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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 22:05

Cette nuit, épuisé par nos journées de chasse et le manque de sommeil, j'ai mieux dormi et c'est le réveil de 5h15 qui me tire de mon sommeil. Il a plu des trombes d'eau toute la nuit et je crains de revivre une journée de chasse sous cette pluie battante et glaciale. Le feu de la cheminée est tombé durant la nuit et beaucoup de mes affaires ne sont pas sèches. Je ravive le feu et mets à sécher, juste devant l'âtre, mes chaussures et ma veste sur une chaise. Le T-shirt fait par Laurent est encore trempé et nous voulions faire une photo de groupe en les portant, je suis dégoûté. Je le laisse donc sur l'étendoir. Ma tenue 3D a tout de même bien séché, je me prépare avec du change sec que j'avais pris au cas où en laissant finir de sécher quelques affaires pendant le déjeuner. Patrick qui a consulté le radar météo pense que la pluie va s'arrêter vers 8 heures, difficile à croire à entendre ce qui tombe. Nous finissons de nous préparer et nous voilà partis pour notre dernier jour de chasse. En route, je décide qu'aujourd'hui je chasserai non-stop toute la journée sans faire une pause pour manger à midi. C'est ma dernière chance de prélever un chamois et je veux l'exploiter à fond. Je laisse à Laurent le choix de son secteur de chasse, il décide d'aller chasser sur "Filouse" avec Patrick, je décide de revenir chasser là où j'ai fini de chasser hier matin.

Les 2 chevreuils ne sont pas là ce matin. Pat me dépose au pied du petit sentier qui remonte vers le chemin forestier. Comme l'avait annoncé Patrick la pluie a cessé à notre arrivée sur le territoire de chasse. Je finis de me préparer puis commence à remonter tranquillement, le bruit de la chute d'eau en contrebas a grossi depuis hier. En arrivant au départ du chemin forestier une petite silhouette sombre se débine sous les sapins, sur la gauche du chemin, je pense à un merle mais il s'agit d'un écureuil qui disparaît en remontant sur un sapin et en passant derrière le tronc.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Je remonte tout doucement en contrôlant alternativement le dessous et le dessus du chemin.

Très rapidement, je me fais surprendre par 3 chamois qui démarrent sous le chemin, ils s'arrêtent un court instant dans les houx à environ 35 mètres puis repartent et disparaissent dans le bois. Je regarde si je ne les vois pas traverser le chemin mais à moins de 50 mètres, un léger virage du chemin et la végétation m'empêchent de voir plus loin. Je reste un moment sans bouger puis commence à avancer doucement sur environ 10 mètres quand un chamois revient vers moi par le dessous du chemin. Je me fige derrière un arbre et le laisse venir, il s'arrête de temps en temps puis repart et se rapproche tranquillement sans me prêter attention. Alors qu'il arrive à environ 30 mètres, il biaise doucement vers le bas. J'arme mon arc et me décale doucement en reculant de quelques mètres, il arrive dans une belle fenêtre de tir mais s'arrête à environ 35 mètres de 3/4 arrière en contrebas. Je prends la visée mais il est trop bas et son identification n'est pas certaine bien que je sois presque sûr qu'il s'agisse d'un mâle. Il repars, je désarme et remarque maintenant qu'il semble boiter d'un postérieur. Il disparaît un peu plus bas et semble se diriger vers le pré qui couvre le bas de la combe. J'attends un peu, il ne remonte pas, je décide de descendre de 20 mètres pour me poster derrière un houx mais alors que j'ai fait environ 15 mètres, un mouvement attire mon regard à ma gauche. Un chamois, apparu comme par magie, descend du chemin et s'arrête à 15 mètres sur ma gauche derrière un arbre. Il a dû me repérer et ne me laisse pas le temps de réagir, il démarre et pars plus à gauche au trot et disparaît derrière une bosse du terrain à environ 40 mètres. J'attends un peu sans bouger puis décide de descendre encore un peu et de me poster. Le temps passe et rien ne vient, je décide de remonter vers le chemin quand un chamois surgit dans mon dos, passe à 10 mètres sur ma droite et remonte pour traverser le chemin et disparaître de l'autre côté dans les houx. Je commence à me demander s'ils ne se moquent pas de moi.

Je me reconcentre, c'est aujourd'hui ou jamais. Je remonte sur le chemin et reprends ma progression lente en surveillant les 2 côtés du chemin. J'arrive au niveau du chemin qui remonte vers le parcours sportif et le dessous de la falaise. Je le remonte doucement mais ne vois rien jusqu'en haut. Je fais donc demi-tour et décide de redescendre doucement pour trouver une belle coulée dégagée pour progresser sans bruit vers la barre rocheuse qui surplombe le chemin. Je la trouve un peu plus bas et commence à biaiser en remontant vers les premiers rochers. J'avance doucement et m'arrête pour observer un moment. Mon regard balaye le sous-bois autour des rochers quand un mouvement attire mon regard. Un beau chamois, à environ 60 mètres, avance tranquillement en broutant sous la barre rocheuse et remonte en slalomant entre les arbres pour passer au-dessus des rochers. Il s'arrête derrière des arbres, repart et disparaît derrière un rocher, il vient vers moi. J'en profite pour remonter me caler près des roches et attends que le chamois passe au-dessus de moi. Vu sa trajectoire, je pense le voir passer au-dessus des rochers à moins de 10 mètres sur ma droite. Il réapparaît, mon décocheur est accroché, je suis prêt mais il avance d'environ 5 mètres puis bifurque et repars en arrière en remontant la pente en broutant puis je le perds de vue dans le bois. Je ne peux pas passer au-dessus des rochers sans me faire repérer, je décide de tenter le tout pour le tout, je me baisse, ramasse un caillou et le jette dans la pente. Il roule bruyamment sur les rochers. Immédiatement un galop se fait entendre. Juste le temps de me redresser et de raccrocher mon décocheur, le chamois surgit à 15 mètres devant moi, plein travers, au bout du rocher sous lequel je suis posté, derrière un bouquet d'arbres. Il se fige, observe les alentours. C'est un mâle, j'en suis quasi certain et puis pourquoi une femelle serait venue de cette façon. J'arme doucement mon arc puis me fige en pré-visée. Il tente de passer sous une branche fourchue mais renonce et la contourne puis arrive de face droit sur moi en observant son environnement, cherchant la source du bruit. Je n'arrive pas à y croire, je suis devant lui et il ne me voit pas. Mon viseur est sur lui, je le laisse venir quand, tout à coup, je réalise qu'il n'est plus qu'à 4 mètres devant moi.

Ma visée est calée, je décoche. Un gros crac retentit, le chamois s'effondre sur place avec ma flèche plantée qui dépasse encore en partie et roule dans la pente me présentant son fourreau pénien qui ne me laisse plus le moindre doute. C'est bien un mâle, je ne me suis pas trompé. Il se cale dans les branches à 20 mètres plus bas.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Il bouge à peine et s'immobilise rapidement. Je me revisionne la scène dans ma tête en revisualisant l'endroit du tir

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

et me mets à trembler comme une feuille. Je n'ai jamais eu autant d'émotion à la chasse après un tir. Le temps de reprendre mes esprits, je descends voir moi chamois tant espéré. En roulant, il a laissé de belles traces de sang au sol.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

En chutant, il a cassé ma flèche, son sang coule abondement de la plaie d'entrée.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Je m'agenouille devant lui, remonte ma cagoule et caresse son pelage d'hivers bien fourni et constate qu'il est envahi par les tiques dont une énorme sur le côté de son museau. Ma flèche rentre dans le cou et je pense que le morceau avec la lame est toujours à l'intérieur. Le reste de ma flèche gît contre la tête de l'animal et je le récupère pour le remettre au carquois.
C'est Patrick qui a le bracelet, le temps de reprendre mes esprits, j'envoie un texto et à Pat et Laurent pour les avertir et reste à coté de mon chamois sans oser le déplacer même d'un mètre tant qu'il n'est pas bagué. Patrick met un moment à me répondre, j'en profite pour envoyer un texto à tous mes amis. Patrick me rappelle au bout d'un moment, il a prévenu le président qui va venir m'apporter le second bracelet de mâle d'ici 10 minutes là où il m'a laissé ce matin dans le village. Je descends donc rapidement vers le chemin au plus court, casse une branche de hêtre au-dessus du chemin pour marquer l'endroit puis descends au pas de course vers le village. J'arrive rapidement au-dessus de la chute d'eau et ralenti car le terrain du sentier devient boueux et pierreux sur les 70 derniers mètres. Je suis à 30 mètres environ du rendez-vous quand je glisse et chute lourdement. Mon arc est tombé sur une came et les encoches de mes flèches, la fixation du carquois s'est légèrement défaite et ce dernier a un peu pivoté. Une encoche lumineuse s'est tordu sans casser et je la redresse en me relevant et réenclenche mon carquois. Un rapide coup d'œil à mon arc mais il ne semble pas avoir été abîmé. Je finis de descendre au même moment, le pickup du président de l'ACCA arrive. Il était remonté un peu plus haut pour observer la combe herbeuse et m'annonce qu'il vient de voir un gros bouc, je lui dis que c'est peut être celui vu ce matin qui boitait. Il me demande si mon bouc est gros et beau et je lui réponds que pour moi il est magnifique mais que je n'y connais pas grand-chose. Il me laisse le bracelet et un couteau car j'ai oublié le mien puis part rapidement car il doit aller travailler. Je remonte donc avec mon bracelet vers mon chamois. Les textos des amis arrivent et certains m'appellent, je remonte donc en discutant au téléphone et fais démarrer des animaux sur et sous le chemin sans les voir. Je retrouve facilement ma brisée qui pends au-dessus du chemin et fais une pause avant d'attaquer la montée raide. Je suis au téléphone avec Christophe et discute à voix haute quand un bruit me fait lever les yeux vers la barre rocheuse à 60 mètres environ  au-dessus du chemin, légèrement sur ma gauche. 2 gros chamois se coursent et arrivent vers le chemin à toute allure. J'en informe Christophe et fait silence pour les observer. Les 2 chamois ont stoppé net à 30 mètres environ puis le premier s'avance au travers des houx et vient droit sur moi pour m'observer. Il se coule doucement dans la végétation en s'arrêtant régulièrement pour regarder vers moi, je décris la scène à voix basse à Christophe, je n'arrive pas à y croire. J'attrape mon appareil photo et réussi à le prendre alors qu'il s'arrête à 10 mètres, plein travers, au-dessus de moi.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Il s'avance encore et se plante en plein découvert, m'observe un instant puis comprend le danger et repart pour disparaître, son collègue que je ne regardais plus a lui aussi disparu.

Je remonte droit vers mon chamois et appose le bracelet puis le dégage doucement des branchages avant de le descendre au bord du chemin pour une petite séance photo.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Je lui attache ensuite les 4 pattes ensemble et le porte sur mon épaule pour descendre vers le village où j'attendrai que Pat et Laurent aient fini de chasser pour venir me récupérer. En chargeant le chamois, je me rends compte qu'une plaie de sortie est visible sous l'animal, entre la patte et le coffre, la flèche est donc ressortie mais je n'ai pas vu le morceau manquant. Ce n'est pas grave, je décide de laisser tomber et de descendre. Habitué à porter des chevreuils sur mon épaule, mon chamois ne me semble pas plus lourd. Je suis aux anges, je n'en reviens pas encore, je viens de réaliser mon premier chamois et complète ainsi mon tableau de grand gibier français qui se composait déjà du chevreuil, sanglier, cerf et mouflon. En descendant tranquillement, je rappelle des amis qui ont essayé de me joindre. Arrivé en bas, je pose mon chamois contre un petit muret couvert de mousse et l'admire encore un moment, il semble encore vivant.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014
Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

La pluie commence à tomber, je profite du temps passé à attendre pour faire quelques photos de ce cadre magnifique, le belvédère vu par-dessus les toits du village, 

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

le départ de la combe par-dessus laquelle j'ai fait mon chamois,

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

puis me tourne vers "Falouse"

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

où j'espère entendre claquer un coup de carabine car j'ai maintenant presque honte, je viens une fois et je fais mon bouc alors que Laurent qui vient depuis plusieurs années n'a pas encore concrétisé son rêve. Vers midi, Laurent m'appelle pour me demander où j'en suis. Je lui dis que je les attends où ils m’ont laissé ce matin et ils arrivent un court instant plus tard en me félicitant. Patrick pense que mon chamois a 6 ou 7 ans. Je conseille à Laurent de chasser là où j'ai fait mon chamois cette après-midi car il semble que le secteur soit très fournis en animaux contrairement à ce que pensait le président de l'ACCA qui ne les voyant plus brouter dans la combe de chez lui pensait qu'ils s'étaient déplacés vers une autre zone du massif et ne nous avait pas conseillé le secteur pour chasser. Laurent décide de repartir chasser tout de suite et jusqu'à la nuit si nécessaire, il embarque sa carabine et 2 barres chocolatées et part en remontant le sentier glissant pour rejoindre le chemin forestier.

Je charge mon chamois puis nous partons pour la fabrique de ruche pour montrer le chamois au président. Ce dernier pense également qu'il a 6 ou 7 ans puis nous partons pour la cabane de chasse pour faire quelques photos et vider le chamois avant d'aller manger. Après une bonne séance photo dirigée par Patrick, nous pesons le chamois qui fait juste 30 kg et le pendons cul vers le bas pour le vider et le laisser s’égoutter le temps du repas.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Ma flèche a en fait sectionné les vertèbres cervicales mais ne semble pas avoir touché les organes vitaux alors que je pensais qu'elle aurait touché le cœur. Mon chamois vidé, je me change puis nous mangeons ensuite un peu en discutant et en espérant entendre ce coup de carabine de Laurent annonciateur d'une réussite.

La pluie tombe de plus en plus fort et toujours pas de nouvelle de Laurent, je suis content d'avoir fléché mon chamois ce matin et j'ai une grosse pensée pour Laurent qui doit être trempé. Je décide de remettre mon animal dans la voiture pour éviter qu'il ne soit trop mouillé. Le temps passe et 16 heures approchent, la pluie s'est calmée, nous décidons de commencer à partir vers l'endroit où nous récupérerons Laurent. Patrick est en train de mettre ses chaussures quand un coup de feu résonne dans la cuvette entourée de relief. Le temps de réaliser que c'est certainement Laurent qui vient de tirer, un second coup de feu résonne. Nous nous regardons avec Patrick et pensons à la même chose : 2 coups de feu, ça ne sent pas bon. Le téléphone de Patrick sonne, c'est le président qui lui dit avoir entendu tirer puis le téléphone sonne à nouveau, c'est Laurent, il nous informe qu'il a tiré mais avec l'émotion, il ne sait plus s'il a tiré 2 fois le même animal ou 2 animaux différents. Patrick rappelle le président de l'ACCA et l'informe de la situation. Laurent aurait tiré sur un ou 2 jeunes animaux, nous nous rechangeons et partons pour le bas du chemin pour lui amener les bracelets. Patrick superstitieux, décide de ne prendre qu'un bracelet, nous montons le chemin et trouvons Laurent un peu plus haut, il n'a pas bougé depuis le tir. Il nous informe qu'il pense avoir tiré 2 animaux après s'être refait le film dans sa tête, un éterlou et un cabri. Il Nous explique qu'il était en train de descendre, ayant hotté sa cagoule, pensant sa chasse terminée, il a glissé et en se rattrapant, il a vu bouger au-dessus du chemin, s'est figé et a aperçu une grosse femelle chamois qui semblait suitée. Après avoir hésité, elle est venue s'arrêter plein travers à découvert sous les roches au-dessus de lui puis plusieurs animaux sont arrivés et il aurait tiré un éterlou sous les roches à environ 30 mètres, au-dessus du chemin puis l'ayant perdu de vu, il a aperçu descendre un jeune animal qui est venu se planter à 6 mètres devant lui, campé sur le talus, à la gauche du chemin ou il a marqué un temps d'arrêt avant de basculer dans la pente. Il a alors tiré, pensant doubler son animal du premier tir, l'animal a démarré pour s'arrêter dans son dos et avant qu'il puisse le répéter, il pense l'avoir vu basculer en arrière dans la pente.

Je pars chercher des indices à l'endroit du tir au-dessus du chemin, guidé du chemin par Laurent. Il pense avoir vu sursauter l'animal au moment du tir. Je ne trouve pas de sang et commence à suivre les coulées sous la roche sans rien trouver, Patrick qui cherchait sous le chemin me rejoint et me chuchote qu'il a trouvé le cabri mais qu'il a fait croire à Laurent qu'il n'avait rien vu, nous cherchons tous 2 sans rien trouver quand Laurent arrive dans notre dos et nous informe qu'il vient de trouver son chamois, c'est en fait un autre cabri. C'est incroyable, sa balle rentre au défaut de l'épaule, touchant les poumons et ressort au niveau de la pense, il a eu la force de remonter sur 15 mètres une pente très raide et n'a pas perdu de sang. Nous le félicitons et Patrick lui dit qu'il vient de faire un doublé et lui indique la position du second animal. Il appelle le président de l'ACCA pour l'informer puis nous laisse et part chercher le second bracelet à la voiture. Laurent bague le premier et le descend sur le chemin puis nous partons chercher le second qui est environ 20 mètres sous l'endroit où Laurent l'a vu basculer. Il a fait environ 40 mètres avec une balle qui rentre et sort derrière les épaules traversant les poumons et n'a perdu de sang que sur les derniers mètres. Je suis stupéfait par la résistance de ces petits animaux qui font à peine plus de 15 kg chacun. Patrick revient avec le bracelet et Laurent bague son second cabri puis je les prends par les pattes avant et nous redescendons alors que la luminosité baisse. Laurent va chuter au même endroit que moi ce matin en glissant dans la boue du chemin à environ 30 mètres de la voiture. Nous chargeons son doublé puis partons faires quelques photos de groupe, près du cabanon de chasse avant que la luminosité ne soit trop faible. Je regrette que mon T-shirt Deam Team soit resté mouillé chez Patrick.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Patrick est super content d'avoir atteint son but, nous faire tirer des chamois. La luminosité baisse et il est temps de rentrer, demain matin, je rentre dans le Gers, la tête pleine d'images et de souvenirs. Un grand Merci à Pat pour son invitation et son dévouement et à Laurent pour son T-shirt qui m'a porté chance. Toujours autant de plaisir à retrouver mes amis pour une bonne partie de rigolade et une belle partie de chasse.

Les Chroniques Franc-Comtoises, 5 novembre 2014

Alex

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commentaires

B
Bonjour<br /> Je suis nouveau dans le Gers, je viens des Landes<br /> Passionné de chasse depuis de nombreuses années,je me décide à enfin passe ma JFO ..et je franchis le pas de la chasse l'arc.<br /> Cependant j'ai fait moulte recherche et je me demandais si il existait une fédération ou un club de chasse à l'arc dans le Gers.<br /> Désolé pour la question qui semble sûrement inapproprié sur votre blog.mais vous êtes le seul contact que j'ai trouvé et je commence à désespérer un peu.<br /> Merci beaucoup pour votre blog qui reste une mine d'informations pour un néophyte pour moi<br /> Brugiere Benoît...
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C
Félicitation, toujours aussi Fort!
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  • : Le blog de Alex.bowhunter
  • Le blog de Alex.bowhunter
  • : Je chasse avec un arc de type compound, principalement le grand gibier et le ragondin, à l'approche en grande majorité, quelques fois à l'affût au sol (seul ou en battue) ou à l'appel, je n'utilise jamais de tree stand. Je chasse léger (pas de jumelles, pas de télémètre)... juste mon arc, mon couteau, parfois un appeau et ma tenue camo...vous trouverez ici un recueil de mes récits de chasse.
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