Au bout d’un moment l’un d’eux s’immobilise sous les ronces. Je prends ma visée au travers des ronces et décoche. Ma flèche l’a séché net mais est restée sous l’eau.

Les autres petits ragondins sont introuvables. Je poursuis pour me retrouver en face de la zone de terriers. Du mouvement, dans les hautes herbes et dans les branches d’un petit buisson poussant dans l’eau, attire mon regard sur un nid contenant plusieurs œufs et un poussin de foulque.

Sortie du 19 mai 2010

Je reviens sur mes pas et prends la barque du chasseur de canard pour récupérer mes flèches.

Sortie du 19 mai 2010

Je commence par vider l’eau accumulée à l’intérieur. Je récupère d’abord la première au milieu du lac puis pars chercher le petit ragondin et la seconde. En chemin, une masse sombre à la surface m’interpelle. Je me rapproche un peu. C’est mon ragondin de tout à l’heure. 

Sortie du 19 mai 2010

Je le récupère puis pars récupérer le petit et me flèche

Sortie du 19 mai 2010

avant de retourner ranger la barque.

Sortie du 19 mai 2010

Je pars pour le second lac en aval. La grosse carpe est toujours là. Plusieurs canards décollent du ruisseau puis du départ du lac dans les saules. La surface de l’eau est très agitée et l’eau toute trouble. Je regarde au travers des saules

Sortie du 19 mai 2010

et me rends compte qu’il s’agit de dizaines de carpes. Je continue et trouve à nouveau des dizaines de carpes dans les hautes herbes du bord du lac.

Sortie du 19 mai 2010
Sortie du 19 mai 2010

Pas de ragondin ce soir, je retourne à la voiture.

Sortie du 19 mai 2010

Je pars pour la mare sous les serres de fraisier à Loubersan.

Sortie du 19 mai 2010

Je traverse le blé par le passage de tracteur et me dirige vers la mare. Un mouvement dans l’herbe à 25 mètres devant m’indique qu’un ragondin a démarré.

Sortie du 19 mai 2010

Je presse le pas et l’aperçois rentrant au terrier à travers les ronces.

Sortie du 19 mai 2010

Je longe au-dessus du roncier et aperçois un petit ragondin arrivant par le déversoir.

Sortie du 19 mai 2010

Je le laisse un peu se rapprocher et lui décoche une flèche qui passe bien derrière et se coince sous les algues. Il plonge et disparaît. Je vais récupérer ma flèche

Sortie du 19 mai 2010

et pars pour Labéjan.

Je pars pour un grand lac que j’ai peu chassé cette année faute d’y voir des ragondins. Je me gare sous la digue et remonte sur le côté droit du lac pour commencer à chasser en longeant la berge. 3 colverts décollent contre la berge opposée. Le lac est calme ce soir encore. En arrivant vers le bout du lac, j’aperçois un gros ragondin qui longe la berge opposée en venant vers moi.

Sortie du 19 mai 2010

Je m’agenouille et attends. Il avance assez rapidement mais il bifurque brusquement pour remonter sur la berge. J’attends un peu puis tente de me rapprocher. Arrivé en face de l’endroit où il est remonté je ne l’aperçois pas. Il a dû rentrer au terrier.

Je continue vers le ruisseau. Un second ragondin me laisse passer et plonge presque sans bruit. Le remous me fait tourner la tête et je peux suivre sa trajectoire grâce au remous boueux et aux petites bulles qui remontent en surface. Les ronces se mettent à bouger contre la rive opposée. Il est rentré au terrier.

Je continue. Un peu plus loin, en longeant le ruisseau, j’aperçois un remous sous les branches basses d’un noisetier. Je me rapproche et aperçois alors un gros ragondin qui traverse le ruisseau vers la berge opposée. J’ai juste le temps d’armer et de décocher dans le mouvement. A l’impact il me semble être dedans. Le ragondin et ma flèche ont disparu. J’attends un peu mais rien ne bouge.

Je repars en longeant le ruisseau. De l’autre côté du noisetier, un autre remous, quelque chose vient de démarrer. Je repars en arrière et tente d’apercevoir de quoi il s’agit mais sans succès.

Je repars vers le passage busé sans voir de ragondins.

 Une silhouette rousse sort du blé à 20 mètres devant moi, c’est un brocard. Je me baisse pour ne pas l’épouvanter et le faire partir en aboyant. Curieux il m’observe puis fait quelques pas saccadés en balançant la tête. La position devient très inconfortable et je dois poser un genou à terre pour ne pas attraper une crampe. La réaction est immédiate, le brocard part en longeant le blé puis rentre dans la culture puis disparaît en aboyant.

Je traverse sur le passage et reviens en arrière vers l’endroit du tir pour essayer de retrouver ma flèche. Les sangliers ont tout retourné le long du ruisseau. Je rentre dans le bois et arrive sur la zone du tir. Je ne vois pas ma flèche. Je suis juste à côté d’un terrier et regarde à l’intérieur par les ouvertures creusées lors d’un déterrage quand à moins d’1 mètre de mon pied, la tête d’un ragondin surgit de l’eau.

Le temps d’armer il a replongé. Il ne semble pas être rentré au terrier, je ne l’ai pas vu passé par l’ouverture creusée au ras de la berge. Je me positionne au ras de la berge pour attendre qu’il remonte. Une masse sombre sous l’eau attire et focalise mon attention. Plus je la regarde et plus je me persuade qu’il s’agit de mon ragondin. J’attends quand tout à coup, un mouvement me fait armer. Fausse alerte c’est une écrevisse qui sort du terrier. Je désarme. Une autre écrevisse sort du terrier. Le temps passe et un trait bien rectiligne qui ressemble à ma flèche m’apparaît tout à coup comme planté dans l’entrée du terrier. L’eau se met à bouger et la masse noire se déploie. J’arme. Le ragondin sort doucement la tête de l’eau où vient le cueillir ma flèche. Il est séché net.

Sortie du 19 mai 2010

C’est effectivement ma flèche qui est restée en travers que je voyais tout à l’heure. Je récupère mes flèches et l’animal et je rentre. Jean pascal vient chasse vendredi, je ne vais pas vider tous les lacs du secteur.

Sortie du 19 mai 2010

Sur le retour j’aperçois un gros ragondin au milieu du lac qui a tôt fait de rentrer à couvert, un autre plus loin devant les terriers l’imite rapidement. Contre mon côté de berge un petit ragondin part vers la digue. Je tente de me rapprocher mais il bifurque et plonge pour traverser vers les terriers. J’attends un peu sans le voir ressortir. Je rentre

Sortie du 19 mai 2010

Alex

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 06:08

Hier soir, en sortant du boulot j’attaque par le canal de Labarthe. Je longe tranquillement le canal, le courant est encore fort aujourd’hui, pas le moindre ragondin en vue, je bifurque pour longer le petit ruisseau affluent du canal. L’eau est trouble et j’ai bon espoir de voir un ragondin mais je progresse sans rien voir. Tout à coup un étourneau qui s’envole au-dessus de ma tête me fait sursauter, j’étais absorbé par ma chasse. Puis une palombe, puis 3 autres. Je poursuis lentement, les terriers semblent avoir été fréquentés dans l’après-midi. Un peu plus loin un couple de colvert me décolle sous le nez, puis une cane seule une peu plus loin. J’arrive sur la zone ou la haie a été arrachée. La végétation a bien poussée depuis ma dernière visite et une ligue d’herbe haute me cache le bord du champ de féverole. Je redouble d’attention pour ne pas me faire surprendre par un ragondin caché par la végétation. Rien, je passe le premier passage busé puis en arrivant au second, j’ai juste le temps d’apercevoir ce que j’identifie comme un ragondin rentrant au terrier dans un terrier au ras de la buse.

Sortie du 18 mai 2010

Je traverse d’un bon le ruisseau et me poste face au terrier. L’attente commence. Au bout d’un moment un mouvement d’eau venant de la buse m’alerte. Trop tard, un jeune ragondin sort de la buse et plonge pour rentrer au terrier en un éclair me laissant sans réaction. J’attends un peu puis je fais demi-tour.

Je quitte le ruisseau pour regagner le bord du canal à travers champ. Je regagne le bord et longe l’eau sans rien voir jusqu’à la zone bordée d’arbres. 2 rats musqués se suivent sur l’eau et descendent le courant. Cela fait bien 3 ans que je n'en ai pas vu dans le Gers. Je me décale du bord et tente de les doubler pour les intercepter un peu plus loin mais l’un d’eux plonge immédiatement. Je retrouve le second un peu plus loin mais j’ai juste le temps de le voir s’enfiler sous la végétation contre la berge opposée. J’attends un peu mais il ne ressort pas. Je tente de me déplacer un peu pour avoir un autre angle de vue. Mon pied casse une branche morte et un plongeon retentit plus en amont. Je ne verrai pas de quoi il s’agit.

J’arrive presque au bout de la zone boisée et je n’ai pas vu un seul ragondin quand j’aperçois un ragondin remontant le courant contre la berge d’en face. Il a plongé. J’attends un peu espérant le voir remonter au pied de l’arbre le plus proche. Effectivement, j’aperçois d’abord sa queue puis son museau au milieu des branches. J’arme mon arc mais le tir n’est pas aisé. Il bouge et se place de cul contre le tronc, se dégageant un peu. J’ajuste ma visée et décoche. Ma flèche le clou à la berge et le sèche net. Il finit par se remettre à bouger et se débat un peu avant de s’immobiliser. Je fais le tour par la route pour le récupérer. Je suis obligé de laisser la lame en la dévissant pour récupérer ma flèche.

Sortie du 18 mai 2010

Je pars pour le petit lac au-dessus de l’église. Je me gare sur le chemin de terre qui descend au lac. Je longe le chemin puis arrive sous la digue du lac avant de longer le lac sous le talus sur la droite. Il me semble apercevoir une boule sombre dans le blé brouté devant moi mais la végétation m’empêche rapidement de voir devant moi. Je remonte doucement dans le blé vers le haut du talus du lac. Un ragondin démarre dans le blé et se précipite vers le lac. Je stoppe net. Il en fait de même à 3 mètres des ronces.

Sortie du 18 mai 2010

J’attends sans bouger. Il se remet à brouter et revient vers le blé. J’avance à pas calculé. Un second ragondin plus petit le rejoint. Le vent est capricieux et temps de plus en plus à me trahir. J’essaye de gagner un maximum sur les mètres qui me sépare des ragondins. Tout à coup le plus petit démarre et rentre dans les ronces, le plus gros ne semble pas inquiet mais le rejoint rapidement. J’avance doucement et me place dans les ronces en haut du talus qui surplombe le lac. J’aperçois les ragondins au travers des ronces. Ils tournent sur l’eau et le plus petit finit par venir se caler contre la berge sur une souche. J’arme et décoche au travers des ronces. Il me semble être bon mais le ragondin qui vient de plonger a disparu au terrier et ma flèche est fichée sous l’eau. Peu de chance de trouver des indices.

Sortie du 18 mai 2010

J’attends un peu mais rien ne bouge, je descends chercher ma flèche. Des boules de têtards tournoient en surface autour des crottes de ragondin dont ils semblent se nourrir. Ma flèche est couverte de têtards. Je parviens à la décrocher du fond et à la récupérer grâce à une autre flèche. Comme prévu aucun indice. Je retourne à la voiture pour partir à Saint Arroman.

Je me gare au pont du Sousson, au bord de la route de Masseube. Je pars en remontant le ruisseau.

Sortie du 18 mai 2010

Rapidement, j’aperçois un ragondin qui longe la berge opposée. Je me décale et reviens vers un terrier très fréquenté où je pense le voir arriver. En revenant vers le bord, je ne le vois pas tout de suite, il est calé contre la berge et ne laisse dépasser que sa tête. J’arme, vise la tête et décoche. Ma flèche le sèche net et le cloue à la berge. Les berges abruptes ne me laissent pas le choix, il me faut me mettre à l’eau pour le récupérer. Je le remonte ainsi que ma flèche et le ramène à la voiture avant de reprendre ma chasse.

Je repars en chasse. Je passe les 2 passages busés sans rien voir quand, dans un virage, un léger remous contre la berge opposée attire mon attention. C’est une poule d’eau tout juste cachée sous quelques brins d’herbe. Je tente de la prendre en photo. Au déclenchement du flash elle démarre en trombe et ma photo est floue. Dommage.

Un peu plus loin, j’avance précautionneusement en arrivant près d’un arbre tordu au pied duquel se trouve un terrier. Plusieurs fois déjà je me suis fait avoir par un ragondin. Il ne semble pas là aujourd’hui. Je relâche mon attention et le malin en profite pour sortir d’un renfoncement de la berge un peu plus loin et rentrer au terrier devant moi. 

Sortie du 18 mai 2010

J’attends un peu puis poursuis ma route. Je passe le premier virage à 90° et me décale du bord pour revenir sur les terriers un peu plus loin. En me rapprochant du bord, j’aperçois un ragondin se débinant vers son terrier. J’arme rapidement et vise dans le mouvement. Je décoche, mon ragondin touché se débat et parvient à se dégager de ma flèche restée fichée au fond du ruisseau. Il regagne son terrier en un éclair, gronde un court instant puis le calme s’installe.

Sortie du 18 mai 2010

J’attends un peu en vain puis retour à l’eau pour récupérer ma flèche.

Sortie du 18 mai 2010

Sur le retour, j’aperçois la poule d’eau qui rentre sous un petit tas de branche. Dans la dernière ligne droite, à 150 mètres de la voiture, un lièvre se tient fièrement assis au bord du colza semence. Il détale à mon approche en longeant la bordure du champ. Je reprends la voiture pour me diriger vers Clermont Pouyguilles.

Je fais une petite halte pour longer un fossé qui débouche sur le Sousson. Pas de ragondin ce soir.

Je poursuis jusqu’au petit lac au-dessus de la mare aux ânes. Je me gare au bord de la route et reviens à pied vers le lac. Un tracteur est entrain de traiter le blé, l’odeur du traitement flotte dans l’air. Un rapide coup d’œil au lac qui est vide ce soir et je pars en longeant le ruisseau vers la mare aux ânes.

Sortie du 18 mai 2010

200 mètres plus loin environ, je m’arrête brusquement. Un ragondin à peine à 7 mètres devant moi, sur la berge opposée, broute paisiblement. Il ne m’a pas remarqué. J’arme et lui décoche une flèche de ¾ face. Il se débat, se dégage de ma flèche

Sortie du 18 mai 2010

et chute lourdement dans le ruisseau où il se débat un instant avant de s’immobiliser contre une touffe de joncs.

Retour à la voiture en saluant l’agriculteur au passage.

Je pars pour les lacs où je croise régulièrement les sangliers. Je descends le chemin de terre en voiture et me gare à l’angle du bosquet. Je finis mon chemin à pied, l’arc à la main le lancer dans le dos. Un remous attire mon attention et je me dirige droit vers lui. En arrivant au bord de l’eau je ralentis et cherche un ragondin dans les herbes hautes mais il ne semble pas y avoir de moustachu dans le coin. Tout à coup un peu plus loin un ragondin se met à l’eau et commence à s’éloigner du bord. Il est un peu loin mais tout de même à moins de 15 mètres, j’arme et décoche au moment où il plonge. Raté.

Sortie du 18 mai 2010

Je réencoche et attends un peu en surveillant les terriers en face. Rien ne bouge. Je récupère ma flèche et longe le lac. Un peu plus loin un ragondin m’observe contre la berge. Je me décale pour revenir sur lui mais il n’est plus là ! Je continue vers le saule pleureur à 10 mètres à peine. Le ragondin plonge et laisse derrière lui une traînée boueuse.

Je reviens à mi-chemin des terriers et attends un moment. Rien ne bouge. En face un remous me décide à aller voir. Un sillon traverse le lac avant que j’arrive, c’est un ragondin qui parvient sous le feuillage des branches basses, contre la berge en face et qui disparaît ainsi.

Je reviens sur mes pas et passe le déversoir pour longer le petit ruisseau jusqu’au lac suivant. Je traverse un semé de maïs avant d’arriver dans une prairie. Au moment où j’entre dans les herbes hautes, un lièvre surgit et me passe au ras pour traverser le semé de maïs et rejoindre un petit bosquet un peu plus haut.

Je poursuis, plus haut sur ma droite, j’aperçois au travers de la haie qui borde le ruisseau, un autre lièvre assis au bord du bois.

J’enjambe plusieurs clôtures électriques, traverse une haie et arrive en vue du lac. Un coup d’œil dans la friche qu’il me faut traverser pour atteindre le lac. Rien à signaler. J’avance doucement dans les herbes hautes. Plus bas, un petit renard surgit des ronces et part en biais vers le bois. Je le revois au moment où il traverse le chemin forestier qui s’enfonce dans le bois puis il disparaît pour de bon.

Je longe le lac, l’eau bouge devant les joncs mais aucun ragondin ne sort quand tout à coup alors que je viens juste de le dépasser sans le voir, un gros ragondin s’élance sur l’eau pour traverser. J’arme rapidement et prends la visée. Ma flèche part et le touche, il se débat puis plonge et se débat un moment sous l’eau. Puis l’eau bouge sous les ronces en face. Je fais le tour en passant par le bois. Les hérons lancent leurs cris du haut des arbres. Un brocard détale en aboyant.

Je traverse les ronces par le passage fait la dernière fois pour récupérer un ragondin et descends au bord de l’eau. La surface s’agite. Je pense voir mon ragondin blessé mais c’est une poule d’eau qui s’envole. La luminosité baisse rapidement et je n’y vois plus assez. Je reviendrai demain.

Je rentre en contournant le bois alors que les deniers hérons rentrent à leur dortoir et que la nuit s’installe. Le brocard recommence à aboyer dans la pénombre du sous-bois.

Le semé de maïs est ponctué de trou de blaireaux servant de latrines. Un lièvre détale en crête se détachant à peine sur le ciel qui s’est bien assombri déjà.

Sortie du 18 mai 2010

Alex

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Présentation

  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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