Hier soir, Jean Pascal, est venu chasser avec moi.
Nous partons pour le canal de Labarthe. Nous nous préparons puis nous partons en longeant le canal. Un colvert décolle devant nous, si les ragondins étaient de sortie il a dû les alerter. Rien ne bouge ce soir, il fait encore trop chaud. Nous passons le pont, un peu plus loin alors que nous approchons du bord Jean Pascal aperçois 2 petits ragondin sur la berge d’en face. Je m’éclipse pour lui laisser le champ de tir libre. Les 2 petits plongent dans le canal et l’un d’eux traverse vers notre côté. Jean Pascal arme et décoche. Touché, le petit ragondin perd beaucoup de sang et n’arrive plus bien à nager. C’est une flèche de colonne. Je le laisse revenir au bord, la flèche de Jean pascal part dans le courant. J’arme et décoche alors que le ragondin est contre la berge à mes pieds. Je le frôle et ma flèche se fiche au fond de l’eau. Changement de technique, je tente de l’attraper à la main mais il tente de fuir, je le rabat à l’aide de mon arc et m’en saisis pour l’achever. Jean pascal part pour essayer d’intercepter sa flèche au petit pont un peu plus loin mais elle lui échappe.
Pendant ce temps, j’aperçois un remous contre la berge opposée et la scrute pour tenter d’apercevoir la cause de cette agitation. Un autre petit ragondin ressort contre la berge. J’arme, vise et décoche. Ma flèche passe au ras au-dessus de la tête. Il plonge alors que Jean Pascal est de retour. Il ressort un peu plus loin. Cette fois ma flèche en plein cou, le foudroie.
Je me mets pieds nus et remonte le bas de mes pantalons pour tenter de retrouver ma flèche à tâtons avec les pieds. Ma flèche finit par se décrocher du fond et part dans le courant. Jean pascal tente en vain de l’intercepter. Je pars en courant à la voiture pour aller chercher la gaffe télescopique et reviens en cherchant nos flèches. Celle de Jean Pascal est introuvable mais la mienne est restée coincée contre la berge un peu après le pont. Je la récupère puis part chercher les 2 autres et mon ragondin. En arrivant au-dessus de mes flèches je fais partir 2 belles couleuvres. Dans une position délicate à cause du talus à pic, je finis par tout récupérer sans oublier de me frotter un peu contre les orties.
Nous continuons et bifurquons le long du petit ruisseau mais nous ne levons que 3 canards. Nous retournons à la voiture.
J’amène Jean Pascal au petit lac au-dessus de l’église mais les ragondins ne sont pas encore sortis.
Nous partons ensuite pour la mare à Loubersan sous les serres. En arrivant au coin de la mare, j’aperçois un petit ragondin qui vient de s’asseoir. Je le montre à Jean Pascal qui met un petit moment à le voir au travers des ronces. Il cherche une fenêtre de tir, arme, prend sa visée et décoche. Il pense l’avoir touché mais le ragondin est rentré au terrier, il sera impossible de le vérifier. Sa décoche a fait plonger plusieurs autres ragondins sur la mare, il part en courant pour tenter d’en flécher un mais ils sont déjà à couvert. Jean Pascal part faire le tour de la mare alors que je tente de retrouver son ragondin et sa flèche mais décidément il n’a pas de chance. Ils restent tous 2 introuvables, l’eau trouble devant le terrier confirme ma pensée, le ragondin est rentré au terrier.
Nous remontons à la voiture et partons pour le grand lac de mercredi soir à Labejan. En remontant le long du bois du Turc Jean pascal aperçois ne chevrette sur le bord de la route. Il me faut un moment pour la voir à cause du reflet du soleil sur mon pare-brise. En arrivant au lac un lièvre est assis sur la gauche au bord du ruisseau. Nous ne verrons rien sur ce lac.
Nous partons pour Durban. Sur le chemin nous apercevons un beau brocard au gagnage puis un beau faisan. En passant nous nous arrêtons sur une mare. Nous descendons vers le saule pleureur qui jouxte la mare. J’aperçois un gros ragondin, en face, sur la gauche, dans le coin de la mare mais Jean Pascal aperçoit un ragondin qui vient droit sur nous. Le saule me le cache un moment puis je l’aperçois. Il arrive tranquillement. Nous armons tous les 2, le ragondin s’arrête à 15 mètres environ. Jean Pascal contre jusqu’à 3 et nous décochons. Il me semble que Jean Pascal l’a touché et Jean Pascal pense que je l’ai touché mais pas lui. Le ragondin a plongé et a filé au terrier, son compère en face file lui aussi au terrier. Je pars chercher mon lancer pour récupérer les flèches.
Nous partons pour le lac à Durban où j’ai laissé mon canoë. J’envoie Jean Pascal se poster au pylône EDF qui servent de ponton et je pars faire le tour pour lui envoyer les ragondins. En descendant vers le lac nous apercevons au milieu des foulques plusieurs ragondins qui traversent vers la rive opposée. Les rainettes et les grenouilles chantent à tue-tête. Je passe les clôtures et pars pour traverser le ruisseau d’alimentation au passage bétonné. De l’agitation dans l’eau, je pose les yeux sur 2 petits ragondins longeant la berge. J’arme et suit le premier, c’est alors que j’aperçois la mère devant son terrier qui appelle ses petits. Je lui décoche une flèche dans le cou. Elle meurt sur le coup. Je réencoche, un petit s’arrête à 1 mètre de sa mère. Ma flèche le sèche net. L’autre rentre au terrier. Je laisse tout sur place et pars vers l’endroit où je pense voir les ragondins.
En longeant la berge j’aperçois un ragondin qui mange les joncs à la surface du lac. Je me baisse et m’approche à distance de tir avant de m’agenouiller et d’armer l’arc. Il vient vers moi, je le laisse venir et aperçois alors un autre ragondin sur la berge. J’hésite entre les 2. Pendant ce temps le premier ragondin regagne la berge. Je le vise et décoche. Il plonge suivit de 3 autres ragondins. Je me redresse et pars vers le lieu des plongeons. J’aperçois trop tard un ragondin qui me passe devant les pieds alors que je regarde plus loin sur le lac. Il plonge. Je longe un peu la berge jusqu’au bois. D’autres ragondins partent vers le pylône au centre du lac. Plusieurs ragondins s’immobilisent au milieu du lac. L’un d’eux remonte devant Jean Pascal sans qu’il ait le temps de le flécher. Les ragondins se dispersent et ressorte à droite, à gauche… il y en a de partout. Je ne sais plus où donner de la tête. Jean Pascal quitte son poste et part en longeant le lac. Il verra des ragondins mais n’aura pas d’occasion de tir. Je lance un énorme galet dans l’eau pour faire bouger les ragondins qui me regardent sans bouger. L’un d’eux part vers le poste qu’a laissé Jean Pascal. Je crie « ragondin au pylône ». Jean Pascal revient en courant mais ne trouvera pas le ragondin qui a disparu. La nuit tombe et le chant des batraciens devient assourdissant. Nous rentrons, je récupère au passage mes victimes.
Je retrouve Jean Pascal au niveau de la clôture électrique du parc des chevaux et trouve le moyen en remettant mes flèche sur le carquois de toucher un fil électrique ce qui me fais faire un bon impressionnant et tomber mon arc. Retour à la voiture pour les photos.
Alex