Je ne suis pas allé à la chasse depuis samedi dernier, le temps exécrable, de petits soucis de santé et des obligations personnelles ont eu raison de mon temps de chasse. Ce matin, je décide d’aller faire un tour sur les lacs où samedi dernier j’ai fléché plusieurs ragondins.
En route, un point lumineux bien rouge m’apparaît au milieu de la route, c'est un engoulevent, il prend son envol. Je me gare au bout du chemin de terre qui mène au lac et pars à pied alors que le jour se lève doucement. Le temps est couvert mais il ne pleut pas. Je presse le pas, il me faut arriver avant qu’il fasse trop jour. Quand j’arrive au coin de la digue, un ragondin vient de se mettre à l’eau 50 mètres plus loin et commence à s’éloigner du bord. Je presse le pas mais je suis repéré et le ragondin poursuit son chemin vers la berge opposée en zigzagant en surface. Il est trop loin du bord quand j’arrive à son aplomb. Je le laisse et poursuis. Il rejoint la berge opposée et la longe.
Je pars me positionner sur les terriers, ce poste m’avait bien réussi la semaine passée. Le ragondin de tout à l’heure longe la berge opposée, un autre ragondin m’a repéré de la berge opposée et il descend se mettre à l’eau. Il est rapidement rejoint par 2 autres ragondins alors que le premier ragondin qui longeait la berge vient de disparaître sous la végétation qui tombe sur l’eau.
Les 3 ragondins m’ont repéré et hésitent à venir vers les terriers. 2 finissent par partir vers le bout du lac. Le 3ième zigzague et se rapproche doucement. Je me focalise sur lui, je m’agenouille et l’attends caché derrière un arbuste. Il finit par arriver à une dizaine de mètres mais comprenant le danger il file vers la digue. J’arme, vise et décoche. Ma flèche lui frôle le dos mais il poursuit comme si de rien n’était sur quelques mètres puis plonge alors que je me redresse pour le suivre. Je récupère ma flèche.
Un autre ragondin vient de se mettre à l’eau au coin du lac et longe la digue pour disparaître au milieu de la digue. J’attends un peu pour voir si aucun ragondin ne se décide à venir vers moi puis je pars vers la digue. Le ragondin n’est plus là, il doit y avoir un terrier dans le coin. Je longe le lac par la berge opposée et poursuis vers le second lac.
Je longe la digue où plusieurs ragondins s’étaient mis à l’eau la semaine passée. Ce matin rien ne bouge. Je longe la berge derrière le bourrelet de ronces qui me cache le bord de l’eau. Alors que j’arrive à 40 mètres du bout du lac un ragondin traverse en biais du ruisseau d’alimentation vers la berge opposée. Je n’ai pas le temps de réagir qu’il plonge et disparaît. Je m’avance, un second ragondin démarre de sous le saule qui pousse les pieds dans l’eau au bout du lac. Lui aussi plonge rapidement. Je m’approche doucement du saule, l’eau s’agite au milieu de ses branches basses. Je finis par apercevoir un gros ragondin en surface au milieu des branches. Le tir ne sera pas aisé à cause de l’encombrement mais je tente le coup. J’arme et cherche ma fenêtre de tir. Au bout d’un moment je parviens à aligner ma visée sur le coffre de l’animal. Je décoche mais ma flèche touche une brindille et dévie de sa trajectoire pour se ficher dans un petit saule. Le ragondin a plongé et ne ressortira pas. Je traverse le ruisseau puis me faufile dans les ronces et le branchage pour voir ma flèche. Il me faut me mettre à l’eau pour la récupérer, il y a 50 cm d’eau. Ma flèche sortie du petit tronc meurtri, je poursuis.
Plus rien ne bouge sur les lacs, je retourne à la voiture. Et pars pour Loubersan. Je commence par la mare sous les serres de fraisiers.
Le blé a bien poussé, je pars rejoindre le passage de tracteur qui descend à travers le blé. Une cane s’envole au milieu du champ. Arrivé au bord du fourré de buissons noirs, je longe la bande enherbée vers la mare. A une cinquantaine de mètres, un lapin est quillé au bord du blé. Il me regarde me rapprocher un instant puis s’éloigne en quelques bon et rentre dans le blé. Une poule d’eau décolle du coin de la mare et plonge au travers du roncier pour rejoindre l’eau. La mare boueuse est vide ce matin, pas un ragondin en vue.
Je remonte vers la voiture puis traverse la route pour descendre vers le lac en contrebas.
Une poule d’eau traverse au milieu du lac vers mon côté. En arrivant près du lac un colvert s’envole juste à côté d’un ragondin qui nage en surface. Le ragondin m’a vu et ne voulant pas risquer de le faire plonger, je n’avance pas plus. J’arme, il est à 12 mètres environ. Ma flèche part et passe au ras au-dessous. Le ragondin surpris s’agite en surface et plonge pour disparaître. J’attends un peu puis fais le tour du lac avant de récupérer ma flèche.
Je remonte à la voiture et pars pour Labéjan. En route j'aperçois un chevreuil au milieu d'un champ de colza, il me semble petit pour la saison. Je commence par un grand lac où les ragondins se font rares cette année. Je me gare sous la digue et longe le lac côté droit. Rapidement j’aperçois un sillon qui longe le bord devant moi. Je me rapproche mais l’eau se calme juste au niveau d’une touffe de jonc. Je tape du pied dans les joncs. Quelque chose démarre dans une traînée boueuse et bulleuse qui part vers le milieu du lac. J’attends un moment mais rien ne remonte. Tout à coup, un remous au bord de l’eau à 10 mètres. Je me rapproche doucement mais l’animal replonge sans que je ne puise l’identifier et je le perds de vue.
Je poursuis vers le bout du lac et aperçois au loin, à l’angle du bois, contre la berge opposée, ce qui ressemble fort à un ragondin en surface qui m’observerait approcher. Effectivement, il plonge rapidement alors que je me rapproche. Plusieurs remous se dessinent sous les branches basses contre la berge opposée mais impossible de voir les ragondins.
Je poursuis en longeant le ruisseau, pas l’ombre d’un ragondin. Je passe le passage busé, remet ma flèche dans le carquois et pars inspecter mon futur poste à blaireaux un peu plus loin. Les coulées dans les herbes hautes et sous les ronces parlent d’elles-mêmes, les blaireaux sont bien là. Ce sera pour plus tard. Je retourne sur mes pas et longe le ruisseau pour cette fois longer la berge opposée du lac. La balle ronde de paille, abandonnée à pourrir au bord du ruisseau sert toujours de « toilettes » aux renards. Des excréments contenant du poil et des morceaux de carapaces d’écrevisses ornent le sommet de la balle ronde. Le bord du colza est tout retourné, les sangliers sont passés par là. Je rentre dans le bois.
Un groupe d’étourneaux piaille. En longeant le bord du lac à travers bois, je tombe sur un jeune étourneau trempé, posé sur les ronces.
Plus loin en arrivant au coin du bois sur la zone des terriers j’aperçois au travers des branchages un sillon qui s’éloigne des terriers. Je finis par distinguer un ragondin qui part droit vers le ruisseau. Je me décale du bord et pars en courant à travers bois pour dépasser le ragondin avant de revenir vers le bord du lac. Le ragondin est pille en face de moi à moins de 10 mètres, de face et contre une banche. J’arme et tente de trouver une fenêtre de tir mais ce n’est pas chose facile au travers du feuillage. Finalement, le ragondin reprend sa route et passe derrière un arbre couché avant de se couler dans les petites branches et la végétation noyée par la montée du lac. Je me décale pour tenter de le flécher mais il plonge et revient droit vers le bord et les terriers sans ressortir. Je peu juste suivre sa progression avec les petits mouvements des obstacles qu’il percute sur son chemin (herbes, branches,…)
Je retourne vers les terriers du coin du bois.
Des ouvertures, vestiges de mes déterrages des années précédentes, laissent entrevoir l’intérieur de certains terriers. Par une de ses ouvertures j’aperçois un frémissement de l’eau. Le ragondin de tout à l’heure doit être là. Je sors ma pelle et commence à creuser dans la terre meuble que j’ai déjà retournée lors d’un précédent déterrage. Au bout d’un moment je tombe sur la galerie et aperçois la queue d’un ragondin qui avance dans le terrier qui remonte hors d’eau. J’agrandis l’orifice et aperçois le museau du ragondin, il est acculé dans un cul de sac. Je dégage un peu de terre encore pour pouvoir tenter une flèche puis attrape mon arc, descend le talus de la berge et mets les pieds à l’eau pour me retrouver à hauteur du terrier. J’arme au doigt et vise le museau du ragondin. Ma flèche part et frappe le ragondin pile où je le visais.
Il semble sécher sur le coup. J’attrape ma flèche et tire dessus pour ramener le ragondin mais il n’est pas mort et lutte un moment, freinant des 4 pattes pour ne pas sortir du terrier. Je finis par l’extirper de son trou et l’achève d’un coup sec à l’aide de ma pelle.
Je retourne à la voiture. Je m’arrête à un autre lac appartenant à un hollandais qui élève des vaches laitières.
Je descends vers le lac, une volée de colverts décolle à mon approche. Pas un ragondin sur le lac ce matin. Le piège est fermé et un ragondin est pris. Je l’achève pour lui éviter de passer trop de temps enfermé et remonte à la voiture.
Je pars pour les lacs sous le village. Un rapide coup d’œil sur un des lacs de la route. Quelques colverts sont en surface et trahiront mon approche, ce n’est pas la peine de perdre du temps. Je vais plutôt tenter le lac du Fourcès. De la route j’aperçois 3 mâles colvert sur la mare au-dessus du lac. Je me gare et descend par le passage du tracteur à travers blé vers la digue du lac. Je longe doucement la bordure du lac. La végétation est marquée de nombreuses coulées et le blé est bien entamé mais pas de ragondin en vue. Tout à coup, un ragondin démarre à mes pied de contre la berge et me fait sursauter. Je ne m’y attendais pas du tout. Il fait une petite boucle sous l’eau pour rentrer au terrier à quelques mètres de son plongeon. L’eau bouge contre la rive en face mais je ne vois rien. Je poursuis, quelque chose démarre de sous les joncs sans que je puisse voir quoi que ce soit. Rien ne remonte.
Je poursuis vers la mare où se trouvaient les 3 colverts.
En arrivant au bord, un remous attire mon regard dans l’angle de la mare, sur ma gauche. J’arme mon arc et tente d’apercevoir l’origine de cette agitation. Un colvert finit par se détacher du bord et s’envole suivi de ses 2 compères.
Je retourne vers le lac et longe pour rattraper le passage et remonter à la voiture.
Le soleil se montre enfin et il commence à faire chaud. Je décide d’aller chasser du côté de Saint Arroman. En route j’aperçois 2 ragondins qui longent un fossé pour rejoindre le Sousson. Je fais demi-tour et me gare puis commence à longer doucement le fossé.
Les ragondins ne sont plus visibles. En passant devant les terriers l’eau est boueuse, signe d’une activité récente. Je poursuis jusqu’au bord du Sousson, très encaissé dans cette zone. J’aperçois un ragondin qui longe la berge opposée. Je me décale du bord, tente de le dépasser en avançant rapidement et reviens vers le bord pour tenter de l’apercevoir. Il est juste en face de moi et vient se caler contre la berge. J’arme mon arc, prends la visée et décoche. Ma flèche se fiche au ras au-dessus de sa tête que je visais ! Il plonge et revient vers le fossé pour disparaître sous la berge sans que je n’aie eu le temps de lui placer une seconde flèche. Il me faut maintenant récupérer ma flèche et, vu l’à pic des berges, je dois me mettre à l’eau.
Heureusement que le Sousson fait moins d’un mètre de profondeur.
Je retourne à la voiture et poursuis vers mon but premier. Je me gare et commence par les mares qui sont vide ce matin. Je longe ensuite le ruisseau pour rejoindre le Sousson. En traversant le pont j’aperçois une magnifique couleuvre verte et jaune qui rentre dans un trou. Un agriculteur fais des va et vient dans le champ de maïs qui jouxte le ruisseau il épand quelque chose à la volée. Ce n’est pas la peine d’espérer voir un ragondin dans le secteur.
En arrivant au bord du Sousson, je descends le cours d’eau vers le pont de la route de Masseube puis remonte le cours d’eau par la berge opposée le long du champ de colza. C’est calme ce matin ! Le propriétaire du champ arrive en sens inverse, décidément ce n’est pas mon jour. Nous discutons un peu, il n’a pas longé le Sousson au-delà du passage bétonné.
Je me remets en route, j’ai dépassé le passage bétonné depuis un petit moment quand j’entends un gros plouf. Je regarde dans le ruisseau et aperçois un ragondin qui longe la berge opposée sous l’eau en descendant le courant. Je le suis et attends qu’il remonte. 30 mètres plus loin environ il se cale contre la berge. J’arme et attends qu’il remonte. Ma visée est prise. Au moment où il refait surface je lui décoche ma flèche qui est encore (c’est une habitude aujourd’hui) au ras au-dessus. Le ragondin repart sous l’eau en descendant le courant et vient se caler contre la berge de mon côté pour disparaître. Je saute sur la berge opposée mais je e le verrai plus ressortir. Je me mets à l’eau pour récupérer ma flèche. Il y a une touffe de poils coincée dans la lame. Je retourne vers l’endroit où a disparu le ragondin et sonde sans succès sous la berge.
Je remonte sur la berge et poursuis ma chasse en remontant le Sousson.
Un peu plus loin une poule d’eau surgit de sous l’eau pour y retourner rapidement se cacher sous une souche. Je passe le second passage bétonné. Un peu plus loin je me fais surprendre, un ragondin, qui venait de monter sur la berge, vient de retourner à l’eau et de se caler dans son terrier. J’attends un peu mais en vain.
Je poursuis et arrive au niveau des 2 virages à 90°. Je vais appliquer ma technique habituelle, je m’éloigne du bord et reviens sur la zone de terrier. Pas de ragondin aujourd’hui mais alors que je fais 2 pas le long de la berge, un petit ragondin surgit d’un terrier hors d’eau, se jette dans l’eau et rentre en un éclair dans un terrier semi immergé.
Je fais demi-tour et retourne à la voiture. Pas le moindre ragondin sur le retour.
Je fais une halte au petit lac, à Clermont Pouyguilles. Rien ne bouge aujourd’hui, je descends un moment le ruisseau vers la mare aux ânes sans plus de succès.
Je rentre, il est déjà près de 14 heures. Sur le chemin du retour, le chevreuil de ce matin et encore là.
Après une bonne sieste, je reprends les réglages de mon arc et m’entraîne un peu. Mon D-loup est bien amoché, je vais le refaire avant d’aller faire un tour à la chasse.
Cette semaine j’ai promis à un éleveur de chevaux de Saint Michel qui fait aussi centre équestre de m’occuper de son problème de ragondin. Je pars donc pour Saint Michel. J’ai repéré les lieux mardi, il me faut traverser une zone d’entraînement pour les chevaux pour accéder à la mare.
Pas de ragondin pour le moment. Je fais le tour de la mare
puis pars pour un fossé un peu plus loin où les ragondins sont, semble t-il, légions.
C’est la première fois que je viens sur ce fossé et je ne connais pas l’emplacement des terriers. Je longe doucement le fossé, au bout d’un moment quelque chose démarre de l’autre côté de la haie dans les hautes herbes. Le bruit s’arrête puis reprend. Ça vient de rentrer dans la haie. J’arme et aperçois un ragondin qui marque un temps d’arrêt en sortant de la haie. Je vise et décoche rapidement, ma flèche se fiche juste sous le ragondin qui détale et rentre au terrier 3 mètres plus loin. Je récupère ma flèche et poursuis. J’arrive à la route sans voir d’autres ragondins, par contre il y a pas mal de terriers très fréquentés.
Je reviens par la route vers un chemin de terre qui passe entre les parcs à chevaux pour revenir vers la mare. 3 chevaux viennent à ma rencontre.
En arrivant près de la mare, j’aperçois un ragondin à sa toilette sur la droite de la mare. Je me rapproche doucement de la barrière et avance doucement vers le ragondin. Je profite de chaque instant de toilette pour me rapprocher doucement. Arrivé à 6 ou 7 mètres du ragondin qui se présente de face, j’arme mon arc. J’aligne ma visée et décoche. Le ragondin est foudroyé. Je me rapproche et récupère le ragondin et ma flèche qui a atterri dans la mare à 2 mètres du bord.
Je retourne à la voiture pour poser le ragondin puis repars vers le fossé de tout à l’heure. Cette fois j’ai juste le temps de voir un ragondin rentrer au terrier puis en ressortir pour rentrer dans un autre terrier alors que je suis encore à plus de 20 mètres. L’eau bouge à l’entrée. Je me poste face au terrier et attends. Un museau finit par se faire voir. J’arme et décoche. L’eau et la flèche s’agitent mais le ragondin touché à la tête parvient à se dégager et sort devant le terrier. Le temps de réencocher il est à nouveau à couvert. J’attends un peu en vain puis récupère ma flèche.
Je retourne à la mare sans succès puis au fossé et une dernière fois à la mare avant de partir pour Saint Arroman.
Je me gare au niveau du pont de la route de Masseube et remonte le Sousson un moment. Pas un ragondin ce soir. Je décide de remonter vers le lac au-dessus du champ de colza. Il me faut traverser le champ. Je remonte donc par une zone où le colza est plus clair semé et même totalement absent dans une zone ravinée. Le trop plein du lac coule au travers du colza vers le Sousson. Une flaque boueuse m’interpelle, l’eau vient juste d’être troublée. Juste à côté de cette flaque d’eau, restée dans une ornière creusée par la roue d’un tracteur, une souille toute fraîche et un pied de sanglier de 30 kg qui s’enfonce dans le colza. D’autres pieds plus gros remontent vers le lac. J’ai manqué les sangliers de peu.
Je traverse le colza, rejoint la bordure du bois et remonte vers le lac. Un brocard broute contre la digue du lac, il me parait bien coiffé, je tente de me rapprocher pour mieux le voir. Je longe en bordure du colza et du bois. Je stoppe net à chaque fois que le brocard relève la tête. Et parviens ainsi à me rapprocher à une 50 aine de mètres. J’avance maintenant collé au colza et voûté mais je suis à mauvais vent et tout à coup, le brocard qui commençait à descendre vers le colza, relève la tête et regarde fixement dans ma direction. Je ne bouge pas et l’attente commence. Au bout d’un long moment, il recommence à descendre vers le colza. Un lièvre sort du colza et se met à brouter près du chevreuil. Je tente de longer encore un peu le colza mais le brocard relève la tête et me fixe. Au bout d’un moment, ne sachant pas ce que je suis, il s’avance en aboyant et avec un pas saccadé, le long du colza. Il marque plusieurs poses pour tenter de m’apercevoir puis s’écarte du colza pour remonter vers le bois. Il aboie sur place en fixant ma direction. J’aboie pour lui répondre. Curieux, il esquisse un pas vers moi, hésite un instant puis remonte vers le bois, s’arrêtant à plusieurs reprises avant de disparaître en aboyant.
Je reprends ma progression vers le lac, il y a maintenant 2 lièvres au pied de la digue. Je gravis la digue et commence à longer le lac. Un colvert, sur l’eau vers le bout du lac, décolle. Un sillon se dessine au bout du lac, c’est un ragondin. Il part droit vers la buse d’alimentation du lac et y rentre avant que je n’aie eu le temps de me rapprocher. Je finis de faire le tour du lac.
Tout à coup, j’aperçois un ragondin en surface, il se dirige vers la buse du déversoir. Il plonge, j’avance rapidement vers le coin du lac et m’arrête 15 mètre avant la buse pour observer. Le ragondin ressort à moins de 10 mètres contre la berge puis part vers la buse en longeant le bord. J’arme et décoche. Il est foudroyé et reste sur place.
Je le récupère ainsi que ma flèche restée à l’intérieur.
Je longe le colza jusqu’au chemin qui rattrape le second passage busé puis reviens vers la voiture. Un peu avant le premier passage busé, un ragondin se met à l’eau et part dans le courant en nageant en surface. Je pose mon ragondin mort au sol. J’arme et décoche pour passer au ras derrière, la luminosité est très faible. Je me décale du bord et cours pour le dépasser puis parviens à décocher une seconde flèche toujours derrière avant qu’il ne regagne son terrier au ras du passage busé.
Je récupère mes flèches et mon ragondin et je rentre.
Sur le chemin du retour 2 yeux vert luisent sur le pont du ruisseau de la mare aux ânes, c’est une fouine qui passe sous le pont alors que je m’arrête pour l‘observer.
En arrivant à Lasseube Propre, je suis obligé de m’arrêter pour ne pas écraser un tout petit lapin, je parviens même à l’approcher à pied à moins d’un mètre avant qu’il ne rentre dans le blé. Puis dans la descente vers la D929 ce sont 2 renards qui traverseront la route dans mes phares.
Alex