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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 11:38

Ce matin, je décide d’aller chasser au bord d’un lac où j’ai vu plusieurs renards et où j’en ai manqué un il y a quelque temps. Je me gare au-dessus du lac alors que le jour se lève doucement. Je longe doucement un petit bosquet prolongé par une haie. Pas de renard en vue, par contre un gros ragondin arrive droit vers moi et se rapproche de la berge du lac. Arrivé au coin de la haie, toujours pas de renard en vue dans la friche. Le ragondin est presque au bord et je tente une approche mais il fait demi-tour et repart vers la berge opposée. Il est trop loin, je le laisse filer.

Je longe le lac à bon vent. Vers le bout du lac, un peu avant un gros roncier qui borde l’eau et abrite une grande partie des terriers, 3 ragondins broutent dans l’herbe verte mais finissent par descendre à l’eau et plongent pour disparaître sauf le plus petit qui reste un moment au bord de l’eau.

J’arrive au bout du lac, toujours pas de renard. 2 chevreuils détalent le long de la haie à 80 mètres environ et rentrent au bois. Je me positionne derrière un arbuste et attends un peu puis tente es cris de souris sans succès. Je décide de changer d’endroit.

En me retournant j’aperçois un très gros ragondin contre la berge de mon côté de lac. Il est à 30 mètres et ne me laissera par approcher à mauvais vent. Il disparaît.

Je retourne à la voiture et pars pour Saint Arroman, Je me gare au pont de la route de Masseube au bord du Sousson et commence à suivre le ruisseau mais la végétation ayant énormément poussée, il est impossible de voir un ragondin.

Je tente de remonter vers un petit lac un peu plus haut, haut dessus du colza moissonné. En gravissant la digue j’aperçois un gros lièvre qui détale en longeant le lac sur ma gauche. Occupé à regarder fuir ce lièvre, je n’aperçois que tardivement un grand brocard qui vient vers moi en longeant la rive opposée. Je suis à découvert au milieu de la digue mais il ne m’a pas encore vu, je tente de revenir à couvert derrière la digue pour tenter une approche pour le voir de plus près. C’est certainement ce beau brocard que j’ai déjà vu sur le secteur.

Je suis presque caché par la digue quand le brocard s’arrête et me regard. Je me fige, attrape mon Butollo et lance quelques appels et finis de passer la digue. Je range ma flèche sur mon carquois. Je longe sous la digue sans voir le chevreuil puis reviens vers le chemin forestier qui borde le bois. Je me positionne derrière une haie de chênes qui bordent le chemin côté lac et observe le brocard qui s’est calmé et broute paisiblement les ronces contre le bois. Je tente des appels au Butollo mais il regarde à peine vers moi et se remet à brouter. Rien à faire, je ne l’intéresse pas, je tente de me rapprocher un peu mais il me repère vite à cause des feuilles mortes et des brindilles qui jonchent le sol. Il rentre au bois et se met à aboyer, je lui réponds puis un autre chevreuil un peu plus loin nous répond à son tour. Le brocard finit par s’éloigner par tranches de quelques mètres que je peux suivre au bruit de ses pas puis je décide de m’éclipser.

Pas de ragondin sur le lac ce matin, je reviens au bord du Sousson sans plus de succès et retourne à ma voiture. En partant, j’aperçois un brocard qui sort du maïs sur ma droite et traverse la bande enherbée pour arriver en bordure du Sousson.

En route pour Durban, j’aperçois un brocard en haut d’un chôme de blé, en bordure d’une friche. Je me are et l’appelle de l’intérieur de la voiture avec mon Butollo, il finit par s’intéresser à moi et vient un peu vers moi puis s’arrête derrière un amas de buisson. Je le laisse et poursuis ma route.

En arrivant, je constate que le lac a bien baissé. Je me gare et passe la clôture pour descendre vers le lac. Je me rends vite compte que plusieurs ragondins sont présents sur le lac. Je descends en longeant la clôture électrique du parc des chevaux et arrive au bout du ruisseau d’alimentation sans éveiller les soupçons des ragondins qui vaquent toujours à leurs occupations.

Je passe la clôture des chevaux et réussis à me prendre une petite décharge au passage puis m’apprête à traverser le ruisseau par un passage bétonné quand je repère de l’agitation dans l’eau en amont du passage. Je me rapproche doucement mais l’eau se calme, les ondes venaient d’un terrier certainement un ragondin ou une poule d’eau.

Je passe le ruisseau en longe entre l’eau et la clôture électrique pour arriver sur une zone de joncs et faire plonger plusieurs ragondins que je n’avais pas vu sous un buisson d’aubépine qui se couche sur l’eau. Je me fige et commence à apercevoir plusieurs petits ragondins de moins d’un kilo qui nage à quelques mètres de moi. Je me focalise sur l’un d’eux qui vient de s’arrêter. J’arme, vise et décoche mais ma flèche passe au-dessus.

Les petits ragondins plongent. Du mouvement attire mon attention sur ma droite, un jeune ragondin broute des herbes un surface un peu plus loin et encore plus loin 2 gros ragondins se poursuivent et le mâle finit par parvenir à ses fins.

Je me baisse dans les joncs et commence essayer de récupérer ma flèche à l’aide de mon lancer. Au bout de plusieurs tentatives je parviens difficilement à récupérer ma flèche accrochée dans des herbes. Les petits ragondins de tout à l’heure sont répartis sur 15 mètres en surface et jouent le mimétisme en ne laissant dépasser que le haut de leurs têtes au milieu des herbes.

Les 2 gros ragondins sont rejoints par un 3ième et je décide de tenter d’attendre un peu en les observant au cas où ils décideraient de revenir vers les terriers à ma gauche. Tout à coup, il me semble voir arriver quelqu’un en face de moi. C’est le propriétaire du lac, il a une flèche à la main et me cherche. Je siffle pour qu’il me voit puis quitte ma cachette pour tenter d’intercepter les ragondins qui prennent la fuite vers l’autre côté du lac.

Je contourne par derrière la bordure de jonc qui bordait encore le lac avant le début de l’irrigation et parviens à me rapprocher à 10 ou 12 mètres d’un gros ragondin immobile e surface. Il m’a vu et je décide de tenter ma chance d’ici pour ne pas risquer de le faire plonger. J’arme, vise et décoche. Le ragondin plonge, ma flèche me semblait bonne mais je ne le vois pas ressortir. Ses compères sont beaucoup plus loin au milieu du lac.

Je pars vers le bosquet qui borde le lac un peu plus loin et aperçois un ragondin qui vient de remonter au milieu du lac, en face de moi. Je me décale un peu et commence à lui jeter des pierres pour tenter de le faire partir vers les herbes hautes du bout du ruisseau mais les impacts successifs à la surface de l’eau ne semblent pas le faire réagir. Il me faut jeter une pierre au ras de son museau pour le faire plonger mais il remonte vers le centre du lac.

Je décide de retourner vers les jeunes ragondins,

Une petite sortie au ragondin, 19 juillet 2010

ils sont toujours là et plongent alors que je les cherche. L’un d’eux remonte à l’endroit où j’ai rayé le premier. Cette fois ma flèche est dedans mais le pensant mort, je n’ai pas réencoché et je ne peux que l’observer passer derrière le buisson qui couvre les terriers.

J’attends un peu, les têtes ressortent par intermittence au milieu des herbes. Je finis par réussir à armer sur une tête et à décocher. Le petit ragondin se débat un peu puis s’immobilise.

J’attends un peu sans rien voir et commence à récupérer ma seconde flèche et mon ragondin quand une tête ressort à 2 mètres de mes pieds et replonge aussitôt. J’attrape mon arc et me dirige vers les terriers. Le ragondin ressort à 1 mètre du terrier et me laisse juste le temps d’armer avant de plonger. Il ressort sur la berge et rentre au terrier. J’ai juste le temps de l’intercepter à 1à mètres d’une flèche dans le cou.

Un autre ragondin ressort et rentre dans un autre terrier sans me laisser le temps de réagir. Il me semble apercevoir un ragondin flotter derrière le buisson qui couvre les terriers. Je récupère ma seconde flèche et le ragondin puis par chercher celui que j’ai cloué à la berge et retrouve par la même occasion celui que je pensais perdu.

Le lac est calme maintenant, je fais le tour et récupère ma flèche restée fichée au bord de l'eau puis je remonte à la voiture avec mes 3 ragondins,

Une petite sortie au ragondin, 19 juillet 2010

ma flèche est posée contre la voiture. Je pars dire bonjour à la propriétaire des chevaux et discute un peu avec elle quand un renard sort du bois en haut du coteau et descend en suivant la clôture à mouton. Nous parlons fort mais il ne semble pas apeuré et s’assied pendant un moment à découvert.

Ma conversation terminée, je redescends vers le lac, traverse le ruisseau et remonte jusqu’à une haie à flanc de coteau mais le vent ne m’est pas favorable. Je tente des cris de souris mais le renard à 60 mètres me regarde sans vouloir venir puis finit par me voir ou m’éventer et retourne au bois grand train.

Je décide de tenter un dernier tour du lac et aperçois 2 gros ragondins sur la berge caillouteuse au pied du bosquet. Je m’approche doucement et parviens au bord du bois sans qu’ils ne bougent. Je tente de m’approcher par au-dessus en longeant en bordure du bois mais le sol est bruyant et je perds mes ragondins de vue. Je m’attends à les voir partir sur l’eau mais rien ne bouge. Je finis par revenir au bord du lac, les ragondins ont disparu.

Je me baisse et regarde dans un terrier, j’aperçois l’arrière train et la queue d’un ragondin sur la gauche du terrier. Le terrier est en forme de T. Je me recule dans l’eau pour arriver à la hauteur du terrier. J’arme et vise. Ma flèche part et se plante dans le terrier. Je reviens vers le terrier et me baisse et plonge mon bras dans le terrier pour récupérer ma flèche, le ragondin n’a pas bougé mais ma lame est sanguinolente et couverte de poil. Je recommence la manœuvre. Touché à nouveau le ragondin bouge et se tourne plein travers dans le terrier. Je récupère à nouveau ma flèche et me recule à nouveau dans l’eau cette fois l’arrière train du ragondin dépasse de la bifurcation de droite. J’arme, vise et décoche. Manqué, je recommence cette manœuvre plusieurs fois et finis par toucher à la gorge mon ragondin me faisant face au fond du terrier et au moment où je tire sur ma flèche pour la récupérer il vient avec, se détache de la flèche et plonge dans le lac pour ne ressortir que 40 mètres plus loin contre la berge. Il a perdu beaucoup de sang sur la berge avant de plonger.

Une petite sortie au ragondin, 19 juillet 2010

Il est mal en point, je le contourne et lui décoche 2 flèches, une dans le cou puis une dans le coffre. Il s’immobilise.

Une petite sortie au ragondin, 19 juillet 2010

Je récupère mes flèches et mon ragondin

Une petite sortie au ragondin, 19 juillet 2010

et je rentre

Une petite sortie au ragondin, 19 juillet 2010

Alex

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 09:42

Depuis vendredi soir, j’ai récupéré un bracelet sur la commune de Solomiac et j’ai commencé à chasser ce nouveau territoire qui m’est totalement inconnu. Lors de ma première sortie j’ai réussi une belle approche sur un joli six pointes mais j’ai trop attendu pour me décider à décocher, mon brocard m’a senti lors d’un changement de direction du vent et est retourné rapidement au bois. Cela commençait bien pour une première sortie mais les sorties suivantes ont été assez décevante, peu de chevreuil vu et presque exclusivement des chevrette et je me rends vite compte que ce territoire n’est pas évident à chasser. Beaucoup plus plat que les territoires précédents et avec des cultures plus étendues, il m’est difficile de faire de l’approche comme à mon habitude. Les blés sont très secs et cassant, de plus je tombe en pleine moisson et les tournesols sont déjà hauts.

Ce matin, je décide de tenter ma chance en longeant des bosquets successifs qui bordent une grande étendue de tournesols. J’ai remarqué samedi soir que de nombreux pieds étaient broutés par les chevreuils.

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

Je remonte donc vers Estremiac et me gare au bord de la route au-dessus d’un lac où j’ai fléché un ragondin samedi soir. Il fait encore nuit et j’écoute un peu la radio avant de sortir pour me préparer. Vers 5h40, je quitte la voiture en longeant la route pour rejoindre ma zone de chasse. Le vent est bon, face à moi.

Tout à coup, un animal de la taille d’un chat déboule sur ma gauche, traverse la route et descend le talus de la route en faisant craquer les feuilles mortes. La luminosité encore faible ne m’a pas permis d’identifier l’animal.

A bout d’un moment, j’arrive au niveau d’un chemin de pierre blanche qui part sur la gauche et rejoint l’angle d’un premier bosquet. Je prends ce chemin et longe un blé sur ma gauche et un colza moissonné sur ma droite pour rejoindre la lisière du bosquet qui longe un blé. Je longe par le premier passage de tracteur dans le blé jusqu’à l’angle du bois puis bifurque à droite pour cette fois longer contre le bosquet en bordure des tournesols.

J’avance doucement en regardant intensément devant moi. J’arrive au coin du bosquet en bordure du colza moissonné. Je me positionne derrière quelques buissons et tente quelques appels au Butollo. Rien ne bouge.

Je longe maintenant le second bosquet quand dans mon dos des aboiements retentissent au loin. Je fais demi-tour et me repositionne pour appeler au Butollo. Mais les aboiements continuent et le chevreuil reste campé sur sa position en sous-bois.

Je reprends ma route, au coin du bosquet, un filet d’eau sort de terre au milieu des tournesols et rejoint le bois. Un sanglier est venu se souillé depuis mon dernier passage (samedi). Je jette un œil dans les herbes hautes entre 2 bosquets mais toujours rien.

Je longe le troisième bosquet doucement et arrive au coin du bois sans avoir rien vu. La série de bosquet se termine et fait suite à un grand champ de blé qui borde le champ de tournesol.

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

Je longe le blé tranquillement entre les 2 premiers rangs de tournesol quand, au loin, à plus de 200 mètres, j’aperçois un chevreuil au milieu d’une zone de blé versé. Il regarde vers moi.

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

Je m’immobilise et attends un peu, il reste fixé sur moi. Je décide de tenter un coup de Butollo. Je commence par faire quelques appels brefs qui le laissent de marbre. Après une courte pause, je reprends mes appels, toujours pas de réaction. A la troisième série d’appel le chevreuil commence à devenir nerveux, il commence à se lécher l’épaule puis se tourne face à moi et commence à avancer en biais à travers blé pour rejoindre le passage de tracteur.

Il avance par tranches de 5 à 10 et quille les oreilles pour tenter de repérer la source du bruit. J’espace mes appels de plus en plus pour ne pas le voir surgir comme un fou devant moi et ne pas pouvoir le tirer. Je me décale doucement vers la gauche pour me positionner près du passage de tracteur où je pense le voir arriver.

Je suis dans le tournesol, au milieu d’une zone broutée par les chevreuils qui n’ont laissé que le rang qui borde le blé et qui me permet de me camoufler un peu.

Je continue mes appels tranquillement. Arrivé à 45 mètres environ de ma position, le chevreuil, dont je distingue maintenant les petits bois, reste un moment immobile puis pars en travers vers ma droite marquant des arrêts de plus en plus fréquents. Il tend la tête et quille les oreilles au-dessus du blé pour tenter de localiser ma position.

Après plusieurs arrêts il démarre et fait de grands bons par-dessus le blé et au moment où il retombe, il me semble voir démarrer un second chevreuil. C’est en fait une illusion d’optique car mon brocard refait surface à 30 mètres environ, sur ma droite, et fait mine de revenir vers le bois.

Je recommence une série d’appels. Il se tourne et recommence à monter vers le tournesol, il avance au pas, le haut de sa tête disparaît et apparaît dans le blé. Encore quelques appels brefs et je mets mon appeau à la poche car il arrive doucement mais sûrement et il va falloir penser à se préparer.

Je me décale un peu sur la droite alors que le brocard arrive dans la trace de tracteur qui longe à 5 mètres la bordure du champ. S’il continue sur sa lancée il va passer à quelques mètres devant moi, mais il bifurque et remonte à travers blé vers les tournesols.

Il est totalement invisible au milieu des céréales, seul le mouvement des épis trahit sa présence et sa direction. J’arme mon arc, il arrive, s’arrête, avance d’un mètre, s’arrête, repart… je commence à le distinguer au travers des tiges. Mon viseur se positionne, j’accompagne sa marche. Il se présente ¾ face et sort son poitrail du blé à 5 mètres de moi. Je suis déjà prêt, mon viseur calé, je décoche.

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

A l’impact, il rue et surgit du blé pour me foncer dessus, le sang gicle de son épaule et il me passe à 2 mètres devant les pieds pour longer les tournesols et s’effondrer dans le blé 40 mètres plus loin. Le blé s’agite sur place, c’est bon signe. Je récupère ma flèche couverte de contenu stomacal et par chercher ma voiture.

En chemin, j’aperçois, dans le blé au bord du chemin blanc, une tête de chevreuil qui dépasse. Je remonte la haie qui borde le chemin sur 50 mètres et tente des appels de Butollo mais il ne réagit pas. Je longe le blé pour me positionner à bon vent et remonte par le passage de tracteur pour tenter de l’approcher un peu. C’est un beau brocard, il avance perpendiculairement à ma position. Je me décale sur le passage de tracteur suivant et approche un peu pour mieux le voir mais il me repère vite et me fixe. Je fais demi-tour et il démarre pour survoler le blé à grands bons.

Je retourne sur la route, un peu plus loin une chevrette me regarde arriver dans un petit pré sur la gauche et rentre au bois.

Je retourne chercher mon chevreuil, je me gare au bord de la route et finis à pied, l’appareil photo dans une main, l’arc dans l’autre. En arrivant au bord du tournesol, je tourne un renard qui remontait au vent mon chevreuil mort. Il fait demi-tour et rentre au bois.

La piste au sang n’est pas très abondante, quelques tiges de blé maculées de sang

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

et une grosse coulée 10 mètres avant mon brocard

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

qui repose au milieu d’un rond de blé couché.

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

Ma flèche rentre dans l’épaule et ressort devant le cuissot traversant les poumons, le haut du cœur, le foie, la pense et les intestins.

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

Alex

 

Trophée :

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

Atteinte :

Un jeune brocard au Butollo à Solomiac, 5 juillet 2010

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 12:50

Ce matin, je décide de faire mon grand tour de chasse sur Justian, partir du moulin et finir près du village de Roques. Sur place à 5h20, je me prépare alors que le jour n’est pas encore levé. Le ciel est couvert ce matin et cela va retarder l’arrivée de la luminosité nécessaire pour tenter une flèche. Le vent souffle légèrement mais sans discontinuer, c’est un temps parfait pour l’approche.

Je quitte la voiture et m’engage dans la pénombre du chemin forestier. Un animal démarre dans le sous-bois sur ma gauche à quelques mètres du chemin son gazouillement me fait tout d’abord penser à un blaireau mais le petit animal grimpe sur un arbre à 3 mètres de moi et sa silhouette qui se découpe au travers des branchages sur un ciel encore bleu foncé m’indique qu’il s’agit en fait d’une fouine ou d’une martre. Mécontente d’être dérangée dans ses activités elle gronde de façon menaçante et se déplace de branche en branche. Je reste immobile, planté au milieu du chemin. L’animal toujours en grondant redescend de son arbre m’observe à 2 mètres du sol puis regagne le sol. Le calme s’installe, je me remets en marche et le mustélidé remonte comme une flèche sur son arbre. Je reste encore un moment en attendant d’y voir assez clair pour distinguer l’animal mais au bout d’un moment les grondements cessent et l’animal disparaît, immobile dans les feuillages. Je poursuis ma route.

Le bosquet fait place sur ma gauche à la friche d’herbes hautes. Le propriétaire a passé un coup de girobroyeur tout autour. En arrivant au virage du chemin qui s’enfonce dans le bois, je quitte le chemin pour longer le bois dans la friche. Le passage broyé atténue le bruit de mes pas mais le grand brocard du secteur m’a tout de même repéré avant que je ne le vois. Il démarre, à 80 mètres de moi, du coin de la bande boisé au-dessus de moi et regagne le bois en quelques bonds à travers les hautes herbes. Une fois à couvert, il commence à aboyer furieusement puis finit par s’éloigner en donnant de la voix alors que je me rapproche de lui.

Du coin du bois, je remonte vers la culture à gibier que je longe pour arriver à la route de crête, dérangeant un lièvre au passage. Je longe la route entre 2 bois puis bifurque sur ma gauche à l’angle du bois pour revenir à bon vent le long d’un blé. J’avance doucement mais pas de chevreuil ce matin.

Je prends un passage de tracteur et remonte vers une autre route de crête. Arriver sur la route je la longe un moment en surveillant le penchant droit couvert d’un blé jaune paille. Il est marqué de nombreuses coulée mais pas de chevreuil en vue. En arrivant au coin du blé, j’escalade le talus de la route et tombe sur une prairie récemment fauchée. Un animal sombre est dans le coin diamétralement opposé au mien. Je décide de longer le blé pour regagner le coin d’un petit bosquet qui s’enfonce dans les céréales, c’est alors que j’aperçois un renard assis au milieu du champ. Le relief ma le cachait jusqu’alors. Il se lève et se met à muloter. Je fais demi-tour et tenter de camoufler mon approche dans le blé mais le renard s’éclipse et rentre dans les tournesols, un chat remonte vers la route grand train et l’animal vu au départ s’étire et rentre dans le tournesol, c’était très certainement un renardeau. Mes cris de souris n’y changeront rien, je n’ai pas été bon.

Je longe le blé en descendant vers le tournesol quand en arrivant au coin du bosquet une chevrette démarre dans le blé et le traverse à grand bon pour rentrer dans les tournesols et y disparaître. Je longe entre les tournesols et le blé puis bifurque vers une vigne que je longe un moment. Je regarde sur ma gauche en bas et dans le champ d’avoine pour tenter d’apercevoir ce beau brocard approché trop près et qui m’a déjà eu il y a quinze jours. Il n’est pas là ce matin.

La vigne se termine sur un blé, je le traverse par le milieu par un passage de tracteur en regardant tout autour de moi. Une chevrette se lève, sur ma gauche, au bord du bosquet anguleux qui rentre dans le blé et longe un moment avant de rentrer à couvert. Sur ma droite, un chevreuil longe au loin le haut du talus de la route qui longe le blé. Son attitude, son port de tête… 200 mètres nous séparent mais j’en suis presque sûr, c’est un brocard.

Je me plaque contre le bosquet e longe pour rejoindre un chemin empierré qui dessert une ferme. Le chevreuil avance tranquillement et descend sur la route pour la traverser en diagonale. Il rentre dans les tournesols de l’autre côté du chemin empierré alors que j’arrive au chemin. Il descend à travers les tournesols, dans la 6ième rangée, vers le fossé qui sépare le blé sur ma gauche des tournesols. J’avance rapidement sur le chemin silencieux en longeant le blé.

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

Le chevreuil descend tranquillement, d’un pas continu, disparaissant parfois sous les grosses feuilles vertes. Il me faut arriver en même temps que lui au fossé. Il avance toujours tête baissée et ne me voit pas me rapprocher. J’arrive à 10 mètres du fossé, il bifurque pour longer le fossé. J’arme mon arc et me rapproche doucement alors qu’il vient de marquer un temps d’arrêt.

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

Il est maintenant à 10 mètres presque de profil. Il se remet à marcher. Je pose mon viseur sur son épaule et décoche.

A l’impact, le chevreuil gueule, se cabre et démarre en trombe. J’ai pu voir le triangle rouge de l’impact. Je suis confiant. Il longe en pleine course à 3 tournesols du fossé, je ne vois que les tournesols bouger puis il s’arrête et bifurque pour sauter le fossé mais ses pattes le lâchent et il chute dans les tournesols. Je n’attends pas longtemps avant d’aller voir la zone du tir. Le chevreuil a cassé 2 tournesols en partant

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

et je me dirige vers lui sans trop chercher le sang qui couvre les grosses feuilles vertes,

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

les tiges

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

et dessine de grosses gouttes au sol.

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

Mon chevreuil est là, au bord du fossé, en boule, il a fait 70 mètres environ. Ma flèche casse la patte en entrée et ressort à la base du coup du côté opposé. Je n’ai pas mon appareil photo, je reviendrais plus tard faire des photos du site et de la piste. Le bracelet apposé, mon chevreuil sur l’épaule il me reste plus de 2 km pour revenir à la voiture.

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

Alex

 

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Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

Atteinte:

Une tête bizarde dans les tournesols, 28 juin 2010

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:31

Ce soir, je décide d’aller chasser sur le secteur que nous avons chassé avec l’ASCA32 en battue cette saison. Je me gare sur le chemin de terre qui traverse l’Osse et me prépare, il fait très chaud ce soir, il  est 19h15. Je décide de commencer la soirée par des tests Butollo.

Je traverse la route et remonte dans le blé pour rejoindre la bordure du bois et repère un endroit où convergent de nombreuses coulées qui sortent du bois pour rentrer dans le blé. Le sous-bois est assez clair, je me cale au milieu des arbres les plus serrés et commence à appeler au Butollo. Petits appels bref et appels enfoncés à fond, cri plaintif continu tout y passe. Au bout d’un petit moment un galop accompagné d’un souffle rauque arrive droit sur moi dans le sale. J’arme l’arc et continue mes appels en tenant le Butollo dans main droite. L’animal s’est arrêté à 30 mètres environ et le calme est revenu. Au bout d’un moment je désarme et bouge un peu. Le chevreuil m’aboie et se déplace un peu sans que je ne puisse le voir. J’appelle encore un peu mais il me tourne autour dans le sale et me prend au vent pour s’enfuir en aboyant.

Je quitte mon poste et longe un peu le bois pour rentrer un peu plus haut dans la plantation de sapins. Plusieurs troncs portent les cicatrices marquées du passage des sangliers. Des poils sont encore collés dans la résine. J’avance par petites tranches de 10 mètres et appelle au Butollo. Rien ne bouge et je finis par ressortir, par un passage tenu propre par les sangliers, dans les vignes sur le plateau.

Je longe en bordure de la vigne et tombe sur un champ de tournesol jouxtant les blés, j’avance doucement, le sol est jonché de vielles empreintes. Un animal se débine sous les grosses feuilles vertes, certainement un lièvre mais la vision a été trop brève pour le confirmer. Les tournesols bordent maintenant une friche ponctuée de vielles balles rondes et se termine sur une pâture en pente qui redescend en longeant un bois vers un autre champ de tournesols. Je passe sous la clôture électrique par un passage très marqué dans les herbes hautes et descends doucement en suivant la bordure du bois. En arrivant à la clôture du bas je m’arrête pour regarder les alentours. Un mouvement me fait tourner la tête sur la droite. Un renard à la queue pellée vient de surgir des herbes hautes et file à travers les tournesols vers le bosquet d’en face. Mes cris de souris n’y changeront rien, il disparaît.

Je passe la clôture et longe le bois au bord de la bande enherbée côté tournesols. En arrivant au bord d’un fossé qui coupe le champ en deux je constate que les sangliers se sont amusés dans le coin. La zone humide est couverte de traces et de souilles. Je passe le fossé et avance doucement. Un peu plus loin dans le bois, un bruit de pas se fait entendre, un animal avance tranquillement en sens opposé du mien. Je reviens en arrière pour atteindre une fenêtre qui me permettra de voir dans le bois au travers des feuillages denses. Le pas est lent, l’animal avance calmement en s’arrêtant régulièrement. Au travers de la végétation j’aperçois une silhouette rousse qui longe à 20 mètres du bord du bois. Je me décale encore et aperçois une chevrette qui mène ses 2 petits. Ils finissent par sortir dans la pâture et disparaître.

Je longe le bois et arrive au milieu des blés que je remonte pour revenir vers la route. J’avance tranquillement sur la bande enherbée, quand, en arrivant en crête j’aperçois un gros lièvre qui arrive face à moi. Je m’accroupis mais trop tard le temps d’attraper mon appareil photo il fait demi-tour et rentre dans le blé.

Le blé se termine sur un champ de soja parsemé de tournesols. Je suis le bord du blé et retombe sur un très grand champ de blé qui arrive à la route. Je le longe en direction de la route et arrive au coin d’un bois qui borde le blé et la route. Je sors mon Butollo et lance quelques appels brefs. 2 chevreuils surgissent des céréales, un brocard qui m’a vu et détale en sautant au-dessus du blé et une chevrette qui au contraire fonce sur moi à grands bons. J’alterne appels brefs et appels forts. Ces deniers font réagir plus la chevrette qui arrive vite à 20 mètres de moi puis elle commence à se coules dans le blé seulement trahie par le mouvement des céréales. A 10 mètres elle commence à venter puis s’enfuit en sautant par-dessus le blé. Elle se retourne quelques fois avant de rejoindre le brocard.

Je reprends ma route et longe le bois, les sangliers ont tout retourné. Plus loin je tombe sur des rangées de vielles balles rondes marquées de déjections de renards. Je fais une halte et tente quelques cris de souris sans succès.

Je reprends ma route dans les herbes hautes entre le bois et le blé, de multiples coulées de sangliers et de blaireaux ont marqué la végétation.

Je finis par revenir à la route sans rien voir de plus. Je traverse l’Osse par le passage et rejoints le bord de la vielle Osse que je longe pour rejoindre le petit pont. Un plongeon retentit, je m’approche du bord et aperçois un petit ragondin en boule sur une racine au ras de l’eau puis un second plus gros qui longe la bordure opposée en nageant. Je le suis et le perd de vue puis l’aperçois un peu plus loin, il a fait demi-tour et disparaît derrière un gros arbre qui pousse dans l’eau. Je me décale pour l’apercevoir mais constate qui est reparti en sens inverse. Je longe pour me rapprocher mais ce dernier remonte le talus abrupt et s’immobilise en boule dans la végétation. Je mets une vielle flèche, arme et décoche. L’impact sonore et le couinement du ragondin ne font pas de doute. Le ragondin s’est déplacé de 2 mètre et ne bouge plus. J’attends un peu quand il surgit d’un bon de la végétation et plonge dans l’eau où il commence à se débattre et s’immobilise rapidement.

Une belle approche, un beau brocard mais une mauvaise flèche, 22 juin

Je le récupère avec une branche et le laisse sur la bande enherbée.

Une belle approche, un beau brocard mais une mauvaise flèche, 22 juin

Je rejoins le passage et traverse la vielle Osse puis le Tunnel de la vielle palombière et ressorts du bois sur le soja. Je me dirige vers la plus grosse coulée qui sort du bois, les empreintes jonchent le sol. Je rentre dans le bois pour un petit affût. Je m’avance au milieu des repousses de frêne dans une zone assez dégagée et marqués de très nombreuses coulées. L’attente et le combat contre les moustiques commencent. La luminosité tombe, je tente un coup de Buttolo continu et plaintif pour tenter de faire venir le renard que j’ai vu lors d’une sortie précédente mais au bout d’un long moment ce n’est pas un renard qui arrive mais une grosse genette qui avance tranquillement et me passe à 5 mètres s’arrêtant 2 fois pour m’observer et finir par disparaître dans le bois.

La luminosité baisse vite, je décide de ressortir du bois et de rejoindre une zone d’herbes hautes et de blé un peu plus loin. Je longe le bois dans le soja et arrive à une haie épaisse qui barre l’horizon à 90° du bois. Je la traverse par le passage et arrive dans les hautes herbes. Sur ma droite un blé tout en long suit la haie. Je le longe pour arriver sur une zone fauchée parallèle au champ de blé et parsemée de balles rondes. Après la bande fauchée se trouve à nouveau une bande d’herbes hautes bordée par une haie qui se termine au bord d’un autre bois sur ma droite.

J’aperçois au loin la silhouette d’un chevreuil au gagnage entre les balles rondes. Je décide de tenter une approche. J’arrive au coin du blé et m’apprête au rentrer dans la bande fauchée quand du coin de l’œil, j’aperçois un autre chevreuil à 15 mètres sur ma droite contre le blé. Je fais un pas en arrière et me contorsionne pour voir s’il s’agit d’un brocard ou d’une chevrette. C’est une chevrette, elle relève la tête et me fixe. Que faire ? Sa fuite pourrait faire fuir l’autre chevreuil. Je tente quelques coups de Butollo pour la faire venir mais elle reste immobile.

Je tente alors un coup aléatoire. Je sors carrément sur la zone fauchée sans la regarder. Elle reste un peu à me regarder puis démarre, longe le lé sur 50 mètre et le traverse pour rejoindre la haie sans aboyer. Gagné ! Je rejoints une grosse balle ronde et commence  me rapprocher de l’autre chevreuil en slalomant d’une balle ronde à l’autre. Je gagne ainsi rapidement 100 mètres sur les 200 qui nous séparent. Quelques chose boue autour de mon chevreuil et je pense d’abord à une chevrette et son petit mais quelque chose me dit de continuer mon approche. Ce chevreuil me semble trop gros pour une chevrette.

L’approche se complique, les balles rondes s’espacent et je me rapproche du chevreuil. Je décide de rentrer dans le blé et de l’approcher par le premier passage de tracteur à 10 mètres de la bordure du champ. J’avance doucement et tente de limiter les craquements de la végétation. Plus je me rapproche et plus le petit chevreuil me semble gros pour l’époque. Au bout d’un moment alors que je suis à 50 mètres du gros chevreuil, il lève la tête et fixe dans ma direction. Cette fois c’est sûr, c’est un brocard et bien coiffé de plus.

Il finit par se remettre à manger et vient perpendiculairement au blé pour se rapprocher des céréales. Je ralentis mais quelques pas de plus et un léger craquement lui fait redresser la tête. Il me regarde un moment puis se remet à brouter. Ma tenue camo sombre me confond avec le sombre du passage de tracteur, j’avance debout sans me voûter et dépasse largement du blé. Il s’avance encore vers le blé et frotte ses bois au passage contre une balle ronde avant de se remettre à bouter. Encore un pas et il relève la tête. Immobile j’attends. Au bout d’un moment il se remet à manger. J’attends un peu puis avance encore un peu. Il relève la tête, je suis à 40 mètres. Au bout d’un moment d’attente immobile il reprend son repas. A chacun de mes pas le manège se répète avant qu’il décide de me tourner le dos et de s’éloigner en longeant le blé. La chevrette elle ne se préoccupe pas du tout de moi.

Il s’éloigne maintenant plus vite que je ne l’approche et le blé craquant ne me permet pas une approche plus rapide. Je vais tenter le coup, je sors mon Butollo et commence à appeler, le chevrette et le brocard me fixent, le chevrette reste à me fixer et le brocard reprend sa route.

Je range mon Butollo. Foutu pour foutu je tente mon dernier atout. Je commence à lacer des aboiements menaçants. 3 ans d’entraînement n’auront pas servi à rien. La chevrette m’observe toujours mais le brocard fait volte-face et m’observe. J’insiste et aboie régulièrement. Il reste en observation. Je redouble d’aboiement et commence à frapper le blé du pied pour imiter la fureur d’un rival et là c’est la magie de la chasse. Le brocard revient vers la balle ronde d’un pas lent mais décidé. Je continue mon manège. En passant il donne un coup de tête à la balle ronde. Il amorce une boucle pour revenir sur moi et commence à adopter une posture de défit. Je redouble d’aboiement et de coup de pieds dans le blé alors qu’il avance et tente même de bouger un peu. Il revient alors doit sur le blé alors que j’arme mon arc. Il se plante à 17 mètres plein travers et secoue sa tête de bas en haut en me défiant alors que je l’aboie toujours.

La luminosité à bien baissé mais j’y voie encore assez pour tenter un tir dans les minutes avenir. Je pose mon pin’s sur son coffre et attends le moment propice. Il me défit alors que je continue à l’aboyer et à faire du bruit. Je sens un relâchement dans sa garde, mon doigt touche la détente du décocheur et ma flèche part. Le brocard ne réagit même pas à la décoche. L’impact très sec fait retentir un bruit net de fracture. Le brocard chute du train avant, tête au sol et démarre dans cette position en se traînant au sol et en avançant seulement avec ses pattes arrière. J’ai un mauvais pressentiment. Le brocard tombe plusieurs fois, percute une balle ronde et rentre dans les herbes hautes où il s’immobilise. Vu l’allure de sa fuite je suis sûr de le rattraper à la course et je comprends que ma flèche n’est pas bonne. Je pars lentement vers les herbes hautes, pose mon arc sur une balle ronde e arrive au bord des herbes hautes. Le brocard redémarre sur 20 mètres et je me lance à sa poursuite. Il s’est immobilisé et je lui saute dessus et l’immobilise au sol dos vers moi pour éviter un coup de patte. Je le sers d’un coup de couteau au cœur. Tout est rapidement terminé pour lui. Je cherche à comprendre et constate que ma flèche qui aurait dû traverser le cœur a été dévié par le coude côté impact, brisant la patte au ras du poitrail et ressortant entre les deux pattes pour partir vers le sol brisant au passage l’autre patte au-dessus de la seconde articulation. Une mauvaise flèche qui se termine bien tout de même… j’ai eu de la chance.

Une belle approche, un beau brocard mais une mauvaise flèche, 22 juin

Alex

 

Trophée :

Une belle approche, un beau brocard mais une mauvaise flèche, 22 juin

Atteinte :

Une belle approche, un beau brocard mais une mauvaise flèche, 22 juin

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:15

Ce soir, ne pouvant pas rentrer tard, je décide d’aller faire un tour sur les lacs de Labejan.

Je prends la route de Durban et fais une halte sur une mare pour voir si un ragondin ne serait pas dehors. Je jette un coup d’œil à la mare troublée par les fortes pluies de ces derniers jours. Il semble qu’il n’y ait rien ce soir. Je regarde le parc arboré au-dessous de l’habitation pour voir si un chevreuil ne serait pas au gagnage puis je fais demi-tour pour revenir à la voiture. L’eau bouge au coin de la mare. Je me tourne, un ragondin dépasse du tiers avant de son terrier au milieu de l’enrochement. Il est à 7 mètres environ et ne bouge pas, j’arme mon arc, prends la visée et décoche. Ma flèche se fiche dans une des pierres clouant le ragondin sur place. Il se débat un moment et finit par casser la lame au ras de l’insert et avance de 2 mètres en se débattant pour s’immobiliser sur le dos. Je vais le récupérer, c’est un gros mâle.

Je retourne à la voiture et pars pour un grand lac de Labéjan. Je me gare sous la digue et rente pour longer le lac du côté droit. Rapidement 8 gros canetons et une cane colvert démarrent des joncs. Ça fait plaisir de voir que tant de canetons s’en sont sortis. Ils s’éparpillent, en éventail, en piaillant alors que la cane fait un petit vol sur quelques mètres et se repose à moins de 10 mètre du bord. Je m’éloigne en longeant le bord mais la cane voulant attirer l’attention sur elle se met à faire de petit vol sur quelques mètres pour se reposer sur l’eau en cancanant et en longeant à moins de 10 mètres du bord.

Le manège s’éternise alors que j’arrive vers le bout du lac. Un ragondin est immobile en surface à quelques mètres du bord. Je tente une approche mais la cane l’effraie avec son manège et il traverse le lac pour rentrer au terrier contre la berge d’en face.

Je longe maintenant le ruisseau et la cane s’envole pour revenir vers ses rejetons. Un peu plus loin un ragondin se débine le long de la berge opposée et disparaît.

J’arrive au passage busé qui traverse le ruisseau. Au-dessus du bosquet qui borde le lac un chevreuil broute dans la luzerne. Je décide de l’approcher un peu et de tester le Butollo pour voir sa réaction. Je remets ma flèche sur le carquois et longe le ruisseau en sens inverse le long d’un colza et remonte à travers bois vers la luzerne. Je m’arrête en bordure du bois en apercevant le chevreuil à 45 mètres. Il me tourne le dos. Au moment où il relève la tête je constate qu’il s’agit d’une chevrette. Je sors mon Butollo et pousse un petit appel sec et bref. La chevrette redresse la tête. Au second appel elle fait volte-face et me fonce droit dessus avec un souffle rauque. Elle arrive au milieu de la végétation et bifurque à peine à 2 mètres de moi. Elle continue sur son élan et s’enfonce dans le bois pour disparaître. Je m’éclipse.

Je pars jeter un œil sur les terriers de blaireaux histoire de voir s’il sont toujours là, en attendant que les ragondins ressortent mais la pluie se met à tomber et je rentre.

18 juin 2010, petite sortie au ragondin

Alex

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  • : Le blog de Alex.bowhunter
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  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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