Mardi soir, il pleuvait trop pour aller chasser, j’ai donc laissé les ragondins tranquilles. Hier soir il faisait un beau soleil à la sortie du boulot. Je décide de commencer par Labarthe. De la route je n’aperçois pas un seul ragondin le long des fossés de part et d’autre de la D 929.
Je vais faire un tour au bord du canal. Je me gare et commence à longer le bord du canal. Un colvert arrive face à moi pour aller se poser sur l’eau, 100 mètres en a mont. Il décolle à mon arrivée. Au bout de 300 mètres un mouvement attire mon attention au loin. 2 chiens de troupeau chassent entre le Gers et le canal. Ce n’est pas la peine que je perde mon temps ici, je fais demi-tour.
Je pars pour le petit lac au-dessus de l’église. Je me gare sur le chemin de terre qui mène au lac et pars en chasse. Le lac semble bien calme. Je me dirige vers la cage piège. Cette fois j’arrive trop tard la poule d’eau à nouveau prise au piège, a, cette fois, succombé à l’enfermement. A chacune de mes sorties un ragondin plonge sous les ronces en bas du talus. Je m’avance doucement dans les ronces ne l’ayant pas vu plonger cette fois mais il plonge sans que je puisse le voir. Retour à la voiture.
Je pars, cette fois, pour un lac où j’ai l’autorisation de chasse depuis 4 ans et où je n’ai jamais mis les pieds. Il me faut d’ailleurs un moment pour retrouver le chemin de terre qui y accède. Je me gare au-dessus du lac sur le chemin et cherche du mouvement du regard.
Un gros ragondin broute de l’autre côté du ruisseau qui longe la berge opposée du lac. Je me prépare et descends pour tenter de l’approcher quand je m’aperçois, un peu tard qu’un second ragondin broutait sur mon côté du lac. Il m’a vu et retourne à l’eau. Je ne le vois pas traverser, je continue à descendre tranquillement pour ne pas effrayer ma cible première. J’arrive à quelques mètres de la bordure du lac et aperçois le second ragondin qui a dépassé le milieu du petit lac. Il nage tranquillement, 15 mètres environ nous séparent. J’arme, vise un peu haut et décoche. Ma flèche le touche à l’arrière train. Il se secoue un moment en surface puis plonge pour remonter se caler contre la berge d’en face.
Le gros ragondin n’a pas bougé, je contourne le lac pour me rapprocher mais je marche maintenant sur des chips. Les feuilles mortes sont trop bruyantes et mon ragondin retourne au ruisseau. Je me dirige alors vers le ragondin blessé. Il me semble le voir en surface vers le coin du lac. J’avance doucement et aperçoit ma flèche posée au bord de l’eau, le ragondin immobile est juste à côté. Je lui décoche une seconde flèche à la verticale pour l’achever. Il grogne et se tortille puis s’immobilise. J’avance encore un peu vers le coin du lac et aperçois un autre ragondin qui longe la bordure. J’arme et me rapproche pour le flécher. Il s’arrête juste au coin du lac. Un autre ragondin sort de l’eau et traverse en un éclair pour descendre au ruisseau, me laissant sans réaction. Je vise le ragondin immobile qui me regarde et ma flèche passe juste au-dessous. Il prend le même chemin que son compère. Ils ont disparu. Je retourne récupérer mon ragondin mais il est toujours en vie. Je vise la base du coup et lui décoche ma flèche qui abrège instantanément ses souffrances.
Je récupère mes flèches et le ragondin et pars pour Loubersan.
Je me gare au bord de la route chez le producteur de fraises avant de descendre vers sa mare en contrebas. La surface est agitée.
Il me semble voir d’ici un gros ragondin en surface. Je descends rapidement en longeant une haie sur la droite du blé. J’arrive presque en bas du champ quand un ragondin que je n’avais pas vu démarre du blé pour descendre dans la mare. Je n’ai pas été assez prudent. Je longe le fossé qui traverse une zone de buissons noirs avant d’alimenter la mare. Arrivé à l’angle de la mare, j’aperçois 2 ragondins qui se débinent au travers des branches vers les terriers à l’arrivée du fossé. Une apparition trop brève, une végétation trop dense… ils sont au terrier, je n’ai pas pu tenter une flèche. Je longe la mare en haut du talus, les buissons noirs bordent l’eau sur quelques mètres encore. Un plouf puis une onde sur l’eau, un ragondin vient de plonger mais je ne peux pas le voir. J’avance doucement, il n’y a rien sur l’île mais un ragondin fait sa toilette sur la berge d’en face. Je décide de traverser les ronces qui ont fait suite aux buissons noirs pour rejoindre l’île par le poteau EDF en béton qui sert de passerelle. Le ragondin se met à l’eau et plonge. Je me dépêche de traverser et me cale sur l’île espérant le voir remonter. Tout à coup, une onde contre la berge opposée qui n’est plus qu’à quelques mètres. Il me faut un moment pour distinguer le ragondin qui ne laisse dépasser que le haut de sa tête sous une touffe de jonc. J’arme et vise l’arrière de la tête de l’inconscient qui se croit invisible. Ma flèche se fiche contre la berge dans un craquement révélateur. Le ragondin a poussé un petit couinement étouffé. Ma flèche est parfaitement immobile, j’attends un peu au cas où mais je ne le vois pas ressortir. Je retourne sur la berge et fais le tour pour aller vérifier mon tir.
J’aperçois tout à coup la queue du ragondin se tordre un court instant au-dessus de l’eau. J’arrive à ma flèche, il est bien là, cloué sous l’eau à la berge.
Je le récupère et après m’être assuré qu’aucun autre ragondin ne se trouvait encore dans les parages je retourne vers la voiture.
Le bord du blé est marqué de ronds broutés par les ragondins.
Je traverse la route et descends au lac mais rien à part 2 poules d’eau et un colvert.
Je pars pour Clermont Pouyguilles vers le lac où j’ai récemment fléché 2 ragondins. Je me gare à la ferme et descends vers le lac. 2 gros ragondins sont sur la berge d’en face, je longe au-dessus des ronces, les terriers sont juste en dessous. Ils me repèrent rapidement et se mettent à l’eau pour se diriger droit vers leurs terriers. Je presse le pas mais ils plongent. Arrivé au-dessus des terriers un autre ragondin sorti de je ne sais où arrive droit sur moi. J’arme et lui décoche une flèche qui le frôle. Il plonge et ne se remontre pas. J’ai peur de l’avoir blessé mais je ne pourrai pas le vérifier. Un autre ragondin longe la berge d’en face en biaisant vers moi, un autres qui broutait au milieu du pré se jette à l’eau et disparaît. J’avance jusque au bout des ronces, caché derrière un gros genet. J’ai bon espoir de le voir venir vers moi mais il revient vers la berge d’en face et je lui décoche une flèche lointaine sans résultant (trop court) avant qu’il ne rejoigne tranquillement son terrier au coin du bois de l’affût à canard. Il fait quelques gouttes et le vent se lève. Je traverse les ronces pour récupérer ma flèche. Un ragondin, qui s’était réfugié sous la végétation contre la berge, plonge et disparaît. Je récupère ma flèche alors que le vent s’intensifie. Les hirondelles rasent l’eau, ce n’est pas bon signe. Ma première flèche récupérée, je fais le tour pour aller récupérer ma seconde flèche. Le ragondin finit de rentrer au terrier à mon arrivée et un compère détale dans les ronces sans que je puisse le voir. Je récupère ma flèche et décide de rentrer. Le vent est de plus en plus fort et il commence à pleuvoir. Les hirondelles font leurs va et vient à la surface de l’eau.
Alex